La Colère de Dieu et la Nécessité du Salut – Pasteur David Jang


I. La colère de Dieu et l’impiété/l’injustice de l’homme

Le passage de Romains 1.18-19 constitue un point-clé dans lequel l’apôtre Paul entame la partie centrale de l’Épître aux Romains, exposant la réalité du péché humain et la colère de Dieu qui en découle. Dans ses divers sermons et enseignements, le pasteur David Jang a souvent souligné que ce texte est un fondement essentiel pour comprendre la structure d’ensemble de l’Épître aux Romains et sa doctrine du salut. En effet, en lisant l’Épître, nous remarquons que l’annonce de l’Évangile suit un ordre précis : on parle d’abord du péché, puis vient la présentation concrète du salut. Il ne s’agit pas là d’une simple caractéristique littéraire ; c’est la démonstration que, pour saisir correctement la Bonne Nouvelle, il faut d’abord reconnaître la réalité du péché et comprendre pourquoi l’homme a absolument besoin de la rédemption.

Paul écrit aux nombreux païens qui vivent à Rome, cité symbole de la civilisation de l’époque, de la prospérité séculière et, en même temps, de la corruption la plus extrême du péché humain. Les Romains de l’époque ne se reconnaissaient pas comme pécheurs ; au contraire, ils étaient fiers de leur civilisation florissante, de leur sagesse, de leur puissance militaire et de leur richesse, sans éprouver la moindre culpabilité. Peut-être se demandaient-ils : « De quel péché parlez-vous ? Qu’a donc fait de mal cette Rome si resplendissante pour avoir besoin d’un salut ? » Face à cela, Paul démontre de manière très rationnelle la condition d’égarement profond dans laquelle se trouve l’humanité devant Dieu et la raison pour laquelle le salut est indispensable.

Dans son commentaire sur Romains 1.18-19, David Jang souligne tout particulièrement que le verset 18, qui parle de la « colère de Dieu », met en lumière non seulement les conséquences du péché, mais aussi l’état de rupture qui sépare Dieu et l’homme. L’expression « la colère de Dieu » ne doit pas être comprise comme une fureur irascible ou comme une simple projection d’émotions humaines. Dieu est parfait et bon ; Sa colère n’est pas l’éruption capricieuse d’un sentiment, mais la réaction juste et légitime de Sa sainteté et de Sa justice face au péché. De plus, Éphésiens 2.3 déclare que, du fait de leur péché, les hommes sont devenus par nature « enfants de colère », séparés de Dieu.

Ici, le terme « impiété » renvoie au péché qui transgresse la relation verticale avec Dieu : plutôt que de Le craindre ou de L’adorer, l’être humain L’oublie ou préfère ne pas tenir compte de Lui. Quant à l’« injustice », elle décrit la dimension horizontale du péché dans les rapports humains : on fait du tort aux autres, on oppresse autrui, on fait preuve de malhonnêteté, d’hypocrisie, d’avidité, etc. En Romains 1.18, Paul pointe particulièrement ceux qui « retiennent injustement la vérité captive » : ce sont ceux qui, délibérément, étouffent la vérité, musellent ceux qui annoncent la Parole ou ignorent sciemment la connaissance de Dieu inscrite en eux.

David Jang souligne que, dans la réalité, la plupart des gens craignent de faire face à la question du péché. Reconnaître que l’on est pécheur, c’est exposer ses limites et sa honte ; c’est pourquoi, par réflexe, on résiste en disant : « Pourquoi serais-je pécheur ? » De fait, si l’on veut annoncer la joie profonde du salut, on doit d’abord expliquer clairement pourquoi ce salut est nécessaire. Sinon, l’interlocuteur pensera aisément : « Je n’ai pas besoin de salut. » Paul développe donc amplement la doctrine du péché : il montre pas à pas à quel point l’humanité est loin de la justice et de l’ordre de la création voulus par Dieu.

Le verset 18 — « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent la vérité captive » — n’explique pas directement pourquoi le péché suscite la colère de Dieu, mais la suite du chapitre (1.19-32) détaille peu à peu la nature et les conséquences du péché. David Jang relève en particulier que la colère de Dieu s’exerce parce que l’impiété et l’injustice de l’homme le conduisent finalement à l’autodestruction ; Dieu ne veut pas laisser l’humanité s’égarer de la sorte sans réagir. De même qu’un père ne reste pas inerte quand son enfant emprunte un chemin dangereux, allant parfois jusqu’à le réprimander vivement pour le corriger, la colère de Dieu est le feu de Sa sainteté et un avertissement de Son amour. Certes, la Bible insiste sur l’amour de Dieu, mais cet amour ne va pas jusqu’à tolérer ou laisser se perpétuer le péché qui détruit l’humain. L’amour de Dieu est indissociable de Sa sainteté ; de ce fait, un juste jugement, voire la colère, s’abat sur ce qui détruit la relation fondamentale entre Dieu et l’homme.

