장재형목사 설립한 WOA에 기독일보 편집고문 및 자문위원 방미단 방문

장재형목사가 세운 WOA

미주 기독일보 편집고문 및 자문위원들과 함께 한국교회연합 지도자들이 지난 달 31일 뉴욕 도버에 위치한 세계올리벳성회를 방문했습니다. 이 성회는 장재형목사가 설립한 것으로 알려져 있습니다.

해당 방문단은 이날, 미주 기독일보 설립자이자 크리스천포스트 설립자 중 한 명인 장재형목사를 만나 따뜻한 대화를 나누었으며, 세계 기독교계의 주요 현안들에 대한 토론이 이루어졌습니다.

이번 미국 방문은 기독일보가 국제적인 네트워크를 강화하고자 하는 노력의 일환으로, 워싱턴 DC에 위치한 기독교미디어센터를 방문하여 상호간의 교류 및 협력에 대한 논의가 예정되어 있습니다. 기독교미디어센터는 미국에서 대표적인 복음주의 언론사인 크리스천포스트가 소재하고 있으며, 이 미디어센터도 장재형목사에 의해 설립된 것으로 알려져 있습니다.

현재 기독일보는 한교연과 MOU를 체결하여 협력 관계를 구축하고 있으며, 한교연의 주요 리더들인 김요셉 초대대표회장, 권태진 전 대표회장, 송태섭 대표회장 등이 기독일보의 편집고문으로 활동하고 있습니다. 대한예수교장로회 올리벳(한국올리벳성회)은 현재 세계올리벳성회의 일원으로, 한교연의 회원교단으로 활동하고 있습니다. 이번 방문을 통해 기독일보는 지속적인 국제 협력을 강화하고 다양한 교계 지도자들과의 소통을 촉진하고자 합니다.

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Pasteur David Jang – Exégèse sur Jean chapitre 21


1. La structure et la signification de Jean 21

Le chapitre 21 de l’Évangile de Jean est souvent appelé « l’épilogue » ou encore « le supplément » du récit. En effet, Jean 20.31 énonce déjà clairement l’objectif de cet Évangile : « Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. » On peut donc penser que l’auteur a déjà communiqué de façon suffisante le but et la conclusion de son ouvrage à la fin du chapitre 20 : faire croire que Jésus est le Fils de Dieu et, par cette foi, faire accéder à la vie. Le chapitre 21 apparaît alors comme une sorte de récit additionnel, une postface qui raconte la suite, montrant la vie des disciples après la conclusion de l’histoire, ainsi que le dernier message du Seigneur et, plus largement, la direction missionnaire et pastorale à laquelle l’Église est appelée.

Le chapitre 21 contient un passage particulièrement important. Les versets 1 à 14 dépeignent la scène au lac de Tibériade (mer de Galilée), où sept disciples pêchent et rencontrent le Jésus ressuscité ; on y lit notamment le récit miraculeux de la prise de 153 grands poissons. La suite du texte relate comment Jésus, après avoir demandé trois fois à Pierre « M’aimes-tu ? », lui confie la mission de « faire paître ses brebis ». Cette triple injonction (et, plus largement, à l’ensemble des disciples et responsables d’Église) illustre le service pastoral et montre en quoi consiste véritablement « prendre soin du troupeau de Dieu ». Puis, la fin du chapitre traite des paroles de Jésus concernant Jean : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? », évoquant la notion du « temps » et du « moment » eschatologiques. Cette parole, dans sa dimension existentielle et eschatologique, complète la « Grande Mission » (Mt 28) sous un autre angle. Ainsi, l’Évangile de Jean nous présente, au-delà de la grande vérité « Jésus est le Fils de Dieu, et en croyant en son nom vous avez la vie », la façon dont la communauté ecclésiale se prépare concrètement au « retour du Seigneur » et à la « fin de l’histoire ».

La scène la plus marquante de ce chapitre est sans doute celle du lac de Tibériade : le Jésus ressuscité qui se manifeste aux disciples en train de pêcher. Le caractère nouveau et mystérieux de l’événement est frappant. Les disciples étaient repartis pêcher, mais ils n’avaient rien pris de toute la nuit. Même après la crucifixion de Jésus (et malgré sa résurrection), le monde ne semblait pas avoir radicalement changé. En réalité, les circonstances leur étaient difficiles. On pourrait appeler cela « le retour des disciples », qui symbolise parfois la léthargie spirituelle de l’être humain, l’expérience de l’échec, de l’espoir déçu, et finalement le retour à l’ancienne vie et aux habitudes familières.

Lorsque Jésus, se tenant sur le rivage, leur demande : « Les enfants, n’avez-vous pas quelque chose à manger ? », les disciples répondent : « Non. » Aussitôt, Jésus leur ordonne de jeter le filet du côté droit de la barque : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ce n’est ni à gauche, ni derrière, ni devant. Selon l’interprétation du pasteur David Jang et d’autres prédicateurs, « la droite » symbolise la direction clairement indiquée par le Seigneur. Dans l’Évangile, la « direction » est à la fois un ordre de vie et une attitude d’obéissance. Nous sommes enclins à jeter le filet du côté qui nous est familier ou qui nous semble logique, mais Jésus nous dit distinctement : « À droite ! » Aujourd’hui encore, l’Église doit vérifier sa direction devant Dieu — la direction de la mission et du pastorat — et s’y soumettre.

En obéissant à cette parole, les disciples prennent une quantité abondante de poissons, à tel point que le filet est trop lourd à tirer (Jn 21.6). Cette expérience rappelle l’épisode de Luc 5, lorsque Jésus dit à Pierre de « jeter le filet en eau profonde ». Pierre, alors bouleversé, confesse : « Seigneur, retire-toi de moi, car je suis un homme pécheur. » Et juste après, Jésus l’appelle à devenir « pêcheur d’hommes ». Dans Jean 21, cette même vocation est en quelque sorte « confirmée » ou « parachevée ». Le fait que Jésus dise : « Jetez le filet à droite » et qu’ils prennent 153 gros poissons préfigure la façon dont, un jour, les disciples iront dans le monde « pêcher » et rassembler un grand nombre d’hommes de toutes les nations pour le Royaume de Dieu.

Au verset 11, un détail attire l’attention : « Malgré leur grand nombre, le filet ne se déchira pas. » Normalement, avec autant de gros poissons, le filet aurait dû craquer. Mais le texte suggère un aspect presque surnaturel. Depuis l’époque des Pères de l’Église, on a beaucoup commenté le sens de ce passage. Certains expliquaient ainsi : « La Parole de Dieu (ou l’Évangile) ne se déchire jamais. » Augustin, entre autres, portait une grande attention au nombre 153. Dans la pensée de l’Église primitive, cette somme n’était pas pure coïncidence. Certains, s’inspirant de la guematria hébraïque (l’art de donner une valeur numérique aux mots), faisaient remarquer que « Bənē hāʾĔlōhīm » — « fils de Dieu » — avait pour valeur 153. Les avis divergent quant à la justesse de ce calcul, mais il est significatif que l’Église ancienne ne voyait pas ce nombre comme un simple hasard. Pour elle, « 153 » symbolisait l’ensemble de ceux qui appartiennent au Seigneur, la communauté des croyants qui, finalement, entrent joyeusement dans le Royaume de Dieu.

Il faut se rappeler qu’au temps de l’Église primitive, le symbole du poisson était un signe de reconnaissance pour les chrétiens persécutés. Le mot grec ΙΧΘΥΣ (Ichthus) — « poisson » — reprend les initiales de « Jésus Christ Fils de Dieu Sauveur ». Les croyants dessinaient donc un poisson pour se reconnaître en secret. Jean 21 illustre de façon concentrée cette symbolique. Ainsi, « Jetez le filet à droite » peut être compris comme l’assurance que lorsque l’Église s’engage résolument dans l’œuvre de l’Évangile, le filet ne se déchirera pas, et la moisson sera abondante. Cette conviction soutient le ministère de beaucoup de pasteurs, dont David Jang, qui proclament « la puissance et la Parole de Dieu sont bien plus que suffisantes et demeurent débordantes de dynamisme » pour mener à bien l’évangélisation.

Un autre aspect remarquable du récit : Jésus avait déjà préparé un feu de braise sur lequel un pain et un poisson étaient en train de cuire (Jn 21.9). Même si les disciples viennent d’attraper beaucoup de poissons, Jésus leur avait déjà tout apprêté. On y voit généralement l’allusion à la « sainte Cène ». On pense aussi à l’épisode des disciples d’Emmaüs (Lc 24) à qui Jésus a rompu le pain, ouvrant leurs yeux, ou encore au chapitre 6 de Jean (la multiplication des pains) où Jésus se révèle comme « le pain de vie ». Les poissons apportés par Pierre et les autres disciples représentent le fruit de leur labeur et de leur obéissance, mais tout vient d’abord d’une table déjà dressée par Jésus. Le salut procède du même principe : c’est Dieu qui, le premier, prépare la table de la grâce, et l’être humain n’est qu’un invité. Ainsi, ces poissons et ce pain sur le feu de braise ont un sens théologique : même si l’effort et l’engagement de l’homme sont importants, la base de tout est « la grâce préalablement offerte par le Seigneur ».

À partir du verset 15, Jésus s’adresse à Pierre : « M’aimes-tu ? » — et cela trois fois. À chaque réponse, Jésus confie à Pierre la responsabilité de « paître ses brebis ». Dans Luc 22.34, Jésus avait annoncé que Pierre le renierait trois fois ; cela s’est réalisé dans la cour du grand-prêtre, où il a publiquement clamé : « Je ne le connais pas. » Mais le Ressuscité vient guérir cette blessure et ce triple reniement, tout en confirmant à nouveau l’appel de Pierre. Ce dernier, après avoir reçu l’Esprit au chapitre 2 des Actes, servira avec hardiesse. Dans Actes 4, il déclare devant le grand-prêtre Anne : « Il n’y a de salut en aucun autre nom » (Ac 4.12). Voilà la puissance de l’Évangile agissant dans sa vie.

En somme, Jean 21 délivre deux messages centraux : la mission (l’évangélisation) et le pastorat (prendre soin des brebis). Jésus fait vivre à ses disciples une pêche miraculeuse afin de préfigurer « l’évangélisation de toutes les nations », puis il enjoint Pierre — et par extension tout responsable de communauté — de paître son troupeau, soulignant le « soin pastoral envers le peuple de Dieu ». Et tout cela se produit alors même que Jésus a déjà tout préparé (le feu, le pain et le poisson), rappelant l’importance du culte, de la communion fraternelle et du Saint-Esprit. Ainsi, quand le pasteur David Jang prêche sur ce texte, il insiste sur le fait que l’Église doit impérativement tenir ensemble « l’évangélisation » et le « pastorat ». Elle doit être ouverte au monde qui ne connaît pas l’Évangile, et simultanément assumer la responsabilité de nourrir et faire grandir ceux qui sont déjà en son sein.

Mais la seconde moitié du chapitre 21 met aussi en lumière la question : « Quand le Seigneur reviendra-t-il ? » L’entourage de Jésus, dans l’Église primitive, se demandait continuellement à quel moment aurait lieu le retour du Christ. Dans Matthieu 24, Jésus annonce la venue de la fin des temps ; dans Actes 1.6-7, quand les disciples lui demandent : « Est-ce maintenant que tu vas rétablir le royaume d’Israël ? », Jésus répond : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps ou les moments. » C’est exactement ce qu’illustre Jean 21.23 : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » Le « temps » et le « moment » relèvent de la souveraineté de Dieu. Ainsi, plus important que « Quand reviens-tu, Seigneur ? » est « Seigneur, que devons-nous faire ? » — et la réponse est : « Allez et faites de toutes les nations des disciples, et prenez soin de mes brebis. » Ce même appel retentit aujourd’hui : l’Église, dans l’attente de la fin de l’histoire, doit être active et vigilante, non pas spéculer sur la date du retour de Jésus, mais se mettre au service, en évangélisant et en prenant soin du troupeau.

Au fil du texte, on constate donc que le chapitre 21 de Jean, bien qu’il succède au grand propos de Jean 20 (« Jésus est le Fils de Dieu, et quiconque croit en lui a la vie »), prolonge cette vérité en indiquant à la communauté de foi les voies concrètes de la mission, de la pastorale et de l’espérance eschatologique. La parole « Fais paître mes brebis » s’adresse non seulement à Pierre, mais aussi à tous les dirigeants d’Église et à tous les croyants : prenez soin de ceux que le Seigneur vous a confiés, aimez l’Église, éduquez la nouvelle génération (les jeunes, les enfants), formez-les dans la foi. L’annonce de l’Évangile et la responsabilité du soin pastoral vont de pair. Cela inclut la vocation de « recueillir dans le filet de l’Église » les multitudes qui, comme les 153 grands poissons, afflueront de partout pour connaître le Seigneur.

Le pasteur David Jang, dans ses divers enseignements, s’appuie sur ce chapitre pour plaider en faveur d’une Église « qui embrasse le monde », une communauté missionnaire tournée vers l’humanité entière, mais aussi capable d’un solide ministère pastoral. L’accomplissement ultime pour l’Église est « le soin aimant du troupeau » et « l’évangélisation tous azimuts ». Perdre l’équilibre entre ces deux pôles, c’est risquer une dérive. Si on se focalise uniquement sur la pastorale à l’intérieur, on néglige la mission vers l’extérieur ; à l’inverse, si on se consacre exclusivement à l’évangélisation, on risque de ne pas donner l’accompagnement nécessaire aux croyants. Jean 21 nous exhorte à tenir ces deux volets ensemble. Jésus appelle ses disciples à « jeter le filet à droite » (c’est-à-dire suivre la direction venue d’en haut) et à « paître ses brebis » (assurer la pastorale).

Dans la perspective historique de l’Église primitive comme dans la vision contemporaine de l’Église, cette exégèse demeure valide. Nous péchons souvent en enfermant dans notre logique humaine « les temps et les moments ». On croit à un retour proche de Jésus, mais on vit comme si cela n’était pas notre affaire, ou alors on se replie sur nous-mêmes, déconnectés du monde. Jean 21 nous rappelle plutôt : « Même si vous ignorez le moment précis du retour du Seigneur, accomplissez fidèlement la mission qui vous a été confiée. » Cette mission est la prédication de l’Évangile dans toutes les nations et le soin du troupeau de Dieu. La véritable « dernière volonté » de Jésus (allier « jetez le filet » et « faites paître mes brebis ») montre que ce n’est qu’en tenant ensemble l’un et l’autre que l’Église peut réellement bâtir.

La fin du chapitre, avec l’exemple de Pierre parmi les sept disciples revenus pêcher en Galilée, enseigne aussi que l’histoire ne se construit pas exclusivement par nos efforts humains. On voit bien que la pêche miraculeuse n’a eu lieu qu’en réponse à la parole du Seigneur. De même, l’histoire va là où Dieu le veut, selon sa providence. Pour saisir la finalité de l’histoire (le but ultime, le sens eschatologique), nous avons besoin d’une « vision biblique » qui nous garde de l’individualisme et de l’égocentrisme. C’est pourquoi l’Église doit enseigner aux jeunes et aux nouvelles générations la perspective biblique sur le monde et sur l’histoire : l’histoire humaine ne dépend pas du hasard ni seulement de forces matérielles, mais avance sous la souveraineté de Dieu vers la rédemption ultime et le jugement, lors du retour de Jésus-Christ.

Ainsi, le message central de Jean 21 porte sur « l’obéissance missionnaire et la responsabilité pastorale » dans la réalité nouvelle de la résurrection du Christ. Le pasteur David Jang qualifie ce chapitre « d’essence de la mission et du pastorat dans la tension qu’ils forment », incitant l’Église à la pratique concrète : l’implantation de nouvelles communautés, la création d’écoles, l’emploi des médias, l’investissement culturel, afin de répandre l’Évangile dans 153 régions du monde (ce qu’on appelle la « vision 153 »), de former et de nourrir toutes sortes d’âmes par la Parole. Ce chiffre symbolise, tel un écho, la grande pêche de Jean 21 : l’appel à recueillir de toutes les nations le peuple de Dieu.

Lorsqu’elle s’engage à porter l’Évangile dans le monde, l’Église subit de multiples pressions et tentatives de diversion. Dans ce contexte, il faut d’autant plus s’attacher à la « droite » indiquée par Jésus, autrement dit à la « direction exacte » voulue par Dieu. Selon David Jang et d’autres responsables missionnaires, c’est ainsi que l’on envoie des missionnaires aux quatre coins de la terre, que l’on intègre les mutations sociales et culturelles, sans pour autant trahir l’essence de l’Évangile. Le filet (la Parole de Dieu) ne se déchire jamais, même s’il ramène beaucoup de poissons, car il a la capacité de tout contenir. Seul problème : quand l’Église perd sa boussole et jette le filet ailleurs, ou abandonne carrément la pêche. Rester fidèle à ce message est la condition pour goûter à la « plénitude » et à la « vie » que décrit Jean 21.

L’histoire de la reconnaissance du Ressuscité — « C’est le Seigneur ! » (Jn 21.7) — indique également comment nous devons vivre la foi en la résurrection aujourd’hui : pas seulement la confesser de façon théorique, mais réellement rencontrer le Ressuscité dans notre quotidien et suivre la route qu’il nous montre. Au moment où Pierre entend : « C’est le Seigneur », il se jette à l’eau, dans un élan passionné. Les exégètes y voient le signe que Pierre a retrouvé un amour ardent et une foi renouvelée, libérée de la culpabilité qui le rongeait après son triple reniement. De fait, cette plongée illustre « un nouveau départ ».

En définitive, Jean 21 décrit le « nouveau départ » qui suit la conclusion apparente de l’Évangile au chapitre 20. Jésus a vaincu la mort par sa résurrection et s’est montré à ses disciples. À présent, les disciples sont face à un monde qu’ils n’avaient pas imaginé. Tout a changé, mais ils se retrouvent encore sur les bords du lac de Galilée, confrontés à leurs responsabilités. Ces responsabilités sont l’évangélisation et le soin des brebis. Pierre, après l’événement décisif de la croix et de la résurrection, n’a pas reçu une mission insignifiante, bien au contraire. Le Seigneur ne les a pas abandonnés : il les précède, il prépare le feu et le repas, et dit : « Jetez le filet à droite. » L’Église d’aujourd’hui, malgré l’évolution des temps, demeure sous la même guidance et le même appel. Plus l’eschaton approche, plus il est essentiel de préserver « la mission, le pastorat, la conscience de l’histoire et du monde, et la formation de la génération suivante ».


2. La mise en pratique de l’évangélisation et du pastorat, et l’importance de la conscience de l’histoire et du monde

En prêchant sur Jean 21, le pasteur David Jang met particulièrement l’accent sur les deux pôles « évangélisation et pastorat ». Il appelle ce chapitre « le chapitre de l’évangélisation et du pastorat », soulignant qu’il s’agit d’un axe majeur pour la communauté de croyants, depuis l’Église primitive jusqu’à nos jours. L’évangélisation correspond au fait de « jeter le filet à droite de la barque », comme l’ordonne Jésus aux disciples qui, eux, avaient pêché toute la nuit sans rien prendre. Quant au pastorat, il découle du triple appel adressé à Pierre : « Pais mes brebis », qui est à la fois un témoignage d’amour et une mission de soins envers le troupeau, à l’intérieur comme à l’extérieur de la communauté. L’un ne va pas sans l’autre. Un déséquilibre serait fatal : se concentrer uniquement sur l’intérieur peut nous faire oublier la mission extérieure, tandis qu’une focalisation exclusive sur l’évangélisation risque de délaisser la formation et l’accompagnement spirituel des convertis.

Regardons d’abord l’évangélisation : après sa résurrection, Jésus rencontre les disciples en Galilée, selon les Évangiles. Matthieu 28 montre aussi Jésus s’adressant à ses disciples sur une montagne de Galilée, où il prononce la « Grande Mission » : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur enseignant tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28.19-20). Il déclare : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez donc… » Dans Actes 1.8, il insiste encore : « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
En intégrant ces textes à la leçon de Jean 21, David Jang soutient que l’abondance de poissons dans le filet, qui reste intact, est un symbole de la riche moisson pour ceux qui obéissent à la direction (« la droite ») donnée par le Seigneur. Sur le terrain missionnaire, nous pouvons être tentés de ne recourir qu’à nos propres stratégies, statistiques ou expériences, mais chaque génération et chaque culture sont différentes. Seule la voix du Seigneur peut nous indiquer où et comment jeter le filet. Quand l’Église entreprend un programme missionnaire par simple calcul humain, on risque d’aboutir à un échec ou à un enlisement. Mais si l’on s’aligne sur les instructions divines, même dans des circonstances précaires, on peut voir se manifester le « réveil » et l’extension vivifiante de l’Église, à l’image de celle de l’Église primitive.

Pour David Jang, l’évangélisation fait partie intégrante de la nature même de l’Église. S’appuyant sur la prophétie des 153 poissons, il évoque aussi la « vision 153 », c’est-à-dire l’ambition d’évangéliser le monde entier. Dans certains de ses enseignements, il explique comment les communautés chrétiennes peuvent monter des écoles, des séminaires, des hôpitaux, des centres médiatiques, afin de former de nouvelles générations et d’apporter une aide concrète, tout en prêchant l’Évangile. Ce n’est pas du « fétichisme numérique » ; c’est l’affirmation que « le filet de Dieu ne se déchire pas », que la Parole de Dieu est stable et capable de rassembler un grand nombre d’âmes. Les disciples ont passé la nuit à pêcher en vain, mais sur la simple parole de Jésus : « Jetez le filet à droite », ils ont obtenu une prise inouïe. Cette dynamique se prolonge aujourd’hui : la mission est l’œuvre de Dieu, et il faut s’y engager par la foi et l’obéissance.

En parallèle à cette activité missionnaire, l’Église doit déployer le pastorat. Lorsque Jésus dit à Pierre, par trois fois : « M’aimes-tu ? … Pais mes brebis », cela ne se résume pas à une simple réconciliation sentimentale : c’est un mandat solennel, une injonction à protéger, guider et nourrir le troupeau. Au sein de l’Église, les responsables ont la charge de conduire et de soigner les brebis, de leur enseigner fidèlement la Parole de Dieu et de guérir leurs blessures. Sans un solide ministère pastoral, l’Église risque de ressembler à un grand rassemblement de gens non enracinés, sans croissance ni profondeur. Ainsi, l’évangélisation et le pastorat sont deux piliers aussi indispensables l’un que l’autre. Le Seigneur demande à Pierre de proclamer l’Évangile (cf. Actes 2), mais aussi de prendre soin des croyants (Jean 21). L’union des deux est un principe fondamental : « Jetez le filet » et « Prenez soin de mes brebis ».

Le pastorat ne se limite pas aux frontières de l’Église : il s’étend à la société. Pour le pasteur David Jang, aimer et nourrir les brebis, c’est aussi tendre la main aux pauvres, aux marginaux, à tous ceux qui souffrent, et manifester concrètement l’amour du Christ. Dans l’histoire, l’Église, depuis les premiers siècles, a établi des écoles, des orphelinats et des hôpitaux, assurant ainsi un soutien culturel et social. Cette diaconie s’est élargie au fil des époques. On peut y voir le prolongement de « pais mes brebis », qui ne s’adresse pas seulement à l’intérieur, mais se tourne vers l’extérieur. Pour cela, l’Église doit disposer d’une vision historique et mondiale, c’est-à-dire ne pas se recroqueviller sur sa communauté, sa culture ou sa nation, mais recevoir l’appel d’Abraham : « Quitte ton pays et ta parenté » (Gn 12.1), pour être une bénédiction envers toutes les nations. David Jang insiste souvent sur cette « conscience planétaire » et cet « enseignement d’une vision biblique de l’histoire » pour les jeunes générations, afin qu’ils ne restent pas centrés sur eux-mêmes, mais qu’ils embrassent la perspective du Royaume de Dieu.

Aujourd’hui, beaucoup de jeunes sont immergés dans la culture postmoderne, axée sur l’individu et le présent. Leur désir est « mon plan de carrière, mon épanouissement », sans trop se soucier d’« où va le monde ». Or, les Écritures nous demandent : « Allez dans le monde entier et prêchez l’Évangile à toute créature » (Mc 16.15), et « Ne vous conformez pas au siècle présent » (Rm 12.2). Cela n’est pas qu’une question de salut personnel ; c’est la participation au plan de Dieu pour le salut du monde. Si l’Église n’inculque pas cette perspective historique et universelle à la prochaine génération, on risque de perdre le sens de la « pêche miraculeuse ». C’est pourquoi la leçon de Jean 21 — « Jetez le filet à droite » et « Pais mes brebis » — ne s’adresse pas qu’aux seuls responsables ; elle concerne aussi les parents, les éducateurs, toute la communauté de foi.

« Maître, nous avons pêché toute la nuit sans rien prendre, mais sur ta parole je jetterai le filet » (cf. Lc 5) : cet état d’esprit permet de passer du néant au miracle, du vide à l’abondance. Sur le plan de l’évangélisation mondiale, les 153 poissons représentent « la totalité des enfants de Dieu » qui entrent dans le filet de l’Évangile. Comme le souligne David Jang dans ses sermons, « le filet, c’est la Parole de Dieu, et il ne se déchire pas. Le plus important n’est pas de craindre la déchirure, mais de se demander comment y faire entrer plus d’âmes. » Dire que « le filet ne se déchire pas » signifie que l’Évangile a une force indestructible et une capacité illimitée à attirer les pécheurs vers la vie.

Jean 21 exige donc de conjuguer évangélisation et pastorat sous l’horizon de l’eschatologie. Le texte montre le désir ardent de Dieu : que l’Église s’étende sans cesse tout en veillant à la solidité interne du troupeau. À travers l’histoire — Rome antique, Moyen Âge, Réforme, modernité — chaque fois que l’Évangile est prêché, on voit des âmes « prises dans le filet », et on voit des communautés se constituer et paître les brebis. Bien sûr, il y a eu des erreurs et des égarements, mais l’idée première demeure : « Jeter le filet » et « faire paître ». Quant au « Quand reviendra-t-il ? », la réponse est toujours la même : « Les temps et les moments appartiennent au Père. » Notre responsabilité est de persévérer dans l’obéissance.
C’est le sens de la parole : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi » (Jn 21.22-23). Pour l’Église, chercher à dater le retour de Jésus ou spéculer sur les signes eschatologiques est moins crucial que d’accomplir la tâche confiée. Comme le résume David Jang : « Telle est la dimension eschatologique, missionnaire et pastorale de Jean 21. » Quand l’Église se prépare à une nouvelle année ou un nouveau champ d’action, il est bon de se rappeler « la grande vision de Dieu sur l’histoire et le monde » et de discerner notre propre rôle, si humble soit-il, dans ce plan.

Le danger serait de se replier à l’intérieur et de perdre la direction indiquée par Jésus, en jetant le filet de façon aléatoire, ou pire, de ne plus le jeter du tout. Dans une société de relative opulence, on peut se laisser distraire par les loisirs et oublier la vocation de l’Évangile. Mais Jean 21 nous répète : « Jetez le filet à droite. Nourrissez mes brebis. Et quant au temps de la fin, cela appartient à Dieu. Vivez dans la conscience eschatologique. » Les tâches de l’Église moderne demeurent identiques : aimer, soigner, nourrir (pastorat) et aller faire des disciples (évangélisation). Ce doit être le « critère » de nos projets d’Église et de nos assemblées générales.

Lorsque l’Église s’implante dans une région, elle s’enracine dans la culture et l’environnement local, célébrant Dieu à travers les saisons, contemplant la neige en hiver ou les feuillages d’automne. Parler d’« entrer dans une ère de construction » n’implique pas seulement la construction d’un bâtiment, mais bien la volonté de s’engager corps et âme pour la croissance de la communauté, dans la perspective de l’histoire et du monde. Et tout cela commence par « jeter le filet à la droite » et préparer tout ce qu’il faut pour « paître les brebis », sur le plan spirituel et concret.

Le pasteur David Jang, comme d’autres responsables partageant cette vision, s’appuie sur Jean 21 pour motiver la création d’écoles destinées à la formation de la jeunesse, la mise en place de centres missionnaires, la proclamation de l’Évangile et l’exercice de l’amour. Ce parcours de l’Église reflète l’appel de Jean 21 à « ramener 153 gros poissons » et à « faire paître les brebis », c’est-à-dire à rassembler des croyants de toutes nations — « les fils de Dieu » (Bənē hāʾĔlōhīm) — et à agrandir la communauté chrétienne mondiale.

De là découle l’interrogation adressée à chacun : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? » — celle-ci retentit de nos jours. Si nous croyons au Fils de Dieu pour la vie éternelle, il est temps de nous tourner vers le salut du monde. Même si nous ignorons la date du retour du Seigneur, nous avons l’opportunité, ici et maintenant, de répondre à la vocation d’évangélisation et de pastorat. Les fruits en seront visibles dans chaque région, de Douvres à l’autre bout de la planète, où le Royaume de Dieu progressera, où la génération montante adoptera une vision biblique de l’histoire et du monde. Ainsi, lorsque le Seigneur reviendra, il pourra nous dire : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ! », et nous participerons à la joie de la noce céleste. Voilà la conclusion de Jean 21, selon l’interprétation donnée par David Jang, qui voit dans ce chapitre la « grande finale » des Évangiles : nous avons connu la résurrection, l’affirmation que Jésus est Fils de Dieu, et maintenant s’ouvre l’ère de la mission et du soin pastoral.

On réalise alors que la présence de Jean 21, après la déclaration de foi de Jean 20, n’est pas un hasard. Après avoir clairement affirmé : « Jésus est le Christ, Fils de Dieu, et la vie est en son nom », le chapitre 21 montre concrètement comment vivre cette foi : en adoptant une posture d’attente active du Seigneur, au lieu de nous focaliser sur la date de son retour, en obéissant aux directives qu’il nous laisse (« Jetez le filet à la droite » et « Pais mes brebis »). L’Église, dans l’histoire, se dirige vers la grande noce annoncée dans l’Apocalypse, lorsque Jésus, l’Époux, s’unira pleinement à elle. D’ici là, « 153 gros poissons » entreront dans le filet, et le filet — la Parole de Dieu — ne se déchirera pas.

Ainsi se rejoignent les deux fils conducteurs de Jean 21 : l’évangélisation (1re moitié) et la pastorale (2e moitié). Et en arrière-plan, l’espérance du retour de Jésus (fin du chapitre) : on ne sait pas quand, mais « cela ne nous regarde pas ». Notre rôle est de collaborer à la grande œuvre de Dieu — annoncer l’Évangile, nourrir le troupeau. L’être humain se demande souvent : « Seigneur, quand reviendras-tu ? » Jésus répond : « Qu’est-ce que cela peut te faire ? Toi, suis-moi, et occupe-toi de mes brebis. »

Alors, concrètement, que faire ? Jean 21 offre une réponse limpide : en aimant Jésus, nous nourrissons les brebis ; nous les servons. Dans le même temps, nous jetons le filet en Galilée, c’est-à-dire que nous portons l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre. En alliant formation interne et expansion externe, le monde verra la gloire de Dieu, et l’Église deviendra un lieu de louange et d’action de grâce. David Jang le résume en disant : « Voilà la raison d’être de l’Église aujourd’hui et la mise en pratique de l’esprit de Jean 21. » Pour y parvenir, la communauté doit aussi communiquer une vision biblique de l’histoire et du monde à ses enfants et ses jeunes, afin qu’ils ne se laissent pas séduire par les modes éphémères et n’abandonnent pas la vocation missionnaire de l’Église.

Jean 21, tel un épilogue de l’Évangile, consigne l’apparition de Jésus ressuscité au bord du lac de Tibériade, le miracle de la pêche abondante, le repas partagé avec les disciples autour du feu de braise, et la triple interpellation de Pierre : « M’aimes-tu ? » — « Pais mes brebis. » On y voit un nouveau commencement qui surgit après l’événement décisif de la croix et de la résurrection. Ce n’est pas qu’un simple retour à la pêche ordinaire, mais l’entrée dans une nouvelle mission. Pierre et les autres disciples, désormais, savent qu’ils ont un rôle majeur : proclamer l’Évangile et prendre soin de l’Église. Et le Seigneur est toujours avec eux, leur préparant d’avance les ressources nécessaires, les invitant à agir selon ses instructions. Il en va de même pour l’Église d’aujourd’hui : le monde a peut-être changé, mais la guidance du Seigneur reste immuable. Surtout quand les derniers temps approchent, l’objectif demeure « la mission, le pastorat, la conscience éclairée de l’histoire et la formation des nouvelles générations ».

C’est dans cette optique que David Jang et bien d’autres responsables, en se penchant sur Jean 21, insistent sur l’édification d’écoles pour la jeunesse, de centres missionnaires dans les pays étrangers, sur l’évangélisation par les médias ou la culture, etc. Tout cela vise à concrétiser la réalité de la pêche miraculeuse (les 153 poissons) et du « Fais paître mes brebis », en faisant grandir la communauté mondiale des « fils de Dieu » (Bənē hāʾĔlōhīm).

Ainsi retentit inlassablement la question adressée à Pierre : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » — et la réponse résonne pour nous aussi. Croire en Jésus, Fils de Dieu, pour la vie éternelle, implique de se mobiliser pour le salut du monde. Nous ne savons pas exactement quand le Seigneur reviendra, mais nous avons la responsabilité de remplir la mission de l’évangélisation et du pastorat. De nombreux fruits paraîtront alors dans nos villes, nos villages, et jusque dans les régions lointaines. Les nouvelles générations croîtront dans une perspective biblique de l’histoire. Et au jour du retour de Christ, nous pourrons entendre : « Bon et fidèle serviteur, tu as accompli la tâche que je t’ai confiée », et nous participerons à la fête éternelle. C’est là l’essence de Jean 21 et la conviction du pasteur David Jang, pour qui ce chapitre représente la conclusion grandiose des Évangiles.

On comprend enfin qu’après la puissante conclusion de Jean 20, l’ajout du chapitre 21 n’est pas un hasard. « Jésus est le Fils de Dieu, et celui qui croit en son nom a la vie » (ch. 20) est le cœur du salut. Mais comment vivre cette foi au quotidien ? Le chapitre 21 nous en donne la feuille de route : « Même si vous ne savez pas quand je reviendrai, ne vous préoccupez pas de calculer ce temps. Accomplissez fidèlement la mission que je vous ai confiée : jetez le filet à la droite, paissez mes brebis. » L’Église, en marchant dans cette obéissance, atteindra finalement l’union parfaite avec le Christ, l’Époux, annoncée dans l’Apocalypse. Et jusque-là, comme dans la pêche miraculeuse des 153 poissons, de nombreuses âmes entreront dans le filet, qui ne se déchirera pas.

Les deux grands thèmes — évangélisation et pastorat — dominent ce chapitre, et un troisième les sous-tend : l’espérance du retour du Seigneur. Or, Jean 21 ne révèle pas de date précise de la fin. Il se contente de dire : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. » (21.23) L’important n’est pas de connaître les délais, mais de se montrer « bon et fidèle » dans l’œuvre confiée. Dans l’Église primitive comme dans l’Église moderne, les croyants se questionnent : « Seigneur, quand reviendras-tu ? » — mais Jésus répond : « Que t’importe ? Fais plutôt ce que je t’ai ordonné, prêche l’Évangile et nourris le troupeau. »

Par conséquent, concrètement, que doit faire l’Église ? Jean 21 donne la réponse : aimer Jésus, prendre soin des brebis, jeter le filet. En conjuguant formation interne et évangélisation, on laissera au monde l’occasion de contempler la gloire de Dieu, et on fera de l’Église une communauté de louange. Le pasteur David Jang voit là la raison d’être de l’Église aujourd’hui et l’appel fort de Jean 21. Il ajoute que, pour étendre l’influence de l’Évangile dans l’éducation, la culture et la société, il faut enseigner aux enfants la vision biblique de l’histoire et du monde. Sans la conscience du projet divin de la création, de la rédemption et de la fin, les jeunes risquent de suivre les valeurs du monde et de s’éloigner du mandat missionnaire.

Le chapitre 21 de Jean, comme épilogue, raconte donc une manifestation du Christ ressuscité au lac de Tibériade, la pêche miraculeuse, le repas au feu de braise, et le dialogue d’amour qui réhabilite Pierre en l’appelant à paître les brebis. « Je pars pêcher », disait Pierre, et ce qui semblait être un simple retour en arrière est devenu l’occasion d’un nouveau départ. L’ordre de Jésus, « jetez le filet à droite », leur a fait découvrir la surabondance ; le pain et le poisson préparés sur le rivage montrent que le Seigneur pourvoit à tout. Puis le triple « M’aimes-tu ? » restaure Pierre après son reniement et lui confère une mission : prêcher (évangéliser) et faire paître (pastorat). À tous les chrétiens de l’histoire revient également la mission de « jeter le filet et de nourrir les brebis », en attendant le retour de Jésus.

C’est en cela que réside le message de Jean 21 pour nous aujourd’hui, et c’est le fardeau que porte le pasteur David Jang avec beaucoup d’autres témoins de l’Évangile à travers le monde. Les derniers versets du chapitre disent que bien des paroles de Jésus ne sont pas mises par écrit, car elles seraient trop nombreuses. Pourtant, l’essentiel est là : « M’aimes-tu ? », « Jetez le filet à droite », « Pais mes brebis ». En accomplissant fidèlement cette parole, l’Église participe au plan magnifique et bienveillant de Dieu pour l’histoire et le monde. Et au Jour du Seigneur, nous verrons « toutes les nations » se réjouir avec nous dans la vie éternelle. Tel est l’horizon qu’ouvre Jean 21, selon David Jang, et c’est en même temps l’invitation et l’exhortation ultime adressées à l’Église d’aujourd’hui et de demain.