Comme le rappelle souvent David Jang dans ses prédications, Dieu est un être personnel, non un concept philosophique « impassible » ou dénué d’émotions. Dans la pensée de la Grèce antique, on représentait souvent la divinité comme un être omniscient et froid, dépourvu de toute passion. Mais la Bible décrit Dieu comme notre Créateur et notre Père, qui gémit ou s’indigne quand l’homme demeure dans le péché. Dans Jérémie ou Osée, nous voyons se mêler en Dieu la jalousie, la tristesse, l’indignation à l’égard de Son peuple. C’est que, dans Sa souveraineté absolue, Il considère l’humanité dans une relation d’amour. Et quand cette alliance se brise, « la colère » divine naît de Sa sainteté et de Sa nature aimante.

Le péché humain, résumé dans la Bible par les mots « impiété et injustice », correspond, en quelque sorte, à la transgression des commandements divins. Même si la civilisation progresse et que la science se développe, l’homme ne peut pas réaliser le bien et la justice véritable en se passant de Dieu. Voyez l’Empire romain : malgré une solide organisation juridique, malgré des courants philosophiques (stoïcisme, épicurisme, etc.), l’impiété et l’injustice y atteignaient des sommets. L’homme déchu ne peut régler son problème fondamental par la seule philosophie ou l’auto-discipline morale, car le péché ne se réduit pas à quelques écarts de conduite : c’est le résultat d’une rupture ontologique avec Dieu.

Paul poursuit en disant que ce péché attire la colère de Dieu, « qui se révèle du ciel ». David Jang remarque que cette expression, « se révèle du ciel », suggère qu’au terme d’un long temps de patience divine, lorsque le péché s’accumule et parvient à son paroxysme, le jugement de Dieu devient inévitable. Dieu est patient et nous laisse maintes occasions de revenir à Lui, mais Il manifeste aussi Sa justice en condamnant le péché, prouvant ainsi Sa sainteté et Sa justice. Les récits de l’Ancien Testament, comme le Déluge au temps de Noé, la destruction de Sodome et Gomorrhe, ou encore la déportation du peuple d’Israël, démontrent que les avertissements divins quant au péché ne sont pas de vaines menaces. Dans le Nouveau Testament, les paroles de Jésus sur le jugement final, ou l’épisode d’Ananias et Saphira dans le livre des Actes, révèlent de même la sévérité de la colère de Dieu face au péché.

Aujourd’hui, certains croyants se sentent mal à l’aise avec la notion de « colère divine » ou préfèrent mettre en avant uniquement l’amour de Dieu, au risque de déformer le message biblique. Or, si Dieu n’exprimait pas de colère contre le péché, Son amour deviendrait un concept vide de sens. Si Dieu est saint et si le péché mène l’homme à la ruine, le laisser faire ne serait pas faire preuve d’amour. Le pasteur David Jang compare souvent cela à la relation entre un parent et son enfant : si celui-ci se dirige vers un précipice et que le parent, sous prétexte d’aimer son enfant, ne le met jamais en garde ni ne le corrige, on ne peut parler de véritable amour. Car il sait très bien que son enfant court à la catastrophe et ne fait rien pour l’en empêcher. De même, Dieu, face à l’humanité déchue, dit « Non, pas ça ! » et lui donne l’occasion de se repentir. Finalement, Il prononce un jugement sur les conséquences du péché. C’est cela, la colère de Dieu.

Pour Paul, ce qu’il appelle le « péché des païens » englobe globalement les péchés du monde qui ne connaît pas Dieu ; il insiste surtout sur la dimension de l’impiété, car la rupture de la relation verticale avec Dieu entraîne la rupture des relations horizontales. Tout ce que nous observons comme injustices sociales, guerres, violences, exploitations, dérèglements sexuels, provient en définitive de l’impiété, c’est-à-dire de la négation de Dieu. Une vie sans référence à Dieu ou sans révérence envers Lui est la racine de tous ces maux. En seconde partie du chapitre 1, Paul explique que, au lieu d’honorer Dieu, les hommes se sont inclinés devant des idoles, des idées mensongères, et ont fait de leurs désirs des idoles, entraînant un déchaînement de péchés et de corruption dans la société.

Dans ce contexte, David Jang prévient que l’Église et les croyants ne doivent pas craindre de mettre en lumière le péché. Il faut le confronter et le dénoncer, sinon il finit par suppurer et se transformer en un mal encore plus grave. Tant pour un individu que pour une nation, masquer le péché par complaisance n’est pas de l’amour, mais un facteur aggravant. La Bible montre que Dieu ne tolère pas le péché et, lorsqu’arrive le temps fixé, Il juge inéluctablement. Ce principe se voit à travers tous les textes bibliques.