En revenant sur l’ensemble de ce commentaire théologique et pratique du chapitre 21 de Jean, suivant l’interprétation du pasteur David Jang et la mission qui incombe à la communauté croyante (évangéliser, paître, éduquer la génération suivante, cultiver une vision biblique de l’histoire), la conclusion est claire : « Après avoir exposé l’essentiel de l’Évangile dans le chapitre 20, le chapitre 21 nous montre que la chose la plus importante pour l’Église, jusqu’au retour du Seigneur, est de mener de front l’évangélisation et la pastorale, dans la direction et la puissance que Jésus a déjà préparées. Il ne nous reste qu’à lui obéir chaque jour. »

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张大卫牧师——约翰福音第21章讲解


1. 翰福音第21章的构与

约翰福音第21章常被称作“附录”或“后记”,因为在第20章第31节,作者已经明确写道:“但记这些事,要叫你们信耶稣是基督,是神的儿子,并且叫你们信了他,就可以因他的名得生命。”由此可知,福音书的写作目的以及结论已经充分传达:相信耶稣是神的儿子,并因着对他的信心而得生命。如果说这是本书的第一要义与核心,那么第21章似乎是在这结论之后的一个“后续故事”或“后记”。它呈现了在福音书结论之后,门徒们的生活状况、主最后给予的讯息,以及教会群体应当持续关注的宣教和牧养方向。

第21章里出现了一段非常重要的经文:1节到14节描述了在提比哩亚海(加利利海)边,七位门徒捕鱼时遇见复活的耶稣,特别记载了捕到153条大鱼的神迹。随后,耶稣三次问彼得“你爱我吗?”并嘱咐他说“喂养我的羊”,藉此不仅向彼得,也向所有门徒(尤其是教会领袖)指出牧养群羊的使命,以及什么是真正照管“神的羊群”。在21章的后半段,耶稣提到约翰时说:“我若要他等到我来与你何干?”(参约21:23),这也涉及到对末世“时间与时机”的言及。这与马太福音第28章所载的“大使命”(Great Commission)相比,更多了一种非常“存有论”与“末世论”层面的探讨。透过这些记载,约翰福音让我们在“耶稣是神的儿子,信他就得永生”这一大前提下,更深入地思考教会在世上如何等候主的再来、如何看待历史的终结。

本章最令人瞩目的场景无疑是提比哩亚海的事件。复活的耶稣出现在加利利海(约翰福音称其为提比哩亚海)边,当时门徒们又重新去打鱼,结果整夜劳苦却一无所获。虽然耶稣已经复活,但现实情况并没有如他们所预想般立刻焕然一新,生活仍然不易。“门徒的回归”也可以看成某种象征:在灵性上的无力感、期待落空的人生处境下,人会退回到过去熟悉的老路。这正是人的写照。

然而,当耶稣在岸边对船上的他们喊道:“孩子们,你们有鱼吃吗?”他们回答说:“没有。”耶稣就指示:“你们把网撒在船的右边,就必得着。”不是左边,也不是前方或后方,而是“右边”。包括张大卫牧师在内的许多讲道者都将此“方向”解读为“主所指示的方向”。在福音事工上,“方向”象征着生命的秩序,以及顺服的态度。人往往习惯按自己的老方式或熟悉的一面撒网,但主却明明白白地说:“要撒在右边。”这可以被理解为:今天的教会要再次确认“主所指示的方向”,也就是“宣教和牧养”这关键的双重使命。

当门徒顺服主的话,把网撒在右边时,竟然捕获了多得让他们惊叹不已的鱼(约21:6),甚至网都快提不动了。这与路加福音第5章初期彼得“把船开到水深之处下网打鱼”的事件相呼应。当时彼得在见证这神迹后,伏倒在耶稣面前说:“主啊,离开我,我是个罪人!”(路5:8),随后耶稣呼召他“得人如得鱼”。如今在约翰福音第21章,这一呼召仿佛“被完成”或“被印证”:耶稣再次对门徒说,“把网撒在右边”,显出丰盛的大鱼象征,将预表他们往后要去到世界各地“得人如鱼”,收纳“153条大鱼”那样众多的万民。这是主宣教计划的生动画面。

同时,约21:11节特别强调了“网却没有破”。通常若捕这么多大鱼,网很可能会裂开,但此处竟用了带有“超自然”意味的描述。教父时代对此有许多象征性解释,最常见的是:“神的话语(或福音)永不破裂。”奥古斯丁等教父也对这个数字153有特殊关注。初代教会并不认为这是纯属“偶然”,他们常根据希伯来文数值解释(Gematria)等,指出“神的儿子们(בניהאלהים/Bənē hāʾĔlōhīm)”数字总和为153。虽然学界对这种解释看法不一,但核心在于:初代教会并不把153当成随意记载,而是象征“被主呼召、属于主”的群体,终将欢乐地汇聚在神的国中。

在初代教会时期,“鱼”本身就是基督徒之间的暗号。“ΙΧΘΥΣ(鱼)”这希腊词语正是“耶稣基督、神的儿子、救主”各词首字母的组合。因此,教会在受迫害时代会画鱼形或用鱼形记号来彼此认同。约翰福音21章正概括性地突显了这一象征意义。因此,“把网撒在右边”的指令对今日教会而言,也是一种鼓舞:只要顺从福音的呼召,就能收获网不致破裂且“满溢而充足”的果实。张大卫牧师以及许多教会领袖常以此宣告:“神的能力和话语在福音广传的事工上从不缺乏,反而是大有余地、充满能动性。”这是他们宣教热忱的依据。

在这一幕里,还有个值得注意的细节:耶稣已经在岸边生好炭火,准备了饼和鱼(约21:9)。门徒们虽因顺服主话语而捕获丰富的鱼,但其实主早已预备好一切。在神学意义上,这常被视为“圣餐”的象征,也让人联想起路加福音第24章往以马忤斯的两位门徒,在耶稣为他们擘饼时眼睛开了;或是约翰福音第6章五饼二鱼神迹,耶稣表明自己是“生命的粮”。彼得和其他门徒带来的鱼可以说是“人顺服并劳苦的成果”,但一切真正的“起点”却是出于耶稣的“赐予”。救恩也是如此:人之所以能进到神的恩典之席,乃是神先预备并邀请。因此,约翰福音21章里炭火上的鱼与饼,不仅是一顿普通餐食,而蕴含深刻的神学意涵——在我们的服事与奉献之前,一切都根基于主已为我们预备的恩典。

接着在21章15节以后,耶稣三次问彼得:“你爱我吗?”,并三次嘱咐:“你喂养我的羊”,或说“你牧养我的羊”。这正对照了路加福音22章34节,耶稣曾预言彼得要三次不认主,并在大祭司院子里彼得果然三次否认“我不认识他”。但复活后的耶稣正是为要医治彼得的这一伤痛与失败,同时再次坚立他的使命。结果,到了使徒行传第2章圣灵降临之后,彼得成了大有胆量的传道人;在第4章里,他甚至在大祭司亚那面前宣告:“除他以外,别无拯救,因为在天下人间没有赐下别的名,我们可以靠着得救。”(徒4:12)这就是福音的大能。

因此,约翰福音21章的讯息可归纳为两大方面:一是“宣教(得人如鱼)”,二是“牧养(喂养主的羊)”。耶稣让门徒捕获丰盛大鱼,预示着普世的传福音与救赎工作;同时,他也吩咐彼得“你牧养我的羊”,强调对教会群体的照顾。而这一切,都是在“主已预备的筵席”——敬拜、圣餐,以及主赐下的圣灵——的氛围里完成。所以,张大卫牧师等人讲解此处时,会极力呼吁教会同时抓紧“传福音”和“牧养”。教会对不认识福音的人要保持敞开,对已经在群体中的人则负有责任,要用爱心和真理使他们成长。

不过,在21章后半段也提到了“我若要他等到我来,与你何干?”(约21:23)这件事。当时初代教会十分关注“主何时再来”。耶稣在马太福音24章等处谈过“再来”或“末世”。在使徒行传1章6-7节,门徒问:“主啊,你复兴以色列国就在这时候吗?”耶稣回答:“时候、日期,不是你们可以知道的,乃是父凭着自己的权柄所定的。”这是约翰福音21章23节“与他何干?”的背景:关乎“时间与时机”的主权在神,而我们的本分并不是去纠结何日何时。“与你何干?”换言之,“你只管履行我所给你的使命。”对教会来说,这或许是关键重点:与其不断追问“主何时来?”不如追问“主啊,我们当做什么?”答案自是“去传扬福音、牧养群羊”。

归纳而言,约翰福音21章超越了福音书“相信耶稣、得永生”这一核心结论,从而更全面展示了教会在地上“等候主再来”、预备“历史的终局”时,应当如何生活。尤其提到“喂养我的羊”时,不仅仅针对彼得个人,也适用于当下所有教会领袖与信徒。这意味着:“要照顾我所交托给你的群羊”、“要爱护教会”、“要教育并培养下一代”。其中也包括“153大鱼”般的普世宣教意义:收纳来自各地、要归向主的人们。许多牧者在解读这段经文时,都强调教会要像装得下153条大鱼的网一样,容纳从世界各处归向基督的人。

张大卫牧师多次在讲道或文字中,正是基于21章的信息,呼吁建立“拥抱世界的教会、面向全人类的宣教群体,以及拥有属灵牧养力量的坚实共同体”。教会的终极面貌在于:“以爱心牧养群羊”,同时也“积极对外传福音”。若失去平衡,只侧重其中之一,就会出现偏差:只注重教会内部牧养,就可能忽略“走向世界”的宣教使命;只注重宣教,也可能导致教会内部软弱群体无人照管,留下破口。约翰福音21章正强调二者的兼容:耶稣要门徒“向上支取方向——撒网在右边”,并且“喂养他的羊”。这是对当今教会的重要提醒。

这信息既适用于初代教会的历史背景,也同样适用当代教会的异象与使命。我们的难处往往在于“试图以自己的方式来界定时机与季节”。我们相信主必快来,却在实际生活中未真正在意如何为再来做好准备;或者教会与世界脱节、局限于自己的小天地。但21章的核心是:“虽然不知道主何时来临,你们仍要尽心完成托付。”此托付即“宣教普世”、“牧养主的群羊”。主最后的命令——“把网撒在右边”和“喂养我的羊”——二者结合,才是教会全面被建造之路径。

同时,还要提到对历史观与世界观的探讨。21章里,彼得与其他六位门徒返回加利利海打鱼,虽然整夜一无所获,但顺服主话语后就有了巨大收获。可以看出“历史的进程并不是人单凭自身努力就能开拓的舞台,而是在神所赐的使命里顺服时才会敞开”。若不能看见神对历史的带领,以及世界终将走向如何的真理,我们就容易动摇,陷入小市民式的自私或像蜗牛一样缩回壳里。因此教会当向青年与下一代教导合乎圣经的世界观和历史观。人类历史并非偶然或物质进程的产物,而是在神的主权中前行,终将于耶稣基督的再来完成救赎与审判。清晰传讲这一真理,能帮助信徒不被动摇,不困于个人利益,而在大图景中找准定位。

简言之,约翰福音21章的核心讯息就在于:当复活的基督出现在门徒实际生活困境里时,该如何在宣教的顺服与牧养的使命中行走。张大卫牧师称本章为“在宣教与牧养紧张张力中的教会使命的精髓”,并以此为根据展开教会植堂、创办学校、媒介和文化宣教等各类事工,提出“153异象”,即在全球153个地区广传福音,让各类灵魂得着真理的喂养。这与153条大鱼的象征意涵相契合,即“最终从世界各地招聚神的子民”。

当教会在世上传福音时,世界会用各种方式来施压、企图模糊福音前行的方向,但教会唯有坚持主所指引的“右边”——也就是“神所明确带领的方向”,才不会迷失。张大卫牧师及许多对普世宣教有负担的领袖,就是按照这一原则将宣教士派往各国,并在面对崭新的社会文化挑战时保持开放接纳,却又绝不在福音本质上妥协。神的“网”(他的话语)永不破裂,纵使网住无数灵魂,也能承受得住;真正的问题只在于教会是否偏离方向,或干脆不撒网。唯有铭记这一点,方能切实经历约翰福音21章所彰显的“丰盛”和“生命”。

门徒起初没认出复活的耶稣,但当他们的眼睛被开启,高呼“是主!”(约21:7)时,那份震撼与感动才真正爆发出来。这也启示了今世教会在复活节后的信仰生活中应持怎样的态度:不仅“头脑上明白”耶稣已经复活,还要在日常生活中去经历“走近我们的复活主”,顺从他指引的方向。彼得在听到“是主”后便披上外衣,跃入海里,这画面颇具热情。许多神学家指出,这是彼得“重新燃起了对耶稣的热爱和恢复的决心”。纵然彼得曾否认过主,但如今他不再逃避,带着火热向主奔去,这是“新起点”的象征。

由此,约翰福音21章可视为20章结论后的“新开端”。耶稣借着复活胜过死亡,并向门徒显明此真理。门徒虽面临不曾预料的新局面,但加利利海的劳作与责任并未因此消失。对他们而言,这责任就是“传福音与牧养群羊”。彼得和其他门徒在经历十字架与复活的决定性事件后,肩头的担子并不轻;但主也从未撇下他们,依旧在岸边早早准备炭火与早餐,并亲自吩咐:“把网撒在右边。”今天的教会若领悟此点,便知即便时代变迁,主的带领从未改变。末世越临近,教会越要持守“宣教与牧养、对历史与世界的正确认识,以及认真培育下一代”的真理。


2. 福音,以及对历世界的

张大卫牧师在讲解约翰福音21章时,尤其强调“宣教与牧养”两大主轴。他把本章称作“宣教与牧养之章”,认为从初代教会到现代教会,信仰群体最不可或缺的正是这两项任务。宣教,可以对应于耶稣对整夜无功的门徒所说:“撒网在右边”,象征向万邦进发;牧养,则对应于耶稣三次对彼得说:“你爱我吗?你就喂养我的羊。”这既是爱,也是一种责任。二者不可分离,任何一方过度,都会令教会失去平衡。

先谈宣教。复活后耶稣在加利利显现给门徒,这在各福音书中都有类似记述。马太福音28章也记载了耶稣在加利利的山上对门徒显现,并赐下“大使命”:“你们要去,使万民作我的门徒,奉父、子、圣灵的名给他们施洗;凡我所吩咐你们的,都教训他们遵守。”(太28:19-20)“天上地下所有的权柄都赐给我了,所以你们要去”(太28:18-19)表明宣教的根基与结果。而使徒行传1章8节,主也说:“但圣灵降临在你们身上,你们就必得着能力,并要在耶路撒冷、犹太全地、撒玛利亚,直到地极,作我的见证。”教会不应停止脚步,而要不断向万邦延伸。

张大卫牧师将福音书与使徒行传的脉络,以及约翰福音21章结合起来思想。他指出,要收获“网不破”的丰盛宣教果实,教会必须懂得“顺服主所指示的方向”,也就是把网撒在主吩咐的“右边”。在实际宣教场景中,人往往倾向依赖策略、统计、经验,而忽略对主声音的敏锐聆听。然而,不同世代、不同文化背景需要多元化方法,最核心的是教会是否“以圣灵引导取代自我算计”。一旦按自己的盘算行事,往往会失败甚至破网;但只要跟随主的吩咐,我们将经历如同初代教会一样的“神迹式复兴”,感受福音蓬勃的生命力。

基于此,张大卫牧师也不断强调宣教是教会本质的核心,并提出许多关于“世界宣教”的异象。以153的象征性解读为基础,他呼吁打造“153异象”,鼓励教会彼此联合,在全球各地创办学校、神学院、医院、媒体中心等,为下一代提供福音、教育、医疗及文化资源,进而成为宣教桥头堡。这并非单纯地“凑数字”,而是相信“神赐下的网必不破裂”,秉持积极而务实的态度去拓展事工。有人疑惑教会何能承担如此庞大任务,但回顾当年的门徒,一夜劳苦也仅是一无所获,直到顺服主的话才一次拉起153条大鱼。这正宣示“宣教乃神的工作,在祂的带领与命令中才有无限可能”。

与此同时,教会在履行宣教使命的同时,也要专注牧养。主耶稣三次询问彼得“你爱我吗?”并嘱托他“你喂养我的羊”,不仅是恢复彼得的爱心,更是严格地赋予教会领袖“照看群羊”的任务。若教会只不断“往外”传福音,却没有“向内”认真牧养,许多新来的或软弱的肢体就会得不到关顾,甚至受伤、离开教会。宣教与牧养必须兼顾。主在这一段经文里,向彼得——也向整个教会反复强调:“你爱我吗?若是,就当照料我的羊群。”

教会的牧养,不仅止于教会内部,也应延伸至社会层面。张大卫牧师也常提到,教会应当关怀孤苦贫困者,为他们提供实质帮助,正如耶稣给我们树立的榜样。早期的韩国教会也因创办学校和医院而推动社会进步,初代教会即便在罗马帝国迫害之下,仍然关注病人、孤儿、寡妇,这正是对“喂养我的羊”更广义的实践。为此,教会需要更开阔的历史观、世界观,不能只局限于某个民族或团体,而应继承亚伯拉罕式的呼召——“离开本地、本族、父家”(创12:1),成为万国之福。张大卫牧师强调:现代教会与信徒应把这种世界观再度刻画在年轻一代的心里,让他们不只在乎个人利益,也能关心“全球救赎”的大蓝图。

在当今后现代思潮之下,许多年轻人倾向关注“自我”,追求个人的成功与满足。他们或许并不关心世界局势和历史的走向。但圣经却吩咐门徒:“你们要往普天下去,传福音给万民听”(可16:15),又说“不效法这个世界”(罗12:2),呼召我们进入“神拯救万民”的大图景。当教会没能将这样的圣经历史观与世界观传递给下一代,他们就容易在世俗中随波逐流,忘却了“撒网打鱼”的属天使命。因此约翰福音21章的教训——“往右边撒网”与“喂养我的羊”——绝非仅给当年门徒或教会领袖,也是给所有父母、教师和教会群体,用以教导和塑造下一代。

就像彼得在路加福音第5章中曾说:“主啊,我们整夜劳力,并没有打着什么,但依从你的话我就下网。”尽管现实似乎毫无成果,但只要顺服主指示,也能得到“153条大鱼”那样的收获。这不仅关乎经济富足,更指向灵魂得救与普世宣教。张大卫牧师在讲解约翰福音21章时,把153条鱼称为“在福音之网中将被收纳的神子民总和”,强调“网即神的话语,绝对不会破裂。教会当操心的不是网是否会破,而是如何让更多灵魂进到这网里”。可见“网不破裂”这一细节预示神的福音是何等坚固且充满生命力。

总之,约翰福音21章表明教会必须同时承担宣教与牧养的使命,并以末世论的视角来实践。此处所述的“教会不断扩张,内部又深度关怀”正是主心意所在。教会历史也的确沿着这轨迹发展:无论在罗马帝国时期、中世纪、宗教改革时代,抑或现代与后现代,福音传到之处,随之就出现“被网罗的灵魂”和牧养他们的“教会共同体”。固然历代也有许多失误和挑战,但核心不变:我们要撒网,也要喂养主的羊;同时别让对“末世日期”的推测干扰了真正的事工,因为“时候与日期全在于父的权柄”。这正是约翰福音21章23节“与你何干?”的含义。耶稣在初代教会和现今时代同样提醒我们:我们真正该操心的是完成主所托“传福音和牧养”,而不是去争辩、猜测再来日子。

“你管他如何?你跟从我吧!”(约21:22)的责备直切要点:我们该做的不是沉溺在“主何时再来”的好奇里,而是抓住当下“传福音、牧养教会”之机。张大卫牧师称这是约翰福音21章所蕴含的“末世观、宣教观、牧养观的结合”。他鼓励教会在准备年度大会或开展新事工时,借此提醒自己:在神浩大的历史与世界蓝图中,我们该在当下扮演何等角色?

如果教会只顾自己内部、与世隔离,就可能失去方向,把网撒往错误的角落;而世人稍有富足就容易忘记神的呼召,在享乐中迷失。但在约翰福音21章,主清楚地说:“往右边撒网,喂养我的羊,时间与时期在神手中,你们要有末世意识地传扬福音。”这命令在现代社会仍管用,教会的使命就是“往内彼此关怀、往外向万民传福音”,这也应成为每年教会事工计划和大会方向的重要基准。

教会在一个地区扎根后,人们会在那里的文化、四季、生活节奏中敬拜神、领受教导、彼此牧养。或许观赏到多佛(Dover)四季之美、秋叶的斑斓、冬雪的景致,都因教会服事、祷告、敬拜、团契的注入而更具意义。当我们说“进入建设时代”,并非只指兴建硬体设施,更指要“保持清醒地面对当地与世界的需要,开创新的历史篇章”。其关键起点就在于“按主所指示把网撒在右边”,并“为喂养群羊做好灵性与实践的预备”。

张大卫牧师以及所有跟随约翰福音21章异象、追求宣教与牧养并重的教会领袖和信徒们,正是以这一原则着手:建造培育下一代的学校、管理派往世界各地的宣教中心、传扬福音与爱心。从本质而言,这一切就是把“约翰福音21章的153条大鱼”与“喂养主的羊”的吩咐,在现实里落地执行,在全球范围扩张神儿女(Bənē hāʾĔlōhīm)的共同体。

因此,当下我们更要铭记耶稣对彼得的呼喊:“约翰的儿子西门,你爱我吗?你若爱我,就喂养我的羊。”若我们已因相信神的儿子而得生命,就应向着世人的得救迈进。纵使不知道主具体何时再来,教会与信徒当珍惜当下的一切宣教与牧养契机、竭力而为。这样,我们所侍奉的区域(包括多佛与世界各地)就能见证神国度日渐扩张;第二代乃至更多世代也能在正确的历史观与世界观之中茁壮。并且到主再来之日,我们可得“又良善又忠心的仆人”的称赞,与主同享喜乐的筵席。正如张大卫牧师所言,这正是约翰福音21章的总结,也是整卷福音书“宏大终曲”的落实。

由此可知,21章之所以在约20章结尾之后出现,并非偶然。福音书在20章里聚焦于“相信耶稣是神儿子而得永生”这一核心,21章则接续指出:那信心如何在现实中落实。“等候主再来”时,不要拘泥于时机与日期,而要注重“走主所指示的方向(右边)”以及“担起喂养羊群的责任”。教会若真持守这点,就会在最终与启示录所描绘的新郎基督完全合一。届时,“153条鱼”所代表的“无数得救灵魂”终将齐聚于神国,而那“网”(神的道)也永不撕裂。

总的来说,约翰福音21章强调了两大要义——“宣教”与“牧养”,同时也暗含第三条脉络:对“主再来”与“末世”的认知。然而,本章并未告知末世何时会到来,反而透过“我若要他活到我来”这句,告诉门徒“那与你无关,你只管跟从我”。重点在于:神已交托的使命(传福音、牧养)才是首要。人常被“主几时再来”的好奇心捆住,但耶稣说:“与其猜测再来时间,不如切实去‘传道与喂养’。”初代教会如此,我们这一世代亦如此。

那么教会实践层面应如何做?约翰福音21章给出了清晰指引:爱耶稣,就要如同喂养羊群一样去关怀,且像往海里撒网一样把福音带至普世。当牧养与宣教同时并行,世人就能看见神的荣耀,而教会也会成为“赞美与感恩”的共同体。张大卫牧师总结,这就是“教会存在的理由”,也就是活用约翰福音21章精神的路径。同时,为了将福音传入社会文化与教育领域,我们务必向下一代植入“合乎圣经的历史观与世界观”。若不明白神创造、救赎及末世的全盘计划,年轻人会轻易随波逐流,教会的使命也将大受削弱。

约翰福音21章是对全书结论后的补充,展现复活主在提比哩亚海向门徒显现的神迹与对话,以及对门徒的终极托付。“我要去打鱼了”这听似平凡的宣告,却成了开辟新篇章的契机。耶稣引导门徒把网撒在右边,好让他们经历丰盛得鱼的奇迹;又在炭火上为他们预备了饼和鱼,并三次问彼得“你爱我吗?”借此医治彼得曾三次否认主的伤口,并为他也为所有门徒确立“宣教与牧养”的共同呼召。换言之,在等候主再来之际,教会的职责就是“普世宣教”与“牧养主的群羊”。

这正是约翰福音21章给我们的当代启示,也是张大卫牧师和全球众多传道者从此经文中领受的使命。正如最后几节提到,耶稣所行、所说还有许多事,甚至写也写不尽;但核心思想却集中于“你爱我吗?”、“把网撒在右边”、“喂养我的羊”这些直白而有力的命令。当教会忠实遵行时,便不仅仅止于个人救恩,而能在历史与世界的宏大框架中,共同促成神的美好计划,直到主再来之日,万人齐聚在永生之中。盼望所有人都能牢记“主所指示的右边”与“牧养”的责任,使我们在今世与来世都能蒙福。这就是约翰福音21章向今日和明日教会发出的呼唤与挑战,也是我们不可轻忽的最后勉励。

综上所述,围绕约翰福音21章经文的脉络及其神学、实践意义,并结合张大卫牧师的阐释与教会共同体所当承担的责任(宣教、牧养、下一代教育、建构世界观等),可得出核心结论:“在福音书主要结论之后,教会被嘱托的最重要使命便是宣教与牧养,而这一切方向与能力早已由主预备,我们所需的就是每天继续顺服。”

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張ダビデ牧師 -あなたはわたしを愛しているか?

1. ヨハネの福音書21章の構造と意味

ヨハネの福音書21章は、しばしば「付録」あるいは「エピローグ」の章と呼ばれます。というのも、ヨハネ20章31節で既に「ただこれらのことが書かれたのは、イエスが神の子キリストであることをあなたがたが信じるためであり、また信じて彼の御名によって命を得るためである」という言葉によって、著者が福音書を書いた目的と結論が十分に提示されているからです。イエスが神の子であることを信じ、彼を信じることによって命を得る――これが福音書の第1の目的でした。しかし21章は、その結論のあとに付け加えられた後日談、あるいは結論の後に残された弟子たちの生と主の最後のメッセージ、さらには教会共同体が向かうべき宣教的・牧養的方向性を示す章と見ることができます。

この21章には、とても重要な本文が登場します。1節から14節には、ティベリヤ湖(ガリラヤ湖)で七人の弟子が魚を捕っている時に復活したイエスと出会う場面が描かれ、とりわけ大きな魚153匹を捕る奇跡の物語が含まれています。その後の場面で、イエスはペテロに三度「あなたは私を愛するか」と問い、「私の羊を飼いなさい」と命じることで、ペテロとともにすべての弟子(とくに教会の指導者)が担うべき牧養の使命、そして究極的には「神の羊の群れ」を世話することの意味を教えられます。さらに21章後半では、イエスがヨハネについて言及しながら、「わたしが来るまで彼を生かしておこうと思っても、それがあなたに何の関わりがあるのか」(21:23参照)と語り、終末論的な「時」と「タイミング」についても言及されます。これはマタイ28章に記された「大宣教命令(The Great Commission)」とはまた異なる、非常に実存的かつ終末論的次元の言葉と言えます。こうしてヨハネの福音書は「イエスが神の子キリストであり、彼の御名を信じることによって命を得る」という大前提の上に、教会共同体がこの地上でどのように「主の再臨」と「歴史の終わり」を備えるのかを深く描き出しているのです。

この本文で最も際立つ場面は、やはりティベリヤ湖の出来事でしょう。復活されたイエスがガリラヤ湖(ヨハネの福音書ではティベリヤ湖と呼ばれる)で、魚を捕っていた弟子たちに現れる場面は驚きと神秘に満ちています。弟子たちは自分たちだけで再び魚を捕りに出かけ、一晩中網を下ろしましたが何も捕れませんでした。イエスが十字架にかけられて死なれ(もちろん復活もされたものの)、今までとは違う何か新しい時代が訪れると予想していたのに、現実は簡単ではなかったのです。「弟子たちの帰還」と呼んでもよいこの姿は、人間が味わう霊的無気力や、期待通りに進まない人生の状況、そのような中で古い生き方に戻ってしまう人間の姿を象徴的に示しています。

しかしイエスが彼らに「子たちよ、魚があるか」と呼びかけたとき、弟子たちは「ありません」と答えます。その瞬間、イエスは「網を舟の右側に投げなさい。そうすれば獲れるだろう」と命じられます。左ではなく右であり、前でも後ろでもありませんでした。これをめぐり、張ダビデ牧師をはじめ多くの説教者が、「その方向はすなわち主が示される方向」を意味すると解釈しています。福音において「方向」とは、人生の秩序であり、従順の姿勢です。人はしばしば自分に馴染みのある側(左側や後ろ側など)に網を下ろそうとしがちですが、主ははっきりと「右側に投げよ」とおっしゃいます。これは、今日の教会が神の前で歩むべき道、つまり「宣教と牧養」という方向性を再確認しなければならないという呼びかけとして理解することができます。

弟子たちが主の御言葉どおりに網を下ろしたとき、網は驚くほど大きな魚でいっぱいになり、引き上げられないほどの量になりました(ヨハネ21:6)。この体験は、ルカ5章冒頭で描かれるペテロの「深みに漕ぎ出して網を下ろしなさい」という事件とも重なるところがあります。そのときペテロはイエスの前にひれ伏して「主よ、私から離れてください。私は罪深い者です」と告白しましたが、まさにこの出来事の後で主は彼を「人間をとる漁師」として召されます。ヨハネ21章の場面も、まさにその召命が「完成」あるいは「確証」される瞬間として解釈されます。イエスが「右側に網を投げよ」と命じ、大魚を豊かに捕れるように導かれたのは、結局、弟子たちが世に出て行って「153匹の大きな魚」を捕るかのように「あらゆる国々から神の民を集める宣教」に用いられるということを、前もって象徴的に示された場面と言えるのです。

そして21章11節には強調される部分があります。「それでも網は破れなかった」という点です。普通ならこんなに大きな魚が捕れれば網が破れてもおかしくないのに、ここではやや「超自然的」とも呼べる表現が使われます。教父の時代から、こうした象徴を解釈しようとするさまざまな試みがありましたが、代表的には「神の言葉(あるいは福音)は決して破れない」という神学的解釈が多く共有されました。アウグスティヌスのような教父も、153匹という数に特別な関心を持ちました。イエスの弟子たちが一度に捕ったこの「153匹」は初代教会の時代に重要な象徴と考えられ、ヘブライ語の「数秘学(Gematria)」の伝統に従って「ベニ・ハ・エロヒム(Bənē hāʾĔlōhīm)」(「神の子たち」)という言葉の数値の合計が153になるという説明も提示されました。これが正確に合っているかどうかは学者によって異論がありますが、大切なのは、初代教会がこの数字を単なる「偶然」とは見なさなかったという事実です。彼らは「主の召しによって、主のものとなった人々」がやがて神の国に喜びをもって参加する「クリスチャン共同体」をこの魚の数が象徴すると解釈したのです。

初代教会で魚はクリスチャンたちの間の暗号としても使われました。ギリシア語の「ΙΧΘΥΣ(イクスス/イクトゥス)」という単語が、「イエス・キリスト、神の子、救い主」という意味の頭文字を取ったものであったため、迫害の時代には、魚の形を描いたり刻んだりして互いに「同志」であることを認識したといいます。ヨハネ21章はそうした象徴性を集約して示す章として位置づけられてきました。したがって「右側に網を投げよ」という言葉は、現代の教会がこの福音の働きに従順に取り組むとき、網が破れることのないほど豊かな実を得るという確信を与えてくれます。そうした信仰は、張ダビデ牧師をはじめ多くの教会指導者たちが「福音宣教において神の力と御言葉は決して不足せず、むしろ溢れるほどダイナミックである」と宣言する根拠となっています。

この場面でもう一つ注目すべきことは、イエスがすでに炭火をおこして、その上でパンと魚を用意しておられた場面です(ヨハネ21:9)。弟子たちはイエスの言葉に従って豊富に魚を捕ってきましたが、実はイエスはすでにすべての食卓を用意しておられました。これはしばしば「聖餐」を象徴すると言われます。またルカ24章のエマオ途上の二人の弟子にイエスがパンを裂かれたとき、彼らの目が開かれた場面、あるいはヨハネ6章の五つのパンと二匹の魚の奇跡を通してイエスが「命のパン」であることを教えられた文脈ともつながります。ペテロや他の弟子たちがイエスに持ってきた魚は「人間の労苦と従順の実」であると言えますが、そもそもすべての「始まり」はイエスの備えからです。これは救いについても同じです。神が先に準備された恵みの場に、人間が招かれるのが信仰の本質である以上、ヨハネ21章の炭火の上で用意された魚とパンは、単なる食事を超えて重要な神学的意味を持つのです。人間の努力や献身は確かに必要ですが、そのすべての基盤は「主がすでに用意しておられる恵み」であることを指し示すものです。

その後、21章15節以下では、イエスがペテロに三度「あなたは私を愛するか」と繰り返し尋ねられ、「私の羊を飼いなさい」「私の羊を牧しなさい」「私の羊を飼いなさい」と三度命じられます。ルカ22章34節でペテロがイエスを三度否認することを予告され、実際に大祭司の庭で「彼を知らない」と公然と否認したことがありましたが、復活されたイエスはその傷と失敗を回復させると同時に、彼の召しを再確認させてくださいます。その結果、ペテロは使徒言行録2章で聖霊降臨の後に大胆な働きを担う人へと変えられます。とくに使徒言行録4章では、大祭司アンナスの前で「この名(イエス)以外に救いはない」と(4:12)イエスの唯一性を大胆に宣言するまでになります。これこそがまさに福音の力なのです。

つまりヨハネ21章が伝えるメッセージは、大きく二つに分けられます。一つは「宣教」、もう一つは「牧養」です。イエスが弟子たちに豊かな魚を捕らせることで「諸国の人々に向かう伝道と救いの業」を予表すると同時に、ペテロに「私の羊を飼いなさい」とおっしゃることで「教会共同体を世話する(牧養する)使命」を強調されます。そしてこのすべては、「主がすでに準備しておられる食卓」を思い起こす礼拝と聖餐、そして主が注いでくださる聖霊のうちでなされるのです。ですから張ダビデ牧師をはじめ多くの牧会者は、この本文を説教するときに、教会が「伝道」と「牧養」を必ず共に握らなければならないと力説します。教会は福音を知らない人々に対して開かれていなければならないと同時に、すでに共同体にいる人々を責任をもって世話し、成長させることに献身しなければならないというのです。

しかしヨハネ21章後半にある「わたしが来るまで彼を生かしておこうと思っても、それがあなたに何の関わりがあるのか」(21:23)の御言葉が示すように、初代教会の弟子たちは「主の再臨はいつ来るのか」という問題に絶えず悩んでいました。イエスはマタイ24章などで「再臨」あるいは「終末」を予告され、使徒言行録1章6~7節でも、弟子たちが「イスラエルの王国を回復してくださるのはこの時ですか」と尋ねると、イエスは「その時や時期は、父がご自分の権威によって定められたものであって、あなたがたの知るところではない」と答えられました。これこそヨハネ21章23節にも反映されている「時とタイミングに対する神の主権」です。「それがあなたに何の関わりがあるのか。あなたがたはわたしが委ねた使命を果たしなさい」という主の御言葉は、ある意味で本文の核心テーマであり、教会がこの地上で「歴史の終わり」を見つめながらも決して見失ってはならない信仰的姿勢を示しています。「主よ、いつおいでになりますか」という問いよりもはるかに重要なのは、「主よ、わたしたちは何をすべきですか」という問いなのです。その答えがまさに、「あなたがたは行って伝道しなさい。あらゆる国々に福音を伝え、教会の中では互いに愛し合い、羊の群れを世話しなさい」という方向性に帰結します。

これらすべてのメッセージを総合して見ると、ヨハネ21章は福音書全体の結論を超えて、四福音書が共通して強調している「福音の宣揚と共同体のケア、そして主の再臨への終末論的希望」を内包した章だと言えます。イエスが「わたしの羊を飼いなさい」とおっしゃった部分は、ペテロ個人だけでなく、今日の教会指導者や信徒たちすべてに当てはまります。これはつまり「主が委ねられた人々を世話しなさい」、「主のからだである教会を愛しなさい」、「2世代をはじめ次世代を教え育てなさい」という具体的な要請です。そこに伝道と世界宣教の使命が含まれているので、多くの指導者はこの本文を読むときに「153匹の大きな魚のように、世のあちこちから主に立ち返る人々を教会が包み込むべきだ」と強調するのです。

とくに張ダビデ牧師は、さまざまな説教や文書で、この21章のメッセージを基盤としながら「世界を抱く教会、全人類に向かう宣教的共同体、そして霊的に牧養する強靭な共同体」をめざすべきだと力説してきました。教会の最終的な姿は、「愛によって羊を世話する牧養」と「諸国の民を対象とした積極的な伝道」がバランスよく調和するものです。このバランスを失うと、教会はどちらか一方に偏りがちです。すなわち、教会の内側にいる既存の信徒のケアだけに注力して外部に向かう「宣教の使命」をおろそかにする危険がある一方、「伝道」に偏りすぎてしまうと、教会内部の弱い肢体が傷つき放置されるような状況が生まれるかもしれません。ヨハネ21章はまさにこの二つをバランスよく包含しなければならないという事実を強調しているのです。イエスは弟子たちに「右側に網を投げよ」と命じることで「上から与えられる方向」に従う必要があることを教えられ、また「わたしの羊を飼いなさい」と命じることで牧養を同時に託されました。

このメッセージは、初代教会が置かれた歴史的文脈においても、また現代教会のビジョンや使命においても同様に適用されます。われわれがしばしば陥る問題は、「時とタイミングを自分のやり方で限定してしまう」ことです。主がすぐに来られると信じながらも、その再臨を準備する生き方とはかけ離れていることがあります。あるいは教会共同体が世から切り離され、自分の内側だけに閉じこもってしまうこともあります。しかし21章の御言葉は「主の時がいつであれ、あなたがたは委ねられた使命を全うしなさい」と一貫して教えます。その使命とは、すなわち、諸国の民を弟子とする宣教と、主の羊の群れを世話する牧養です。主の真の最終命令(「わたしの羊を飼いなさい」と「右側に網を投げなさい」の組み合わせ)は、一方だけでは教会を完全に建てることができないのです。

さらにここに付け加えて、歴史観と世界観についての言及も欠かせません。21章でペテロは七人の弟子の一人として再びガリラヤ湖に戻り、魚を捕っていましたが、結局は主の命令に従ったときに初めて豊かな実りを得ました。わたしたちはこの出来事から、「歴史とは、人間が自分の努力だけで切り開く場ではなく、神から与えられた使命に従うときに開かれていく舞台」であることを悟ります。神が主導される歴史の方向がどこに向かっているのかを深く探求し、世界が最終的にどのような結末(終末)へ進むのかを聖書の視点で理解するとき、わたしたちは揺らぐことなく、小市民的な利己心に陥ることもなく、カタツムリが殻に閉じこもるように自分の殻に閉じこもってしまうこともありません。したがって教会は若者や次世代に対して、聖書的世界観と歴史観を教える必要があります。人類の歴史は単に偶然や物質的な流れによって左右されるのではなく、神の摂理のうちで進められており、イエス・キリストの再臨とともに最終的な救いと裁きが成就することを明確に教える必要があるのです。

このように、ヨハネの福音書21章の核心メッセージは、「イエス・キリストの復活後、弟子たちが直面した現実の中で、いかに宣教的従順と牧養的責任を果たすか」という具体的方向性を提示しています。張ダビデ牧師はこの本文を「宣教と牧養の張り合いの中で教会が堅持すべき使命のエッセンス」と要約し、実際の例として教会開拓、学校設立、メディア宣教、文化宣教などを通じて全世界153地域(いわゆる「153ビジョン」)に福音を伝え、さまざまな魂を御言葉で養う働きにビジョンを抱くべきだと説いてきました。これは名簿上の「153匹の大きな魚」が象徴するように、究極的には全世界から神の民を集めるビジョンと重なるものです。

実際、教会が世の中で福音を伝えようとするとき、世はさまざまな手段で教会に圧力をかけたり、福音宣伝の方向性をぼかそうとしたりします。そのような中で教会が何よりもつかむべきは、「主が言われる右側」――すなわち「神が導かれる正しい方向性」です。張ダビデ牧師をはじめ世界宣教に志をもつ多くの指導者が、この原理によって各国に宣教師を派遣し、新たな社会的・文化的挑戦を教会が受け止めながらも、本質である福音を決して妥協せずに守るように説いています。神の言葉(網)は決して破れません。世に出て無数の魂を引き上げても、その網は十分に耐えうるのです。ただし教会が方向を見失い、別の側に網を投げようとするとき、あるいはそもそも投げようとしないときに問題が生じます。このメッセージを心に刻むことだけが、ヨハネ21章が伝える「豊かさ」と「命」を実際に体験する道となるのです。

復活されたイエスに気づかなかった弟子たちの目が再び開かれ、「主だ!」(ヨハネ21:7)という感動の告白につながる場面は、まさに今日の教会が復活祭以降の信仰生活でどのような姿勢を取るべきかを示唆します。イエスが復活されたことを「頭で知っている信仰」にとどまらず、実際の日常の中で出会ってくださる主を体験し、その方が示される道に従うことこそが真の復活信仰です。このとき「裸だったので、主だと聞いて上着をまとい、湖に飛び込んだ」というペテロの姿は実に情熱的です。神学者たちはこの姿を見て、「今やペテロはイエスへの熱い愛と回復の情熱を持つ存在へと生まれ変わった」と解釈します。イエスを否認した過去はあるものの、その失敗を乗り越え、主に向かって走っていく行為自体が「新しい始まり」を象徴しているのです。

結局、ヨハネの福音書21章は、20章まで展開した福音書の結論の後に置かれた「新たな始まり」に関する記録と言えます。イエスは復活によって死に打ち勝ち、その事実を弟子たちに示されました。これによって弟子たちは今まで予想もしなかった新しい時代を迎えました。すべてが変わったにもかかわらず、それでもなおガリラヤ湖での労苦と責任が彼らの前に残されていました。その務めとは、「福音を伝え、羊を飼う使命」でした。ペテロをはじめとする弟子たちが十字架と復活という決定的出来事の後に担わねばならなかった役割は、決して軽いものではありませんでした。しかし主は一度たりとも彼らをひとりにされず、相変わらず先に炭火と朝食を用意され、「右側に網を投げよ」と直接語ってくださいました。この内容を黙想する現代の教会もまた、時代が変わったからといって主の導きが変わるわけではないということを覚えます。むしろ終末に近づくほど、教会が守るべきことは「宣教と牧養、歴史と世界に対する明確な認識、そして次世代を責任ある形で育成すること」であると気づかされるのです。


2. 道と牧養の実践、そして世界への認識

張ダビデ牧師は、ヨハネ21章を説教する際、とりわけ「宣教と牧養」という二つの軸を強調します。彼はこの章を「伝道と牧養の章」と呼び、初代教会から現代教会に至るまで信仰共同体が必ずつかまなければならない核心課題だと何度も説いてきました。伝道とは、ガリラヤ湖で一晩中網を下ろしたのに何の実りも得られなかった弟子たちに、復活のイエスが与えられた言葉――「右側に投げよ」――に従うことで諸国の民へ踏み出すことです。一方、牧養とは、弟子たちの中でもとくにペテロを名指しして「わたしの羊を飼いなさい」と繰り返し三度も頼まれたイエスの愛と世話の義務を、教会の内外で実践していくことです。この二つは切り離せず、どちらか一方が過剰に強調されれば教会のバランスは崩れてしまいます。

まず宣教について見てみると、イエスが復活後、ガリラヤで弟子たちに会われたというのは福音書全体に共通する流れの一つです。マタイ28章でも、イエスはガリラヤの山で弟子たちに現れ、「あなたがたは行って、すべての民を弟子としなさい。父と子と聖霊の名によって彼らにバプテスマを授け、わたしがあなたがたに命じたすべてのことを守るように教えなさい」(マタイ28:19-20)と命じられた「大宣教命令」の場面を記録します。「天と地のすべての権威がわたしに与えられた。それゆえ行きなさい」という宣言で、イエスは宣教の使命の根拠と結果の両方を示されます。使徒言行録1章8節でも、主は「聖霊があなたがたに下ると、あなたがたは力を受け、エルサレム、ユダヤとサマリアの全地方、そして地の果てに至るまで、わたしの証人となるだろう」とおっしゃり、教会が止まることなく「諸国」へ向かっていくべきことを強調されます。

張ダビデ牧師はこのような福音書と使徒言行録の流れ、そしてヨハネ21章のメッセージを総合的に黙想し、「網が破れない」豊かな伝道の結実を得るためには、わたしたちが必ず「主が指し示す方向、すなわち右側に網を投げる従順」が必要だと力説します。実際、宣教の現場ではしばしば、人間的な戦略や統計、ノウハウに頼ってしまいがちです。しかし世代や文化圏ごとに状況は異なり、地域によって宣教アプローチの仕方は多様です。決定的なのは、教会が「主の声」を聞けていない、あるいは無視したまま、自分たちの計算や経験だけで宣教戦略を立ててしまうと、むしろ破れた網だけが残る可能性もあるということです。逆に、どんなに劣悪な環境であっても、主が許される方向と方法に従って福音を伝えるとき、わたしたちは初代教会が目撃した「驚くべきリバイバル」と「力強く生きた拡大」を体験することができるのです。

張ダビデ牧師は、こうした伝道と宣教が教会の本質的核心であることを繰り返し強調すると同時に、具体的に「世界宣教」を成し遂げるためのビジョンも提示してきました。153匹に対する象徴的解釈に基づいて「153ビジョン」を語ったり、教会同士が互いに連携して地球のあちこちに学校や神学校、病院、メディアセンターなどを建てて次世代を教育しケアし、それらを福音宣教の拠点とする計画を説明したりもします。それは単に「数字合わせ」を目指すのではなく、「神がわたしたちに与えてくださる網は決して破れない」という確信に基づく、積極的で具体的な宣教ビジョンです。人々は「どうして教会がこんな大きな働きを担えるのか」と反問するかもしれません。しかし本文の弟子たちも、153匹を一度に引き上げる前は「夜通し無駄に終わった」という経験しかありませんでした。けれども「主がおっしゃって右側に投げた網」は、想像を超える豊かさをもたらしました。この事実こそが「宣教は結局、神のみわざであり、神が直接導かれる方向にわたしたちが従うことが大切だ」というメッセージへと拡大していくのです。

さらに伝道の課題を担いつつ、教会は牧養にも励まなければなりません。イエスがペテロに三度問い、三度「わたしの羊を飼いなさい」と命じたのは、単なる愛の告白の回復にとどまらず、「これからはわたしがあなたに委ねる羊たちを責任もって世話しなさい」という厳粛な要求でした。教会の内で指導者は、羊を安全に導き、正しい御言葉と真理で養い、傷ついた魂を癒やす働きをしなければなりません。これが牧養です。ところがこの牧養が真に行われなければ、いくら伝道を通して人々を集めて増やしたとしても、結局は霊的なケアが欠如して成熟できなかったり、傷を負って離れていく人々が続出する可能性があります。宣教と牧養は常に同時に行われる必要があり、主がこの本文を通じてとくに「ペテロ=教会指導者=すべての信徒」に繰り返し語りかけられる御声は、「あなたはわたしを愛するか? そうなら、わたしの羊を飼いなさい」という強力な呼びかけです。

この牧養は教会内部にとどまらず、世を仕える姿へも拡張しうるものです。張ダビデ牧師も多くの説教と文書で、教会が世の貧しく孤立した魂を探し出して仕え、福音だけでなく教育や医療、文化的リソースを提供して実質的に助けることこそ、「イエスが示された愛の実践」だと説きます。かつて韓国教会が学校や病院を建てて社会の発展に寄与した事例があり、初代教会もローマ帝国の支配下で迫害されながらも、病人や孤児、未亡人のケアに率先しました。これは結局、「わたしの羊を飼いなさい」という主の命令を共同体の内側だけでなく、社会や世界の次元に拡張して適用したものです。そのためには教会がさらに広い歴史的・世界的視野をもち、自分の教会や民族の枠に閉じこもらずに、「あなたは自分の故郷や親族や父の家を出なさい」(創世記12:1)というアブラハムの召しを共有する必要があります。張ダビデ牧師はこうした世界観を強調し、「この時代の教会と信徒たちはもう一度2世代を立て上げ、彼らに聖書的歴史観を教え、諸国を夢見るよう導かなければならない」と説きます。

今日、多くの若者が「自分」を中心とする文化――すなわちポストモダン的思考――に慣れ、「世界がどこに向かうかはよく分からないが、自分の生活やキャリアが大事だ」と考えがちです。ですが聖書は「あなたがたは全世界に出て行き、すべての造られたものに福音を宣べ伝えなさい」(マルコ16:15)と命じると同時に、「この時代の流れに倣ってはならない」(ローマ12:2)とも勧めます。これは個人の救いだけを目標にする信仰ではなく、「世界の救い」という神の大きなプランに参加せよ、という招きなのです。もし教会が2世代に対して、このような聖書的歴史観と世界観をしっかりと教えられなければ、次世代はますます世の中で自己満足と世俗的風潮に飲み込まれ、「魚を捕る使命」を見失いやすくなります。だからこそヨハネ21章の教訓――「右側に網を投げよ」と「わたしの羊を飼いなさい」という言葉――は、単に「弟子時代」や「教会指導者」に限定されるものではなく、すべての親や教育者、そして教会共同体全体が共につかむべき真理となるのです。

「主よ、一晩何も捕れませんでした。しかしお言葉ですので網をおろします」というペテロの以前の告白(ルカ5章)と同様に、たとえ現実では何の成果も得られなかったとしても、主が定められた時と方向に従えば、「153匹の大きな魚」のような実を得ることができます。これは経済的豊かさを超えて、魂の救いと世界宣教という意味でより真実な意味をもっています。張ダビデ牧師はヨハネ21章の説教の中で、この153匹を次のように解釈します。「これはわたしたちがつかんだ福音の網(net)の中に入ってくる神の子たちの総体であり、全世界から神の子どもとして召される人々の象徴である。網は神の御言葉だから決して破けることはない。ゆえに教会は、網が弱まらないかと心配するのではなく、どうすればもっと多くの魂がこの中へ入れるかを考えるべきなのだ」。このように「網が破れない」という宣言は、神の福音が堅固であり、その中に命の力が充満しているという告白でもあります。

結局、ヨハネ21章は宣教と牧養という同時的要求、そして終末論的認識の中で教会がどのような道を歩むべきかを明確に示しています。この本文は「教会共同体が果てしなく拡大しながらも、同時に内側では深くケアする働きが行われることを望む主のみこころ」を内包しています。教会の歴史は、実際にそうした流れの中で展開してきました。ローマ帝国時代、中世、宗教改革、近代や現代に至るまで、福音が伝わるところには必ず「釣り上げられた魂」と、彼らを牧養する「教会共同体」が建てられてきたのです。もちろん世の挑戦や誤りも多く、教会がその使命を誤解したり、実行する中で失敗したことも多々あります。しかし核心は今も変わりません。わたしたちは網を投げなければならず、羊を飼わなければなりません。そしてその過程で「主よ、いつ戻られるのですか」という好奇心や「時期計算」に没頭するのではなく、「時や時期はただ神に属する」という信仰をもって、与えられた今日の使命を全うすべきなのです。これこそが「それがあなたに何の関わりがあるのか」(21:23)というイエスの言葉にこめられた意味です。その言葉はイエスの再臨の時期をめぐって議論していた初代教会共同体にも、そこから2000年経った今の教会にも同じく当てはまります。信仰者としてわたしたちがなすべきは「再臨の日付を推測し計算すること」ではなく、「わたしが再び来るまで、この福音を忠実に宣べ伝え、互いに愛し合い、牧養を通じて教会を建て上げること」を行うことなのです。張ダビデ牧師は、「まさにこれがヨハネ21章が持つ終末論的かつ宣教的であり、同時に牧養的な招きだ」と説きます。そして毎年の総会や新しい教会活動を始めるときに、わたしたちはこの御言葉を思い起こし、「歴史と世界に対する神の壮大なご計画」の中で、個々人が担うべき役割をもう一度刻む必要があると強調します。

もし教会が内側だけを見つめ、自分の垣根に安住するならば、方向感覚を失い、左側や後ろ側に網を投げる失敗を犯しうるでしょう。少しでも世で豊かになれば、かえって神の召しと福音を忘れ、娯楽や享楽に溺れてしまうことも容易です。しかしイエスはヨハネ21章で明言されます。「右側に網を投げなさい。わたしの羊を飼いなさい。そして『時とタイミング』は神の領域なのだから、あなたは勝手に干渉せず、終末論的意識をもって福音を伝えなさい」。この命令は現代社会でも有効であり、教会が担う使命は「内にあっては互いにケアし養い(牧養)、外にあっては全世界に福音を伝えて弟子とする(宣教)」ことです。これこそ、毎年新たに出発する教会の働きや総会の方向を決定する「基準点」となるべきです。

教会がある地域に根を下ろすとき、その地域独特の文化や季節、環境のなかで人々は神を礼拝し、御言葉を学び、互いに世話し合います。ドーバーの美しい四季折々の変化、紅葉が色づく秋の風景や雪降る冬の景色がいっそう印象深く感じられるのは、そこに教会の活動と祈り、礼拝と交わりが宿っているからかもしれません。いま「建設の時代を迎えた」というのは、物理的な建築だけを指すのではなく、「わたしたちが心を引き締め、この地域と世界を見据えながら、新たな歴史の舞台を開いていこう」という決意を含んでいます。その出発点こそが「主が示される右側に網を投げること」であり、「羊を養うために必要な霊的・実践的準備を整えること」です。

張ダビデ牧師をはじめ、ヨハネ21章の御言葉に従って宣教と牧養を同時に夢見るすべての教会指導者と信徒たちは、まさにこの原理によって次世代を育てるための学校を建て、世界の各地に派遣された宣教センターを運営し、福音と愛を伝えようとしています。結局、このすべての教会の歩みは、ヨハネ21章の「153匹の大きな魚」と「わたしの羊を飼いなさい」という御言葉を現実の中で具現化することであり、「神の子どもたち(ベニ・ハ・エロヒム)」であるクリスチャン共同体を全世界に広げていく道でもあるのです。

したがってわたしたちはこの時代により明確に、「ヨハネの子シモンよ、あなたはわたしを愛するか。それならわたしの羊を飼いなさい」という主の問いに耳を傾けなければなりません。もし神の子を信じて永遠の命を得たのならば、今度は世界の救いに向かって踏み出さなければなりません。主の時がいつなのか正確には分かりませんが、教会と信徒たちは目の前に与えられた宣教と牧養の機会をつかみ、懸命に労するべきです。その労苦の結果として、わたしたちが働く地域(ドーバーを含め世界中のどこでも)で神の国は拡大し、2世代は正しい歴史観と世界観を備えた信仰の世代へと育っていくでしょう。そして主が再び来られるときには、「よくやった、忠実な僕だ」とほめられて、主とともに喜びの宴に加わるのです。これこそヨハネ21章の結論であり、張ダビデ牧師が強調する「福音書全体のグランドフィナーレ」と言えます。

最終的にわたしたちは、ヨハネ20章の結びに続いて21章が「付録」のように存在するのは決して偶然ではないと悟ります。「イエスが神の子キリストであることを信じて永遠の命を得よ」(20章の結論)という明確な福音の核心宣言のあとに、その信仰を現実の中でどのように生きるべきかを示す具体的な指針が21章に含まれているのです。その指針とは、まさに「やがて再び来られる主を待ち望みつつも、時とタイミングに囚われることなく、あなたがたが歩むべき方向(右側)と果たすべき責任(わたしの羊を飼いなさい)を忠実に実践しなさい」という御言葉です。教会はこの御言葉を握って働く中で、最終的にヨハネの黙示録に予告された花婿なるイエスとの完全な結合を得ることになるでしょう。その日が訪れるまで、「153匹の魚」のように数多くの魂が教会へと加えられ、その網(神の御言葉)は決して破れないのです。

このように二つの核心――宣教と牧養――がヨハネ21章の前半と後半を通じて強調されます。そしてその背後には三つ目の重要な流れである「再臨と終末論的視点」が流れています。しかしヨハネ21章は「終末がいつ到来するか」を具体的には教えません。むしろ「彼が生き延びようがどうしようが、それがあなたと何の関係があるのか。あなたはわたしについて来なさい」といったかたちの御言葉を残します。わたしたちにとって重要なのは、主がすでに与えてくださった使命(宣教・牧養)を忠実に実践することであって、終末の時やタイミングを正確に計算したり、その論争に埋没したりすることではありません。初代教会も現代教会も、人間はしばしば「主よ、いつ来られますか」という好奇心にとらわれがちです。しかしイエスは「それがあなたに何の関わりがあるのか。あなたは行って、福音を伝え、羊を飼うと言わなかったか」と問い返されるのです。

では教会は具体的に何をすればいいのでしょうか。ヨハネ21章が示す道ははっきりしています。イエスを愛するゆえに羊を飼うように、教会の中で互いに世話しつつも、外にはガリラヤ湖に網を下ろすように福音を伝える――この二つを併行していくことです。そのように養育と宣教を両立するとき、世は最終的に神の栄光を目撃し、教会は「賛美」と「感謝」の共同体へと生まれ変わります。張ダビデ牧師は「これこそが今日の教会の存在理由であり、ヨハネ21章の核心精神を実践する道である」とまとめています。さらに教会が世の文化や教育、社会の隅々に福音を伝えるには、「歴史と世界に対する聖書的観点」を子どもたちにも植え付けなければならないと語ります。もし神の創造と贖い、そして終末のビジョンを理解できなければ、若者たちは世の誘惑や風潮に容易く同化してしまい、教会の使命も弱体化する可能性が高いのです。

ヨハネ21章は、福音書全体の結びのあとに与えられた追加の章であり、復活された主がティベリヤ湖で弟子たちに示された奇跡と愛の対話、そして使徒たちに授けられた究極的使命を記録しています。「わたしは魚を捕りに行く」と言ったペテロの日常的な告白が、逆説的に新たな始まりを開くきっかけとなりました。イエスは舟の右側に網を投げるよう指示されて豊漁を経験させ、炭火で魚とパンを焼いて弟子たちと食事をともにされました。そしてペテロに三度「あなたはわたしを愛するか」と問いかけ、その過去の失敗を回復すると同時に、真に必要な使命を与えられました。このくだりは、すなわち「教会指導者」だけでなく、すべての信徒に適用される「宣教と牧養」の共同召命です。つまり主の再臨を待つあいだ、教会が担うべき務めは「網を投げて諸国の民を救い、既に教会の中にいる羊を真摯に養うこと」なのです。

これこそがヨハネ21章が今のわたしたちに残すメッセージであり、張ダビデ牧師をはじめ全世界で福音を宣べ伝える多くの指導者たちがこの本文から受けとめている使命と言えます。ヨハネ21章の最後の数節に書かれているように、イエスの言葉は書ききれないほど豊かで尽きることがありません。しかしその豊かさの要点は「あなたはわたしを愛するか」という問い、そして「右側に網を投げよ」「わたしの羊を飼いなさい」という直接的な命令に集約されます。教会がこの命令に誠実に従うとき、わたしたちは個人の救いにとどまらず、歴史と世界に向けた神の大きく素晴らしい摂理をほんの少しでも共に実現していくことができるでしょう。そしてついに主がふたたび来られるその日、「あらゆる民族」の中から救いにあずかった多くの人々とともに永遠の命を味わうのです。その日を見つめつつ、わたしたち一人ひとりが「主が示されるその方向――右側」と「牧養」という務めを心に留め続けなければなりません。これがヨハネ21章が今日、そして明日の教会に投げかける挑戦であり招きであり、決して聞き流すことのできない最後の勧めなのです。

ヨハネ21章の本文の流れとその神学的・実践的意味を中心に、張ダビデ牧師の解釈と適用、そして教会共同体の課題(伝道と牧養、次世代教育、世界観の確立)を包含するとき、その核心的結論は「福音書の結びのあとに教会に委ねられた最も大切な使命は伝道と牧養であり、その方向と力は主がすでに備えておられるのだから、わたしたちは日々従順に歩まなければならない」ということになります。

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Pastor David Jang – Exposition on John 21

1. The Structure and Significance of John 21

John 21 is often called the “appendix” or “epilogue” of the Gospel of John. This is because John 20:31 already clearly states the author’s purpose and concluding message of the Gospel: “But these are written so that you may believe that Jesus is the Christ, the Son of God; and that by believing you may have life in His name.” If the primary purpose for writing the Gospel was to lead people to believe that Jesus is the Son of God and to obtain life through that faith, chapter 21 functions as a postscript, an afterword following that conclusion. It sheds light on the lives of the disciples after the Gospel’s climactic close, delivers the Lord’s final message, and even more, points to the missional and pastoral direction the church community should pursue.

In John 21, we find a very important passage. Verses 1–14 describe the scene where seven of the disciples, while fishing on the Sea of Tiberias (the Sea of Galilee), encounter the risen Jesus, and we have the miracle of catching 153 large fish. Following this, Jesus asks Peter three times, “Do you love Me?” and then commands, “Feed My sheep,” thus teaching Peter—and by extension all disciples (especially church leaders)—about the pastoral responsibility they must fulfill and what it truly means to care for God’s flock. The latter portion of chapter 21 further includes Jesus speaking about John, saying, “If I want him to remain until I come, what is that to you?” thereby offering eschatological references to the ‘time’ and ‘season.’ This serves as a very existential and eschatological statement, distinct from the “Great Commission” recorded in Matthew 28, thus showing how the Gospel of John, on the premise “Jesus is the Christ, the Son of God, and one obtains life by believing in His name,” depicts how the church community should prepare for the Lord’s return and the end of history while living on earth.

The most striking scene in this passage is, of course, the Sea of Tiberias event. The disciples, who went fishing in the Sea of Galilee (called the Sea of Tiberias in John’s Gospel), meet the risen Christ. They had gone out on their own to fish again, cast their nets throughout the night, and yet caught nothing. Despite Jesus having been crucified (and risen), they expected some new world to dawn, but reality was not so easy. This scene, often called the “return of the disciples,” symbolically reflects the spiritual lethargy that humans sometimes experience—the reality of life not unfolding as hoped—and our tendency to revert to old ways of living when faced with that disappointment.

Yet when Jesus called out to those in the boat, “Children, you do not have any fish, do you?” the disciples answered, “No.” Immediately, Jesus commanded them, “Cast the net on the right-hand side of the boat, and you will find a catch.” It was not the left side; it was not the front or the back. Many preachers—including Pastor David Jang—have interpreted this “direction” as symbolizing “the direction the Lord indicates.” In the context of the Gospel, “direction” implies a way of life and an attitude of obedience. People often want to cast their nets in the way they find familiar—perhaps on the left side or behind the boat—but the Lord clearly instructs, “Cast it on the right-hand side.” This can be understood today as a call for the church to reconfirm the direction God desires for it—namely, “mission and pastoral ministry.”

When the disciples cast the net in obedience to the Lord’s word, it was filled with an overwhelming number of fish—so many that they could not even haul it in (John 21:6). This event parallels the scene in Luke 5, in which Peter is told, “Put out into the deep water and let down your nets,” after which he bows before Jesus saying, “Go away from me Lord, for I am a sinful man!” Immediately thereafter, Jesus calls him to become a “fisher of men.” Likewise, in John 21, Jesus’ telling them to cast the net on the right side, leading to the abundant catch of large fish, can be seen as the “completion” or “confirmation” of that calling. In essence, by causing His disciples to catch this miraculous 153 fish haul, Jesus is symbolically showing that these disciples will be used to “gather God’s people from all the nations,” just as they gathered 153 large fish.

Furthermore, John 21:11 emphasizes that “the net was not torn.” Normally, such a large catch would cause the net to tear, but here, a somewhat “supernatural” expression is used. From the patristic era, multiple interpretations have been suggested regarding this symbolism. One common interpretation is that “God’s Word (or Gospel) can never be torn.” Church Father Augustine paid special attention to the number 153. In the early church, this “153 fish” was seen as important symbolism. According to the Hebrew gematria tradition, some argued that “Bənē hāʾĔlōhīm” (“sons of God”) adds up to 153. Scholars differ on the precise correctness of this, but what is important is that the early church did not regard the number as a mere coincidence. They understood it to symbolize the Christian community who, as those who have been called by the Lord and belong to Him, ultimately become participants in the kingdom of God.

In the early church, the fish served as a secret sign among Christians. The Greek word ΙΧΘΥΣ (Ichthys) is an acrostic for “Jesus Christ, Son of God, Savior,” and during periods of persecution, believers recognized each other by sketching or carving this fish symbol. John 21 has thus come to be seen as a chapter encapsulating such symbolism. Therefore, “Cast the net on the right-hand side” assures us that when today’s church obeys in Gospel ministry, we can bear such abundant fruit that “the net will not be torn.” This confidence has served as a foundation for church leaders—including Pastor David Jang—to proclaim that “the power and Word of God in the work of preaching the Gospel are in no way insufficient, but rather overflow with dynamic abundance.”

Another notable aspect of this scene is Jesus having already prepared a charcoal fire with fish and bread on it (John 21:9). Even though the disciples brought in a bountiful catch at the Lord’s direction, Jesus had already set the table. This is commonly seen as symbolic of the “Lord’s Supper.” It also connects to the event in Luke 24, in which the eyes of the two disciples on the road to Emmaus were opened when Jesus broke bread with them, and to the context of John 6, in which Jesus taught that He is the “bread of life” through the feeding of the five thousand. While the fish the disciples caught can be seen as the fruit of human effort and obedience, the fundamental “starting point” is the Lord’s provision. It is the same for salvation. The essence of faith is that humans are invited into a place of grace that God has already prepared. Hence, in John 21, Jesus’ fish and bread cooking over the charcoal fire is more than just a simple meal. Though human labor and devotion are certainly necessary, the basis of everything is “the grace the Lord has already provided.”

Following this meal, starting in verse 15, Jesus asks Peter three times, “Do you love Me?” and gives the threefold command, “Feed My lambs,” “Shepherd My sheep,” and “Feed My sheep.” In Luke 22:34, Peter is told he will deny Jesus three times, and indeed, in the courtyard of the high priest, he publicly denies, “I do not know Him.” Yet the risen Christ not only restores Peter’s wounds and failures but also reaffirms his calling. As a result, Peter is transformed into the bold preacher we see in Acts 2 after Pentecost. Particularly in Acts 4, Peter appears before the high priest Annas and declares, “There is no other name under heaven that has been given among men by which we must be saved” (Acts 4:12), boldly proclaiming the uniqueness of Jesus. This is the true power of the Gospel.

Hence, the message of John 21 can be summarized in two main themes: “mission” and “shepherding (pastoral care).” By enabling the disciples to catch a miraculous amount of fish, Jesus demonstrates the work of evangelism and salvation that will reach all nations. And by telling Peter, “Feed My sheep,” He underscores the responsibility of caring for the church community, emphasizing the pastoral commitment. All of this is anchored in remembering the “table the Lord has already prepared,” participating in worship and communion, and living within the outpouring of the Holy Spirit. Thus, in preaching on this passage, Pastor David Jang and other church leaders often emphasize that the church must hold tightly to “evangelism” and “pastoral care.” The church must remain open to those who do not yet know the Gospel while also being responsible to care for and nurture those already within the community.

However, as seen in John 21:23—“If I want him to remain until I come, what is that to you?”—the early church was constantly concerned about the question, “When is the Lord returning?” Jesus had spoken in Matthew 24 and elsewhere about His “coming” or the “end times,” and in Acts 1:6–7, when the disciples asked, “Lord, is it at this time You are restoring the kingdom to Israel?” Jesus replied, “It is not for you to know times or epochs which the Father has fixed by His own authority.” This is the very divine sovereignty over times and seasons reflected in John 21:23 as well. “What is that to you? You follow Me.” The Lord’s statement is perhaps the core theme of this passage and a crucial principle for the church that, while awaiting the “end of history,” must not neglect its mission. “Lord, when will You return?” is far less important than “Lord, what shall we do until You come?” And the answer is, “Go forth and evangelize, proclaim the Gospel to all nations, and care for one another in the church.”

Synthesizing all these messages, John 21 not only concludes the Gospel of John but also encapsulates “the proclamation of the Good News and the care of the community, along with the eschatological hope of the Lord’s return,” which all four Gospels commonly highlight. When Jesus says, “Feed My sheep,” it applies not only to Peter personally but to all church leaders and believers today. It is the call to “care for those entrusted to you, love the church which is Christ’s body, and educate and nurture the next generation.” Because the mandate of evangelism and worldwide mission is also included, many leaders, upon reflecting on this passage, stress that “just as the 153 large fish were gathered, the church must embrace all who turn to the Lord from every corner of the world.”

In particular, Pastor David Jang has repeatedly preached and written that, based on the message of chapter 21, the church should aim to be “a church that embraces the world, a missionary community that goes out to all humanity, and a spiritually strong pastoral community.” The ultimate image of the church is where “lovingly shepherding the flock” and “aggressively evangelizing the nations” coexist in a balanced manner. Without balance, the church easily tilts one way or the other. In other words, one might focus exclusively on caring for its existing members at the expense of neglecting the “missional calling” to go outward, or conversely, it might become so evangelism-driven that wounded, vulnerable members within the church are overlooked and left without care. John 21 makes clear the need to hold both aspects in tension. Jesus commands the disciples, “Cast the net on the right side,” indicating that we must obey the “direction from above,” and at the same time, “Feed My sheep,” entrusting us with pastoral care.

This message, which was relevant in the historical context of the early church, remains equally applicable to the contemporary church’s vision and mission. Our problem often lies in “limiting times and seasons to our own human reckoning.” While we claim to believe the Lord will come soon, at times we fail to live a life that truly prepares for that coming. Or the church community may become enclosed, cut off from the outside world. Yet John 21 consistently teaches, “Even if you do not know the exact time, faithfully carry out the mission assigned to you.” That mission is evangelizing the nations and shepherding the Lord’s flock. The Lord’s true final instruction (the combination of “Feed My sheep” and “Cast the net on the right side”) cannot build the church if only one side is pursued.

Moreover, a view of history and worldview are also implicitly present in this passage. Peter, one of the seven disciples in chapter 21, returns to the Sea of Galilee to fish, but only when he obeys the Lord’s command does he see abundant fruit. From this, we learn that “history is not shaped solely by human endeavor; rather, it unfolds when we obey God’s calling.” We need to explore deeply where God is leading history and understand from a biblical perspective how the world will ultimately end. Only then can we avoid wavering, falling into petty selfishness, or retreating into ourselves like snails in their shells. Accordingly, the church needs to teach a biblical view of world history to the youth and next generation. Human history is neither coincidental nor determined by material forces alone but progresses under the sovereignty of God, culminating in final salvation and judgment at the return of Jesus Christ.

Thus, the central message of John 21 is how the disciples, faced with the reality after the resurrection of Jesus, should faithfully carry out missionary obedience and pastoral responsibility. Pastor David Jang summarizes this passage as “the essence of the church’s calling amid the tension between mission and pastoral care,” and provides practical examples such as church planting, establishing schools, media ministries, and cultural outreach. Such efforts are part of a vision to spread the Gospel in 153 regions worldwide (the so-called “153 vision”) and to nurture many souls through the Word of God. This vision dovetails with the symbolic meaning of the “153 large fish,” which ultimately alludes to gathering God’s people from all over the world.

In practice, when the church tries to preach the Gospel to the world, the world often puts various pressures on the church, attempting to distort the direction of Gospel proclamation. In the face of this, the church must above all hold on to the “right side”—the precise direction God indicates. Pastor David Jang and many others with a heart for global missions teach that this principle should guide the deployment of missionaries to different nations, the church’s engagement with social and cultural challenges, and the unwavering faithfulness to the heart of the Gospel. God’s Word (the “net”) never tears. Even if we go into the world to bring in countless souls, that net is able to hold them. Trouble arises only when the church loses direction and tries to cast the net elsewhere or refuses to cast it at all. Remembering this message is the only way to genuinely experience the “abundance” and “life” conveyed by John 21.

The disciples, who did not at first recognize the risen Lord, then exclaimed, “It is the Lord!” (John 21:7) when their eyes were opened. This mirrors the posture the contemporary church should have in its life after Easter. Rather than a mere intellectual acknowledgment of the resurrection, we are called to truly experience the risen Lord in daily life and follow His direction. In that sense, Peter’s action—“he was stripped for work, and hearing that it was the Lord, he put on his outer garment and threw himself into the sea”—reveals his fervor. Theologically, many see this as a sign that Peter has been reborn into a man of ardent love and recovery, moving beyond his past failure in denying Jesus to run straight to the Lord, signifying a “new beginning.”

Ultimately, John 21 recounts a “new beginning,” placed after the conclusion of the Gospel’s main narrative. Through His resurrection, Jesus conquered death and showed this fact to His disciples. They now entered an era they could not have anticipated. Yet despite everything having changed, they still faced responsibilities, including fishing on the Sea of Galilee. Their part was “preaching the Gospel and feeding the sheep.” Even after the defining events of the cross and resurrection, Peter and the other disciples had vital roles to fulfill. The Lord never left them alone. He still prepared the charcoal fire and breakfast ahead of time, and He personally told them, “Cast the net on the right-hand side of the boat.” When we meditate on this passage, we see that even if our times have changed, the Lord’s guidance has not. As the end draws near, the church must hold firmly to “mission and pastoral care,” maintain a clear understanding of history and the world, and responsibly nurture the next generation.

2. Practical Application in Evangelism and Pastoral Care, and Recognition of History & the World

In his sermons on John 21, Pastor David Jang particularly emphasizes these two pillars: “mission and pastoral care.” He refers to this chapter as “the chapter of evangelism and shepherding,” underscoring that from the early church to today’s church, believers must grasp these indispensable mandates. Evangelism parallels Jesus’ command to the disciples—who fished all night without catching anything—when He instructed them to cast their net on the right side, calling them to go out into all nations. Pastoral care parallels Jesus’ special focus on Peter, repeatedly asking, “Do you love Me?” and then commanding, “Feed My sheep,” demonstrating God’s love and our commitment to care both inside and outside the church. These two cannot be separated; if one is overemphasized, the church loses balance.