De Romains 1.18 à Romains 3.20, Paul développe cette doctrine du péché. Pour résumer :

  1. En 1.18-32, il décrit les péchés des païens.
  2. En 2.1–3.8, il dénonce les péchés des Juifs.
  3. En 3.9-20, il conclut que tous, Juifs comme païens, sont sous l’emprise du péché.
    En somme, « Il n’y a pas de juste, pas même un seul » (Romains 3.10). Paul veut démontrer l’universalité du péché pour préparer l’argument selon lequel Jésus-Christ est l’unique solution pour délivrer l’homme de son péché.

C’est alors que Dieu répond à ce péché par Sa « colère ». Certes, nous connaissons toutes sortes de colères dans le monde, mais la colère humaine est presque toujours teintée d’émotions coupables et d’imperfections. Au contraire, la colère de Dieu est l’exécution juste de Sa condamnation face au péché, un moyen saint de conduire l’homme au salut. David Jang explique que Romains met en avant cette problématique dès le début, afin que l’on prenne conscience de la condition pécheresse de l’humanité et de la réalité de la colère divine, ce qui rend l’Évangile « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16) d’autant plus précieux. Tant qu’on ne se sait pas pécheur sous la colère divine, on ne peut saisir pleinement la valeur de l’Évangile et la grâce qui en découle.

Ainsi, la « colère de Dieu » évoquée en Romains 1.18 est un thème-clé que l’on ne saurait négliger. Au seuil du développement doctrinal de l’Épître, Paul insiste sur ce fait : la colère divine tombe sur l’impiété et l’injustice, c’est-à-dire le péché humain. De même qu’à l’époque romaine, beaucoup justifiaient leur vie religieuse ou philosophique sans se reconnaître pécheurs, nos contemporains, fiers des progrès scientifiques, technologiques et économiques, peuvent se demander : « Pourquoi aurions-nous besoin de salut ? » Mais si l’homme ne comprend pas qu’il est plongé dans le péché, il ne ressentira jamais la nécessité du salut. D’où, selon David Jang, l’importance cruciale de Romains 1.18 pour notre époque : Paul proclame la colère de Dieu contre le péché et nous invite à prendre conscience du sérieux de la situation.

Cette colère a pour toile de fond un péché concret : les hommes « retiennent la vérité captive par l’injustice ». Autrement dit, quand la vérité est annoncée, l’homme pécheur, au lieu de l’accueillir, la combat. Plus la vérité éclaire, plus le péché est mis à nu, et ceux qui aiment le péché cherchent alors à faire taire la voix qui les dénonce. Dans l’histoire de l’Église, chaque fois que l’Évangile a été proclamé, il y a eu des forces qui l’ont persécuté. Pourtant, la Parole ne peut être réduite au silence : Dieu suscite sans cesse des serviteurs et des témoins qui continuent de prêcher l’Évangile, et l’Église, malgré les persécutions, a préservé la vérité et n’a cessé de grandir. Comme le dit Ésaïe 40.8 : « L’herbe sèche, la fleur tombe ; mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement. »

Cependant, Paul ne prêche pas la colère de Dieu pour terroriser ou enfermer les gens dans un sentiment de culpabilité, mais pour leur dire : « Revenez de vos péchés et tournez-vous vers Dieu ! » Sans la conscience de son péché, nul ne peut recevoir le salut. D’où l’insistance sur la doctrine du péché dans l’Église primitive. Si l’Église élude ou minimise le péché, les gens ne verront pas la gravité de leur faute et n’éprouveront pas la nécessité d’être sauvés. Dans ce cas, l’Évangile perd sa force et se réduit à de « bonnes paroles » inoffensives. Voilà pourquoi Paul et l’Église apostolique insistaient sur la reconnaissance du péché, et c’est ce que, selon David Jang, l’Église doit continuer à faire de nos jours.

En conclusion, dans Romains 1.18, la mention de la « colère de Dieu » occupe une place de premier plan dans la prédication de l’Évangile. Pour saisir la nature de l’amour et du salut divin, il est indispensable de confronter d’abord la réalité du péché humain et de la juste colère de Dieu à son égard. Faire l’impasse sur cette vérité, c’est, finalement, vider l’Évangile de sa puissance et de sa grâce. Le salut, c’est la délivrance du péché, et celui qui ne connaît pas son péché ne pourra ni comprendre ni accueillir le salut.

Les mots « impiété et injustice » qui provoquent la « colère de Dieu » décrivent une situation à laquelle l’homme ne peut remédier par ses propres forces. Confronté à ce problème, tout être humain est invité à la repentance et à la foi, à reconnaître l’urgence de revenir à Dieu. Ni la splendeur de la civilisation romaine, ni la prospérité et la sécurité que procure aujourd’hui la modernité ne peuvent effacer ou alléger le jugement qui pèse sur le péché. Voilà l’état d’urgence que Paul veut souligner, de même que la raison profonde pour laquelle l’Évangile est indispensable.


II. La connaissance intérieure de Dieu et la nécessité du salut

Le verset suivant, Romains 1.19, embraye sur la réalité du péché et de la colère divine : « Car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux ; Dieu le leur ayant fait connaître. » De façon surprenante, Paul affirme que même les païens, c’est-à-dire ceux qui ne connaissent pas Jésus, possèdent déjà « ce qu’on peut connaître de Dieu ». Cela souligne qu’il existe entre le Créateur et l’homme un lien indéfectible : malgré l’impiété et l’injustice, l’homme conserve en lui une faculté de reconnaître Dieu et de Le rechercher.

Dans son commentaire, David Jang explique que ce verset démontre que « l’être humain, en dépit de sa chute, porte dès sa naissance un désir fondamental de Dieu, et qu’il n’est donc pas totalement corrompu au point d’avoir perdu toute capacité de Le pressentir ». Certes, à cause du péché, l’homme est spirituellement voué à la mort, mais il demeure en lui, tel un vestige de l’image de Dieu, un certain sens moral, une liberté, une raison, une inclination religieuse. C’est pourquoi, à travers toute l’histoire de l’humanité, on n’a jamais cessé de chercher la notion de « divinité » ou « d’Absolu ».

Paul fait référence à deux niveaux de cette « connaissance » de Dieu.

  1. La révélation générale via la création : comme il le précise en Romains 1.20, les choses visibles de la nature et de l’univers, l’ordre qui règne dans le cosmos, révèlent la puissance et la divinité du Créateur. Le cycle des saisons, les lois de la nature, le mouvement des astres, la merveille de la vie ne sont pas des hasards chaotiques, mais un signe évident d’un dessein intelligent. De nombreux philosophes et scientifiques ont reconnu, ne serait-ce que partiellement, la possibilité d’un être transcendant au vu de cet ordre.
  2. La voix intérieure de la conscience humaine : David Jang insiste sur le fait que l’homme éprouve naturellement un sentiment de culpabilité, qu’il distingue le bien du mal, qu’il s’interroge sur sa finalité existentielle. Tout cela exprime une soif latente de Dieu. Combien se demandent : « Qui suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? » Cet élan naît du vide spirituel créé par notre séparation d’avec Dieu. Or seule la reconnaissance de Dieu peut étancher cette soif. Comme saint Augustin l’a écrit, « Notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en Toi ». À travers les siècles, cette vérité a maintes fois été confirmée.

Le problème, c’est que l’homme n’accueille pas correctement cette « connaissance de Dieu ». Paul remarque : « Ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ils ne Lui ont pas rendu grâce » (Romains 1.21). Autrement dit, malgré les preuves de la divinité et la voix de leur propre conscience, les hommes refusent Dieu, s’adonnent à l’idolâtrie, accordent leur adoration et leur confiance à des entités ou des idées trompeuses, et s’enorgueillissent d’eux-mêmes. L’impiété et l’injustice s’en trouvent aggravées.

Selon David Jang, le rejet de Dieu engendre dans le cœur humain une suite de conséquences telles que « l’anxiété, la solitude, la vanité, le désespoir ». On ressent la culpabilité, on essaie en vain de la noyer dans des plaisirs éphémères, mais on se retrouve face à un vide existentiel encore plus grand. On se croit privé d’amour, l’incertitude de l’avenir nous angoisse : en somme, on atteste par ces sentiments notre état de « rupture avec Dieu ». Il n’est pas rare qu’un incroyant, lorsqu’il affronte une crise intérieure, se mette tout à coup à invoquer « un dieu » ou « une puissance supérieure ».

Mais la vérité est claire : aucun exercice moral, aucun système philosophique ne permet d’accéder pleinement à Dieu si le problème du péché n’est pas réglé. Voilà le message de Paul dans l’ensemble de l’Épître aux Romains. Puisque l’homme ne peut anéantir son péché, seul Jésus-Christ, par Sa croix et Sa résurrection, accorde la rémission des fautes et la justification. Celui qui place sa foi en Lui reçoit cette grâce. C’est le cœur même de la soteriologie de Romains.

Ainsi, même si l’homme « possède en lui quelque chose qui le rend apte à connaître Dieu », cela ne suffit pas à éradiquer le péché. L’Évangile est indispensable. Dans ses prédications, David Jang souligne que, pour se libérer du péché, connaître la vraie liberté, la paix de l’âme, il faut accepter l’Évangile de Jésus-Christ. Jésus Lui-même a dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés » (Matthieu 11.28), et encore : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive » (Jean 7.37). Il ne réclame pas d’accomplir des rites ou des mérites ; Il nous invite simplement à revenir à Dieu.