Looking first at mission, it is a common theme throughout the Gospels that Jesus, after the resurrection, met His disciples in Galilee. Matthew 28 also records Jesus appearing to His disciples on a mountain in Galilee and giving them the Great Commission: “Go therefore and make disciples of all the nations, baptizing them in the name of the Father and the Son and the Holy Spirit, teaching them to observe all that I commanded you” (Matt. 28:19–20). In that declaration, “All authority has been given to Me in heaven and on earth. Go therefore,” Jesus presents both the basis for mission and its outcome. In Acts 1:8, He again highlights that the church must keep moving outward to “the remotest part of the earth,” saying, “But you will receive power when the Holy Spirit has come upon you; and you shall be My witnesses both in Jerusalem, and in all Judea and Samaria, and even to the remotest part of the earth.”

Pastor David Jang often reflects on the messages of the Gospels and Acts in conjunction with John 21, emphasizing that to see the “net not being torn” in our evangelistic endeavors, we must “obey the Lord’s indicated direction—casting on the right-hand side.” In practical terms, mission fields often prompt us to rely on human strategies, statistics, and know-how. But each generation and culture differs, and methods of missional engagement vary by region. Ultimately, if the church fails to listen for or disregards the “voice of the Lord,” instead relying solely on human calculations and experience, it may well end up with a torn net. Conversely, even in dire circumstances, if we obey the direction and methods the Lord has given, we can witness the kind of “remarkable revival” and “dynamic growth” the early church experienced.

Hence, Pastor David Jang repeatedly asserts that evangelism and mission lie at the heart of the church’s identity, and he lays out concrete visions for “world missions.” Drawing from the symbolic interpretation of 153 fish, some speak of a “153 vision”—urging church unity across the globe to establish schools, seminaries, hospitals, media centers, and more, thereby educating and serving the next generation and building outposts for the Gospel. This is not a mere “numbers game,” but a proactive and tangible approach to ministry grounded in the conviction that “God has given us a net that cannot be torn.” Some may question, “How can the church undertake such a vast task?” Yet before the disciples reeled in those 153 fish, they too had “labored all night” in vain. But when they followed the Lord’s instructions to “cast the net on the right side,” an unimaginable abundance emerged. This reality affirms that “mission is ultimately God’s work; we must obey the direction He leads us.”

At the same time, even as they carry out the work of preaching the Gospel, churches must be equally dedicated to pastoral care. When Jesus asked Peter three times and commanded him, “Feed My sheep,” that was not merely about restoring Peter’s love, but about entrusting him with a profound responsibility: “From now on, you are to care for the sheep I have given you.” In the church, a leader should safely guide the flock, feeding them with sound truth and providing healing for wounded souls. Without authentic pastoral care, the church could gather many people through evangelism, only to see them fail to grow or become hurt and leave. Mission and pastoral care must operate together. The repeated question Jesus poses to Peter—“Do you love Me?”—and the repeated instruction—“Feed My sheep”—resound as a powerful summons to “church leaders and all believers.”

This pastoral ministry can extend beyond the church walls to serving the world around us. In his sermons and writings, Pastor David Jang stresses that the church should serve the poor, the lonely, and the needy in society, offering more than just the Gospel message—also providing education, healthcare, cultural resources, and other tangible support. This service demonstrates “the practice of Christ’s love” shown by Jesus Himself. The Korean Church once contributed significantly to social development by building schools and hospitals; likewise, the early church in the Roman Empire cared for orphans, widows, and the sick, even while under persecution. This illustrates the expanded application of “Feed My sheep”—not just caring for those within the community, but also loving society and the world. To accomplish this, the church needs a broadened view of history and the world, refusing to remain confined by its own church or national boundaries. We must share Abraham’s calling, “Go forth from your country, and from your relatives and from your father’s house” (Gen. 12:1). Pastor David Jang repeatedly underlines that building such a global perspective is essential, advocating that in today’s generation, believers should once again focus on nurturing the second generation, teaching them a biblical view of history, and encouraging them to dream of reaching the nations.

Today, many young people are shaped by a postmodern culture that prioritizes “self,” and thus may say, “I don’t really know where the world is headed; I only care about my personal life and career.” However, the Bible commands, “Go into all the world and preach the gospel to all creation” (Mark 16:15) and also, “Do not be conformed to this world” (Rom. 12:2). It is not a faith that aims at individual salvation alone but invites us to participate in God’s grand plan for the redemption of the world. When the church fails to teach the next generation this biblical perspective on history and the world, the youth become increasingly absorbed in personal gratification and worldly trends, forgetting their “call to fish for souls.” Hence, the lessons in John 21—“Cast the net on the right side” and “Feed My sheep”—apply not only to the apostolic era or “church leaders” but to all parents, educators, and the entire church community.

“Master, we have worked hard all night and caught nothing, but I will do as You say and let down the nets,” Peter confessed earlier (Luke 5). Even if we see no fruit in our present reality, when we obey the timing and direction set by the Lord, we can witness the “153 large fish” kind of harvest. This goes beyond mere material prosperity and points to the ultimate salvation of souls and the spread of the Gospel. In his sermons on John 21, Pastor David Jang interprets the 153 fish as follows: “They represent the total sum of the ‘sons of God’ who will enter the net of the Gospel we hold; they are all the children of God called from the nations. And because the net is God’s Word, it will never tear. So, rather than worrying that the net may be too weak, the church should think about how to bring more souls into it.” The statement that “the net is never torn” is thus a declaration of confidence in the firmness of God’s Word and the fullness of its life-giving power.

Ultimately, John 21 issues a dual charge to evangelize and shepherd, framed by an eschatological understanding that shapes how the church must proceed. This passage reveals God’s longing that the “church community will unceasingly expand, while simultaneously caring for and nurturing those already inside.” Church history demonstrates that as the Gospel spread—whether in Roman antiquity, the Middle Ages, the Reformation, or into modern times—“those who have been caught” (i.e., saved souls) and “church communities” to shepherd them have appeared wherever the Good News was proclaimed. Certainly, the world poses challenges and the church has faltered at times, but the core truth remains unchanged: We must cast the net, and we must feed the sheep. Meanwhile, we should not get lost in “calculating times and seasons,” since they belong to God alone. We must faithfully serve our mission today, a perspective encapsulated in the words, “What is that to you?” (John 21:23). Rather than obsessing over when the end will come, we must do the work of evangelism and shepherding, trusting the Father’s authority over the timetable.

That is precisely the implication of “What is that to you?” which Jesus utters in John 21:23. This was addressed to the early church believers, who debated the timing of the Lord’s return, and it also applies to us two thousand years later. Our responsibility is not to figure out the day of Christ’s return but to “continue preaching the Gospel and loving one another through pastoral care until He comes.” Pastor David Jang affirms that “this is the eschatological, missional, and pastoral invitation of John 21.” And he stresses that when launching a new church ministry or gathering in an annual assembly, believers should meditate on these words and reaffirm “God’s grand design for history and the world,” considering each person’s role within it.

If the church becomes too inwardly focused and complacent, it risks losing its sense of direction, casting its net to the left or behind—or simply not casting at all. Furthermore, if the church enjoys even a little prosperity in the world, it can easily forget God’s call and drift into worldly entertainment. But Jesus speaks very plainly in John 21: “Cast the net on the right side. Feed My sheep. And as for the ‘times and seasons,’ they belong to God alone; do not presume upon them. Preach with eschatological awareness.” This command remains valid today. The church’s mission is “to care for and nurture one another within (pastoral care) while bearing witness to the Gospel throughout the world (mission).” This is the “true standard” that should define each year’s ministry and assembly agendas.

When the church takes root in a certain region, people worship God and grow in the Word within the unique culture, seasons, and environment of that locale. One might say that the vivid autumn leaves or the snowy winters of Dover become all the more beautiful because they are touched by the church’s ministry, prayer, worship, and fellowship. The statement “We have entered an era of construction” does not refer merely to building a physical structure. It includes the resolve to “awake to this region and the whole world, forging a new chapter in history.” That begins with “casting the net on the right side”—the direction the Lord reveals—and making every spiritual and practical preparation to “feed the sheep.”

Pastor David Jang and all leaders and believers who, following John 21, dream of united mission and pastoral care, pursue this principle as they found schools to raise the next generation, manage mission centers across the globe, and share the Gospel and love in tangible ways. These endeavors ultimately reflect the reality of “the 153 large fish” and “Feed My sheep” in John 21, as the worldwide church of God’s children (Bənē hāʾĔlōhīm) expands around the globe.

Therefore, we must pay close attention when Jesus poses the question, “Simon, son of John, do you love Me? … Feed My sheep.” If we have believed in the Son of God and obtained eternal life, then we must now strive for the salvation of the world. Even if we are uncertain of the Lord’s exact return date, the church and believers must seize today’s opportunities for mission and pastoral care. The fruit of this labor will lead to the expansion of God’s kingdom in every place we minister (whether Dover or elsewhere), and the next generation will become a people of faith with a solid grasp of history and the world. And when the Lord returns, He will say, “Well done, good and faithful servant!” We will rejoice and celebrate with Him forever. This is the conclusion of John 21 and what Pastor David Jang calls “the grand finale of the Gospels.”

Consequently, we see that it is not by chance that John 21 appears as an “appendix” after the conclusion in John 20. The Gospel’s core statement—“believe that Jesus is the Christ, the Son of God, and gain eternal life” (John 20)—is clearly proclaimed, and then chapter 21 gives us concrete guidance on how to live that faith. That guidance is, “As you await the Lord’s return, do not obsess over times and dates. Rather, faithfully follow the direction (the ‘right side’) and responsibility (‘Feed My sheep’) that I have entrusted to you.” The church holds onto this mandate in its ministry until, at last, it is fully united with Jesus the Bridegroom, as foretold in the book of Revelation. Until that day comes, countless souls—like the 153 fish—will enter the church, and the net (God’s Word) will not be torn.

In this way, two key themes—evangelism and pastoral care—are highlighted in the first and second parts of John 21. Underneath them lies a third significant dimension, “the second coming and an eschatological viewpoint.” Yet John 21 does not specify “when that end will come.” On the contrary, it leaves us with statements like, “If I want him to remain until I come, what is that to you?” Our priority is not to pinpoint or debate the date of the Lord’s return but to fulfill diligently the commission already given to us (mission and pastoral care). From the early church era to the modern day, humans have often been consumed by the question, “Lord, when will You come?” Yet Jesus responds, “What is that to you? Did I not command you to go forth, preach the Gospel, and feed My sheep?”

So what is the church supposed to do practically? The path outlined in John 21 is quite clear. Just as Jesus loved Peter and told him to feed His sheep, the church must care for one another internally while also taking the Gospel into the world, casting the net as if on the Sea of Galilee. When we combine nurture and mission, the world ultimately witnesses God’s glory, and the church becomes a community of praise and thanksgiving. Pastor David Jang explains, “This is precisely why the church exists today, and it is how we practice the core spirit of John 21.” Moreover, for the church to evangelize effectively in cultural and educational arenas of society, it must instill a scriptural understanding of history and the world in the next generation. Without grasping God’s plan for creation, redemption, and the end times, our youth will easily succumb to worldly temptations, and the church’s mission will be weakened.

John 21, therefore, stands as an additional chapter following the Gospel’s primary ending, describing the miracle and loving dialogue of the risen Christ at the Sea of Tiberias, and detailing the ultimate call of the apostles. Peter’s everyday statement “I am going fishing” paradoxically sets the stage for new beginnings. Jesus tells them to cast the net on the right side of the boat and hosts them for a meal of fish and bread on a charcoal fire. He then asks Peter three times, “Do you love Me?”—the same number of times Peter had previously denied Him—and in so doing, heals his past failure and invests him with a renewed calling. This speaks not just to “church leaders” but to “all believers,” calling them to a shared mission of both evangelism and shepherding. In other words, while waiting for the Lord’s return, the church’s charge is to “bring salvation to the nations” and “faithfully feed those already inside.”

This is the message John 21 leaves with us today, and it is the mission Pastor David Jang and countless global leaders dedicated to preaching the Gospel derive from this text. Indeed, the Gospel of John concludes by indicating that there are too many words of Jesus to contain in a single book. But the heart of that abundance is summarized in His question, “Do you love Me?”, and His commands, “Cast the net on the right side,” “Feed My sheep.” When the church obeys these commands, we move beyond mere personal salvation into the grand and gracious sovereignty of God over history and the world. And ultimately, when the Lord returns, we will share eternal life with the multitude of those saved from among all peoples. Looking toward that day, each one of us must remember “the right-hand side” and “Feed My sheep.” Such is the challenge and invitation of John 21 for today’s and tomorrow’s church—indeed, the Lord’s final exhortation that we must not ignore.

Maintaining the main flow of the text and its theological and practical significance, highlighting Pastor David Jang’s interpretation and application, and addressing the church’s tasks (evangelism and pastoral care, next-generation education, establishing a worldview)—all converge on one pivotal conclusion: “After the Gospel’s conclusion (John 20), the most vital mission given to the church is evangelism and shepherding, and the Lord has already prepared the direction and power to accomplish this; hence, we must obey each day.”

www.davidjang.org

David Jang – Exposición de Juan 21


1. Estructura y significado de Juan 21

Juan 21 suele llamarse “epílogo” o “apéndice” del Evangelio de Juan. Esto se debe a que en Juan 20:31 ya se ha indicado claramente el propósito del autor y la conclusión de su evangelio: “Pero éstas se han escrito para que creáis que Jesús es el Cristo, el Hijo de Dios, y para que creyendo tengáis vida en su nombre”. Si el objetivo principal del evangelio es que creamos que Jesús es el Hijo de Dios y que al creer obtengamos vida, entonces el capítulo 21 aparece como una especie de relato posterior a esa conclusión. Es una sección que muestra la vida de los discípulos tras la gran culminación, y el último mensaje del Señor antes de ascender. Asimismo, traza la orientación misionera y pastoral hacia la cual debe encaminarse la comunidad eclesial.

En este capítulo 21 encontramos un pasaje muy importante. En los versículos 1 al 14 aparece la escena en la que siete discípulos están pescando en el mar de Tiberíades (el lago de Galilea) y se topan con el Jesús resucitado, acompañada de la historia milagrosa de la pesca de 153 peces grandes. Después de esto, Jesús pregunta tres veces a Pedro: “¿Me amas?” y luego le ordena: “Apacienta mis ovejas”. Con esto, no solo Pedro, sino todos los discípulos (sobre todo los líderes de la Iglesia) reciben la misión pastoral y comprenden, en último término, qué significa cuidar del “rebaño de Dios”. Y en la parte final del capítulo 21, Jesús habla sobre Juan diciendo: “Si quiero que él se quede hasta que yo venga, ¿qué a ti?” (21:23), aludiendo al “tiempo” y la “fecha” escatológicos. Es una enseñanza de carácter muy existencial y escatológico, distinta del “Gran Mandato” de Mateo 28. Con ello, el evangelio de Juan, sobre la base de la gran premisa de que “Jesús es el Cristo, el Hijo de Dios, y que al creer en su nombre tenemos vida”, profundiza en cómo la comunidad cristiana, viviendo en este mundo, debe prepararse para la “venida del Señor” y el “fin de la historia”.

La escena más destacada de este pasaje es el suceso en el mar de Tiberíades. El Jesús resucitado se aparece a los discípulos cuando estaban pescando en el lago de Galilea (el evangelio de Juan lo llama el mar de Tiberíades). Es un momento lleno de sorpresa y misterio. Los discípulos habían salido a pescar por su cuenta y, aunque echaron las redes durante toda la noche, no pescaron nada. Tras la muerte de Jesús en la cruz (y a pesar de su resurrección), tal vez esperaban que el mundo se transformaría de algún modo, pero en la práctica, la realidad era dura. Esta “vuelta de los discípulos” —volver a la pesca— refleja de manera simbólica la impotencia espiritual que a veces experimenta el ser humano, la frustración ante una vida que no progresa como se espera, y el regreso a antiguas rutinas cuando la fe parece desvanecerse.

Sin embargo, cuando Jesús les pregunta: “Hijitos, ¿tenéis algo de comer?” y ellos responden “No”, Jesús les ordena: “Echad la red a la derecha de la barca y hallaréis”. No era la izquierda, ni delante ni detrás, sino la derecha. David Jang y diversos predicadores han interpretado que esta “dirección” representa “la dirección que el Señor señala”. En el evangelio, la “dirección” alude al orden de la vida y a la actitud de obediencia. A menudo, las personas quieren echar la red a su manera, o allí donde se sienten cómodas (izquierda o detrás), pero el Señor da una instrucción clara: “Echadla a la derecha”. Esto puede verse como la exhortación a la Iglesia de hoy para que confirme nuevamente la dirección que Dios establece, es decir, la “misión y el pastoreo”.

Cuando los discípulos obedecen y echan la red tal como el Señor ordenó, esta se llena de abundantes peces, tanto que ni siquiera podían sacarla (Jn 21:6). Esta experiencia se conecta con el pasaje de Lucas 5, donde Jesús le dice a Pedro: “Boga mar adentro, y echad vuestras redes para pescar”. Entonces Pedro se postra ante Jesús diciendo: “Apártate de mí, Señor, porque soy hombre pecador”, y tras ese hecho Jesús lo llama a ser “pescador de hombres”. El episodio de Juan 21 también se interpreta como la “culminación” o “confirmación” de ese llamado. Si Jesús les indica echar la red a la derecha y les concede tal pesca milagrosa, es para mostrarles simbólicamente que serán enviados al mundo para “pescar” a los pueblos, reuniendo a “toda la gente del mundo” en el “reino de Dios”.

A su vez, en el versículo 11 del capítulo 21 se hace hincapié en algo: “y aunque eran tantos, la red no se rompió”. Normalmente, con tantos peces, la red debería romperse. Aquí se emplea una expresión casi “sobrenatural”. Desde la época de los Padres de la Iglesia hubo distintos intentos de interpretar esta simbología. Una de las más extendidas es: “La Palabra de Dios (o el Evangelio) jamás se rompe”. Agustín, uno de los Padres de la Iglesia, se fijó mucho en el número 153, interpretando que no era una coincidencia. En la tradición de la gematría hebrea, se llegó a decir que la suma numérica de la expresión “Bənē hāʾĔlōhīm” (Hijos de Dios) es 153. Existe divergencia entre los expertos sobre si esto es exacto o no, pero lo relevante es que en la Iglesia primitiva no consideraban ese número como mera casualidad. Se interpretaba que simbolizaba a la “comunidad cristiana” compuesta por aquellos que han sido llamados a pertenecer al Señor.

En la Iglesia primitiva, el pez también se usaba como contraseña entre cristianos. La palabra griega ΙΧΘΥΣ (ichthys) se entendía como un acróstico de “Iēsoûs CHristós THeoû hYiós Sōtḗr” (Jesucristo, Hijo de Dios, Salvador). En tiempos de persecución, se dibujaba o grababa la forma de un pez para reconocerse entre hermanos de fe. Juan 21 presenta en conjunto esta carga simbólica: la promesa de que si la Iglesia obedece la obra misionera, “la red no se romperá” y habrá una pesca “asombrosamente abundante”. Esa es la convicción que han expresado predicadores como David Jang y muchos líderes cristianos, anunciando que “el poder de Dios y Su Palabra jamás carecen de nada, sino que operan con un dinamismo sobreabundante” en la predicación del Evangelio.

Otro punto notable de la escena es que Jesús ya había preparado brasas y tenía pan y un pez sobre ellas cuando los discípulos llegaron (Jn 21:9). Aunque los discípulos traen los pescados fruto de su obediencia, en realidad el Señor ya había dispuesto toda la mesa. Normalmente se entiende como símbolo de la “Santa Cena”. Además, conecta con el pasaje de Lucas 24, donde los ojos de los dos discípulos que iban a Emaús se abren cuando Jesús parte el pan, así como con el capítulo 6 de Juan, donde en la multiplicación de los panes Jesús se presenta como el “Pan de Vida”. Si bien los peces que trae Pedro junto a los demás discípulos son el fruto de “su esfuerzo y obediencia”, el fundamento principal es la gracia que Jesús mismo había preparado de antemano. Y así sucede también con la salvación. La esencia de la fe consiste en que Dios ya dispuso Su gracia, y el hombre es invitado a participar de ella. El pan y el pescado sobre las brasas no es simplemente una comida, sino un símbolo teológico de suma relevancia. Por más que sea necesaria la dedicación y el esfuerzo humano, el cimiento es siempre la gracia ya provista por el Señor.

Acto seguido, en Juan 21:15 y siguientes, Jesús pregunta a Pedro tres veces: “¿Me amas?”, y en cada respuesta lo comisiona a: “Apacienta mis ovejas”, “Pastorea mis ovejas”, “Apacienta mis ovejas”. En Lucas 22:34 se había profetizado que Pedro negaría a Jesús tres veces, y efectivamente lo negó públicamente en el patio del sumo sacerdote, diciendo: “No le conozco”. Pero el Jesús resucitado ahora sana esa herida y esa falla, y a la vez ratifica su vocación. Gracias a ello, en Hechos 2, tras la venida del Espíritu Santo en Pentecostés, Pedro desempeña un ministerio valiente. En Hechos 4, frente a Anás (el sumo sacerdote), proclama con gran valentía: “En ningún otro hay salvación, porque no hay otro nombre bajo el cielo dado a los hombres en que podamos ser salvos” (Hch 4:12). Esa es la auténtica fuerza del Evangelio.

En suma, el mensaje de Juan 21 se divide en dos aspectos clave. Uno es la “misión” y el otro es el “pastoreo”. Al hacer que los discípulos obtengan una pesca abundante, Jesús revela la “obra de evangelización y salvación para las naciones”; mientras que la orden a Pedro de “Apacienta mis ovejas” destaca la misión de “cuidar la comunidad eclesial”. Todo se realiza reconociendo que hay una “mesa preparada por el Señor” (simbolizada en el pan y el pez sobre las brasas), y se efectúa bajo la fuerza del Espíritu Santo derramada por el Señor. Por eso, al predicar sobre este texto, muchos líderes, incluido David Jang, recalcan que la Iglesia debe abrazar tanto la “evangelización” como el “pastoreo”. La Iglesia ha de abrirse a los que aún no conocen el Evangelio, y a la vez debe atender con responsabilidad y dedicación a los que ya están en la comunidad, ayudándoles a crecer.

Ahora bien, como señala el pasaje final de Juan 21 —“Si quiero que él se quede hasta que yo venga, ¿qué a ti?” (21:23)—, la Iglesia primitiva se cuestionaba continuamente sobre “cuándo volvería el Señor”. En Mateo 24 y otros textos, Jesús había anunciado su regreso y el fin, y en Hechos 1:6-7, cuando los discípulos preguntan: “Señor, ¿restaurarás el reino a Israel en este tiempo?”, Él responde: “No os toca a vosotros saber los tiempos o las sazones, que el Padre puso en su sola potestad”. Esto mismo se refleja en Juan 21:23: la soberanía sobre “los tiempos y las fechas” pertenece a Dios. “¿Qué te importa a ti? Tú sígueme”, es esencialmente el mensaje del Señor. Quizás se trate del tema central del pasaje, y es un ejemplo de la postura de fe que la Iglesia debe tener mientras vive en este mundo con la mirada puesta en el “fin de la historia”. En otras palabras, la pregunta “¿Cuándo volverá el Señor?” no es tan relevante como “¿Qué debemos hacer ahora?”. Y esa respuesta se dirige con claridad hacia “Id y predicad el Evangelio a todos, y cuidad el rebaño de la Iglesia”.

Al recopilar estos mensajes, vemos que Juan 21 trasciende la conclusión del Evangelio y encierra de modo sintético la “difusión del Evangelio, el cuidado pastoral y la esperanza escatológica en la venida del Señor”, que los cuatro evangelios subrayan en común. Cuando Jesús dice “Apacienta mis ovejas”, no lo dice sólo a Pedro, sino a todos los líderes y miembros de la Iglesia de hoy. En otras palabras: “Cuiden a las personas que les he encomendado, amen al Cuerpo de Cristo, eduquen y críen a la siguiente generación, incluyendo a los más jóvenes”. En esto está incluida la dimensión misionera de llevar el Evangelio al mundo entero, de modo que muchos líderes insisten en la necesidad de “abrazar a todos los que regresan a Cristo, tal como esos 153 peces grandes, representando a la gente de todas las naciones que se une a la Iglesia”.

En sus numerosas predicaciones y escritos, David Jang ha insistido, basándose en este capítulo 21, en la visión de “una Iglesia que abrace al mundo, una comunidad misionera que se extienda a toda la humanidad, y al mismo tiempo una comunidad que fortalezca el cuidado pastoral”. La meta final de la Iglesia es lograr un balance entre “pastorear con amor al rebaño” y “evangelizar al mundo”. Cuando no hay ese equilibrio, la Iglesia tiende a desequilibrarse. Dicho de otro modo, a veces se centra sólo en atender a los feligreses que ya están dentro y se olvida de la misión; o, por el contrario, se vuelca en la evangelización a tal punto que descuida a los miembros más frágiles de su comunidad. Juan 21 remarca la importancia de integrar ambos aspectos. Jesús ordena a los discípulos: “Echad la red a la derecha” (obedecer la dirección que viene de arriba) y también “Apacienta mis ovejas” (el encargo pastoral).

Esta enseñanza es tan aplicable en el contexto de la Iglesia primitiva como en la Iglesia actual. Nuestro problema es a veces “restringir los tiempos y sazones a nuestro propio modo”. Creemos que el Señor vendrá pronto, pero no vivimos en consecuencia. O la comunidad cristiana se encierra en sí misma, desconectándose del mundo. Pero en el capítulo 21, la palabra es clara: “Aunque no sepáis cuándo vendrá el Señor, cumplid la misión que se os ha encomendado”. Esta misión es evangelizar a las naciones y cuidar del rebaño del Señor. El último mandamiento —“Apacienta mis ovejas” y “Echad la red a la derecha”— no puede implementarse de manera parcial; uno solo de estos elementos no basta para edificar la Iglesia por completo.

Además, se integra aquí una visión de la historia y del mundo. En Juan 21, Pedro, uno de los siete discípulos, vuelve a pescar en el mar de Galilea. Pero sólo cuando obedece al Señor experimenta una pesca fructífera. De esto aprendemos que la historia no se forja meramente con el esfuerzo humano, sino cuando seguimos el llamado que Dios nos da. Es preciso explorar hacia dónde se dirige la historia que Dios conduce, y comprender el sentido último de la historia y el futuro del mundo según la mirada bíblica, para no dejarnos sacudir y no caer en un egoísmo acomodado ni refugiarnos sólo en nuestro pequeño mundo. Por ello la Iglesia necesita enseñar a los jóvenes y a la segunda generación la perspectiva bíblica de la historia y del mundo. La historia humana no es fruto del azar ni de un proceso estrictamente material, sino que avanza bajo la providencia de Dios, y en la segunda venida de Jesucristo se producirá la consumación de la salvación y el juicio final. Este énfasis es crucial.

En tal sentido, el mensaje central de Juan 21 es “cómo los discípulos enfrentan la realidad tras la resurrección de Jesús, cumpliendo la obediencia misionera y la responsabilidad pastoral”. David Jang lo define como “la esencia de la misión en la tensión entre la evangelización y el pastoreo”. En la práctica, habla de fundar iglesias, crear escuelas, impulsar ministerios en medios de comunicación y en el ámbito cultural a fin de llevar el Evangelio a los 153 lugares del mundo (lo que él llama la “Visión 153”). Así se conectan el simbolismo de los “153 peces grandes” con el anhelo de reunir al pueblo de Dios en todo el globo.

Cuando la Iglesia busca difundir el Evangelio al mundo, a menudo éste ejerce presión o influye de forma que la misión pierda su verdadero norte. La solución es aferrarnos a la “derecha” que el Señor indica, a esa “dirección clara” que Dios señala. David Jang y muchos líderes involucrados en la misión mundial señalan este principio al enviar misioneros y animar a la Iglesia a adaptarse a los retos socioculturales sin por ello diluir la esencia del Evangelio. La Palabra de Dios (la red) no se romperá jamás. Aunque la Iglesia alcance a muchísimas personas en el mundo, podrá resistirlo. El verdadero problema se produce cuando la Iglesia pierde su rumbo y echa la red en otro lado o deja de echarla. Precisamente el recordar esta enseñanza es la vía para experimentar la “abundancia” y la “vida” que Juan 21 describe.

En la escena, los discípulos, que inicialmente no reconocen a Jesús, acaban exclamando con alegría: “¡Es el Señor!” (Jn 21:7). Esto enseña a la Iglesia de hoy cómo vivir después de la Pascua. No basta con un conocimiento puramente intelectual de la resurrección; hay que experimentarla en la vida diaria, obedeciendo la senda que indica el Señor. Ante esto, la reacción de Pedro —que se viste y se lanza al agua— revela un fervor extraordinario. Varios teólogos interpretan ese gesto como un símbolo de su “nueva pasión y amor restaurado” por Jesús. Aunque arrastraba el recuerdo amargo de haberlo negado, su acto de lanzarse inmediatamente al encuentro del Señor significa un “nuevo comienzo”.

Por tanto, Juan 21, aunque siga al capítulo 20 que cerraba el Evangelio, relata un “nuevo inicio”. Jesús, al resucitar, venció la muerte, y lo muestra a los discípulos. Ellos, por su parte, se hallaban ante una realidad que no comprendían del todo, pero seguían con sus labores de pesca en el mar de Galilea. Ahora, ante esa circunstancia cotidiana, se les encomienda la misión de “predicar el Evangelio y alimentar las ovejas”. Para Pedro y los demás, no era un encargo ligero, pues lo recibieron tras el suceso capital de la cruz y la resurrección. Pero el Señor nunca los dejó solos. Él ya había preparado el fuego y la comida, y personalmente les dijo: “Echad la red a la derecha de la barca”. De igual modo, la Iglesia de hoy puede constatar que, aunque cambien los tiempos, la guía del Señor sigue siendo la misma. Cuanto más nos acercamos al final, más necesitamos aferrarnos a la misión de “evangelizar, pastorear, comprender la historia y el mundo y formar a la siguiente generación”.


2. Práctica de la evangelización y el pastoreo, e interpretación de la historia y el mundo

Al exponer Juan 21, David Jang subraya de modo especial los dos pilares de “misión y pastoreo”. Denomina este capítulo “el capítulo de la evangelización y el pastoreo” y recalca que, desde la Iglesia primitiva hasta la actual, son tareas esenciales que la comunidad de fe no puede descuidar. La misión es como la escena del mar de Galilea: echad la red a la derecha y, obedeciendo la voz de Jesús, id al mundo entero. El pastoreo se refiere al triple mandato de Jesús a Pedro: “Apacienta mis ovejas”, un encargo de amor y cuidado que debe ejercer la Iglesia, tanto dentro como fuera de su comunidad. Estos dos aspectos no pueden separarse. Si uno de ellos se enfatiza de manera excesiva, el equilibrio eclesial se quiebra.

Comencemos con la evangelización. Después de la resurrección, Jesús se les aparece a los discípulos en Galilea, tal como reflejan varios evangelios. Mateo 28 relata también que el Señor se encuentra con ellos en un monte de Galilea y les da el “Gran Mandato”: “Id, pues, y haced discípulos a todas las naciones, bautizándolos en el nombre del Padre, del Hijo y del Espíritu Santo, y enseñándoles que guarden todas las cosas que os he mandado” (Mt 28:19-20). Ahí anuncia que tiene “toda potestad en el cielo y en la tierra”, y por eso les dice “id”. En Hechos 1:8, igualmente afirma que, con la venida del Espíritu Santo, recibirían poder y serían sus testigos “en Jerusalén, en toda Judea, en Samaria y hasta lo último de la tierra”.

Al reflexionar sobre estos textos, David Jang integra la enseñanza de Juan 21 subrayando la importancia de la “obediencia” en la evangelización. Para lograr una “gran pesca” sin que la red se rompa, se necesita oír y obedecer la voz del Señor. A veces, en la praxis misionera, nos apoyamos demasiado en estrategias o estadísticas humanas. Sin embargo, cada generación, cada cultura y cada región es distinta. Es crucial que la Iglesia escuche la “dirección del Señor” y no se limite a sus propios cálculos o experiencias, pues corremos el riesgo de terminar sólo con redes rotas. En cambio, por más difíciles que sean las circunstancias, si seguimos la guía y la forma de obrar del Señor, tendremos el mismo “avance prodigioso y vivo” que la Iglesia primitiva.

David Jang insiste en que la evangelización y la misión no son un simple complemento, sino un rasgo esencial del ser de la Iglesia. Asimismo, plantea una visión muy concreta de “misión mundial”. Siguiendo la interpretación simbólica de los 153 peces, habla de la “Visión 153”, o sea, llevar el Evangelio a 153 regiones del planeta; construir escuelas, seminarios, hospitales, centros de medios de comunicación, etc. para enseñar y cuidar a la próxima generación. No se trata de “cumplir un número”, sino de creer firmemente que la “red de Dios” jamás se rompe y que, por ende, podemos actuar con valentía en una obra misionera amplia y real. Quizá muchos se pregunten: “¿Cómo puede la Iglesia hacerse cargo de una tarea tan enorme?”. Pero no olvidemos que los discípulos, antes de la pesca milagrosa, no tenían más que el testimonio de una noche de trabajo infructuoso. Fue el mandato de Jesús —“echad la red a la derecha”— lo que generó la cosecha inesperada. Esa es la dinámica que se extrapola a la misión: “Dios dirige la misión, nosotros obedecemos y experimentamos Su gracia sobreabundante”.

Al mismo tiempo, la Iglesia debe fomentar el pastoreo. Que Jesús interrogue a Pedro tres veces y repita “Apacienta mis ovejas” no sólo repara la negación triple de Pedro, sino que expresa la exigencia de “hacerte cargo, de manera fiel, de las ovejas que he puesto bajo tu cuidado”. En la Iglesia, el líder es quien guía a las ovejas a pastos seguros, las alimenta con la sana doctrina y cura sus heridas. Sin un verdadero pastoreo, aunque la evangelización atraiga a muchas personas, éstas podrían terminar sin recibir el alimento necesario, con lo cual no crecerían o incluso se irían lastimadas. Por eso, misión y pastoreo deben funcionar al unísono. El Señor dirige a los discípulos a “echar la red” (misión) y acto seguido enfatiza “apacienta mis ovejas” (pastoreo). Es el gran llamado que la Iglesia recibe hoy: alcanzar al mundo y, a la vez, cuidar a sus miembros a través de la Palabra y el amor.

Este pastoreo trasciende los muros de la Iglesia y se proyecta también al servicio en la sociedad. David Jang ha expresado en diversas predicaciones y escritos que la Iglesia debe salir al encuentro de los pobres y necesitados, compartiendo no sólo el Evangelio, sino también educación, sanidad y recursos culturales. Esto era lo que hacía la Iglesia primitiva, que, aun siendo perseguida por el imperio romano, cuidaba de huérfanos, viudas y enfermos. Es una forma de llevar a la práctica el “Amad al prójimo” que Jesús enseñó. Así, “Apacienta mis ovejas” no se limita al interior de la comunidad, sino que se expande a la dimensión social y global. Para ello, la Iglesia requiere ampliar su perspectiva histórica y global. No debe encerrarse en sus propias fronteras culturales o nacionales, sino asumir el llamado de Abraham: “Vete de tu tierra y de tu parentela, y de la casa de tu padre” (Gn 12:1). David Jang también aboga por esta visión global, recalcando la urgencia de formar a las nuevas generaciones con una perspectiva bíblica de la historia y del mundo, para que entiendan que la salvación no es únicamente personal, sino que abarca la salvación del mundo entero.

Hoy, muchos jóvenes viven en una cultura dominada por el postmodernismo, centrada en el “yo” y con escasa reflexión sobre a dónde se encamina la humanidad. Pero la Biblia nos dice: “Id por todo el mundo y predicad el Evangelio a toda criatura” (Mr 16:15), y “No os conforméis a este siglo” (Ro 12:2). Es una invitación a participar en el plan salvífico global de Dios. Cuando la Iglesia no enseña esta visión a la segunda generación, éstos pueden dejarse arrastrar por la cultura del placer y la complacencia, perdiendo la vocación de “pescadores de hombres”. Así, el mensaje de Juan 21 —“echad la red a la derecha” y “apacienta mis ovejas”— no sólo va dirigido a la época de los discípulos o a los líderes eclesiales, sino a todos los padres, educadores y creyentes, recordándonos que debemos inculcar la perspectiva divina de la historia y el mundo a nuestros jóvenes.

“Señor, hemos trabajado toda la noche y no hemos pescado nada, pero en tu palabra echaré la red” (cf. Lc 5) es el espíritu que debemos cultivar. Aunque en lo material o en lo humano no veamos resultados, si llega el tiempo de Dios y obedecemos Su dirección, experimentaremos algo tan impresionante como la pesca de “153 peces grandes”. David Jang interpreta este número de la siguiente manera: “Representa la totalidad de los ‘hijos de Dios’ que entrarán en la red del Evangelio que sostenemos. Esa red es la Palabra de Dios, que nunca se rompe. Por lo tanto, la Iglesia no debe temer que la red se rompa, sino pensar en cómo atraer a más almas a ella”. De este modo, la afirmación de que “la red no se rompe” refleja la fe en la solidez del Evangelio y la abundancia de poder que en él reside.