Le problème, c’est que la religion elle-même peut parfois obstruer le chemin qui mène à Dieu, si elle se met à « commercer » ou à imposer des règles qui laissent croire qu’il faut acquérir certains mérites pour accéder à Dieu. Mais ce n’est pas l’enseignement biblique. Comme le résume Romains 3.24, c’est « gratuitement que nous sommes justifiés par Sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ ». Éphésiens 2.8-9 l’exprime aussi : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »

Le pasteur David Jang rappelle souvent l’illustration de la parabole du fils prodigue (Luc 15), qui montre bien la relation Père-fils. Dès que le fils décide de revenir chez son père, il n’a plus aucune condition à remplir. Le père court à sa rencontre, lui pardonne ses égarements et le rétablit dans son statut de fils. Il n’y a ni formalisme compliqué ni rançon à payer : il suffisait de revenir. Pourtant, l’homme, par culpabilité ou orgueil, ou à cause d’une vision religieuse erronée, croit souvent qu’il doit d’abord « faire quelque chose » avant d’aller à Dieu.

Cependant, Romains 1.19 dit que, même chez l’incroyant, se trouve déjà « ce qu’on peut connaître de Dieu ». Ainsi, si cet homme se tourne sincèrement vers Dieu et crie à Lui, Dieu ne restera pas sourd. « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe » (Apocalypse 3.20) : Dieu est Celui qui frappe en premier, incitant l’homme à revenir. Quand nous ouvrons la porte de notre cœur, Sa grâce se déverse immédiatement, le pardon et le salut commencent à se manifester.

De la sorte, le sentiment de soif, de manque, d’anxiété, toutes ces frustrations de l’âme sont la preuve même que l’homme ne peut se passer de Dieu. Aucune réussite matérielle ou divertissement ne peut assouvir pleinement ce manque. Dans l’Antiquité, certains penseurs de Rome (Sénèque, Marc Aurèle, etc.) cherchaient la paix intérieure via des philosophies comme le stoïcisme, mais ils n’ont pas pu résoudre radicalement le problème du péché. Face à cela, Paul annonce qu’il n’y a qu’en Dieu que réside la solution.

David Jang interprète la phrase « Dieu le leur ayant fait connaître » (Romains 1.19) comme la preuve que Dieu ne souhaite pas nous laisser dans l’ignorance. Il se révèle continuellement à l’homme, par la nature, la conscience, l’histoire, et ultimement par Jésus-Christ. Tout se résume à savoir si l’homme accueille ou rejette cette révélation. En cas de refus, Dieu réprouve l’impiété et l’injustice ; en cas d’acceptation, s’établit la réconciliation entre Dieu et l’homme (Romains 5). La réconciliation, c’est le salut, la vie éternelle. Sur le plan théologique, c’est la restauration du lien rompu entre Dieu et l’homme par le Christ. David Jang prêche souvent que « lorsque nous confessons sincèrement notre péché et nous tournons vers Dieu, nous retrouvons cette identité d’enfants de Dieu pour laquelle nous avons été créés. »

Cela va bien au-delà de simples appartenances religieuses ou de rites. Il s’agit de la prise de conscience que, sans Dieu, mon être ne peut s’accomplir. Pour paraphraser Augustin : « Tu nous as faits pour Toi, et notre cœur est inquiet jusqu’à ce qu’il repose en Toi. » Créés à l’image de Dieu, nous ne pouvons trouver la paix, la joie et la raison de vivre qu’en Lui. Le monde propose une multitude de « substituts » : argent, pouvoir, gloire, plaisirs, idoles… mais ils n’offrent qu’une satisfaction éphémère, suivie d’un vide encore plus grand. L’homme ne fait que prolonger son errance spirituelle.

Selon le pasteur David Jang, « croire en Dieu et en Jésus » revient à retrouver notre moi authentique. Ce n’est pas adhérer formellement à une institution religieuse, mais redécouvrir qui je suis, d’où je viens et où je vais, en renouant avec mon Créateur. Or, parce que l’homme est doté à la base de cette sensibilité à Dieu – ce que Paul appelle « ce qu’on peut connaître de Dieu » –, il lui reste toujours la possibilité de retourner vers Dieu. Dans l’histoire universelle, d’innombrables peuples ont cherché des voies spirituelles, même si beaucoup ont dérivé vers l’idolâtrie ou de fausses conceptions de la divinité. C’est pourquoi Paul, dans ses écrits, appelle les hommes à délaisser ces idoles et à porter leurs regards sur le seul Créateur.

En fin de compte, Romains 1.19 confirme le caractère religieux et spirituel inscrit au plus profond de l’être humain. Placé juste après Romains 1.18, ce verset juxtapose deux réalités : la colère de Dieu envers l’homme pécheur et le potentiel qu’a l’homme de reconnaître Dieu. On y voit une tension entre, d’une part, la révolte et la déchéance que cause le péché, et, d’autre part, la faculté de percevoir Dieu, reflet de l’image divine en l’homme (malgré le péché originel).