En definitiva, Juan 21 enseña la relación simultánea entre misión y pastoreo, y también, en un trasfondo escatológico, muestra el camino de la Iglesia. El texto refleja “el deseo de Cristo de que la comunidad cristiana se extienda sin cesar, y a la vez crezca en su dimensión interna”. La historia eclesiástica atestigua esta dinámica: en el imperio romano, en la Edad Media, en la Reforma, en la era moderna, la difusión del Evangelio condujo a la formación de congregaciones y al fortalecimiento del rebaño. Evidentemente, hubo errores y fracasos, pero el fundamento permanece: estamos llamados a echar la red y a apacentar el rebaño. Además, no debemos obsesionarnos con “cuándo llegará el fin”, sino depositar ese asunto en la soberanía de Dios y cumplir nuestro deber en el presente, según la instrucción: “¿Qué a ti? Sígueme” (cf. Jn 21:23).

Ése es el significado de “¿Qué a ti?” (21:23). Dicha frase se dirigía a la comunidad cristiana que debatía acerca de la segunda venida de Jesús, pero también a la Iglesia de hoy, tras dos milenios. Como creyentes, nuestra prioridad no es adivinar la fecha exacta del regreso de Cristo, sino predicar y amar al rebaño hasta que Él regrese. David Jang señala: “Éste es el carácter escatológico, misionero y pastoral de Juan 21”. Siempre que la Iglesia aborda un nuevo curso pastoral o celebra su asamblea anual, se rememora este pasaje, renovando la convicción de que participamos en el gran diseño de Dios para la historia y el mundo.

Si la Iglesia se ensimisma y se contenta con su prosperidad, corre el riesgo de perder el rumbo y echar la red al lado equivocado. Cuando goza de cierto bienestar, puede olvidar el llamado de Dios y sucumbir al entretenimiento mundano. Pero Jesús en Juan 21 es claro: “Echad la red a la derecha, apacentad mis ovejas, y no especuléis sobre los tiempos y sazones, sino vivid con conciencia escatológica y predicad el Evangelio”. Esta comisión sigue vigente, y la misión de la Iglesia se concreta en “cuidar internamente a sus miembros (pastoreo) y extenderse hacia el mundo entero para formar discípulos (misión)”. Esto debe ser el “punto de referencia” al planear la labor y la dirección de la Iglesia cada año.

Cuando la Iglesia echa raíces en una región, sus habitantes experimentan el culto, la formación espiritual y el cuidado mutuo en el contexto de su cultura y de las estaciones del año. Por ejemplo, sentir la belleza de cada estación en Dover puede volverse algo más profundo y espiritual si está impregnado por la oración, la comunión y la adoración que la Iglesia promueve. Decir que la Iglesia “ha entrado en la era de la construcción” no sólo implica la construcción de un edificio físico, sino también la decisión de “despertar y mirar hacia el mundo y la historia, abriendo una nueva etapa”. Esa transición empieza por “obedecer la indicación del Señor de echar la red a la derecha” y por “prepararse para apacentar el rebaño”.

David Jang, y todos los líderes y creyentes que sueñan con la misión y el pastoreo a la luz de Juan 21, procuran fundar escuelas para educar a las nuevas generaciones, establecer centros misioneros en diversos países y difundir el Evangelio y el amor de Cristo. En conjunto, la acción de la Iglesia pone en práctica aquello de los “153 peces grandes” y el “Apacienta mis ovejas”, expandiendo la comunidad de los hijos de Dios (Bənē hāʾĔlōhīm) por todo el mundo.

Por ello, hoy más que nunca debemos escuchar la pregunta: “Simón, hijo de Juan, ¿me amas?”. Y si hemos recibido la vida eterna por creer en el Hijo de Dios, ahora nos corresponde comprometernos en la salvación del mundo. Aunque no sepamos con exactitud cuándo regresará Cristo, la Iglesia y cada creyente deben aferrarse a las oportunidades de servicio misionero y pastoral que tienen ante sí. Al esforzarnos por ello, veremos florecer el reino de Dios en cada localidad (sea Dover o cualquier otra parte del mundo), y la segunda generación crecerá con una sólida visión histórica y mundial. El día que el Señor vuelva, nos recibirá con un “¡Bien, buen siervo y fiel!”, y nos sumaremos al banquete de gozo. Ése es el desenlace de Juan 21 y, según David Jang, el “gran final” de los evangelios.

De este modo, comprendemos que Juan 21 no es un “apéndice accidental” tras la afirmación central de Juan 20, sino un capítulo esencial donde se expone la aplicación práctica de “Jesús es el Cristo, el Hijo de Dios, y al creer obtenemos vida”. Esta aplicación gira en torno a: “Mientras esperamos la segunda venida de Cristo, no nos obsesionemos con el momento, sino cumplamos fielmente la dirección (echar la red a la derecha) y la responsabilidad (apacentar mis ovejas) que se nos ha dado”. La Iglesia, cumpliendo este mandato, llegará finalmente a la unión perfecta con Jesús, el Novio, tal como se anuncia en el Apocalipsis. Mientras tanto, “el gran banco de peces” irá llenando la red sin romperla. Así, confluye la doble perspectiva del capítulo 21: la evangelización, de la que habla su primera parte, y el pastoreo, en la segunda. A ello se suma una tercera línea subyacente, la visión escatológica. Pero lejos de dar detalles sobre el fin, Juan 21 remite a la soberanía divina sobre los “tiempos”, y llama a la Iglesia a asumir la misión y el cuidado de las ovejas hasta la venida del Señor.

En la Iglesia primitiva y también en la actual, las personas suelen preguntarse: “Señor, ¿cuándo volverás?”. Pero Jesús responde: “¿Qué a ti? Tú, sígueme y cumple la tarea que te he encomendado: anunciar el Evangelio y apacentar mis ovejas”. Ésta es la ruta que traza Juan 21. Al combinar evangelización y cuidado pastoral, el mundo llegará a ver la gloria de Dios, y la Iglesia se convertirá en una comunidad de alabanza y gratitud. David Jang resume: “Ésta es la razón de ser de la Iglesia en la actualidad y el núcleo de lo que Juan 21 nos invita a practicar”. Para llevar el Evangelio a la cultura, a la educación y a todos los ámbitos sociales, la Iglesia debe enseñar a sus hijos la visión bíblica de la creación, la redención y el fin de la historia. Si los jóvenes no descubren la meta divina de la historia, el mundo los arrastrará con sus tentaciones, debilitando la misión de la Iglesia.

En conclusión, Juan 21 es el epílogo del Evangelio de Juan, mostrando cómo el Jesús resucitado hace un milagro en el mar de Tiberíades y establece una conversación de amor y compromiso con sus discípulos —especialmente con Pedro— para conferirles una misión definitiva. “Me voy a pescar” había dicho Pedro, iniciando un acto aparentemente ordinario. Pero ese suceso sirvió para que Jesús ordenara echar la red a la derecha (misión) y luego convocara a Pedro a que apacentara sus ovejas (pastoreo). Así el episodio contiene un encargo universal: mientras esperamos el regreso de Cristo, la Iglesia debe “pescar hombres” y “alimentar el rebaño”. Esto se dirige no sólo a los discípulos de la historia, sino a todas las generaciones posteriores, incluida la nuestra. Aunque el Señor ascendió al cielo, sigue preparando el fuego, el pan y el pez, y guiando la red hacia la abundancia. Y al igual que Pedro vivió un proceso de restauración, la Iglesia de cada época puede renovarse al obedecer el mandato del Señor.

Este mensaje es también el que mueve a David Jang y a muchos líderes cristianos a proclamar el Evangelio por todo el mundo. No podríamos agotar aquí todas las palabras y hechos de Jesús, pero el centro está en su pregunta “¿Me amas?” y en su mandato “Echad la red a la derecha, apacentad mis ovejas”. La Iglesia que guarda estos mandatos experimenta que Dios no sólo salva al individuo, sino que avanza con su plan soberano para la historia y el mundo. Y cuando Cristo regrese, todos —incluidos los rescatados de entre todas las naciones— celebraremos la vida eterna con Él. Éste es, a la vez, el mensaje final de Juan 21 y el que, según David Jang, expresa de manera definitiva la culminación de los evangelios.

En resumen, el capítulo 20 de Juan cierra afirmando el núcleo del Evangelio —“Jesús es el Cristo, el Hijo de Dios, y creyendo tenemos vida”—, y el capítulo 21 añade instrucciones prácticas sobre “cómo vivir esa fe en la realidad”. Y dichas instrucciones se condensan en “no os preocupéis tanto por el cuándo vendré otra vez, sino obedeced la dirección que os doy (echad la red a la derecha) y la tarea de alimentar mis ovejas”. Mientras la Iglesia camina en esta obediencia, culminará finalmente como la Esposa que se une con Jesús, el Novio, al final de los tiempos, tal como describe Apocalipsis. Hasta entonces, “153 peces” simbolizan la multitud de almas que seguirán entrando en la Iglesia, y la red, la Palabra de Dios, no se rasgará.

Así, Juan 21 realza dos ejes principales —evangelización y pastoreo— y, tras ellos, deja patente su trasfondo escatológico. No obstante, no revela cuándo llegará el fin. Antes bien, subraya el señorío de Dios sobre los tiempos y sitúa a la Iglesia en una posición activa: predicar el Evangelio y apacentar las ovejas, en vez de caer en disputas sobre el “cuándo”. Ya en la Iglesia primitiva, y también ahora, solemos preguntar “Señor, ¿cuándo volverás?”, pero Jesús responde: “¿Qué te importa a ti? Predica y pastorea en el ínterin”. Esa es la esencia. Por ende, la labor de la Iglesia es llevar el mensaje al mundo (como echando la red) y nutrir a los hermanos (pastoreando). De ese modo, el mundo verá la gloria de Dios, y la Iglesia se convertirá en una verdadera comunidad de alabanza y gratitud. Para David Jang, esto es “el fundamento del capítulo 21 de Juan que debemos encarnar hoy”. Además, la Iglesia, para expandir el Evangelio en la cultura, la educación y las demás áreas sociales, tiene que inculcar en la segunda generación una comprensión bíblica de la historia. Si no, los jóvenes podrían sucumbir al conformismo secular, debilitando la labor de la Iglesia.

Juan 21 cierra el Evangelio de Juan como un “epílogo” y, a la vez, presenta un amanecer, con Jesús resucitado obrando en el mar de Tiberíades, revelando su poder y su amor. De ahí surge el “toma y daca” con Pedro, que recupera su vocación tras haberle negado. Es un relato que supera lo anecdótico y se eleva a un “encargo universal” para la Iglesia: “Mientras esperáis al Señor, echad la red e id a buscar a todos los pueblos, y alimentad el rebaño que ya está en la Iglesia”. Ése es el mensaje que hoy en día seguimos recibiendo, según lo entiende David Jang y muchos otros líderes mundiales. Como declara el Evangelio al finalizar, ni aun el mundo entero podría contener todos los libros si se escribiera detalladamente cada palabra y obra de Jesús. Pero la esencia —“¿Me amas? Entonces, echa la red a la derecha y alimenta mis ovejas”— basta para que la Iglesia cumpla su misión, se inserte en el plan de Dios y, finalmente, lleve innumerables almas a la vida eterna. De eso se trata la exhortación y la invitación de Juan 21, un mensaje que no debemos pasar por alto.

El hilo conductor de Juan 21, su sentido teológico y práctico, la interpretación que propone David Jang y la misión actual de la Iglesia (evangelización, pastoreo, formación de la siguiente generación y visión global) pueden resumirse con una sola conclusión: “La labor principal de la Iglesia, tras la culminación del Evangelio, es la evangelización y el pastoreo, siguiendo la dirección y el poder que el Señor ya ha dispuesto. Hemos de obedecer día a día Su voluntad”.

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장재형목사 – 요한복음21장 강해

1. 요한복음 21장의 구조와 의미

요한복음 21장은 흔히 ‘부록’ 혹은 ‘에필로그’ 장으로 불린다. 왜냐하면 요한복음 20장 31절에서 이미 “오직 이것을 기록함은 너희로 예수께서 하나님의 아들 그리스도이심을 믿게 하려 함이요 또 너희로 믿고 그 이름을 힘입어 생명을 얻게 하려 함이라”라고 명시함으로써, 저자가 복음서를 쓴 목적과 그 결론을 충분히 전달했기 때문이다. 예수께서 하나님의 아들이심을 믿고, 그를 믿음으로 생명을 얻도록 하는 것이 복음서를 기록한 1차 목적이었다면, 21장은 그 복음서의 결론 이후에 덧붙여진 후일담, 혹은 결론 이후에 남겨진 제자들의 삶과 주님의 마지막 메시지, 더 나아가 교회 공동체가 지향해야 할 선교적·목양적 방향을 제시하는 장으로 볼 수 있다.

이 21장에는 매우 중요한 본문이 등장한다. 1절에서 14절에는 디베랴 호수(갈릴리 호수)에서 일곱 제자가 물고기를 잡다가 부활하신 예수님을 만나게 되는 장면이 묘사되어 있으며, 특히 큰 물고기 153마리를 잡은 기적의 이야기가 담겨 있다. 이후 이어지는 대목에서, 예수님은 베드로에게 세 번이나 “네가 나를 사랑하느냐?”라고 물으신 뒤 “내 양을 먹이라” 하심으로써, 베드로와 더불어 모든 제자(특히 교회 지도자)가 감당해야 할 목양의 사명과, 궁극적으로 ‘하나님의 양무리’를 돌보는 것이 어떤 것인지 가르쳐 주신다. 그리고 21장 후반부는 예수님께서 요한에 대하여 말씀하시며 “내가 올 때까지 그를 머물게 하고자 할지라도 네게 무슨 상관이냐?”라고 하심으로 종말론적 ‘때’와 ‘시기’에 대한 언급을 해주신다. 이는 마태복음 28장에 기록된 ‘그레잇 커미션(The Great Commission)’과는 또 다른, 매우 실존적이며 종말론적인 차원의 말씀이다. 이로써 요한복음은 “예수는 하나님의 아들 그리스도이시며, 그의 이름을 믿음으로 생명을 얻는다”라는 대전제 위에, 교회 공동체가 이 땅에 살면서 어떻게 ‘주님의 재림’과 ‘역사의 끝’을 준비하는가를 깊이 있게 그려 낸다.

이 본문에서 가장 두드러지는 장면은 역시 디베랴 호수 사건이다. 부활하신 예수님께서 갈릴리 호수(요한복음에는 디베랴 호수라 지칭)에서 고기를 잡던 제자들에게 나타나시는 장면은 놀라움과 신비로 가득하다. 제자들은 자기들끼리 다시금 고기를 잡으러 떠났고, 밤새 그물을 내렸으나 아무것도 잡지 못했다. 예수님이 십자가에 달려 죽으신 뒤(물론 부활하셨음에도 불구하고), 이전과 달라진 어떤 세상이 오리라 예상했지만, 막상 현실은 녹록지 않았던 것이다. ‘제자들의 귀환’이라 불러도 좋을 이 모습은, 때로는 인간이 체감하는 영적 무기력, 기대한 대로 전개되지 않는 삶의 상황, 그 가운데서 옛 삶의 방식으로 회귀하는 인간의 모습을 상징적으로 보여 준다.

그런데 예수님께서 배에서 고기를 잡던 그들에게 “얘들아, 너희에게 고기가 있느냐?”라고 물으셨을 때, 제자들은 ‘없나이다’라고 대답한다. 그 즉시 예수님은 “그물을 배 오른편에 던지라 그리하면 잡으리라”고 명령하신다. 왼편이 아니라 오른편이었고, 앞도 뒤도 아니었다. 이를 두고 장재형 목사를 비롯한 여러 설교자들은, 그 방향이 곧 ‘주께서 지시하시는 방향’을 의미한다고 해석한다. 복음에 있어서 ‘방향’이란 삶의 질서이자 순종의 태도다. 사람들은 쉽게 특정한 방식대로, 혹은 자신이 익숙한 쪽(왼편, 혹은 뒤편)으로 그물을 내리려 할 때가 많지만, 주님은 분명하게 “오른편으로 던지라”라고 말씀하신다. 이는 오늘날 교회가 하나님 앞에서 걸어가야 할 길, 즉 ‘선교와 목양’이라는 방향성을 재확인하라는 요청으로 이해될 수 있다.

제자들이 주님의 말씀대로 그물을 던졌을 때, 그물은 크게 놀랄 만큼 풍성한 물고기로 가득 찼다. 심지어 그물을 들 수 없을 정도로 많았다(요21:6). 이 경험은 누가복음 5장 초반에 등장하는 베드로의 ‘깊은 데로 가서 그물을 내려라’라는 사건과도 맞닿아 있다. 그때 베드로가 예수님 앞에 엎드려 “주여, 나를 떠나소서. 나는 죄인입니다”라고 고백했는데, 바로 이 사건이 있은 후 주님은 그를 ‘사람을 낚는 어부’로 부르신다. 요한복음 21장의 이 장면 역시 그 부르심이 ‘완성’ 혹은 ‘확증’되는 순간으로 해석된다. 예수님이 “오른편으로 그물을 던지라”고 말씀하셔서 큰 고기를 풍성히 잡도록 이끄신 건, 결국 이 제자들이 세상으로 나아가‘153마리의 큰 물고기’를 잡듯 ‘온 열방에서 하나님의 백성을 모으는 선교’에 쓰임 받을 것임을 예시적으로 보여 주시는 장면이라고 할 수 있다.

그러면서도 21장 11절에 강조되는 부분이 있다. “그물이 찢어지지 아니하였더라.” 보통 그렇게 큰 물고기가 잡히면 그물이 찢어질 법도 한데, 여기서는 다소 ‘초자연적’이라 부를 수 있는 표현이 사용된다. 교부 시대부터 이 상징성을 해석하는 여러 시도가 있었고, 대표적으로는 “하나님의 말씀(또는 복음)은 결코 찢어지지 않는다”는 식의 신학적 해석이 많이 공유되었다. 어거스틴 같은 교부도 이 153마리에 특별한 관심을 기울였다. 예수님의 제자들이 한 번에 잡은 이 ‘153마리’는 초대교회 시대에 중요한 상징으로 간주되었고, 히브리어의 ‘수신학(Gematria)’ 전통에 따라 “베니 하 엘로힘(Bənē hāʾĔlōhīm)”, 즉 ‘하나님의 아들들(sons of God)’이라는 말의 숫자 합이 153이라는 설명도 제시되었다. 이것이 정확히 맞는지 여부는 다소 학자마다 이견이 있지만, 중요한 점은 초대교회가 이 숫자를 단순한 ‘우연’으로 보지 않았다는 사실이다. 그들은 ‘주님의 부르심을 받은, 주님의 소유가 된 자들’로서 결국 하나님의 나라에 기쁨으로 참여하게 될 ‘크리스천 공동체’를 이 물고기 숫자가 상징한다고 해석했다.

초대교회에서 물고기는 그리스도인들 사이의 암호로도 쓰였다. ‘ΙΧΘΥΣ(익투스)’라는 헬라어 낱말이 ‘예수 그리스도 하나님의 아들 구주’라는 의미의 머리글자를 따온 것이어서, 박해 시대에는 물고기 모양을 그리거나 새김으로써 서로 ‘동지’를 인식했다고 한다. 요한복음 21장은 바로 그런 상징성을 요약하여 보여 주는 장으로 자리매김해왔다. 그러므로 “오른편으로 그물을 던지라”는 말은, 오늘날 교회가 이 복음 사역에 순종할 때 그물이 찢어지지 않을 만큼 풍성한 열매를 거두게 되리라는 확신을 던져 준다. 그러한 믿음은, 장재형 목사를 비롯해 다양한 교회 지도자들이 “복음의 전파에 있어서 하나님의 능력과 말씀은 결코 부족함이 없고, 오히려 넘치도록 역동적”임을 선포하는 근거로 작용한다.

이 장면에서 또 하나 주목할 대목은, 예수님께서 이미 숯불을 피워 놓으시고 그 위에 떡과 생선을 준비해 두신 장면이다(요21:9). 제자들이 예수님 말씀을 따라 풍성한 고기를 잡아오긴 했지만, 사실 예수님은 이미 모든 식탁을 마련해 놓으셨다. 이는 흔히 ‘성찬’을 상징한다. 또한 누가복음 24장에 나타난 엠마오로 가던 두 제자에게 떡을 떼어 주심으로써 그들의 눈이 밝아졌던 사건, 요한복음 6장에서 오병이어 사건을 통해 예수님이 ‘생명의 떡’이심을 가르치셨던 맥락과도 연결된다. 베드로와 다른 제자들이 예수님께 가져온 물고기는 ‘인간의 수고와 순종의 열매’라 할 수 있지만, 애초부터 모든 것의 ‘시작’은 예수님의 베푸심이다. 이는 구원도 마찬가지다. 하나님이 먼저 예비하신 은혜의 자리에 인간이 초청받아 가는 것이 신앙의 본질이기에, 요한복음21장의 숯불 위에 준비된 생선과 떡은, 단순한 식사 이상으로 중요한 신학적 의미를 갖는다. 인간의 노력이나 헌신이 분명 필요하지만, 모든 것의 기초는 ‘주께서 이미 준비해 두신 은혜’라는 사실을 가리키는 것이다.

이후 21장 15절 이하에서는 예수님이 베드로에게 “네가 나를 사랑하느냐?”라고 세 번 반복해 물으신 뒤, “내 양을 먹이라”, “내 양을 치라”, “내 양을 먹이라”고 세 번 명령하신다. 누가복음 22장 34절에서 베드로가 예수님을 세 번 부인할 것을 예언받았고, 실제로 대제사장의 뜰에서 “나는 그를 알지 못한다”고 공공연히 부인했었지만, 부활하신 예수님은 그 상처와 실패를 회복시키시는 동시에, 그의 소명을 다시 확인시켜 주신다. 그 결과 베드로는 사도행전 2장에서 성령 강림 이후 담대한 사역을 감당하는 인물로 변화한다. 특히 사도행전 4장에서는 안나스(대제사장) 앞에서 “천하에 구원 얻을 만한 다른 이름을 우리에게 주신 일이 없다”(행4:12)라고 예수의 유일성을 담대히 선포하게 된다. 이것이 진정한 복음의 능력이다.

즉, 요한복음 21장이 전하려는 메시지는 크게 두 갈래라 할 수 있다. 하나는 ‘선교’이며, 다른 하나는 ‘목양’이다. 예수님이 제자들에게 풍성한 물고기를 잡도록 하심으로써 ‘열방을 향한 전도와 구원의 역사’를 예시하고, 또한 베드로에게 “내 양을 먹이라”고 하심으로써 ‘교회 공동체를 향한 돌봄(목양)의 사명’을 강조하신다. 그리고 이 모든 것이 ‘주님이 이미 마련해 놓으신 식탁’을 기억하는 예배와 성찬, 그리고 주님이 부어 주시는 성령 안에서 이루어진다. 그래서 장재형 목사를 비롯한 여러 목회자는 이 본문을 설교할 때, 교회가 ‘전도’와 ‘목양’을 반드시 붙잡아야 함을 역설한다. 교회는 복음을 모르는 자들을 향해 열려 있어야 하고, 동시에 이미 공동체 안에 있는 자들을 책임감 있게 돌보며 성장시키는 일에 헌신해야 한다는 것이다.

하지만 요한복음 21장 후반부에 있는 “내가 올 때까지 그를 머물게 하고자 할지라도 네게 무슨 상관이냐?”(21:23)라는 말씀이 묘사하듯, 초대교회 당시 제자들은 “주님의 재림이 언제 임하는가?”라는 문제를 끊임없이 고민했다. 예수님이 마태복음 24장 등에서 ‘재림’ 혹은 ‘종말’을 예고하셨고, 사도행전 1장 6~7절에서도 제자들이 “이스라엘 나라를 회복하심이 이 때입니까?”라고 묻자 예수님은 “때와 시기는 아버지께서 자기의 권한에 두셨으니 너희가 알 바 아니요”라고 대답하셨다. 이것이 바로 요한복음21장 23절에도 반영된, ‘때와 시기에 대한 하나님의 주권’이다. “그게 네게 무슨 상관이냐? 너희는 내가 맡긴 사명을 감당하라”는 주님의 말씀은, 어쩌면 본문의 핵심 주제이자, 교회가 이 땅에서 ‘역사의 종말’을 바라보면서도 결코 놓쳐서는 안 될 신앙적 태도를 보여 준다. “주님 언제 오십니까?”라는 질문보다 더 중요한 것은 “주님, 우리가 무엇을 해야 합니까?”라는 질문인 셈이다. 그 대답이 바로 “너희는 나가서 전도하라, 온 열방에 복음을 전하고, 교회 안에서 서로 사랑하며 양떼를 돌보라”는 방향으로 귀결된다.

이 모든 메시지를 종합해 볼 때, 요한복음 21장은 복음서 전체의 결론을 넘어, 4복음서가 공통적으로 강조하는 ‘복음 전파와 공동체 돌봄, 그리고 주님의 재림에 대한 종말론적 소망’을 함축한 장이라 볼 수 있다. 예수께서 “내 양을 먹이라”고 말씀하신 부분은, 베드로 개인뿐 아니라 오늘날의 교회 지도자와 성도들 모두에게 적용된다. 이는 곧, “주님이 맡기신 사람들을 돌보라”, “주의 몸 된 교회를 사랑하라”, “2세들을 비롯해 다음 세대를 교육하고 양육하라”는 구체적 요청이다. 여기에 전도와 세계선교의 사명이 함께 들어 있는 까닭에, 많은 지도자들은 이 본문을 읽으면서 “153마리 큰 물고기와 같이 세상 곳곳에서 주를 향해 돌아오는 사람들을 주의 교회가 품어야 한다”고 강조한다.

특히 장재형 목사는 여러 설교와 문서에서, 이 21장의 메시지를 기반으로 “세계를 품는 교회, 전 인류를 향해 나아가는 선교적 공동체, 그리고 영적으로 목양하는 강건한 공동체”를 지향해야 한다고 역설해 왔다. 교회의 최종적인 모습은 “사랑으로 양을 돌보는 목양”과 “열방을 대상으로 한 적극적 전도”가 균형 있게 어우러지는 것이다. 이 균형을 잃으면 교회는 한쪽으로 치우치기 쉽다. 즉, 오직 교회 안에 있는 기존 성도들의 돌봄에만 몰두하다가 외부로 나아가는 ‘선교적 사명’을 소홀히 할 수도 있고, 반대로 ‘전도’에 치중하다가 교회 내부의 연약한 지체들이 상처 입고 방치되는 경우도 생길 수 있다. 요한복음 21장은 바로 이 두 가지를 균형 있게 품어야 한다는 사실을 강조하고 있다. 예수님은 제자들에게 “오른편으로 그물을 던지라”라고 하심으로써 ‘위로부터 주어지는 방향’에 순종해야 할 것을 알려 주셨고, 또한 ‘내 양을 먹이라’고 하심으로써 목양을 함께 당부하신 것이다.

이 메시지는 초대교회가 지닌 역사적 맥락에서, 그리고 현대 교회의 비전 및 사명에서 동일하게 적용된다. 우리의 문제는 종종‘때와 시기를 자기 방식으로 제한해 버리는 것’이다. 주님이 속히 오시리라고 믿으면서도, 정작 그 재림을 준비하는 삶은 멀리할 때가 있다. 혹은 교회 공동체가 세상과 단절된 채 자기 안에만 갇혀 있기도 한다. 그러나 이 21장의 말씀은 “주님의 때가 언제인지 몰라도 너희는 맡은 사명을 감당하라”고 일관되게 가르친다. 그 사명은 곧, 열방을 제자 삼는 선교와, 주님의 양무리를 돌보는 목양이다. 주님의 진정한 최후 명령(‘내 양을 먹이라’와 ‘오른편으로 그물을 던지라’의 결합)은 단 한쪽만으로는 교회를 온전히 세울 수 없다는 점을 알려 준다.

더욱이 여기에 덧붙여, 역사관과 세계관에 대한 언급도 빠지지 않는다. 21장에서 베드로는 일곱 제자 중 하나로서 다시금 갈릴리 바다로 돌아가 고기를 잡았으나, 결국 주님의 명령에 순종할 때에야 풍성한 열매를 보았다. 우리는 이 사건에서 ‘역사란 인간이 자기 노력만으로 개척하는 장이 아니라, 하나님께서 주신 사명을 따라 순종할 때에 열리는 장’임을 깨닫는다. 하나님이 주도하시는 역사의 방향이 어디를 향해 가고 있는지를 깊이 탐구하고, 세계가 결국 어떤 결말(종말)로 나아가는지를 성경의 시각으로 이해해야만 흔들리지 않고, 소시민적인 이기심에 빠지지 않으며, 달팽이가 달팽이집에 들어가듯 자기 안에만 갇히지 않는다. 따라서 교회는 청년들과 2세대들에게 성경적 세계관과 역사관을 가르쳐야 한다. 인류 역사가 단지 우연이나 물질적 흐름에 의해 좌우되는 것이 아니라, 하나님의 섭리 가운데 진행되는 것이며, 예수 그리스도의 재림과 함께 궁극적 구원과 심판이 이뤄진다는 사실을 분명히 가르칠 필요가 있다.

이처럼 요한복음 21장의 핵심 메시지는, ‘예수 그리스도의 부활 이후 제자들이 맞닥뜨린 현실 속에서 어떻게 선교적 순종과 목양적 책임을 다할 것인가’에 대한 구체적 방향성을 제시한다. 장재형 목사는 이 본문을 “선교와 목양의 긴장 속에서 교회가 견지해야 하는 사명의 에센스”로 요약하면서, 실제 사례로서 교회 개척, 학교 설립, 미디어 사역, 문화 사역 등을 통해 전 세계 153개 지역(이른바 ‘153 비전’)에 복음을 전하고, 다양한 영혼들을 말씀으로 양육하는 일에 비전을 품어야 한다고 역설해 왔다. 이는 명단상 ‘153마리의 큰 물고기’가 상징하듯, 궁극적으로 전 세계에서 하나님의 백성을 모으는 비전과 중첩된다.

실제로 교회가 세상 가운데 복음을 전파하려 할 때, 세상은 여러 경로로 교회를 압박하고, 복음 전파의 방향성을 흐리게 만들고자 한다. 그 가운데 교회는 무엇보다도 주님이 말씀하신 ‘오른편’—즉 ‘하나님이 이끄시는 정확한 방향성’을 붙들고 떠나야 한다. 장재형 목사를 비롯해 세계선교에 뜻을 둔 여러 지도자는 이러한 원리로, 각국에 선교사들을 파송하고, 새로운 사회적·문화적 도전을 교회가 수용하면서도 본질인 복음을 결코 타협하지 않도록 가르친다. 하나님의 말씀(그물)은 결코 찢어지지 않는다. 세상에 나아가 수많은 영혼을 건져 올려도, 그 그물은 능히 감당해 낸다. 다만 교회가 방향을 잃어 그물을 다른 쪽으로 던지려 할 때, 혹은 아예 던지지 않으려 할 때 문제가 생긴다. 이 메시지를 기억하는 것만이, 요한복음 21장이 전하는 ‘풍성함’과 ‘생명’을 실제로 체험하게 하는 길이 된다.

부활하신 예수님을 몰라본 제자들의 눈이 다시금 뜨이고, “주님이시라!”(요21:7)라는 감격의 고백으로 이어진 장면은, 구체적으로 오늘날의 교회가 부활절 이후의 신앙생활에서 어떤 태도를 가져야 하는지 암시하기도 한다. 예수께서 부활하셨음을 ‘머리로만 아는 믿음’에 멈추지 말고, 실제 생활 가운데 찾아오시는 주님을 체험하며, 그분이 지시하시는 길을 따르는 것이 진정한 부활 신앙이다. 이때 “벗고 있다가 주님이라 하는 말을 듣고 겉옷을 두른 후에 바다로 뛰어내리는” 베드로의 모습은, 실로 열정적이다. 신학자들은 그 모습을 보며, “이제 베드로가 예수님에 대한 뜨거운 사랑과 회복의 열정을 소유한 존재로 거듭났다”고 해석한다. 예수님을 부인했던 과거가 있지만, 그 실패를 넘어서 주님께 달려가는 행위 자체가 ‘새로운 시작’을 상징한다.

결국 요한복음 21장은, 20장까지 전개된 복음서의 결론 뒤에 놓인 ‘새로운 시작’에 관한 기록이다. 예수님은 부활을 통해 죽음을 이기시고, 그 사실을 제자들에게 보여 주셨다. 이제 제자들은 이전에 예측하지 못한 새로운 시대를 맞았다. 모든 것이 달라졌음에도 불구하고, 여전히 갈릴리 바다에서의 수고와 책임이 그들 앞에 놓여 있었다. 그 몫은 바로, ‘복음을 전파하고, 양들을 먹이는 사명’이었다. 베드로를 비롯한 제자들이 십자가와 부활이라는 결정적 사건 이후에 감당해야 할 역할은 결코 가볍지 않았다. 그렇지만 주님은 단 한 번도 그들을 혼자 두지 않으셨고, 여전히 앞서 숯불과 아침 식사를 준비하셨으며, “오른편으로 그물을 던지라”고 친히 말씀해 주셨다. 이 내용을 묵상하는 오늘의 교회 역시, 시대가 변했다고 해서 주님의 인도하심이 달라지는 것은 아니다. 오히려 종말에 가까울수록 교회가 지켜야 할 것은 “선교와 목양, 역사와 세계에 대한 분명한 인식, 그리고 다음 세대를 책임감 있게 양육하는 것”임을 발견하게 된다.

  • 전도와 목양의 실천 그리고 역사·세계에 대한 인식

장재형 목사는 요한복음 21장을 두고 설교하면서, 특별히 “선교와 목양”이라는 두 축을 강조한다. 그는 이 장을 “전도와 목양의 장”이라고 부르며, 실제로 초대교회부터 현대 교회에 이르기까지 믿음의 공동체가 반드시 붙들어야 할 핵심 과제임을 누누이 역설해 왔다. 전도란, 갈릴리 바다에서 밤새 그물을 던졌지만 아무 열매를 거두지 못한 제자들에게 예수님이 주신 말씀—“오른편으로 던지라”—에 순종함으로써 열방을 향해 나아가는 것이다. 그리고 목양이란, 제자들 가운데서 특별히 베드로를 지명하시어“내 양을 먹이라”고 거듭 세 번 부탁하신 예수님의 사랑과 돌봄의 의무를 교회 안팎에서 실행해 가는 것이다. 이 둘은 분리될 수 없고, 한쪽이 과도하게 강조되면 교회의 균형이 무너지게 된다.

먼저 선교에 대해 살펴보면, 예수님께서 부활하신 후 갈릴리에서 제자들을 만나신 것은 복음서들의 공통된 흐름 중 하나다. 마태복음 28장 또한, 예수님께서 갈릴리 산에서 제자들에게 나타나셔서 “너희는 가서 모든 민족을 제자로 삼아, 아버지와 아들과 성령의 이름으로 세례를 베풀고, 내가 너희에게 분부한 모든 것을 가르쳐 지키게 하라”(마28:19-20)고 명령하신 ‘그레잇 커미션’ 장면을 기록한다. “하늘과 땅의 모든 권세를 내게 주셨으니, 그러므로 너희는 가라”는 선언에서, 예수님은 선교 사명의 근거와 그 결과 모두를 제시하셨다. 사도행전 1장 8절에서도 주님은 “오직 성령이 너희에게 임하시면 너희가 권능을 받고, 예루살렘과 온 유대와 사마리아와 땅끝까지 이르러 내 증인이 되리라”고 하심으로써, 교회가 계속해서 ‘열방’을 향해 전진해야 함을 역설하신다.

장재형 목사는 이러한 복음서와 사도행전의 흐름, 그리고 요한복음 21장의 메시지를 통합적으로 묵상하며, “그물이 찢어지지 않는” 풍성한 전도의 결실을 위해서는 우리가 반드시 “주님의 지시하시는 방향, 즉 오른편에 그물을 던지는 순종”이 필요하다고 역설한다. 실제로 선교 현장에서 우리는 때로 인간적 전략, 통계나 노하우만을 의지할 수 있다. 그러나 모든 세대와 문화권이 다르며, 지역에 따라 선교 접근 방식은 다양하다. 결정적으로, 교회가 ‘주님의 음성’을 듣지 못하거나 무시한 채, 그저 자신들의 계산과 경험으로 선교 전략을 세운다면 오히려 깨어진 그물만 남길 수도 있다. 반대로, 아무리 열악한 환경이라 할지라도 주님이 허락하신 방향과 방법에 순종하며 전할 때, 우리는 초대교회가 보았던 ‘놀라운 부흥’과 ‘생명력 있는 확장’을 경험하게 된다.

장재형 목사는 이렇듯 전도와 선교는 교회 본질의 핵심이라는 사실을 거듭 강조하면서, 구체적으로 “세계선교”를 이루기 위한 비전도 제시해 왔다. 153마리에 대한 상징적 해석을 기반으로 ‘153 비전’을 말하거나, 교회가 서로 연합하여 지구촌 곳곳에 학교나 신학교, 병원, 미디어 센터 등을 세워 다음 세대를 교육하고 돌보며, 복음을 전하는 거점으로 삼는 등의 계획을 설명하기도 한다. 이는 단지 ‘숫자 맞추기’가 아니라, “하나님께서 우리에게 주신 그물이 결코 찢어지지 않는다”는 확신에 기초한, 적극적이고 실제적인 사역 비전이다. 사람들은 “어떻게 교회가 이런 거대한 일을 감당할 수 있는가?”라고 반문할 수 있지만, 본문의 제자들도 한 번에 153마리를 건져 올리기 전까지 ‘밤새 헛수고’한 경험밖에는 없었다. 그러나 “주님이 말씀하셔서 오른편에 던진 그물”은, 상상 못 할 풍성함을 가져왔다. 이 사실이 바로 “선교는 결국 하나님의 일이며, 그분이 직접 인도하시는 방향으로 우리가 순종해야 한다”는 메시지로 확장된다.

더 나아가 전도의 과업을 감당함과 동시에, 교회는 목양에도 힘써야 한다. 예수님이 베드로에게 세 번 묻고, 세 번 ‘내 양을 먹이라’고 명령하신 것은, 단순한 사랑 고백의 회복을 넘어, “너는 이제부터 내가 너에게 맡길 양들을 책임지고 돌보라”는 준엄한 요구였다. 교회 안에서 지도자는, 양들을 안전하게 이끌고, 바른 말씀과 진리로 먹이며, 상처받은 영혼을 치유하는 사역을 해야 한다. 그것이 곧 목양이다. 그런데 이러한 목양이 진정으로 이루어지지 않으면, 교회가 아무리 전도를 통해 사람들을 모으고 늘려 간다 해도, 결국 영적 돌봄이 부재하여 자라지 못하거나 상처 입고 떠나는 이들이 속출할 수 있다. 선교와 목양은 반드시 함께 진행되어야 하며, 주님께서 이 본문을 통해 특별히 “베드로-교회 지도자-모든 성도”에게 반복적으로 들려주시는 음성은, “네가 나를 사랑하느냐? 그렇다면 내 양을 먹이라”라는 강력한 호출이다.

이러한 목양은 교회 내부를 넘어, 세상을 섬기는 모습으로 확대될 수 있다. 장재형 목사 또한 여러 설교와 글에서, 교회가 세상의 가난하고 외로운 영혼들을 찾아가 섬기고, 그들에게 복음뿐 아니라 교육과 의료, 문화적 자원을 제공하며 실질적으로 돕는 것이 “예수께서 보여 주신 사랑의 실천”이라고 말한다. 한국교회가 과거에 학교와 병원을 세워 사회적 발전에 기여했던 선례가 있으며, 초대교회도 로마 제국 치하에서 박해받으면서도 병자와 고아, 과부를 돌보는 데 앞장섰다. 이는 결국 ‘내 양을 먹이라’는 주님의 명령을 공동체 안에서만이 아니라 사회와 세계의 차원으로 확대하여 적용한 것이다. 이를 위해서는 교회가 더 넓은 역사적·세계적 시야를 가져야 하며, 결코 자기 교회나 자기 민족 안에만 갇히지 않고, “너는 본토와 친척과 아비 집을 떠나라”(창12:1)는 아브라함의 소명을 공유해야 한다. 장재형 목사는 이러한 세계관을 강조하면서, “이 시대 교회와 성도들은 다시 한 번2세대를 세우고, 그들에게 성경적 역사관을 가르치며, 열방을 꿈꾸도록 도와야 한다”고 역설한다.

오늘날 많은 젊은이들이 ‘나’를 중심으로 한 문화—즉 포스트모더니즘적 사고—에 익숙해져 있고, “세상이 어디로 가는지는 잘 모르겠지만, 내 삶과 커리어가 중요하다”는 식으로 사고하기 쉽다. 그러나 성경은 “너희는 온 천하에 다니며 만민에게 복음을 전파하라”(막16:15)라고 명령하며, 더불어 “이 세대의 흐름을 본받지 말라”(롬12:2)고도 명한다. 이는 개인의 구원에만 초점을 맞추는 신앙이 아니라, ‘세계 구원’이라는 하나님의 큰 그림 안에 동참하라는 초대다. 교회가 2세들을 향해 이러한 성경적 역사관과 세계관을 제대로 가르치지 못할 때, 다음 세대들은 점점 세상 안에서 자기만족과 세속적 풍조를 좇다가 ‘물고기 잡는 사명’을 잃어버리기 쉽다. 그래서 요한복음 21장의 교훈—“오른편으로 그물을 던져라”와 “내 양을 먹이라”는 말씀—은 단지 ‘제자 시대’나 ‘교회 지도자’에게만 국한되지 않고, 모든 부모와 교육자, 그리고 교회 공동체 전체가 함께 붙들어야 할 진리가 된다.

“주여, 제가 밤새 아무것도 잡지 못했습니다. 그러나 말씀에 의지하여 그물을 내리겠습니다.”라는 베드로의 이전 고백(눅5장)과도 같이, 우리가 현실에서 아무런 결실을 보지 못했다 해도, 주님이 정하신 시점과 방향에 순종하면 “153마리의 큰 물고기”와 같은 결실을 얻게 된다. 이는 경제적 풍요를 넘어, 영혼 구원과 세계선교라는 측면에서 더욱 참된 의미를 갖는다. 장재형 목사는 요한복음 21장 설교 중, 이 153마리를 이렇게 해석한다. “이것은 우리가 붙든 복음의 망(net) 안으로 들어올 하나님의 아들들의 총체이며, 전 세계에서 하나님의 자녀로 부름받은 이들의 상징이다. 그물은 하나님의 말씀이므로 절대 찢어지지 않는다. 그러므로 교회는 그물이 약해질까 염려할 게 아니라, 어떻게 더 많은 영혼이 이 안으로 들어올 수 있게 할지를 고민해야 한다.” 이처럼 ‘그물이 찢어지지 않는다’는 선언은, 하나님의 복음이 단단히 견고하고, 그 안에 생명의 능력이 충만하다는 고백이다.

결국 요한복음 21장은 전도와 목양의 동시적 요청, 그리고 종말론적 인식 속에서 교회가 어떤 길을 가야 하는지 명확히 보여 준다. 이 본문은 ‘교회 공동체가 끝없이 확장되면서도, 동시에 안으로는 깊이 돌보는 사역이 이뤄지길 바라는 주님의 마음’을 담고 있다. 교회 역사는 실제로 이러한 흐름 속에서 전개되어 왔으며, 로마 제국 시대, 중세 시대, 종교개혁, 근대와 현대에 이르기까지, 복음이 전해지는 곳마다 ‘낚임 받은 영혼들’과 그들을 목양하는 ‘교회 공동체’가 세워져 왔다. 물론 세상의 도전과 오류도 많았고, 교회가 그 사명을 오해하거나 실행하다가 실패한 부분도 많았지만, 핵심은 여전히 변하지 않는다. 우리는 그물을 던져야 하고, 양들을 먹여야 한다. 그리고 그 과정에서 “주님 언제 오시나?”라는 호기심이나 ‘시기 계산’에 함몰되지 말고, “때와 시기는 오직 하나님께 속한 것”이라는 믿음으로, 맡겨진 오늘의 사명을 다해야 한다.

이것이 “네게 무슨 상관이냐?”(21:23)라는 예수님의 말씀에 담긴 함의다. 그 말씀은 예수님의 재림 시점을 두고 논쟁하던 초대교회 공동체들에게도, 그리고 그로부터 2천 년이 지난 지금의 교회에도 동일하게 적용된다. 우리가 신앙인으로서 해야 할 일은‘재림 날짜를 추측하고 계산하는 것’이 아니라, “내가 다시 올 때까지 충성스럽게 이 복음을 전하고 서로 사랑하며, 목양을 통해 교회를 온전히 세우는 일”을 행하는 것이다. 장재형 목사는 “바로 이것이 요한복음 21장이 지닌 종말론적이고, 동시에 선교적이며 목양적인 초대”라고 설명한다. 그리고 매년 총회를 준비하거나 새로운 교회 사역을 시작할 때, 우리는 이 말씀을 되새기며“역사와 세계에 대한 하나님의 큰 그림” 속에서 우리 개개인이 감당해야 할 역할을 다시금 각인해야 한다고 강조한다.

교회가 자칫 내부만 바라보고 자기 울타리 안에 안주한다면, 방향 감각을 잃어버린 채 왼편이나 뒷편으로 그물을 던지는 실수를 범할 수 있다. 세상에서 조금만 풍요로워지면, 오히려 하나님의 부르심과 복음을 잊고 오락과 유흥에 빠지기도 쉽다. 그러나 예수님은 요한복음 21장에서 분명히 말씀하신다. “오른편에 그물을 던지라. 내 양을 먹이라. 그리고 ‘때와 시기’는 하나님의 영역이니 네가 함부로 간섭하지 말고, 종말론적 의식을 갖고 복음을 전하라.” 이 명령은 현대 사회에서도 유효하며, 교회가 맡은 사명은 ‘안으로는 서로 돌보며 키우고(목양), 밖으로는 온 세상에 복음을 전하며 제자를 삼는 것(선교)’이다. 이것이 매년 새롭게 출발하는 교회의 사역과 총회의 방향을 결정짓는 ‘기준점’이 되어야 한다.

교회가 어떤 지역에 뿌리를 내리면, 그 지역 특유의 문화와 계절, 환경 속에서 사람들은 하나님을 예배하고, 말씀을 배우며, 서로를 돌본다. 도버의 아름다운 사계절, 단풍이 물드는 가을 풍경이나 눈 내리는 겨울 풍광이 더 인상 깊게 느껴지는 것은, 거기에 교회의 사역과 기도, 예배와 교제가 깃들어 있기 때문일 것이다. 이제 교회가 “건설의 시대를 맞았다”는 말은, 물리적 건물의 건설만을 의미하는 것이 아니라, “우리가 정신을 바짝 차리고 이 지역과 세계를 바라보며, 새로운 역사의 장을 열어 가자”는 의지를 담는다. 그 시작이 바로 “주님께서 말씀하시는 오른편으로 그물을 던지는 것”이요, “양을 먹이기 위해 필요한 영적·실천적 준비를 갖추는 것”이다.

장재형 목사를 비롯해, 요한복음 21장 말씀을 따라 선교와 목양을 함께 꿈꾸는 모든 교회 지도자와 성도들은, 바로 이 원리로 다음 세대를 기를 학교를 세우고, 열방에 파송된 선교센터를 운영하며, 복음과 사랑을 전파하고자 한다. 결국 이 모든 주님의 몸 된 교회의 행보는 요한복음 21장의 “153마리의 큰 물고기”와 “내 양을 먹이라”는 말씀을 현실 속에서 구현하는 것이며, 하나님의 아들들(베니 하 엘로힘)인 크리스천 공동체를 전 세계에 확장해 나가는 길이다.

따라서 우리는 이 시대에 더욱 분명하게, ‘요한의 아들 시몬아, 네가 나를 사랑하느냐? 그렇다면 내 양을 먹이라’라는 주님의 물음을 귀 기울여 들어야 한다. 하나님의 아들을 믿어 영생을 얻었다면, 이제 세상 구원을 향해 나아가야 한다. 주님의 때가 언제인지 정확히 몰라도, 교회와 성도들은 눈앞에 놓인 선교와 목양의 기회를 붙잡아 열심히 수고해야 한다. 그 수고의 결과로 우리가 사역하는 각 지역(도버를 포함하여 전 세계 어디든)에서 하나님 나라가 확장되고, 2세들은 올바른 역사관과 세계관을 갖춘 믿음의 세대로 자라날 것이다. 그리고 주님이 다시 오실 때, “잘하였도다. 착하고 충성된 종아!”라는 칭찬을 받으며 주님과 함께 기쁨의 잔치에 참여할 것이다. 이것이 요한복음 21장의 결론이자, 장재형 목사가 강조하는 ‘복음서들의 그랜드 피날레’라 할 수 있다.

결국 우리는 요한복음 20장의 결말에 이어 21장이 ‘부록’처럼 존재하는 것이 결코 우연이 아님을 깨닫는다. ‘예수께서 하나님의 아들 그리스도이심을 믿고 영생을 얻으라’(20장 결론)는 분명한 복음의 핵심 진술 뒤에, 그 믿음을 현실에서 어떻게 살아낼 것인가에 대한 구체적 지침이 21장에 담겨 있다. 그 지침이란 바로 “장차 다시 오실 주님을 기다리되, 때와 시기에 연연하기보다는 너희가 가야 할 방향(오른편)과 해야 할 책임(내 양을 먹이라)을 충성스럽게 감당하라”는 말씀이다. 교회는 이 말씀을 붙들고 사역하다가, 종국에는 요한계시록에 예언된 신랑이신 예수님과 완전한 결합을 이룰 것이다. 그날이 오기까지, ‘153마리의 물고기’처럼 수많은 영혼이 교회 안에 들어오고, 그물(하나님의 말씀)은 결코 찢어지지 않을 것이다.

이처럼 두 가지 핵심—전도와 목양—이 요한복음 21장의 전반부와 후반부를 통해 강조된다. 그리고 그 뒤에는 세 번째 중요한 흐름인 ‘재림과 종말론적 관점’이 깔려 있다. 그러나 요한복음 21장은 “종말이 언제 도래하는지” 구체적으로 알려 주지 않는다. 오히려 “그가 살아 있건 어찌하건 네가 알 바 아니니, 너는 나를 따르라”라는 식의 말씀을 남겨 둔다. 우리에게 중요한 건, 주님이 이미 주신 사명(선교·목양)을 충성스럽게 수행하는 것이지, 종말의 때와 시기를 정확히 계산하거나, 그 논쟁에 매몰되는 게 아니다. 초대교회나 현대교회나, 인간은 종종 “주님, 언제 다시 오십니까?”라는 호기심에 사로잡힌다. 하지만 예수님은 “그게 네게 무슨 상관이냐? 너는 가서, 복음을 전하고 양을 먹이라고 하지 않았느냐?”라고 되묻으신다.

그렇다면 교회는 실제적으로 무엇을 해야 하는가? 요한복음 21장이 제시하는 길은 분명하다. 예수님을 사랑함으로 양을 먹이듯, 교회 안에서 서로 돌보되, 바깥으로는 갈릴리 바다에 그물을 내리듯 복음을 전하라는 것이다. 이처럼 양육과 선교를 병행할 때, 세상은 결국 하나님의 영광을 보게 되고, 교회는 ‘찬양’과 ‘감사’의 공동체로 거듭난다. 장재형 목사는 “이 일이 곧 오늘날 교회의 존재 이유이고, 요한복음 21장의 핵심 정신을 실천하는 길”이라고 요약한다. 나아가 교회가 세상 문화와 교육, 사회 구석구석에 복음을 전하기 위해서는 반드시 “역사와 세계에 대한 성경적 관점”을 자녀들에게도 심어 주어야 한다고 말한다. 하나님의 창조와 구속, 그리고 종말의 비전을 깨닫지 못하면, 젊은이들은 세상의 유혹과 풍조에 쉽게 동화될 것이며, 교회의 사명 또한 약화될 수밖에 없다.

요한복음 21장은 복음서 전체의 결론 이후에 주어진 추가적인 장이자, 부활하신 주님이 디베랴 호수에서 제자들에게 베푸신 기적과 사랑의 대화, 그리고 사도들에게 주어진 궁극적 사명을 담고 있다. “나는 물고기 잡으러 가노라” 했던 베드로의 일상적인 고백은, 역설적으로 새로운 시작을 열어 가는 계기가 됐다. 예수님은 배 오른편에 그물을 던지라고 지시하셔서 풍성한 어획을 경험하게 하셨고, 숯불에 생선과 떡을 구워서 제자들과 함께 식사하셨다. 그리고 베드로에게 세 번의 “네가 나를 사랑하느냐?”라는 질문을 통해, 베드로가 지닌 과거의 실패를 회복시키셨으며, 그에게 진정으로 필요한 사명을 부여하셨다. 이 대목은 곧 ‘교회 지도자’에게만 아니라, 모든 성도에게 적용되는 ‘전도와 목양’의 공동 소명이다. 다시 말해, 주님의 재림을 기다리는 동안 교회가 맡은 일은 “그물을 던져 열방을 구원하고, 이미 교회 안에 있는 양들을 성실히 먹이는 것”이다.

이것이 바로 요한복음 21장이 오늘 우리에게 남기는 메시지이며, 장재형 목사를 비롯해 전 세계적으로 복음을 전하는 수많은 지도자들이 이 본문을 통해 받고 있는 사명이라고 할 수 있다. 요한복음 21장에 기록된 마지막 구절들처럼, 예수님의 말씀은 다 기록할 수 없을 만큼 풍성하고 무궁무진하다. 그러나 그 풍성함의 핵심은 “네가 나를 사랑하느냐?”라는 물음, 그리고 “오른편으로 그물을 던지라”, “내 양을 먹이라”라는 직접적인 명령으로 요약된다. 교회가 이 명령에 충실히 따를 때, 우리는 개인 구원을 넘어 역사와 세계를 향한 하나님의 거대하고 선한 섭리를 조금이나마 함께 이루게 될 것이다. 그리고 마침내 주님이 다시 오시는 날, “천하 만민” 중에서 구원을 얻은 많은 사람과 함께 영원한 생명을 누릴 것이다. 그날을 바라보며, 각 사람은 “주님이 주시는 그 방향—오른편”과 “목양”이라는 소임을 기억해야 한다. 이것이 요한복음 21장이 오늘, 그리고 내일의 교회에게 던지는 도전이자 초청이며, 결코 흘려듣지 말아야 할 최후의 권면이다.

요한복음 21장 본문의 흐름과 그것이 지닌 신학적·실천적 의미를 중심으로, 장재형 목사의 해석과 적용, 그리고 교회 공동체의 과제(전도와 목양, 다음 세대 교육, 세계관 확립)를 아우른다. 그 핵심 결론은 “복음서의 결론 이후에 교회에게 맡겨진 가장 중요한 사명은 전도와 목양이며, 그 방향과 능력은 주님이 이미 마련해 놓으셨으니, 우리는 날마다 순종해야 한다”는 것이다.

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Pasteur David Jang – Le désir d’éternité


1. L’Ecclésiaste et les Livres de Sagesse

Le pasteur David Jang classe l’Ecclésiaste parmi les « livres de sagesse » et souligne la place extrêmement importante qu’il occupe au sein de la Bible. Selon lui, l’Ecclésiaste, en tant que livre de sagesse, démontre que la sagesse humaine n’est pas simplement une accumulation de connaissances ou le fruit d’une expérience de vie, mais plutôt une pénétration spirituelle que l’on obtient en connaissant Dieu. En particulier, il met en évidence les caractéristiques communes de l’Ecclésiaste et du livre des Proverbes, tous deux considérés comme des livres sapientiaux, ainsi que la singularité de chaque message. Le pasteur David Jang explique que le livre des Proverbes présente des principes concrets et pratiques pour la vie quotidienne, fondés sur le grand thème de la « crainte de l’Éternel », tandis que l’Ecclésiaste s’intéresse à des interrogations plus existentielles : « Qu’est-ce que la vie ? », « Si tout est vanité, quel en est le véritable sens ? », abordant des sujets fondamentaux et directs.

Le mot-clé qui caractérise l’Ecclésiaste est « vanité » (ou « futilité », « néant », selon les traductions). Le pasteur David Jang la compare souvent au terme anglais meaningless utilisé dans certaines Bibles en anglais, et souligne que ce concept dépasse la simple idée de « rien n’a de valeur ou de signification ». Selon lui, il renvoie plutôt au destin fatal de l’être humain, voué à retourner au « néant ». Cette réalité d’« aller vers le néant » est proclamée à la fois au début et à la fin de l’Ecclésiaste, et semble manifester une vision pessimiste et austère de la part de l’« Ecclésiaste » (l’auteur du livre). Toutefois, le pasteur David Jang précise que ce constat pessimiste révèle en réalité la signification spirituelle la plus profonde de l’ouvrage. L’Ecclésiaste insiste sur le fait que, même en profitant de toutes les capacités intellectuelles (Ecclésiaste 1) et de tous les plaisirs physiques et matériels (Ecclésiaste 2), l’homme retombe finalement dans la vanité. Cette « vanité » reflète la condition finie de l’homme qui, disposant d’un temps limité, doit tout abandonner au moment de la mort, et souligne que, sans Dieu, il est difficile de trouver une signification ou une valeur éternelle.

De fait, l’Ecclésiaste, en tant que livre de sagesse, rappelle deux vérités fondamentales que l’homme a tendance à négliger. Premièrement, « l’homme est mortel ». Comme le dit Hébreux 9 : 27 : « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement ». Le pasteur David Jang répète souvent que ce principe biblique s’applique à toute l’humanité, faisant écho au thème de l’Ecclésiaste « tout est vanité ». En effet, ni le temps, ni les talents, ni les biens ne peuvent être emportés au-delà de la mort, ce qui nous pousse à une réflexion spirituelle plus profonde. Deuxièmement, l’être humain possède en lui « le désir de l’éternité » (Ecclésiaste 3 : 11). Le pasteur David Jang souligne que, contrairement aux animaux qui ne spéculent pas sur l’après-mort ni sur un but ultime, tout homme s’interroge : « Qu’y a-t-il après la mort ? », « Quel est le sens de la vie ? ». Cette curiosité traduirait le désir de l’éternité que Dieu a placé en chacun.

Le pasteur David Jang estime que le déroulement de l’Ecclésiaste, qui débute par la déclaration « la vie est vanité » et aboutit au chapitre 12 par l’exhortation « Souviens-toi de ton Créateur aux jours de ta jeunesse » (Ecclésiaste 12 : 1), illustre brillamment la caractéristique d’un livre de sagesse. Autrement dit, si l’homme comprend que son existence se termine inévitablement dans la futilité, il est d’autant plus sage de se souvenir du Créateur et de le saisir ardemment dès la « jeunesse ». Cette jeunesse n’est pas uniquement liée à l’âge, mais symbolise la période où le cœur est encore pur et la foi ardente. Le verset 8 du chapitre 12, « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, tout est vanité », confirme de nouveau que toutes choses (possession, savoir, honneur, etc.) finissent par revenir à la futilité, incitant ainsi l’âme à se rappeler sa nature spirituelle profonde.

Dans cette perspective, le pasteur David Jang insiste sur la déclaration-clé des Proverbes : « La crainte de l’Éternel est le commencement de la connaissance (ou de la sagesse) ». Même si le savoir humain est grand et que les sciences progressent, sans la « crainte de l’Éternel » comme fondement spirituel, ce savoir reste limité et provisoire, finissant par être englobé dans la « vanité » dont parle l’Ecclésiaste. Ainsi, l’Ecclésiaste et les Proverbes, deux livres de sagesse, fonctionnent comme un diptyque : la « crainte » (Proverbes) et la « vanité » (Ecclésiaste) forment une tension équilibrée qui éclaire la condition de l’homme et sa foi. Selon le pasteur David Jang, il est essentiel d’appliquer l’enseignement de ces livres de sagesse à chaque époque et à chaque génération ; il nous exhorte tous, jeunes ou moins jeunes, à ne pas ignorer la brièveté de la vie, mais à prendre conscience de notre condition pour mieux craindre Dieu, comme le proclame le « prédicateur » dans l’Ecclésiaste.

Il ajoute qu’il importe de relier Ecclésiaste 3 : 1 et 3 : 11. « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux » (Ecclésiaste 3 : 1) et « Dieu fait toutes choses belles en son temps ; il a même mis dans le cœur de l’homme la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement à la fin » (Ecclésiaste 3 : 11). Ces deux versets soulignent à la fois la finitude du temps humain, l’éternité divine, et la dimension mystérieuse et révérencielle que l’homme affronte. « Le temps » ne se limite pas au fait que les heures s’écoulent, mais implique aussi l’accomplissement d’un but précis à un moment donné. Le pasteur David Jang explique que « le désir d’éternité » en nous nous pousse à dépasser la temporalité de ce monde pour entrer dans l’éternité de Dieu. Ainsi, l’Ecclésiaste, en tant que livre de sagesse, délivre un message clair aux croyants : « Examine ta vie, sois conscient de ta mortalité et oriente-toi vers l’éternité ».

En annonçant ce message, il rappelle qu’aucun jeune ni aucun vieillard ne peut échapper à la mort, et que devant elle, toutes nos possessions, notre savoir et nos honneurs retournent au néant. Bien que cela soit, comme le déclare l’Ecclésiaste, d’une immense futilité, pour ceux qui la reconnaissent, cette futilité devient l’occasion de recevoir la sagesse céleste. Le pasteur David Jang souligne qu’en prendre conscience ouvre plutôt un chemin pour aller « au-delà de la tragédie » (beyond tragedy). Et ce chemin, à la lumière du Nouveau Testament, s’avère être « la vie éternelle et le royaume des cieux » en Jésus-Christ. Ainsi, la déclaration de vanité de l’Ecclésiaste agit comme la soif qui nous pousse à chercher de l’eau : ressentir la soif spirituelle nous conduit à chercher Jésus-Christ, pour finalement découvrir en Lui le chemin de la vie véritable.

Dans ce contexte, le pasteur David Jang s’intéresse également à la perspective des scientifiques. Beaucoup d’entre eux éprouvent un profond sentiment de respect devant l’ordre subtil et la grandeur de l’univers, et ce sentiment les pousse parfois à reconnaître l’existence d’une divinité. Romains 1 : 20 soutient cette idée : « Depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables ». L’extrême complexité et la précision de la nature ne peuvent être niées, et celui qui en est l’Auteur suscite inévitablement la crainte et la révérence. Ainsi, la « vanité » dont parle l’Ecclésiaste nous rappelle à quel point l’homme est fragile et nous invite à reconnaître l’éternel dessein de Dieu dans l’univers qu’il a créé. La voie du sage qui cherche à comprendre la vie, c’est précisément de « reconnaître la réalité de la mort, puis de se souvenir du Créateur », comme nous y invite l’Ecclésiaste. C’est cette perspective que le pasteur David Jang souligne à maintes reprises.

Le pasteur David Jang souligne également la description très concrète de l’Ecclésiaste qui invite à « se souvenir de son Créateur avant que ne viennent les jours mauvais » et illustre le processus de vieillissement (la vue qui baisse, l’ouïe qui s’affaiblit, les jambes qui tremblent, la perte des dents, etc.). Cela montre à quel point la vie se flétrit rapidement. Beaucoup ne s’interrogent sérieusement sur le sens de leur existence qu’au crépuscule de leur vie, alors même que leur corps et leur esprit sont affaiblis. C’est pourquoi la sagesse biblique recommande de connaître Dieu et de chercher l’éternité dès la jeunesse. Ainsi, « reconnaître la vanité » sans s’y enfermer dans le pessimisme, mais au contraire s’en servir comme tremplin vers la vraie vie, constitue l’enseignement ultime de l’Ecclésiaste selon le pasteur David Jang.

Voilà comment la structure de l’Ecclésiaste – la vanité, la mort, et l’appel à « se souvenir du Créateur » – traverse toutes les étapes de la vie, de la jeunesse à la vieillesse. Le pasteur David Jang réaffirme ce message, appelant chacun, au sein ou en dehors de l’Église, à méditer en profondeur sur « la prise de conscience de la mort » et « le désir d’éternité ». Il insiste en particulier sur la nécessité d’enseigner ces vérités dès l’enfance, pour que la jeune génération réalise tôt la nature et la fin de la vie. Car l’homme n’est pas qu’un être charnel ; il est spirituel, et c’est selon l’aspiration de l’esprit que s’accomplit cette recherche de la vérité.

À ce stade, la « voie de la crainte de l’Éternel » dont parle le livre des Proverbes et la « voie de la vanité et du souvenir du Créateur » mise en avant dans l’Ecclésiaste produisent finalement le même fruit, estime le pasteur David Jang. Le cœur de la sagesse, c’est la connaissance de Dieu, et c’est de la crainte et du respect pour Lui que découle toute valeur véritable. Peu importe l’ampleur de la connaissance humaine : si Dieu en est exclu, cette connaissance reste partielle et n’accède pas à la dimension de la valeur éternelle.

En accentuant le message de l’Ecclésiaste, le pasteur David Jang souhaite insister sur l’idée suivante : « L’homme est limité ; face à la mort, il doit tout abandonner. Seule la reconnaissance du Créateur et l’aspiration à l’éternité constituent la vraie sagesse ». Il illustre cette thèse par de nombreuses paraboles et références bibliques, estimant que le message de l’Ecclésiaste dépasse les frontières de l’Église et s’adresse aussi au monde entier. Si nous passons à côté de ce discernement, tout ce que nous avons construit au prix d’efforts s’évanouira un jour sans remplir la soif de notre âme. Mais si nous embrassons la sagesse proposée par l’Ecclésiaste, notre vie s’ouvre alors sur le « temps » et le « but » que Dieu a établis. Nous découvrons enfin ce que signifie vraiment « posséder le désir de l’éternité » et en vivre, conclut le pasteur David Jang.


2. De la finitude humaine et de l’éternité

La question centrale que le pasteur David Jang soulève à travers l’Ecclésiaste est la suivante : « Pourquoi la vie de l’homme est-elle vaine ? » et « Comment dépasser cette vanité ? ». Il met ainsi en contraste la finitude de l’homme et l’espérance éternelle que Dieu lui offre, ce qui éclaire le propos avec davantage d’acuité. La finitude dont il parle englobe les limites temporelles et spatiales de l’homme : aussi érudit, riche ou hédoniste soit-il, l’être humain ne peut échapper à la mort qui le guette à la fin de sa route. C’est cette réalité que l’Ecclésiaste répète à travers le terme « vanité », et que le pasteur David Jang définit comme un « retour au néant » ou une « extinction ultime ».

Alors, pourquoi Dieu a-t-il permis à l’homme de connaître cette « vanité » ? Pour y répondre, le pasteur David Jang place au centre le verset d’Ecclésiaste 3 : 11 : « Dieu fait toutes choses belles en son temps ; il a même mis dans le cœur de l’homme la pensée de l’éternité ». Pour lui, le désir d’éternité qui habite l’homme est le levier le plus puissant pour nous conduire à Dieu. Les animaux, en effet, ne spéculent pas sur le sens de leur existence ni sur ce qui suit la mort. Mais l’homme, lui, se demande continuellement : « Pourquoi suis-je là ? », « Pourquoi dois-je mourir ? », « Qu’y a-t-il après ? ». Pour le pasteur David Jang, ces questions expriment la « soif d’éternité » dont parle l’Ecclésiaste. Il y voit une forme d’« instinct spirituel inscrit en l’homme ». Même sans éducation religieuse, quiconque contemple l’immensité de l’univers ou le mystère de la vie peut sentir naître en lui le désir de connaître un être divin.

Cependant, selon le pasteur David Jang, l’être humain tente parfois de combler ce désir par les plaisirs, la richesse ou le pouvoir. Dans les chapitres 1 et 2 de l’Ecclésiaste, l’auteur montre déjà qu’il a exploré tous les plaisirs terrestres et connu diverses formes de jouissance, mais que tout s’évanouit comme un songe, ne laissant qu’une sensation de vide. Il en va de même aujourd’hui : l’abondance matérielle, la multiplication des distractions et la surcharge d’informations n’apaisent pas la soif spirituelle de l’homme, et pourraient même l’amplifier. C’est pourquoi le pasteur David Jang indique que, « sans Dieu, la vie humaine se résume à un effort aveugle et à l’entassement perpétuel de biens, jusqu’à ce qu’on soit confronté à l’inutilité de tout cela face à la mort ». C’est à cet instant qu’émerge à nouveau la conclusion de l’Ecclésiaste : « Tout est vanité ».

Toutefois, pour le pasteur David Jang, ce point d’achoppement n’est pas la « fin », mais bien un « commencement ». Prendre conscience de la « vanité », c’est s’ouvrir la porte d’une démarche où l’on se tourne vers Dieu, la Vérité. Quand l’homme saisit ses limites, son regard se porte naturellement vers l’« Illimité ». Ni un perfectionnement moral ni une instruction intellectuelle ne suffisent à surmonter cette impasse ; seul le remède spirituel fourni par Dieu peut l’en délivrer. Conformément au Nouveau Testament, c’est dans la croix et la résurrection de Jésus-Christ que s’accomplit la victoire sur le péché et la mort, et que le croyant reçoit la « vie éternelle », point final au problème de la vanité soulevé par l’Ecclésiaste.

C’est dans cette optique que le pasteur David Jang pose la question : « Vivons-nous ou mourons-nous au fil du temps ? ». L’homme est comme un être tragique qui avance chaque jour vers sa mort. Mais le seul moyen de surmonter cette tragédie (beyond tragedy) se trouve dans l’espérance de la « vie éternelle » et du « royaume céleste » promis par Jésus-Christ. Ainsi, le croyant, traversant le gouffre de la « vanité », découvre un sens et une valeur véritables. Le pasteur David Jang l’illustre selon deux perspectives. Premièrement, « il y a en nous quelque chose de plus précieux ». S’inspirant d’Actes 3 : 6 (« Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne »), il explique que même si nous n’avons ni richesse ni pouvoir, ceux qui possèdent Jésus-Christ détiennent déjà la valeur la plus authentique et la plus éternelle. Deuxièmement, « le présent est relié à l’éternité ». Cela signifie que notre vie présente n’est pas découpée en instants juxtaposés, mais s’inscrit dans la continuité de l’éternité. Chaque pas fait par la foi est déjà une participation au royaume de Dieu. Les théologiens appellent cela « l’éternel présent » (eternal now). Ainsi, même les épreuves, vues sous ce prisme, prennent une nouvelle signification et peuvent être transformées en un itinéraire vers l’éternité.

Dans cette perspective, le pasteur David Jang propose des pistes concrètes pour la vie en communauté dans l’Église. Il estime qu’une fois que nous avons saisi l’essence de la vie humaine, nous ne devons pas devenir esclaves de la possession. Quand Jésus a appelé ses disciples, il a dit : « Je ferai de vous des pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4 : 19), et avant de monter au ciel, il les a envoyés comme « témoins jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1 : 8). C’est ce que l’on appelle la « Grande Commission ». Mais si l’on s’accroche aux biens de ce monde pour son confort personnel, on devient semblable à « un aveugle qui conduit un autre aveugle ». C’est pourquoi le pasteur David Jang résume l’impératif chrétien en ces termes : « Dépassez la logique de la propriété ». Bien sûr, il faut gagner sa vie, travailler, gérer nos ressources ; mais cela ne saurait constituer le « but » ultime de l’existence. Seule la recherche d’une valeur supérieure – le royaume de Dieu et sa justice (Matthieu 6 : 33) – peut procurer la paix et la joie véritables. Par là-même, nous apprenons comment vivre dans le temps qui nous est imparti sur terre tout en embrassant la perspective de l’éternité.

Selon le pasteur David Jang, pour que l’Église puisse remplir la mission confiée par le Seigneur, il faut également des bases organisationnelles et matérielles concrètes. Jésus a ordonné que l’on annonce l’Évangile « jusqu’aux extrémités de la terre » et que l’on « fasse de toutes les nations des disciples » (Matthieu 28 : 19-20). Ainsi, des centres, des structures, une compréhension des cultures sont indispensables pour soutenir l’effort missionnaire. Certains voient cela comme une forme d’« accumulation de biens », mais le pasteur David Jang précise qu’il s’agit, en vérité, de moyens mis au service de l’objectif de Dieu : tout dépend de l’attitude du cœur, qui décide de mettre ou non ces ressources au service du royaume de Dieu plutôt qu’à sa propre gloire.

Il évoque aussi l’histoire de la communauté dont il fait partie ou qu’il a dirigée, mentionnant souvent les 28 années (ou davantage) passées depuis les tout premiers débuts, quand il n’y avait rien. Il témoigne : « À l’époque, nous n’avions rien, nous nous sommes appuyés sur Habacuc 3 : 17-18 et avons chanté : “Même si rien ne subsiste, je me réjouirai en Dieu, mon Sauveur” ». Plus tard, alors qu’avec la grâce de Dieu différents lieux et moyens ont été mis à disposition, il a veillé à ce que tout cela demeure un simple « instrument » pour servir et prendre soin des gens, pour partager l’Évangile dans les différentes cultures, et pour soutenir la mission mondiale. Tant que nous n’oublions pas la leçon de l’Ecclésiaste – la vanité de l’homme et le fait qu’il ne puisse compter que sur Dieu –, même si nous possédons des biens, nous pourrons toujours les employer avec humilité au service des desseins divins.

Le pasteur David Jang insiste : dès lors que l’on reconnaît la finitude humaine, on discerne mieux ce qui est essentiel dans la vie. Ecclésiaste 12 décrit la mort inévitable : « le cordon d’argent se détache, le vase d’or se brise » et « la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné » (Ecclésiaste 12 : 7). Cette perspective eschatologique nous incite à nous défaire de notre orgueil et de nos convoitises, pour saisir ce qui est vraiment « spirituel ». Dans tout le chapitre 12, l’Ecclésiaste dépeint la décrépitude de l’être humain : la vue se trouble, l’ouïe s’affaiblit, les dents tombent, les cheveux blanchissent comme les fleurs de l’amandier… En voyant la vieillesse et la déchéance inéluctable qui l’accompagne, on prend conscience que la vraie finalité de la vie est de chercher d’abord le royaume de Dieu, de sauver et d’aimer les autres. C’est ainsi que le pasteur David Jang interprète ce passage.