Ainsi, David Jang encourage les chrétiens à une double attitude : « dénoncer le péché tout en croyant que l’homme garde la capacité et la soif de se tourner vers Dieu ». Si nous nous contentons de déclarer : « Vous êtes des pécheurs destinés à l’enfer », les gens se ferment. Mais comme Paul le démontre, il faut révéler le péché pour en expliquer la gravité, tout en montrant que l’homme a été créé pour Dieu et peut être restauré. Il y a effectivement du péché chez l’homme, mais il y a aussi la possibilité du salut. Ce qui rend l’Évangile opérant, c’est précisément l’alliance de la prise de conscience du péché et de l’espérance d’être sauvé par grâce.

Au cœur de l’Évangile se trouve l’idée que l’homme ne doit remplir aucune condition préalable pour venir à Dieu ; « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Romains 10.13). Quand on confesse Jésus-Christ comme Sauveur, on reçoit la rémission des péchés et la vie éternelle. Exactement comme le fils prodigue qui rentre dans les bras de son père, nous retrouvons le statut d’enfant dès lors que nous revenons vers Dieu. Par la suite, Romains explique de manière systématique comment s’accomplit le salut : la justification, la sanctification, puis la glorification. Cependant, tout part de la conscience du péché et du « retour » vers Dieu.

De plus, l’Église porte la lourde responsabilité de préserver la pureté de l’Évangile. Elle aussi peut céder aux tentations, à la mondanité, ou pervertir la révélation de Dieu. David Jang avertit : « Si l’Église s’embarque dans des entreprises commerciales et s’acoquine avec le pouvoir au lieu de manifester la lumière de la vérité, elle perdra la puissance et la beauté de l’Évangile. » Si elle prêche un salut basé sur des œuvres ou un mérite personnel, elle ne procurera pas la liberté véritable. Au contraire, l’Église doit toujours proclamer la grâce inconditionnelle. En Romains 2, Paul blâme les Juifs qui jugent les païens tout en commettant les mêmes fautes : on ne peut dénoncer le péché des autres si l’on s’y complaît soi-même. L’Église doit exposer le péché pour conduire au repentir et, en définitive, offrir le pardon et la voie du salut : tel est le rôle du message de l’Évangile.

Romains 1.19 annonce une bonne nouvelle : « Si l’homme ouvre son cœur, il est capable de connaître Dieu et de revenir à Lui. » Dans la seconde partie du chapitre, Paul décrit ceux qui choisissent de persister dans le péché, disant que « Dieu les a livrés à leurs passions » (1.24, 1.26, 1.28). S’ils rejettent Dieu jusqu’au bout, Il respecte leur libre arbitre et les laisse récolter les fruits amers de leur autodestruction. L’homme est libre : il peut se rebeller contre Dieu ou s’abandonner à Lui. Et cette décision oriente sa destinée.

La réponse, comme Paul l’expose dès Romains 3, se trouve en Jésus-Christ, « dont l’œuvre d’expiation et de rédemption justifie le pécheur » et le libère de la colère divine. Cet Évangile est « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16). Le sombre tableau de la colère et du péché en 1.18-19 sert en fait à mettre en relief la gloire de la grâce divine. Plus grande est la profondeur du péché, plus éclatante est la grâce du Christ. David Jang insiste toutefois : même si l’homme a ce potentiel de connaissance de Dieu, il ne parviendra jamais de lui-même à la délivrance, car seul l’Évangile permet la solution radicale au problème du péché. Néanmoins, la « semence » de Dieu, inscrite dans l’homme, offre un terrain favorable pour la prédication. Voilà pourquoi l’Église doit annoncer courageusement la Bonne Nouvelle : en chacun demeure une soif de Dieu, qui peut ressurgir lorsque l’Évangile est proclamé.

En résumé, Romains 1.18-19 fait apparaître simultanément la colère de Dieu et la présence, en l’homme, d’une connaissance possible de Dieu. L’homme a besoin de salut, mais il peut y accéder, car Dieu a inscrit en lui ce « sens » de Lui-même. Sans cette conviction, on peut penser que le péché scelle irrémédiablement notre sort. Mais l’Évangile se dresse, déclarant que la voie du retour à Dieu est ouverte. L’Épître aux Romains développera cette présentation de l’Évangile : la justification par la foi, la réconciliation avec Dieu, et la vie éternelle en Christ. Paul se fonde donc sur un double constat : la gravité universelle du péché et l’existence d’une aspiration profonde à Dieu dans le cœur humain.

David Jang conclut que l’Église doit à la fois :

  • Annoncer la gravité du péché et la réalité de la colère divine, afin que l’homme ne s’illusionne pas sur sa condition.
  • Affirmer que chaque personne est capable de se tourner vers Dieu, ayant en soi une étincelle de la connaissance de Dieu.
  • Proclamer que la seule véritable solution au péché est en Jésus-Christ, par la foi en Sa grâce.

Sans la mise en lumière du péché ni la notion de la colère divine, l’homme ne se sait pas pécheur et ne veut pas de salut. Sans la reconnaissance de la possibilité intérieure de connaître Dieu, on pourrait sombrer dans un fatalisme pessimiste ou un élitisme religieux. Il faut donc tenir ensemble Romains 1.18 et 1.19. L’Église doit dire au monde : « Vous avez en vous la capacité de connaître Dieu. Cependant, si vous continuez à rejeter la vérité, vous restez sous le coup de Sa colère. Repentez-vous et revenez sans tarder ! » Pour qui ouvre son cœur, l’Évangile est une puissance de vie.

En définitive, l’Épître aux Romains ne s’arrête pas au diagnostic du péché. Si Paul insiste tant sur la culpabilité universelle (chapitres 1.18 à 3.20), c’est pour introduire la réponse salvatrice : la croix du Christ, grâce à laquelle le pécheur est justifié. « Il n’y a pas de juste » devant Dieu, mais, par le sang de Jésus, nous sommes lavés et déclarés justes, devenant enfants de Dieu. Voilà la grande nouvelle que Romains proclame, et les versets 1.18-19 en sont l’introduction.
David Jang prêche : « Prenons conscience de nos péchés, repentons-nous et écoutons la voix de Dieu déjà présente au fond de notre cœur. Nous avons été créés pour Dieu, et, même déchus, nous portons encore ce désir. Admettons-le, et tournons-nous vers l’Évangile : nous serons alors délivrés de la colère et recevrons la vie éternelle. »

Ainsi, Romains 1.18-19 présente en germe toute la problématique de l’Évangile. D’une part, l’homme est sous la colère à cause de son péché ; d’autre part, Dieu a semé en lui la capacité de Le connaître. L’humanité cherche désespérément un sens, que ce soit via la science, la philosophie, l’art ou la politique, mais la réponse ultime est en Jésus-Christ. L’Église, dépositaire de ce message, est appelée à le proclamer fidèlement : oui, l’homme est pécheur et mérite la colère ; mais oui, il peut revenir à Dieu parce que Celui-ci Se révèle et invite chacun à la foi.
David Jang souligne que, pour garder toute la force de l’Évangile, l’Église ne doit ni éluder le péché et la colère divine, ni nier la réalité d’une étincelle spirituelle chez l’homme. Si elle n’annonce pas la colère, les gens ne verront pas leur besoin de salut ; si elle néglige la présence de ce « sens de Dieu » en eux, elle tombera dans le pessimisme quant à l’évangélisation. Mais en unissant ces deux aspects, nous pouvons proclamer avec assurance : « L’homme est en péril à cause de son péché, mais il est aussi capable de se tourner vers Dieu qui l’attend. » Et à ce moment-là, l’Évangile déploie toute sa puissance pour sauver.

L’enjeu est aussi celui de la restauration de l’homme en tant que créature faite pour Dieu : par la croix du Christ, la relation verticale avec Dieu est rétablie, et les relations horizontales avec autrui en sont transformées. Puisque l’injustice découle de l’impiété, le retour à Dieu amène la guérison de beaucoup d’injustices dans le monde. Voilà la logique interne de l’Épître : si l’impiété est résolue, l’injustice peut l’être également.
Au bout du compte, Romains 1.18-19 illustre de façon concise les prémices de la théologie paulinienne du salut. L’homme est sous le péché, donc sous la colère ; il est pourtant encore porteur d’une aspiration à Dieu, et peut accueillir l’Évangile. En dépit des innombrables tentatives humaines pour donner un sens à la vie, seule la foi en Jésus-Christ ouvre la voie de la réconciliation avec Dieu, du pardon et de la vie éternelle. L’Église doit témoigner de ce salut, conduisant les pécheurs au repentir et leur offrant l’espérance glorieuse de l’Évangile.

Comme le souligne souvent David Jang, la question cruciale demeure : « Ai-je retrouvé mon moi authentique en Dieu ? Resté-je sous la colère divine ou vais-je reconnaître mon péché et saisir la grâce du salut ? » C’est l’appel direct et personnel de Romains. L’Évangile n’est pas un simple savoir, mais une interpellation exigeant une décision existentielle. Prenons conscience de ce qu’il y a en nous d’aspiration à Dieu, cessons de fuir la vérité du péché et accourons humblement vers Lui. Dès lors, la colère de Dieu ne sera plus une menace de destruction, mais un aiguillon nous poussant à la repentance, pour nous arracher au péché et nous ouvrir à la vie nouvelle.