Le point crucial, insiste-t-il, est de comprendre que la « vanité » prônée par l’Ecclésiaste n’est pas un appel au nihilisme, mais au contraire un catalyseur de croissance pour le croyant. Celui qui connaît la mort valorise davantage la vie et évite de s’attacher à des idoles telles que la possession ou le pouvoir. Voyant aussi la misère spirituelle de ses semblables, il est poussé à « porter les fardeaux les uns des autres » (Galates 6 : 2), accomplissant ainsi la loi du Christ. Pour le pasteur David Jang, c’est cette loi du Christ – l’amour sacrificiel, l’offrande de soi – qui constitue la particularité de l’Église et lui donne sa véritable force de témoignage.

Le pasteur David Jang élargit la perspective à l’échelle de l’histoire : pour accomplir la mission que le Seigneur lui confie, l’Église doit s’organiser afin de rayonner toujours plus loin, fidèle au mandat du Christ. Les bases matérielles, culturelles et structurelles doivent donc être comprises comme des outils et non comme la finalité. Si l’on garde toujours à l’esprit la finitude de l’homme, on pourra employer les biens matériels avec humilité, au service de Dieu. Ainsi, la « vanité » mise en avant par l’Ecclésiaste, loin de mener au désespoir, nous vaccine contre l’orgueil et nous maintient dans la dépendance envers Dieu.

Cette notion biblique selon laquelle « tout est vanité » signifie que « rien ne peut préserver notre vie », si souvent répétée par le pasteur David Jang, rejoint l’ensemble du témoignage scripturaire : en tant que descendants d’Adam, nous sommes tous voués à mourir. C’est pour cette raison que « le désir de l’éternité », ancré en nous, nous incite à transcender nos attachements éphémères et à nous approcher de la vérité spirituelle. Sans ce désir, chacun s’enfermerait dans ses propres normes, entrerait en conflit avec celles des autres, et finirait dans le vide. Mais si nous reconnaissons l’ordre divin au sein de ce monde créé, si nous admettons la finitude de l’homme et saisissons la grâce du salut en Jésus-Christ, alors nous pouvons vivre non plus dans le désespoir, mais dans l’espérance. La « vanité » prônée par l’Ecclésiaste nous mène donc vers Dieu, et cet enseignement sapientiel, applicable à toutes les générations, possède un pouvoir de transformation inégalé. L’Église a donc vocation à enseigner en permanence le « désir d’éternité » évoqué par l’Ecclésiaste, de même que la « crainte de l’Éternel » mise en avant dans les Proverbes, afin que les croyants – le troupeau de Dieu – puissent s’en nourrir et le mettre en pratique.

En explicant l’Ecclésiaste, le pasteur David Jang nous amène à contempler l’immense fossé entre la condition finie de l’homme et l’éternité divine. L’expression « Vanité des vanités ! Tout est vanité ! » (Ecclésiaste 1 : 2, 12 : 8) nous rappelle que la vie n’a de véritable sens qu’enracinée dans la grâce de Dieu. Et cette grâce, qui émerge dans le gémissement de l’Ecclésiaste, s’accomplit pleinement dans la Bonne Nouvelle apportée par Jésus-Christ au Nouveau Testament. Selon le pasteur David Jang, il ne s’agit pas d’une option, mais bien d’une vérité absolue. L’avertissement « Souviens-toi de ton Créateur aux jours de ta jeunesse » (Ecclésiaste 12 : 1) et l’avertissement selon lequel « Il y a un temps pour tout » (Ecclésiaste 3 : 1) nous montrent à quel point l’instant présent est précieux : ce temps qui nous est donné, si bref et précaire, est en réalité une opportunité spirituelle unique. Si nous saisissons cette occasion et vivons dans la crainte de Dieu, nous accédons à la « vie éternelle ». C’est ce qui donne tout son éclat au sens de Noël, à la vie du croyant et à la mission ecclésiale, insiste le pasteur David Jang. Savoir discerner ce qui importe vraiment, embrasser l’éternité malgré nos limites, exercer la mission d’évangélisation et de service en portant mutuellement nos fardeaux : voilà la mise en pratique concrète de la sagesse de l’Ecclésiaste. Sur ce chemin, nous surmontons toute vanité pour entrer dans la bénédiction suprême de la vie.

Le pasteur David Jang réaffirme : quels que soient les chefs-d’œuvre ou les prouesses humaines, personne ne peut préserver sa propre vie. Comme le montre l’ensemble des Écritures, l’humanité, héritière d’Adam, chemine inexorablement vers la mort. Dès lors, « le désir de l’éternité » nous invite à nous détacher de ce qui est provisoire et corruptible, pour accéder à la vérité spirituelle. Sans cette aspiration, chacun se forgerait ses propres normes, entrerait en collision avec celles d’autrui et finirait sa vie dans le vide. Mais si l’on admet l’ordre de la création, la finitude de l’homme et le salut offert par Jésus-Christ, on peut remplacer le désespoir par l’espérance. La « vanité » dont parle l’Ecclésiaste est alors le passage qui nous conduit vers Dieu, et cette sagesse, valable pour toutes les époques, s’avère puissamment vivifiante. C’est pourquoi, selon le pasteur David Jang, l’Église doit de façon continue transmettre l’enseignement à la fois sur « le désir d’éternité » (Ecclésiaste) et sur « la crainte de l’Éternel » (Proverbes), veillant à ce que chacun puisse apprendre cette vérité et la mettre en pratique.

En définitive, la manière dont le pasteur David Jang déploie l’Ecclésiaste nous conduit à observer de près le gouffre qui sépare la finitude humaine de l’éternité de Dieu. La répétition de « Vanité des vanités, tout est vanité » (Ecclésiaste 1 : 2 ; 12 : 8) nous rappelle qu’en dehors de la grâce divine, la vie n’a pas de sens véritable. Or, cette grâce dépasse le simple gémissement de l’Ecclésiaste et s’accomplit dans l’Évangile de Jésus-Christ. Il ne s’agit pas d’une option, mais d’une vérité absolue, martèle le pasteur David Jang. « Souviens-toi de ton Créateur aux jours de ta jeunesse » (Ecclésiaste 12 : 1) et « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous le ciel » (Ecclésiaste 3 : 1) soulignent combien chaque instant qui nous est donné est un moment précieux pour la foi. Saisir cet instant et vivre dans la crainte de Dieu, c’est entrer dans la « vie éternelle ». Voilà qui confère toute sa valeur à la célébration de Noël, à l’existence du croyant et à la vie communautaire de l’Église, affirme le pasteur David Jang. Lorsque nous avons discerné la véritable importance des choses, que nous regardons vers l’éternité tout en reconnaissant nos limites, et que nous accomplissons l’Évangile en portant les fardeaux les uns des autres, nous mettons en œuvre la sagesse recommandée par l’Ecclésiaste. Sur cette voie, nous surmontons enfin toute vanité et participons à la bénédiction ultime de la vie.

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张大卫牧师—渴慕永恒之心


1. 智慧

张大卫牧师将《传道书》归类为“智慧书”,在整本圣经中占有非常重要的地位。他强调,作为智慧书的《传道书》,所呈现的“智慧”并不只是简单的“知识积累”或“生活经验”,而是最终通过认识上帝所获得的属灵洞察力。特别是《传道书》和《箴言》同被列为“智慧书”,二者虽有共同的特征,却也各自带着独特的信息。对此,张大卫牧师概括道:

  • **《箴言》**是在“敬畏耶和华”这一大主题的基础上,为日常生活提供具体而实际的准则;
  • **《传道书》**则更侧重于本体论层面的反思,如“人生究竟是什么?”、“一切都虚空,其真正含义是什么?”等根本且直白的主题。

《传道书》最具代表性的关键词是“虚空”(或“虚无”)。张大卫牧师常将此字与英文圣经中翻译为“meaningless”的词作比较,指出其含义不仅仅停留在“万事皆无意义或无价值”这一层面,还进一步揭示了人类存在“归于无( nothingness )”的宿命性。事实上,《传道书》在开篇与结语都同样宣告人类存在终究要归回于“无”,表面上看似作者——“传道者”对人生本质的悲观与冷酷洞见。但在张大卫牧师看来,这种悲观结论恰恰是彰显属灵意义最深刻的方式。《传道书》反复强调,无论人享有多大的聪明才智(参见传1章),或经历多少肉体的享乐与财富(参见传2章),最终都归于虚无。“虚无”不仅象征着人终将面临死亡、必须放下所有的“有限性”,也昭示着若没有上帝,人很难寻获真正的意义或永恒的价值。

因此,《传道书》作为智慧书,提醒了我们人类往往容易忽视的两个前提:

  1. 人必定死。” 正如《希伯来书》9章27节所言:“按着定命,人人都有一死,死后且有审判。”张大卫牧师多次提及,这正与《传道书》所强调的“凡事皆虚空”主题相一致。人所拥有的时间、才能、物质,无一能带进死亡之后,这让我们对属灵根本更加省思。
  2. 人心里早已下‘思慕永恒之心’(3:11)。” 张大卫牧师借此指出,动物不会思考“死亡之后的世界”或“存在的终极目的”,但人却天生会追问“死后会怎样?”、“人生的意义是什么?”——这就是上帝在我们心中所放下的对永恒的渴慕。

张大卫牧师认为,《传道书》由“人生是虚空的”这一宣告开始,最终在第12章得出“你当趁着年幼,记念造你的主”(参见传12:1)这一劝勉的结构,充分凸显了智慧书的特点。既然我们终将归于虚无,真正的智慧就在于趁着“青年时光”——这里不仅指年龄,也象征心灵纯真、信仰热情最鲜活的时刻——去记念并依靠造物的主。《传道书》12章8节再次强调“虚空的虚空,凡事都是虚空”,这一结论再度印证人生中的一切(所有、知识、名誉等)终究归于虚空,然而这也成为反面教材,引导我们深切意识到人的属灵本质。

在这一脉络下,张大卫牧师呼应《箴言》的核心命题:“敬畏耶和华是知识(或智慧)的开端。”他指出,无论人类知识有多高深、学术有多发达,如果缺乏对“耶和华的敬畏”这一属灵根基,最终也将停留于有限与暂时之中,被《传道书》所说的“虚空”所吞没。因此,《传道书》和《箴言》这对智慧书就像一组张力与平衡并存的概念:一方面是“敬畏”(《箴言》),另一方面是“虚空”(《传道书》)。它们看似对立,却共同帮助人洞悉人的存在与信仰。张大卫牧师强调,我们当在各个时代、各个世代,将这份智慧书的教导加以应用,不仅青年人要重视人生的无常,借此激发敬畏上帝的心,各年龄层也要正视这信息,将“传道者”的话语听进去。

另外,张大卫牧师特别指出,需要将《传道书》3章1节与3章11节结合起来理解:“凡事都有定期,天下万务都有定时”(传3:1)和“上帝造万物,各按其时成为美好,又将永恒安置在世人心里。然而上帝从始至终的作为,人不能测透”(传3:11)。这两处经文都提及人生的有限时间与上帝的永恒,以及人在此过程所面临的奥秘与敬畏。“时候”不仅指流逝的时间(Time),也包括为了达成目的而出现的特定时机(Date)。张大卫牧师解释说,我们内心对“永恒的渴慕”,最终会驱动我们超越地上短暂、有限的时间性,进入到上帝的永恒之中。作为智慧书的《传道书》,正是要向基督徒传达“洞察我们的人生、直面死亡、仰望永恒”的直接讯息。

无论青年还是老年,这信息都适用:无人能躲避死亡,死亡面前,一切所有、知识与名誉都归于无。这正如传道者所宣告的“虚空”,但对那些意识到“虚空”的人而言,这反倒成为从天而来的智慧临到的契机。张大卫牧师在此强调,正是对虚空与死亡的觉悟,才能开辟“超越悲剧之路(beyond tragedy)”。如果沿着《传道书》的脉络进入新约,《虚空》的答案将逐步指向“借着耶稣基督得享永生与天国”的结论。换言之,《传道书》所言的“虚空”就像一种口渴:只有当人真正感到干渴,才会寻找水源;同理,我们灵魂的干渴使我们寻找耶稣基督,并在祂里面找到真正的生命之道。

在这里,张大卫牧师也提到科学家的视角。他指出,不少科学家在面对宇宙的精妙秩序与浩瀚之时,产生敬畏之心,而这种敬畏之心往往会引导他们承认神的存在。《罗马书》1章20节所言:“自从造天地以来,上帝的永能和神性是明明可知的,虽是眼不能见,但借着所造之物就可以晓得,叫人无可推诿”,也证明了这一点。当人看到复杂而精巧的自然界,便无法否认其秩序,因此对那位创造这一切的主产生敬畏。最终,《传道书》所言的“虚空”,正是提醒人类自身的渺小,同时引领人承认上帝所造世界中包含的永恒旨意。对于想要洞悉生命本质的智者而言,“意识死亡并记念造物主”的道路,正是传道者所一直强调的真谛。

张大卫牧师也提到《传道书》中劝勉“趁着未衰败的日子,要记念造物主”的场景。他指出:经文直白描述人年老时的退化(如眼目昏花、耳朵失聪、腿脚颤抖、牙齿脱落等),让我们切身体会生命何其迅速地衰退。许多人到了暮年才开始思索生命意义,但往往那时身心已疲惫不堪,行动困难。所以,及早在青年期就确立对上帝的信仰与对永恒的盼望,才是圣经真正的劝诫。也就是说,我们要知道人生确会归于“虚空”,但不要停留在悲观之中;反而要以此为踏脚石,去寻找真正的生命之道——这才是《传道书》带给我们的终极教导。张大卫牧师反复强调,这才是“传道书的核心信息”。

正因如此,《传道书》所阐述的“虚空、死亡,以及记念造物主”的主题,不论对青年人或老年人,贯穿了人生的全阶段。张大卫牧师多次阐述这一信息,希望教内外的人都能铭记《传道书》关乎“正视死亡”和“渴慕永恒”的双重呼召。尤其是,教会更应当从幼年开始就教导这一真理,好让新一代从小就能正确认识人生的本质与结局。因为人不仅是肉体存在,更是属灵存在,而对真理的渴慕不是肉体,而是灵里的盼望。

在这里,张大卫牧师把“敬畏耶和华”(以《箴言》为代表)与“生命虚空及记念造物主”(以《传道书》为代表)放在一起,指出二者最终都会结出同样的果实:智慧的核心是认识上帝,并且对祂怀着敬畏之心。唯有从这敬畏之心出发,所有真实的价值和意义才会涌现。倘若离开了上帝,无论人多么博学高明,充其量也只能得到片面的反省或暂时的裨益,却无法升华为永恒的价值(eternal value)。

因此,张大卫牧师反复指出,《传道书》所强调的是:“人是有限的,终将死去,死后不得不放下一切;在这种境况下,真正的智慧就是记念造物主,并抓住那永恒。”他通过各种比喻和圣经事例加以论证,不仅希望教会群体,在社会层面也能广泛传播《传道书》的信息。因为如果人忽略了这些真理,一辈子辛苦累积的成就可能瞬间化为乌有,灵魂却始终不得满足。相反,若能紧握《传道书》的真智慧,我们的生命就能向上帝为我们所定的时间与目的敞开,从而真实享受“渴慕永恒之心”的意义。


2. 人的有限性永恒

张大卫牧师通过《传道书》所提出的核心问题是:“为何人的生命如此虚空?”以及“如何超越这种虚空?”这实际上是将人的有限与上帝赐下的永恒盼望作对照,从而使其更加清晰。他所说的“有限”,指的是人在时间与空间上的限制。不论知识多渊博、财物多丰盛、快乐多舒适,都终究无法逃避死亡的结局。《传道书》多次以“虚空”一词反复强调这一点。张大卫牧师进一步将“虚空”解释为“回归无”或“最终的消散”等圣经的语言表达。

那么,上帝为何让人经历这种“虚空”?张大卫牧师将答案聚焦在《传道书》3章11节:“上帝造万物,各按其时成为美好,又将永恒安置在世人心里……”对于他而言,人内在对永恒的渴慕,正是引人归向上帝最强而有力的动因。动物不会追寻存在意义,不会忧思死后状态,但人会不断探问“为何存在”、“为何死亡”、“死后有何”等等。这正是《传道书》所谓的“渴慕永恒之心”。张大卫牧师称之为某种程度上的“内在化的信仰本能”。即便有人从未有系统的宗教学习,当他们在宇宙奇观或生命奥秘面前,往往也会自然地对神性产生好奇与向往。

然而,人也常常尝试用世俗的享乐、财产、权力去填补这种渴慕。张大卫牧师指出,《传道书》1~2章的传道者早已体验了世间的各种快乐与享受,但最后都如同一场春梦,只能感到更加虚空。放到当代社会,各种物质丰盛、娱乐方式层出不穷,加上信息爆炸式的传播,这些却依然无法完全满足人的灵性需求,反而可能带来更深的干渴。张大卫牧师在此强调:“若离开上帝,人只能在盲目的‘努力’与‘积累’中打转,死亡面前,这些都徒劳无益。”于是,“凡事皆虚空”的喟叹就再度浮现。

然而,张大卫牧师认为,这一刻并不是“终结”,而是“开端”。人若能意识到“虚空”,就为转向真理的上帝开了一条路。也就是说,当人看清自己的极限,目光就会自然而然地转向“超越极限者”。这并非凭借理性的启迪或道德的修炼所能达成,而是唯有依靠造物主上帝的属灵方式才能得以超越。具体而言,新约圣经所宣告的“耶稣基督借着十字架与复活,打破罪与死的权势,使人得着永生”的福音,正是对《传道书》所提出的“虚空”问题的最终解答。

在这里,张大卫牧师也常问一句话:“你究竟是在‘活着’,还是在‘走向死亡’?”按人本身的情况,我们每分每秒都在接近死亡,这是实实在在的悲剧性存在。然而,要“超越悲剧(beyond tragedy)”,只有靠耶稣基督所应许的“永生”和“天国”盼望。只有这样,才能真正穿越《传道书》所指的“虚空深渊”,反而在其中发现意义与价值的转变。对此,张大卫牧师从两个视角来说明:

  1. 里面已经拥有更西。” 他由《使徒行传》3章6节彼得那句“金银我都没有,只把我所有的给你”说起,指出即便我们没有物质或世俗权力,但若拥有耶稣基督,我们就已经具有了真而永恒的价值。
  2. 永恒相。” 我们的每个瞬间并非隔绝的,在永恒的维度里不断延续。有信心的人每迈出一步,都已是神国的一部分。神学家所说的“永恒的现在(eternal now)”便是这个意思。人的悲剧和苦难,在上帝的应许中能够获得新意义,并且被转化指向永恒。

张大卫牧师藉此提醒教会群体:明白了人的有限本质后,信徒就不应做“财富的奴仆”。耶稣呼召门徒时说要“得人如得鱼”(太4:19),升天前也颁布了“直到地极作我见证”(徒 1:8)的使命,即“大使命”(Great Commission)。但若基督徒只贪图物质安逸,就会陷入“瞎子领瞎子”的窘境。张大卫牧师将基督徒信息简化为“要超越对所有的执着”,因为我们在现实中为生活所需工作、获取财物是必要的,但那不能成为人生“终极目的”。唯有追求“神的国和神的义”(太6:33),人才会真正感到满足与喜乐。而这正是“过着地上有限时日,却怀抱永恒神观”的生命形态。

他提到,要在教会团体中践行这个真理,需要遵循《加拉太书》6章2节“你们各人的重担要互相担当,如此就完全了基督的律法”的教导。彼此在信心中分担重担,正是“基督的律法”。只有如此,教会才能建立有别于世俗的爱与服事文化。但人常常误解或错误运用这一原则,想要“把自己的重担推给他人”。张大卫牧师提醒说,耶稣给我们立的榜样却是“甘愿为我们舍命的牺牲之爱”。我们若彼此如此牺牲、付出,才是教会彰显真见证、完成宣教使命的正确路径。

在这过程中,张大卫牧师也着眼于历史的视野,指出:教会若要完成主所托付的使命,必须建立一定的组织与系统。耶稣说“要把福音传到地极”,也嘱咐“使万民作我的门徒”(太28:19-20),若没有相应的宣教基地、设施,和对文化的理解等,就难以实际展开事工。有些人或许会批评教会有了财务基础与组织体系会走向“财富积聚”,但张大卫牧师说,我们当把一切当作“成就主旨意”的工具来使用。关键在于态度:究竟是为了上帝的国度而使用,还是满足个人野心?若是真正领受了《传道书》的“虚空”教训,便会明白人所拥有的一切,最后都归给上帝,也必谦卑地在神的国度目标上使用这些资源。

事实上,张大卫牧师常常提到自己或所带领群体的历史:从一无所有的草创时期,走过28年的历程(或更长岁月)。他曾见证说:“当初什么都没有时,就抓住《哈巴谷书》3章17-18节的应许,‘虽然无花果树不发旺……我因救我的上帝仍要喜乐。’”随着岁月流转、神给了更多恩典与各样基础设施,他便再三提醒大家:所有这一切绝不是单纯的财富,而是用于“关怀人群、向不同文化传扬福音、把福音带到世界各地”的工具。只要记得《传道书》对“人的生命终归虚无”的警醒,就不会在拥有之时变得骄傲,而是将一切投入到符合神心意的使用之中。

张大卫牧师认为,只要人正视自己“有限”的事实,就能更好地分辨什么才是更重要的。《传道书》12章所说“银链折断,金罐破裂”、“尘土仍归于地,灵仍归于赐灵的上帝”(传12:7),就是要让人记得“必将到来的终局”——这份末日意识使我们谦卑自省,将骄傲与贪欲放下,更去寻求“属灵的实质”。他也解释说,《传道书》12章对人的衰老过程(眼目昏花、耳朵发沉、牙齿脱落、白发如杏树花等)的描绘,能让我们更深体会自己终将步入衰败,也就更明白人生的目标不仅仅在“自我成就”,而应在“寻求上帝的国,爱人如己”。这正是张大卫牧师对《传道书》12章的诠释。

由此可见,张大卫牧师再三强调,《传道书》所言的“虚空”绝非宣扬虚无主义;恰恰相反,这是帮助信徒成长的洞见桥梁。认识死亡的人,才会更加迫切地体会生命的意义,也能避免执迷于财富或权力的愚蠢。同时,我们也看得到他人灵性的需要,便愿意如《加拉太书》6章2节所说“彼此担当重担”,完成基督的律法。张大卫牧师说,每逢临近主降临节(圣诞节),教会应更强烈地宣讲此信息,因为“纪念耶稣基督的降生”就是“上帝取了人的身体来到世上,邀请我们进入永恒”的体现。正是在基督里,人有限的存在获得了天堂公民权,这是圣诞真正的喜讯。

另外,他也特别提到,当我们意识到“人生如同利箭飞逝”,就不会拖延当做的事。《传道书》3章告诉我们“凡事都有定期,天下万务都有定时”,对信徒而言,这尤其需要严肃对待。所谓“今日事今日毕”,在属灵层面尤显深刻。张大卫牧师将之应用到教会的事工与宣教策略上:若要成为“得人如得鱼的渔夫”,就当善用神所赐的时机。在教会中强调先向青年人传福音,乃因青年尚未做出太多人生定局,心灵相对开放,且未被世俗经验过度磨损。一旦他们在最旺盛的阶段接受福音,其结出果子更为丰富。固然每个年龄段都重要,但正如《传道书》12章1节所言:“你当趁着年幼记念造你的主”,人在精神与体力最充沛时能认识神,意义非凡。

综上,张大卫牧师借着《传道书》所传达的信息,落脚于“人必死,然人心却渴慕永恒,而这永恒乃出自上帝”的核心总结。若刻意忽略或否认人的有限性,人生就只能充斥着无谓的欲望和盲目的奔忙,最终仍归于虚空。相反,若能坦然承认有限,并紧抓上帝赐下的永生,便能清晰认识生命的意义与目标,且走上爱人、传福音的道路。这正是张大卫牧师所倡导的“真正智慧之路”,也是传道者所言“虚空的虚空”对我们发出的“矛盾性礼物”——它逼使我们归向真理的上帝。

张大卫牧师常常提醒,不能惧怕或回避《传道书》所说的“虚空”,因为正是这一“虚空”,使我们更看清神的存在、天堂及永生的宝贵。也正是这种觉醒,才让我们真正明白耶稣基督的降生、受死与复活,以及“传福音直到地极”之大使命的含义。人在死亡面前无可奈何,但在上帝里面却能连于永恒,得享最终的胜利。要使人生真正活得有价值,关键就是抓住对永恒的渴慕与信仰上的确据。张大卫牧师深信,教会群体应该不断宣讲这信息,让不信者也被唤醒心中“渴慕永恒之心”。在这样的认识中,无论是青年、中年或老年,都能了解到自己的生命并非偶然,而是在上帝奇妙的计划中,被“按时成为美好”的部分,并因上帝的主权在不同时期绽放光彩。

最后,张大卫牧师再次重申:无论在世上取得多大成就,没有人能保全自己的生命。正如整本圣经见证,人是亚当的后裔,必然会走向死亡。然而,“渴慕永恒之心”能带领我们超越短暂朽坏的价值,进入属灵真理。若缺乏这份心,人就会很快陷入自我标准(norm)的桎梏,与他人标准相冲突,最终在空虚中结束人生。可是一旦承认了上帝所造的世界秩序,直面人的有限,并透过耶稣基督得享救赎恩典,基督徒就能以盼望代替绝望。《传道书》所宣告的“虚空”,最终成为我们归向真神的通道;它所蕴含的智慧,可以拯救所有世代。正因为如此,教会要同时教授《传道书》对永恒的渴慕,以及《箴言》所强调的敬畏耶和华,让信徒切实学到并实践这真理。

张大卫牧师诠释《传道书》的方式,让我们在“人的有限与永恒之间”的张力中回望自我。那一句“虚空的虚空,凡事都是虚空”的反复呼喊,是要让我们记住:唯有抓住神的恩典,生命才会拥有真实意义。而这恩典不仅停留在旧约传道者的叹息里,更在新约耶稣基督的福音中得以完满。对信仰而言,这是非选择性的绝对真理。透过“你当趁着年幼记念造你的主”(传12:1)那份紧迫与珍贵,及“凡事都有定期,天下万务都有定时”(传3:1)对时间有限性的警示,我们才会重新意识到此刻呼吸的时分是何等宝贵的属灵机会。把握这机会,敬畏上帝,我们就能获得“永生”。这也是圣诞节的核心意义,以及每一个基督徒、教会群体真正应当发光之处:在有限中分辨何为真要,在限制中仰望永恒,为福音与服事彼此背负重担。如此,才能如《传道书》所宣告,超越一切虚空,最终参与那永恒生命的祝福。愿我们都能走在这条路上。

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張ダビデ牧師 – 永遠を慕う心


1. 道者の書と知

張ダビデ牧師は、伝道者の書を「知恵文学」と分類し、聖書の中で非常に重要な位置を占めると強調している。彼が言うところの知恵文学としての伝道者の書は、人間の知恵が単なる「知識の蓄積」や「人生経験の蓄積」ではなく、究極的には神を知ることで得られる霊的な洞察であることを示している。特に伝道者の書と箴言が共に知恵文学という分類に属しつつ、それぞれが示す独特のメッセージについて、彼は次のように整理している。すなわち、箴言は具体的で現実的な生活の指針を「主を恐れること」という大きなテーマに基づいて提示し、一方の伝道者の書はより存在論的な問い、すなわち「人生とは何か」「すべてが空(むな)しいというが、その真意は何か」といった根本的で直截的なテーマを扱う、というわけである。

伝道者の書において代表的なキーワードは「空しさ(ヘブル語での‘헛됨’)」である。張ダビデ牧師は、この「空しさ(허무)」という言葉を、しばしば英語の聖書で訳される “meaningless” と比較しながら、その意味が単に「すべてが意義や価値を持たない」というレベルにとどまらず、人間の実存がもつ「無(nothingness)へ回帰する運命的属性」を指摘するものだと説明する。ここで「無へ帰る」という事実は、伝道者の書の冒頭と結末で同様に宣言されており、著者である「伝道者(伝道者の書の執筆者)」が人生の本質について悲観的で荒涼とした洞察を語っているかのように見える。しかし張ダビデ牧師は、この悲観的な結論こそが、むしろ霊的な意味を最も深くあらわにする装置だと説く。伝道者の書は、人間が知的能力(伝道者の書1章)と肉体的快楽や財産(同2章)をいくら享受しても、結局はすべてが空しさに帰結すると繰り返し強調する。ここでいう「空しさ」は、時を所有する人間が最後には死と共にすべてを手放さねばならない「有限性」を示すと同時に、神がおられないならば真の意味や永遠の価値を見いだしがたいことを暴露するのである。

したがって伝道者の書は、知恵文学として、人間が容易に見落としがちな2つの前提を想起させる。ひとつは「人間は死ぬ」という事実である。ヘブル人への手紙9章27節の「人間には、一度死ぬことと、その後にさばきを受けることが定められている」という聖書の教えは、すべての人類に変わらず与えられた原理だと、張ダビデ牧師は繰り返し述べる。これは伝道者の書が語る「すべては空しい」というテーマと正確に重なっている。人間が持つ時間、才能、物質、それらはいずれも死後には何一つ持っていけないという事実は、私たちに霊的根本を省みさせる契機となる。もうひとつは、人間の内には「永遠を慕う心」(伝道者の書3章11節)がすでに与えられているということだ。張ダビデ牧師は、動物は自分の死後の世界や本質的な目的について思索しないのに対し、人間は誰もが「死の先には何があるのか」「人生の意味とは何か」を疑問に思う点を挙げ、これこそ神が与えてくださった永遠への渇望だと主張する。

張ダビデ牧師は、伝道者の書が「人生は空しい」という宣言で始まり、最後の12章に至って「あなたの若い日に、あなたの創造者を覚えよ」(伝道者の書12章1節)という勧告へとつながる展開が、知恵文学の特徴を圧縮していると見る。このように、自分の存在が結局は空しさに終わる事実を知っているならば、私たちが生きている「若い日」――ここでは単に年齢の問題だけでなく、心の純粋さと信仰の熱意が最も生き生きと発揮される時期を象徴している――に創造主なる神を覚えてしっかりととらえることこそ、真の知恵につながるのだというのである。伝道者の書12章8節「空の空、すべては空である」という結論もまた、人生のすべて(所有、知識、名誉など)が最後には空しさに帰することを再確認させ、それを反面教師として、人間の霊的本質を深く呼び覚ますための役割を果たす。

こうした文脈で、箴言の核心命題が「主を恐れることが知識(あるいは知恵)のはじめ」である点に注目すべきだと張ダビデ牧師は強調する。人間の知識がどれほど優れていようと、学問がいくら発展しようと、「主を恐れること」という霊的基礎がなければ、その知識は結局制限的で暫定的なものにとどまり、伝道者の書が語る「空しさ」の範疇に呑みこまれてしまうというのだ。結局、「伝道者の書と箴言」という知恵文学の対は、恐れ(箴言)と空しさ(伝道者の書)という相反するように見える概念が緊張感とバランスを保ちながら、人間の実存と信仰を洞察する手助けをしている。張ダビデ牧師は、このような知恵文学の教えを、各時代や世代に合わせて適用する必要性を説き、若者はもちろんのこと、すべての年齢層が人生のむなしさを直視せずにおくのではなく、その自覚を通していっそう神を恐れるように、という伝道者のメッセージに耳を傾けるべきだと強調している。

さらに、伝道者の書3章1節と3章11節を結びつけて読むことが重要だ、と彼は言う。「すべてのことには季節があり、この世のすべてのわざには時がある」(伝道者の書3章1節)、「神はすべてを時にかなって美しく造り、人の心に永遠を思う思いを与えられた。しかし神が行われるみわざの始めから終わりまでを、人は見きわめることができないようにされた」(同3章11節)という2つの本文はどちらも、人間の有限な時間と神の永遠性、そして人間が直面する神秘と畏敬の念を語る。「時」という言葉は、単に流れていく時間(Time)だけを示すのではなく、目的を成し遂げる特定の時点(Date)の到来をも含意する。張ダビデ牧師は、「私たちの内にある永遠を慕う心」が、この地上の一時的で有限な時間性を超えて、最終的には神の永遠のうちへ導いていく原動力になるのだと解説する。このように、伝道者の書は知恵の書としてキリスト教信仰者に対し、「自分の人生を洞察せよ、死を認識せよ、永遠を見よ」という直接的メッセージを届ける役割を担っている。

しかし、このメッセージを伝えるにあたり、若者であろうと高齢者であろうと、結局は誰も死を免れず、その前ではすべての所有、知識、名誉が無へと帰するという事実が共通に適用される。これは伝道者の書が宣言するように空しさではあるが、同時にその空しさを自覚した人々には天からの知恵が臨みうる好機でもある。張ダビデ牧師は、この点でむしろこのような空しさと死を意識することこそが、悲劇を超えていく道(beyond tragedy)を開くのだと語る。そして伝道者の書の文脈から一歩進んで、新約聖書に至ると、その悲劇を超えていく道の答えは「イエス・キリストを通じた永遠のいのちと天国」に行き着く。ゆえに伝道者の書が示す空しさの宣言は、人間が喉の渇きを覚えれば水を探し求めるように、霊的な渇きを自覚させてイエス・キリストを求めるに至らせ、そこで真のいのちの道を見いだすように導く仕掛けになっているというわけである。

ここで張ダビデ牧師は、科学者たちの視点にも注目する。多くの科学者たちが宇宙の精妙な秩序とその壮大さを前に畏敬の念を抱き、その畏敬心が結果的に神の存在を認める方向へ導くことがある、と指摘するのである。ローマ人への手紙1章20節「神の目に見えない本性、すなわち神の永遠の力と神性は、天地創造の時からこのかた、造られた物において知られはっきり認められるからで、彼らに弁解の余地はないのです」という御言葉が、これを裏付ける。複雑で精巧な自然界を見れば、その秩序を否定できず、その秩序を造り出された創造主への畏敬の念が湧かざるを得ない、というのである。最終的に伝道者の書が語る空しさは、人間存在の微弱さを想起させると同時に、神が造られた世界とそこに宿る永遠の摂理を認識するよう私たちを導く通路となる。人生の本質を悟りたいと願う知恵者の道は、まさに伝道者が強調する「死を認識し、創造主を覚える道」であるということを重ねて主張するのだ。

さらに張ダビデ牧師は、伝道者の書が「年老いる前に創造主を思い出せ」と宣言する場面に着目し、人間の具体的な老化過程(目がかすみ、耳が聞こえにくくなり、足が震え、歯が抜けるなど)を例示して、人生がいかに速く衰退していくかをストレートに示している点を強調する。多くの人々は人生の黄昏期にようやく人生の目的を考え始めるが、そのときはすでに身体も心も衰えて動きが困難な場合が多い。結局、神を信じて永遠を見つめる知恵は、若者の頃から、すなわち最も活力にあふれ熱情的な時期にこそ始めるべきだという聖書的勧告がここに示されている。つまり「空しさ」を知りつつも、その空しさに閉じこもって悲観に沈むのではなく、それを足がかりとして真のいのちの道を見つけることこそが、伝道者の書が与える究極の教えであり、これが張ダビデ牧師の核心メッセージだということである。

こうして伝道者の書が語る空しさ、死、そして「創造主を覚える」という構図は、若者から老年期に至るまで人生の全過程を貫く普遍的かつ強烈なテーマである。張ダビデ牧師はこのメッセージを繰り返し説き、教会内外のすべての人々が伝道者の書の「死への認識」と「永遠への渇望」を心の奥深くに刻むことを促している。特に教会は幼少期からこの真理を教え、成長する世代が幼いうちから人生の本質とその終わりを正しく認識できるよう導く必要があると強調する。なぜなら、人間は肉体だけでなく霊的存在であり、真理を慕うのは肉ではなく霊の望みによって成し遂げられるからだ。

ここで、箴言に代表される「主を恐れる道」と伝道者の書が提示する「人生の空しさと創造主を覚える道」は、本質的に同じ実を結ぶと張ダビデ牧師は主張する。知恵の核心は神を知ることであり、神を恐れ敬うことだ。その畏敬の念からすべての真の価値と意味が湧き出るので、人間の知識がいかに偉大であっても、神がおられない知識は結局部分的洞察や一時的な有益性を超えて、永遠の価値(eternal value)に昇華されることはない、というのである。

張ダビデ牧師が伝道者の書を重視しながら伝えたい要点は、「人間は有限であり、死の前にすべてを下ろすほかなく、その中で真の知恵とは創造主を覚え、永遠をつかむことだ」ということに要約される。彼はこれを様々なたとえや聖書の例を用いて説き、教会共同体の内外を問わず伝道者の書のメッセージが有効であると力説する。もし私たちがこの悟りを見失って生きるならば、一生懸命積み上げたものがある瞬間、空しく消え去る過程に直面し、魂の渇きを満たせないままに終わってしまう。しかし伝道者の書が語る真の知恵を握るならば、私たちの人生は神が定めた時(Time)と目的(Date)に向けて開かれ、そこにおいてようやく私たちは「永遠を慕う心」の真の意味を味わいながら生きることができる、と張ダビデ牧師は教えている。


2. 人間の有限性と永遠

張ダビデ牧師が伝道者の書を通して投げかける核心的な問いは、「なぜ人間の人生は空しいのか?」、そして「その空しさを超える道は何か?」である。これは、人間の有限性と神が与える永遠の希望を対比させることでいっそう鮮明になる。彼の言う有限性とは、時間的・空間的制約の中にある人間の本性を指す。どれほど高い知識を積み、財産を集め、快楽を享受しても、人生の終わりにやってくる死を免れないという事実は変わらない。伝道者の書はこれを「空しさ(허무)」という言葉で繰り返し強調しており、張ダビデ牧師はその「空しさ」を聖書的な言葉で「無(無)への回帰」あるいは「究極的消滅」と表現することもできると説明する。

それでは、なぜ神は人間にこのような「空しさ」を与えられたのか。これに対する答えとして、張ダビデ牧師は伝道者の書3章11節「神はすべてを時にかなって美しく造り、人の心に永遠を思う思いを与えられた」という節を中心に据える。人間の内にある永遠への渇望こそが、私たちを神へと導く最も強力な動因だというのである。動物は自分自身の存在意義について思索したり、死後の状態について考えたりはしない。だが人間だけは、なぜ存在し、なぜ死ななければならず、死後には何が待っているのかを常に気にする。こうした霊的な渇望こそ、伝道者の書が語る「永遠を慕う心」なのである。張ダビデ牧師は、これを一種の「内面化された信仰本能」と見なすこともできると強調する。誰かが意識的に信仰を学ばなくとも、宇宙的な驚異や生命の神秘を悟る瞬間に、神的存在を自然に問いかけるようになるからだ。

しかし人間は、その渇望を時には世俗的な快楽や財産、権力で満たそうと試みる、と張ダビデ牧師は指摘する。伝道者の書1~2章において伝道者(コヘレト)は、この世に存在するあらゆる喜びや楽しみを味わい尽くしてみたものの、それが皆一瞬の春の夢のごとく消え失せ、また空しかったと告白している。これは現代においても同様である。現代社会が提供する様々な物質的豊かさや娯楽、情報の洪水は、人間の霊的渇望を十分に満たしてはくれない。むしろその渇望はますます大きな渇きへとつながるだけである。ここで張ダビデ牧師は「神なき人間の人生は、ただやみくもに『努力』と『蓄積』を続けるが、死の前ですべてが無用の長物となる現実に結局は直面する」と語る。こうしたときに、伝道者の書が宣言する「すべては空しい」という結論が改めて立ち上がってくるわけだ。

しかし張ダビデ牧師によれば、これは「終わり」ではなく「始まり」なのだという。「空しさ」を自覚したということは、その自覚を通して真理なる神に向かう機会が開かれたことを意味するからである。人間が限界を悟ったとき、私たちの目は自動的に「限界を超える存在」へと向かうようになる。これは知的な啓蒙や道徳的完璧主義では解決できない問題であり、ただ創造主なる神が与える霊的解決策によってのみ克服されると、張ダビデ牧師は言う。具体的には、新約聖書が伝えるところの、イエス・キリストの十字架と復活によって罪と死の権威が打ち破られ、「永遠のいのち」を得られるという福音こそ、伝道者の書が提示した空しさの問題に対する最終的な解答だというのである。

この点で張ダビデ牧師は、「人生を生きるのか、それとも死へ向かっているのか」という問いを投げかける。人間は刻一刻と死に近づいている悲劇的な実存である。だが、この悲劇を超えていく道(beyond tragedy)は、イエス・キリストが約束された「永遠のいのち」と「天国」の希望をつかむ以外にない。そうするとき、伝道者の書が指摘した空しさの深淵を通り抜け、むしろ真の意味と価値を発見する転換が起こる。張ダビデ牧師はこれを2つの視点で説明する。第一に、「私たちの内にすでに、より尊いものがある」ということ。これは使徒の働き3章6節でペテロが語った「銀や金は私にはないが、私にあるものをあなたにあげよう」という言葉に着目したものである。すなわち、物質的所有や世俗的権力がなくとも、イエス・キリストを所有している者は、すでに真に永遠の価値を手にしているという意味だ。第二に、「現在が永遠とつながっている」ということ。私たちの刹那的な生が断絶しているのではなく、永遠の視点において絶えずつながっている、という認識である。信仰のうちに一歩一歩を踏み出す瞬間自体が、神の国の一部となる。神学者たちが言う「永遠の今(eternal now)」という概念がこれに該当する。結局、人間が経験するあらゆる悲劇も、神の約束のうちでは新たな意味を持ち得るようになり、その悲劇的現実が永遠へと向けて変換されうる、というのである。

張ダビデ牧師は、このような観点を語りながら、教会共同体が世の中でどのように生きるべきかを具体的に示唆する。人間の本質を悟った信仰者は、所有の奴隷になるべきではないと彼は言う。イエス様が弟子たちを招く際に「人間をとる漁師にしてあげよう」(マタイ4章19節)とおっしゃり、昇天される前には「地の果てまでわたしの証人となりなさい」(使徒1章8節)と命じられた。いわゆる「大宣教命令(Great Commission)」である。しかし所有に縛られ、物質的安逸ばかりを追い求めていれば、それは「盲人が盲人を導く」状態にすぎない、と指摘する。張ダビデ牧師がキリスト教信仰者へのメッセージとして「所有を克服せよ」とまとめる理由はここにある。現実的には、私たちは必要のために労働し、財を稼ぎながら生きることは不可避だが、それを人生の「目的」としてはならず、もっと大きな価値――すなわち「神の国とその義」(マタイ6章33節)――を追い求めるときにこそ、真の満足と喜びを得ることができると強調する。そして、それこそ「この地上の期限付きの人生」を生きながらも、「永遠なる神の視点」を心に抱いて生きる姿だというのである。

張ダビデ牧師は、教会が共同体としてこのような真理を実践するには、ガラテヤ6章2節「互いの重荷を負い合いなさい。そうしてキリストの律法を全うしなさい」という御言葉に従うべきだと説く。信仰のうちに互いの重荷を負い合う態度こそが「キリストの律法」であり、この律法が守られるとき、教会は世の中と異なる愛と仕え合いの文化を形づくることができる。しかし人々がしばしば陥る勘違いは「つらい重荷を他人に押しつけようとする」ことだ、とも指摘する。張ダビデ牧師はむしろ、イエス様の模範こそが「私たちのためにご自分の命さえ差し出された犠牲的な愛」だったことを思い起こし、私たちも互いにそうやって犠牲し、献身的な態度を示すときこそ、教会共同体が真の意味で宣教と伝道を担うことができるのだ、と主張する。

そしてこのとき、張ダビデ牧師は歴史的文脈にも視野を広げる。教会が主から与えられた使命を果たすためには、具体的な組織やシステムが必要だというのである。イエス様は「地の果てまで福音を宣べ伝えよ」と命じ、また「すべての国民を弟子とせよ」(マタイ28章19~20節)と言われた。それゆえ、実際に宣教や伝道の基盤を整える本部(センター)や施設、さらには文化的理解が不可欠であると強調する。ある人々は、教会に財政的・組織的基盤が整うことを「所有の蓄積」と批判するかもしれないが、張ダビデ牧師は与えられた目的を成し遂げるために必要な「道具」として、これらのすべてを適切に用いるべきだと説く。大切なのは、その所有を神の国のために使うのか、それとも個人的野心を満たすために握ってしまうのかという態度にかかっているのだ、と指摘する。

実際に張ダビデ牧師は、自身が属した、あるいは導いてきた共同体の歴史において、何もなかった時代から走ってきた28年の過程(あるいはそれ以上の年月)をしばしば語り及ぶ。彼は「初めは何もないとき、ハバクク3章17~18節の御言葉を握り、『何もなくとも救いの神にあって喜ぼう』という賛美を歌った」と証しする。しかし時が経ち、神の恵みにより多様な土台が与えられたとき、すべては単なる付加物ではなく「人々をケアし、文化圏ごとに福音を分かち合い、全世界に向けて宣教するための道具」であることを明確にすべきだと語る。伝道者の書から学ぶ人間の人生の空しさ、その空しさの前で、私たちは必死にすがるべき存在が神しかいないという悟りを失わないならば、何かを所有したときにもへりくだってそれを神の目的に沿って用いることができるのだという。

張ダビデ牧師は、人間が有限である事実を直視するならば、人生において何がより重要かを正しく仕分けできるようになると強調する。伝道者の書12章が語る「銀の紐が解け、金の鉢が砕ける」場面や「ちりは元の土に帰り、霊は神に帰る」(伝道者の書12章7節)という御言葉は、いずれ誰にでも避けられない最期が訪れることを思い起こさせる。そしてまさにこの終末認識こそが、私たちのうちにある高慢や欲望を捨てさせ、真の価値である「霊的なもの」をつかむきっかけとなるのだ。張ダビデ牧師は、伝道者の書12章全体が示す老化過程の描写(目がかすんで耳が遠くなり、歯が抜け、アーモンドの花が咲くほど真っ白になる髪を象徴)を通して、私たち一人ひとりが最終的に老いて衰えていく現実を受け入れるとき、人生の目的は神の国とその義を求め、周りの人を生かし、愛することに向かうべきだと深く悟るようになる、と解説している。

このように張ダビデ牧師が力説するポイントは、伝道者の書が語る「空しさ」が決してニヒリズムを教義化したものではないということである。むしろそれは、信仰者を成長させる洞察の媒介なのである。死を知る人は、人生の価値をより切実に悟り、所有や権力に執着する愚かさを避けることができる。また他者の霊的必要を見て、ガラテヤ6章2節の御言葉の通りに互いの重荷を負い合い、キリストの律法を全うしようとする動機付けとなる。張ダビデ牧師は、教会が主の到来を待ち望む降臨節(クリスマス)といった行事のたびに、このメッセージをいっそう強く宣べ伝える必要があると強調する。イエス・キリストの誕生を記念するとは、すなわち「神が人の身体を取ってこの地上に来てくださり、私たちを永遠へと招かれた」という事実を改めて思い返すことだ。人間の有限性を超えて、神が与えてくださる永遠の世界、すなわち天の御国の市民権を得たという知らせこそがクリスマスの真の喜びであるから、これを正しく認識して祝うべきだ、と彼は言う。

さらに彼は、「人生は矢のように過ぎ去る」という認識を持つとき、私たちは今やるべきことを先延ばしにしなくなる、と強調する。伝道者の書3章が語る「すべてに時がある、すべての目的を成し遂げるときがある」という原理は、信仰者であればさらに厳粛に受け止めるべきだという。いわゆる「やるべきことがあるなら今日やれ。今日できることを明日へ延ばすな」という警句が、霊的次元での真理となるわけだ。張ダビデ牧師は、これを教会の働きや宣教戦略にも適用している。イエス様のお言葉に従い「人間をとる漁師」となるためには、与えられた時と機会を賢く活用しなければならない。教会共同体が若者への伝道を優先するのもこのためだという。まだ人生の重大な決定を下す前で、比較的心が開かれており、世俗的経験に深く染まっていない若者が福音を受け入れるとき、その実りが大きいと考えるのである。もちろんすべての年齢層が対象ではあるが、伝道者の書12章1節「あなたの若い日に、あなたの創造者を覚えよ」という御言葉のように、最も活力ある時期に神と出会うことの重要性を繰り返し訴えるわけだ。

このように張ダビデ牧師が伝道者の書を通して語るメッセージは、結局「人間は死ぬ。しかし永遠を慕う心を持ち、その永遠を与える方は神である」という核心的なまとめに行き着く。人間の有限性を見ないふりをしたり、意図的に否定したりして生きるならば、結局はむなしい欲望や無目的な活動に満ちた人生を送ることになり、最後には空しさで終わってしまう。だが、自分の有限性を正直に受け止め、そこに神が与えてくださった永遠のいのちをつかむ者は、人生の意味と目的をはっきりさせ、隣人を生かし福音を伝える道を歩むことになる。これが張ダビデ牧師の言う真の知恵の道であり、「すべては空しい」という伝道者の書の宣言が私たちにもたらす逆説的な贈り物なのである。

張ダビデ牧師は、伝道者の書と箴言が共に示す知恵文学の洞察を通して、教会と信徒たちに「空しさ」を恐れたり回避したりせず向き合うべきだと呼びかける。まさにその「空しさ」と向き合う瞬間にこそ、神の存在、天国、そして永遠という希望がどれほど尊いものかを自覚できるからである。そしてこの自覚こそ、イエス・キリストの降誕と死と復活、さらに「地の果てまで福音を宣べ伝えよ」との大宣教命令の意味を正しく悟らせる最大の動機となるのだ。死の前では空しさを免れないはずの人間は、神のうちで永遠へとつながり、究極的な勝利を得ることができる。人生を本当に意味あるものとして生きる道は、まさにこの永遠への渇望と信仰的確信をつかむことにある、と張ダビデ牧師は強く語る。そして教会共同体は、このメッセージを日々宣べ伝え、信じていない人々にまで「永遠を慕う心」を呼び覚ますために召されている存在であるという。こうした認識のうちに、ようやく若者も中高年も高齢者も、自身の生涯が決して偶然の旅路ではなく、神のすばらしいご計画のうちにある摂理の一部だと悟り、伝道者の書が語る「時にかなって美しくしてくださる」神の主権をほめたたえるようになるのだ。

張ダビデ牧師は最終的に、私たちがこの地上でどんなに立派な業績を残しても、自分の命を自ら保てる者は誰一人いないということを改めて喚起する。聖書全体が証言するように、人間はアダムの子孫として必然的に死に至る。ゆえに「永遠を慕う心」は、私たちに一時的で朽ちる価値を超えて、霊的真理へ近づく道筋を示してくれる。もしこの心がなければ、人はすぐに自分勝手な基準(norm)を立て、他人の基準と衝突し、空しいまま人生を終えることになる。しかし神が造られたこの世界の秩序を認め、人間の有限性を受け入れ、イエス・キリストによって与えられる救いの恵みをつかむならば、クリスチャンは絶望の代わりに希望をもって生きることができる。伝道者の書が語る空しさは、最終的に私たちを真理なる神へ導く通路となるのであり、この洞察を与える知恵文学の教えはあらゆる世代を生かす力強い御言葉であることを、張ダビデ牧師は最後まで強調する。ゆえに教会は、伝道者の書が語る永遠への渇望と、箴言が示す主を恐れる原理を常にあわせて教え、羊たちがこの真理を学び、実践できるよう導かねばならないのだ。

張ダビデ牧師が伝道者の書を解き明かす方法は、人生の有限性と永遠の間に横たわる隔たりを深く見つめさせる。伝道者の書が宣言する「空の空、すべては空」という繰り返しの告白は、私たちに「人生とは、神の恵みをとらえてこそ真の意味を持つ」ということを喚起する。その恵みは旧約の時代における伝道者の嘆きで終わらず、新約の時代におけるイエス・キリストの福音によって完成される。それは信仰において決して選択肢などではなく、絶対的な真理であるという点が、張ダビデ牧師の核心的主張だ。「あなたの若い日に、あなたの創造者を覚えよ」(伝道者の書12章1節)という勧告に込められた切迫感と尊さ、そして「すべてのことには時がある」(同3章1節)という時間的有限性の警告により、私たちは今息をしているこの瞬間が、どれほど貴重な霊的機会であるかを再認識することになる。その機会を逃さず神を恐れるとき、私たちが得るのは「永遠のいのち」である。そしてこの事実がこそ、クリスマスの意味、信仰者の生き方、教会の共同体性をいっそう輝かせるのだと張ダビデ牧師は教えている。何が真に大切なのかを見極め、限界の中でも永遠を見つめながら、福音の伝達と仕え合いのために「互いの重荷を負う」教会となるとき、伝道者の書が語る知恵が実際に具現化される。そしてこの道の上で、最終的にあらゆる空しさを越え、究極的ないのちの祝福にあずかることができるのだ。

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Pastor David Jang – The Heart That Longs for Eternity


1. Ecclesiastes and the Wisdom Literature

Pastor David Jang classifies the book of Ecclesiastes as part of the “Wisdom Literature” in the Bible and emphasizes its very important position in Scripture. According to him, Ecclesiastes as Wisdom Literature reveals that human wisdom is not merely about “accumulating knowledge” or “gaining life experience,” but ultimately about obtaining spiritual insight by knowing God. Especially, he points out the shared classification of Ecclesiastes and Proverbs as wisdom books, as well as their distinct messages. Proverbs offers concrete, practical life guidance based on the overarching theme of “the fear of the Lord,” whereas Ecclesiastes deals with more existential questions, such as “What is life?” and “If all is vanity, what is the true meaning of that vanity?”—fundamental and direct themes.

A representative keyword in Ecclesiastes is “vanity” (or futility). Pastor David Jang often compares this term to the “meaningless” in certain English Bible translations, explaining that the concept does not merely end with “nothing has any value or significance,” but points to the destined nature of human existence returning to “nothingness.” This inevitability of returning to “nothing” is declared both at the beginning and end of Ecclesiastes, making it appear that the author—“The Preacher” (the writer of Ecclesiastes)—delivers a pessimistic and bleak insight into the nature of life. However, Pastor Jang explains that this seemingly pessimistic conclusion actually serves as a device that most profoundly reveals spiritual meaning. Ecclesiastes repeatedly underscores that no matter how much a person experiences all intellectual achievements (ch. 1) and physical pleasures or wealth (ch. 2), it all ultimately comes to vanity. This “vanity” signifies human finitude—that, possessing time, we must one day relinquish everything at death—and at the same time highlights that without God, it is difficult to find true meaning or eternal value.

Thus, as Wisdom Literature, Ecclesiastes reminds us of two premises that humans easily overlook. One is that “human beings die.” As Hebrews 9:27 teaches, “Just as it is appointed for people to die once, and after this comes judgment,” Pastor Jang repeatedly reminds us that this principle applies unchangingly to all humanity. This aligns precisely with the theme of Ecclesiastes that “all is vanity.” None of our time, talents, or possessions can accompany us beyond death, prompting us to reflect on our spiritual foundation. The other premise is that “God has set eternity in the human heart” (Eccl. 3:11). Pastor Jang notes that while animals do not muse about what lies beyond their own death or about their fundamental purpose, every human wonders “What happens after death?” and “What is the meaning of life?” He argues that this longing for the beyond is precisely the yearning for eternity that God has placed in us.

According to Pastor Jang, the flow of Ecclesiastes—from declaring “All is vanity” at the beginning to its exhortation in the final chapter 12, “Remember your Creator in the days of your youth” (Eccl. 12:1)—compresses the defining characteristics of Wisdom Literature. Thus, recognizing that our existence ultimately ends in vanity, it is the “days of your youth”—a time not merely about chronological age but symbolizing the period when one’s heart is most pure and faith is most fervently manifested—during which we must remember and hold onto the Creator God. Doing so leads to true wisdom. The concluding verse of Ecclesiastes 12:8, “Vanity of vanities, says the Preacher; all is vanity,” likewise confirms the vanity of all life—property, knowledge, honor—and serves as a lesson by reverse example, awakening us deeply to the spiritual essence of humanity.

In this context, Pastor Jang stresses that we must pay attention to the central premise of Proverbs: “The fear of the Lord is the beginning of knowledge (or wisdom).” No matter how extraordinary human knowledge or advanced scholarship may be, if it lacks that spiritual foundation of “the fear of the Lord,” it remains limited and temporary, falling under the scope of “vanity” that Ecclesiastes speaks of. Ultimately, the pair of wisdom books—Proverbs and Ecclesiastes—appear to present contrasting concepts, “reverence” (Proverbs) and “vanity” (Ecclesiastes), but in fact these notions hold tension and balance that offer insight into human existence and faith. Pastor Jang underscores the need to apply the teaching of these wisdom books in ways that fit each era and generation, urging not only the youth but every age group not to ignore life’s transience, but rather to cultivate a deeper reverence for God through that very realization.

He adds that it is crucial to read Ecclesiastes 3:1 and 3:11 in conjunction: “There is a time for everything, and a season for every activity under heaven” (Eccl. 3:1) and “He has made everything beautiful in its time. He has also set eternity in the human heart; yet no one can fathom what God has done from beginning to end” (Eccl. 3:11). Both passages speak of human life’s finite time, God’s eternal nature, and the mystery and reverence that humans face. “Time” here does not merely refer to the flow of time but also includes the arrival of a specific moment that fulfills a purpose. Pastor Jang interprets that “the heart that longs for eternity within us” ultimately guides us to transcend this world’s temporary, finite sense of time and enter into God’s eternity. Thus, as a wisdom book, Ecclesiastes delivers a direct message to Christian believers: “Examine your life, acknowledge your mortality, and look toward eternity.”

However, in communicating this message, it applies equally to both young and old: no one can evade death, and before it, all possessions, knowledge, and honor revert to nothingness. As the Preacher declares, this is vanity—yet for those who awaken to that vanity, it can also become an opportunity to receive heavenly wisdom. At this point, Pastor Jang notes that consciously facing vanity and death can actually open the path to go beyond tragedy. Taken a step further within the context of the New Testament, “eternal life and the kingdom of heaven through Jesus Christ” emerges as the final conclusion. Therefore, the declaration of vanity in Ecclesiastes operates like human thirst, which compels us to seek water. Realizing our spiritual thirst drives us to seek Jesus Christ, so that in Him we may discover the true way of life.

Here, Pastor Jang also pays attention to scientists’ perspectives. He points out that many scientists feel awe when confronted by the universe’s profound order and vastness, and that this sense of awe often leads them to acknowledge the existence of a divine being. Romans 1:20—“For since the creation of the world, God’s invisible qualities—His eternal power and divine nature—have been clearly seen, being understood from what has been made, so that people are without excuse”—underscores this. When people observe the complexity and intricacy of nature, they cannot deny the order present, and that order inevitably evokes reverence for the Creator. Ultimately, the “vanity” Ecclesiastes speaks of reminds us of the frailty of our existence while at the same time directing us to recognize God’s created world and His eternal providence within it. Pastor Jang repeatedly underscores that the wise path of seeking the essence of life is precisely “acknowledging our mortality and remembering our Creator,” as Ecclesiastes urges.

Moreover, Pastor Jang highlights the passage in Ecclesiastes that says, “Remember your Creator before you grow old,” which includes a direct portrayal of the aging process (e.g., weakening eyesight, poor hearing, trembling legs, and lost teeth). He underscores how rapidly life declines, pointing out that many people only begin to question their life’s purpose in old age, when their bodies and minds are already withered and movement is difficult. The biblical exhortation that we must trust in God and long for eternity thus applies above all to the time of youth—when energy and enthusiasm are greatest. In other words, recognizing “vanity” does not mean to remain in pessimism but to use it as a stepping stone to find the true path of life. This is the ultimate lesson of Ecclesiastes, according to Pastor Jang.

Hence, Ecclesiastes’ framework of vanity, death, and the call to “remember the Creator” forms a universal and powerful theme that spans a person’s entire life from youth to old age. Pastor Jang reiterates this message, urging everyone, both inside and outside the church, to take to heart Ecclesiastes’ dual emphasis on “the awareness of death” and “the longing for eternity.” He especially insists that the church must teach this truth from early childhood so that new generations can properly recognize life’s essence and its endpoint from a young age. This is because humanity is not merely flesh but also a spiritual being, and the longing for truth arises from the spirit rather than the flesh.

At this juncture, Pastor Jang argues that the path represented by “the fear of the Lord” from Proverbs and the path shown in Ecclesiastes of “humanity’s vanity and remembering the Creator” ultimately yield the same fruit. The core of wisdom is knowing God—fearing and revering Him. Since all true value and meaning flow from that reverence, no matter how outstanding human knowledge may be, knowledge without God fails to transcend partial insights or temporary benefits and lacks true eternal value.

In emphasizing Ecclesiastes, Pastor Jang’s main point can be summarized: “Humans are finite and must lay everything down before death, and within that reality, true wisdom lies in remembering the Creator and holding on to eternity.” He conveys this with various parables and scriptural examples, insisting that the message of Ecclesiastes is valid not only within the church community but also in the broader world. If we lose sight of this realization, we may suddenly face a moment when what we have worked hard to build all our lives vanishes in futility, leaving our souls unquenched. However, by embracing the genuine wisdom that Ecclesiastes highlights, our lives open toward God’s appointed time and purpose, so we can fully experience the meaning of that “eternity set in our hearts,” as Pastor Jang teaches.


2. Human Finitude and Eternity

The central questions that Pastor David Jang poses through Ecclesiastes are: “Why is human life futile?” and “What is the way to overcome that futility?” The contrast between human finitude and the eternal hope God provides makes this even clearer. He describes finitude as humanity’s inherent nature—limited by time and space. No matter how immense one’s knowledge, wealth, or pleasures, the fact that one cannot avoid death remains unaltered. Ecclesiastes repeatedly emphasizes this with the term “vanity,” and Pastor Jang explains that this “vanity” can be expressed in biblical language as “a return to nothingness” or “ultimate annihilation.”

Why, then, did God grant humankind such a sense of futility? In response, Pastor Jang zeroes in on Ecclesiastes 3:11: “He has made everything beautiful in its time. He has also set eternity in the human heart.” He sees this longing for eternity in humanity as the most powerful driving force that leads us to God. Animals do not ponder the meaning of their existence nor worry about what happens after death. But only humans remain curious about why they exist, why they must die, and what lies beyond death. This spiritual longing is what Ecclesiastes calls the “eternity set in the human heart.” Pastor Jang emphasizes that we may view this as a kind of “internalized instinct for faith.” Even without consciously learning religion, one naturally wonders about a divine being when confronted with the wonder of the universe or the mystery of life.

Yet, humans sometimes attempt to fill that longing with worldly pleasures, wealth, or power, Pastor Jang points out. In Ecclesiastes 1–2, the Preacher already attests that he indulged in all sorts of worldly delights and enjoyments, yet found them all fleeting and vain. The same holds true today. Modern society’s material abundance, entertainment, and information overload cannot fully satisfy humanity’s spiritual yearning; often, they only create a deeper thirst. Here, Pastor Jang argues, “A life without God continues blindly accumulating and striving, only to confront the uselessness of it all in the face of death.” It is at this juncture that the refrain of Ecclesiastes—“All is vanity”—returns.

Pastor Jang, however, claims that this recognition is not the “end” but a “beginning.” Becoming aware of our “vanity” opens an opportunity to seek the truth, which is God. Once humans perceive their limits, their eyes naturally turn toward a Being who transcends those limits. This is not something solvable by intellectual enlightenment or moral perfection; only the spiritual resolution God the Creator provides can overcome it, says Pastor Jang. Specifically, the gospel of Christ’s crucifixion and resurrection, which breaks the power of sin and death and bestows “eternal life,” is the ultimate solution to the problem of futility presented by Ecclesiastes.

In this light, Pastor Jang asks, “Are we living or dying?” Human beings exist in a tragic reality, steadily moving toward death with every passing moment. Yet the path beyond tragedy, he says, is to cling to the hope of “eternal life” and “heaven” promised by Jesus Christ. Doing this enables us to traverse the abyss of vanity identified by Ecclesiastes and arrive instead at authentic meaning and value. Pastor Jang describes this transition from two angles. First, “We already have something more precious within us.” This recalls Acts 3:6, where Peter declares, “Silver or gold I do not have, but what I do have I give you.” In other words, even if we lack material wealth or worldly power, if we have Christ, we already possess true, eternal worth. Second, “The present is connected to eternity.” This suggests that our fleeting life is not disconnected moments but is continuously linked from the perspective of eternity. Every single step in faith is part of God’s kingdom. Theologians call this concept the “eternal now.” Thus, even our greatest tragedies acquire new significance under God’s promise, and that tragic reality can be transformed toward eternity.

Sharing this perspective, Pastor Jang also offers practical guidance on how the church community should live in the world. He says a believer who understands the essence of humanity should not become a slave to possessions. When Jesus calls His disciples, He promises to make them “fishers of men” (Matt. 4:19), and just before His ascension, He instructs them to be His “witnesses to the ends of the earth” (Acts 1:8)—the so-called Great Commission. But if believers are bound by possessions and seek only material comfort, they will be like “blind people leading the blind.” Hence Pastor Jang’s frequent, concise admonition to Christians: “Overcome your fixation on possessions.” While it is unavoidable that we work and earn money to meet our needs in this life, Pastor Jang warns that such activities must never become life’s “goal.” Only by seeking a higher value—namely, the kingdom of God and His righteousness (Matt. 6:33)—can we enjoy genuine satisfaction and joy. This perspective, he explains, characterizes how to “live with an eternal viewpoint” even though our time on earth is limited.

Pastor Jang teaches that, for the church community to faithfully carry out the mission the Lord entrusted, it needs concrete organization and systems. Because Jesus commanded, “Proclaim the gospel to the ends of the earth,” and “Make disciples of all nations” (Matt. 28:19–20), there must be a real base of operations (centers or facilities) and cultural understanding to facilitate evangelism and missions. Some may criticize the establishment of financial and organizational infrastructure in the church as merely “accumulating possessions,” but Pastor Jang clarifies that these are “tools” essential to fulfilling the God-given purpose. The crucial question is whether we use our resources for God’s kingdom or cling to them for personal ambition.

Indeed, Pastor Jang occasionally references his 28-year (or longer) journey in the community he has been part of or has led, recalling times when they had virtually nothing. “At first, we had nothing,” he says, “and we held onto Habakkuk 3:17–18, praising God, saying, ‘Even though we have nothing, we will rejoice in the Lord who saves us.’” Over time, when God’s grace provided diverse resources, they had to remain clear that such assets were not mere material surplus but “tools” for caring for people, contextualizing the gospel for different cultures, and carrying out global missions. Remembering the message of Ecclesiastes, that human life’s endeavors are vain and that we must cling only to God, helps maintain the humility necessary to use any possessions in alignment with His purposes.

Pastor Jang emphasizes that once people confront their own mortality, they can discern what is truly important in life. Ecclesiastes 12 describes the unavoidably approaching “end”: “the silver cord is severed” and “the golden bowl is broken,” and “the dust returns to the earth as it was, and the spirit returns to God who gave it” (Eccl. 12:7). This awareness of inevitable finality humbles us, driving us to abandon pride and greed, and compelling us to cling to spiritual value above all else. Pastor Jang explains that the whole of Ecclesiastes 12, describing the physical deterioration with age (dimmed eyesight, dulled hearing, the quivering of limbs, whitening hair symbolized by the blooming almond tree), brings us face to face with the fact that we will all one day be old and frail. Therefore, it becomes even clearer that the purpose of life must be seeking God’s kingdom and righteousness, loving others, and imparting life.

This is the crux of Pastor Jang’s teaching: the “vanity” in Ecclesiastes is by no means a doctrine of nihilism. On the contrary, it is a channel of insight that stimulates spiritual growth. One who knows death values life’s purpose more keenly and avoids the folly of chasing after possessions or power. Likewise, seeing other people’s spiritual needs spurs us to follow Galatians 6:2—“Carry each other’s burdens, and in this way you will fulfill the law of Christ.” Pastor Jang reminds us that the pitfall many fall into is trying to shift heavy burdens onto others. Instead, Jesus set the example of “giving His life for us,” which is sacrificial love. As we cultivate that sacrificial and devoted attitude toward one another, the church community can embark on true mission and evangelism.

He further broadens the perspective historically. The church, in order to fulfill the mission entrusted by the Lord, needs appropriate structures and systems. Pastor Jang highlights that because Jesus said, “Go to the ends of the earth with the gospel,” and “Make disciples of all nations,” we must build the headquarters (centers), facilities, and cross-cultural competence to share the gospel effectively. While some may see the development of the church’s financial and organizational foundation as “amassing possessions,” Pastor Jang clarifies that everything is merely a “tool” for accomplishing God’s purposes. He insists the main issue is one’s attitude: Is your wealth serving the kingdom of God, or is it fueling personal ambition?

In various testimonies, Pastor Jang frequently refers to the early days when he had virtually nothing, reflecting on the 28 years (or more) of growth. He shares how in those beginnings, rooted in Habakkuk 3:17–18 (“Even if the fig tree does not bud… yet I will rejoice in the Lord”), he sang praises about rejoicing in the God of salvation, despite having nothing. Later, by God’s grace, they secured different foundations, yet he again emphasizes that such resources are not simply wealth but “tools” for caring for others, for cross-cultural ministries, and for world missions. As long as we never lose sight of the lesson from Ecclesiastes—that human effort is fleeting and that only God is truly worth clinging to—then even when we do possess resources, we can humbly use them for God’s purposes.

Pastor Jang underscores that facing our human mortality helps us properly distinguish what is most important in life. Ecclesiastes 12 portrays the final scenes of life: the silver cord loosens, the golden bowl shatters, and the dust returns to the ground while the spirit returns to God (Eccl. 12:7). Such a clear image of unavoidable demise curbs arrogance and greed, pushing us to hold onto genuine spiritual truths. Pastor Jang explains that as Ecclesiastes 12 depicts the process of aging (failing eyesight, failing hearing, missing teeth, hair turning white like almond blossoms), we recognize that we too will inevitably age and decline. This realization stirs us to direct our life’s purpose toward seeking God’s kingdom and righteousness and working to save and love our neighbors, rather than fixating on ephemeral ambitions.

Thus, Pastor Jang emphasizes, the “vanity” in Ecclesiastes does not advocate a nihilistic worldview but rather drives the believer’s growth in faith. Those who acknowledge the reality of death grasp the urgency of life’s value and avoid the folly of clinging to possessions or power. Witnessing others’ spiritual needs fosters a sense of compassion and a desire to obey Galatians 6:2—“Carry each other’s burdens.” In celebrating seasons like Advent and Christmas, Pastor Jang believes the church should proclaim this message even more strongly. Celebrating the birth of Jesus Christ means affirming that “God became flesh and came to us on earth, inviting us into eternity.” Having transcended humanity’s finiteness, He has granted us the citizenship of heaven, which is the true joy of Christmas.

Moreover, Pastor Jang teaches that when we realize “life passes by like an arrow,” we will not procrastinate on what we must do now. The principle in Ecclesiastes 3—that there is “a time for every purpose”—ought to be taken most seriously by believers. Often summarized as, “If there is something you should do, do it today; do not put off until tomorrow what can be done today,” this adage has a deeply spiritual basis. Pastor Jang applies it to church ministry and mission strategy. To become “fishers of men,” as Jesus instructed, we must use the time and opportunities given. This is one reason the church focuses primarily on youth ministry. Before people make too many life decisions and become heavily influenced by the world, when their hearts are relatively open, if they receive the gospel, the fruit can be abundant. Although all ages matter, Ecclesiastes 12:1—“Remember your Creator in the days of your youth”—reiterates how crucial it is to meet God at the peak of one’s vitality.

Ultimately, Pastor Jang’s overarching message through Ecclesiastes is: “Humans die, but we have a heart that longs for eternity, and it is God who grants that eternity.” A life that ignores or denies our finitude fills up with empty desires and blind pursuits, ending in vanity. Conversely, those who honestly accept their limitations and cling to the eternal life that God provides clarify their life’s meaning and purpose, sharing life and preaching the gospel to others. This, says Pastor Jang, is the genuine path of wisdom and the paradoxical gift that the Preacher’s declaration—“All is vanity”—offers us.

Pastor Jang urges churches and believers, through the dual wisdom of Ecclesiastes and Proverbs, not to fear or avoid “vanity.” Precisely at the moment we confront “vanity,” we realize how essential God, heaven, and eternal life truly are. And that very realization becomes the greatest motivation to understand the significance of the birth, death, and resurrection of Jesus Christ, and the Great Commission to take the gospel to the ends of the earth. Though our life inevitably leads to vanity in the face of death, in God we are connected to eternity and thus enjoy ultimate victory. The truly meaningful way to live is to cling to this longing for eternity and the assurance of faith. Pastor Jang emphasizes that it is the church’s calling to proclaim this message daily, awakening this “heart that longs for eternity” even in those who do not yet believe.

In this realization, both young people and adults in midlife or old age come to see that their lives are never accidental journeys but part of God’s marvelous plan. They learn to praise the sovereignty of God, who “makes everything beautiful in its time.” In conclusion, Pastor Jang asserts that no matter how great our earthly achievements, we have no power to preserve our own lives. As the entire Bible testifies, humans, descendants of Adam, are doomed to die. Hence the “eternity set in our hearts” compels us to transcend the fleeting, corruptible values of this life and approach spiritual truth. Without this yearning, people swiftly establish their own personal norms, which collide with others’ norms, and end up finishing life in emptiness. But by acknowledging the order God has established in creation, embracing human finitude, and holding fast to the saving grace of Jesus Christ, Christians can replace despair with hope. The “vanity” Ecclesiastes describes ultimately points us toward God, who is Truth, and the teaching of this wisdom literature is a powerful word that can bring life to every generation. Pastor Jang concludes that the church must continually teach both the yearning for eternity in Ecclesiastes and the “fear of the Lord” in Proverbs, guiding the flock to learn and practice this truth.

Through his interpretation of Ecclesiastes, Pastor David Jang invites us to gaze deeply into the gulf between human finitude and eternity. Ecclesiastes’ refrain, “Vanity of vanities! All is vanity,” reminds us that only by holding onto God’s grace can our lives possess genuine significance. That grace does not end with the lament of the Old Testament Preacher but finds its completion in the New Testament gospel of Jesus Christ. Pastor Jang insists this is not an optional perspective but an absolute truth in Christian faith. The urgency and preciousness contained in the exhortation, “Remember your Creator in the days of your youth” (Eccl. 12:1), and the warning of “There is a time for everything” (Eccl. 3:1), together compel us to recognize how precious each breath is as a spiritual opportunity. When we seize that opportunity and fear God, we receive “eternal life.” This realization enhances our understanding of Christmas, the believer’s life, and the communal essence of the church, according to Pastor Jang. By discerning what is truly important, looking toward eternity from within our limits, and carrying each other’s burdens in gospel ministry and service, we begin to fulfill the wisdom taught in Ecclesiastes. And on this path, we at last share in the blessing of ultimate life that transcends all vanity.

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