Au final, Romains 1.18-19 constitue le point de rencontre entre le péché et le salut, entre la colère et la grâce. Grâce à ces versets, nous comprenons qui est Dieu et qui est l’homme. Sans Dieu, l’homme ne saurait trouver son identité ni la paix véritable. Mais en se détournant de Dieu, il est inévitablement sous le coup de la colère. C’est pourquoi l’Évangile est indispensable : il nous délivre de la puissance du péché et nous rend enfants de Dieu.

Le pasteur David Jang enseigne que, tant que l’Église demeure fidèle à ce message, elle portera dans le monde la proclamation d’un Évangile vivant et puissant. « L’homme est capable de connaître Dieu » : cela nous remplit d’espérance pour l’évangélisation. « La colère de Dieu s’abat sur le péché » : cela souligne l’urgence et le sérieux de la démarche de salut. Si l’Église atténue l’un de ces deux aspects, elle affaiblit l’Évangile. Mais si elle les maintient ensemble, elle pourra prêcher la conversion avec autant de force que de compassion : « Vous portez en vous cette connaissance de Dieu, mais si vous persistez à la refuser, vous demeurez sous Sa colère. Repentez-vous sans tarder. » Pour ceux qui ouvrent leur cœur, l’Évangile se révèle comme une puissance de vie.

Ainsi, Romains ne se limite pas à dénoncer le péché. Une fois le péché mis en lumière, le salut peut intervenir. C’est ce que fait Paul : après avoir dévoilé l’ampleur du péché de 1.18 à 3.20, il propose la solution merveilleuse de la croix. Par l’expiation de Jésus-Christ, le pécheur est justifié et rétabli dans la filiation divine. C’est là le message de grande envergure que délivre Romains, et les versets 1.18-19 en posent les bases. David Jang exhorte donc les croyants à se repentir sincèrement, à prêter une oreille attentive à la voix de Dieu en eux. L’homme, créé pour Dieu, garde en lui un désir inné de se tourner vers Lui. Mais s’il renie ce désir et persévère dans le péché, il s’expose à la colère. S’il l’assume et accepte l’Évangile, il reçoit le pardon et la vie éternelle.

En définitive, Romains 1.18-19 inaugure la grande fresque de l’Évangile, abordant à la fois le péché et la colère, ainsi que la possibilité pour l’homme de pressentir Dieu. L’interrogation « Pourquoi avons-nous besoin de salut ? » et « Comment y accéder ? » s’impose d’elle-même. Romains répondra : « En Jésus-Christ, qui seul peut nous libérer de la colère et nous réconcilier avec Dieu. » L’Église a pour mission de le proclamer. Nous sommes tous sous la colère divine, mais nous sommes aussi capables de connaître Dieu et de nous tourner vers Lui. Jésus-Christ est l’unique médiateur qui nous arrache au péché et nous restaure comme enfants de Dieu.
David Jang martèle que c’est là le cœur de l’Évangile dont l’Église doit se souvenir. Il faut dénoncer franchement le péché, mais non pour condamner définitivement : c’est afin d’appeler à la repentance et d’annoncer, en même temps, l’espérance du salut. Il faut également reconnaître la soif de Dieu inscrite en tout homme : loin de le mépriser, nous devons l’estimer capable de ressaisir cette soif. Quand « le péché et la grâce », « la colère et le salut » sont à la fois prêchés, alors l’Évangile selon Romains se manifeste dans toute sa force, même aujourd’hui.

L’enjeu ultime est de recouvrer notre véritable identité, celle d’êtres créés pour Dieu, réconciliés avec Lui. Cette réconciliation verticale ouvre la voie à la guérison des injustices horizontales. Romains l’affirme : là où l’impiété recule, l’injustice est appelée à régresser.
Par conséquent, Romains 1.18-19 condense déjà l’essentiel de la théologie évangélique : l’homme, plongé dans le péché, subit la colère de Dieu, mais il a gardé en lui un élan de connaissance vers Dieu. Malgré ses propres efforts philosophico-religieux, seul l’Évangile de Jésus-Christ offre une délivrance définitive. C’est à l’Église d’en être la messagère, afin que ceux qui reconnaissent leur péché reçoivent le pardon et la vie.
David Jang rappelle que Dieu agit constamment pour toucher la conscience de l’homme. La question est : « Saisirons-nous la main qu’Il nous tend ? » Si oui, nous trouverons la vie ; si non, nous resterons dans les ténèbres du péché et sous la colère. À chaque époque, y compris la nôtre, la situation est la même, qu’on vive à Rome à l’âge d’or ou dans un monde moderne. Les progrès scientifiques ou la prospérité économique ne suppriment pas l’angoisse profonde : « Sans Dieu, rien ne peut combler notre être. » Cependant, l’Évangile demeure. Il nous assure que nous n’avons plus à être esclaves du péché ni à craindre la colère : la voie du retour à Dieu est ouverte. À l’Église de proclamer et d’accomplir cette mission, en sachant qu’il revient à l’auditeur de choisir l’acceptation ou le refus.
C’est la logique du salut dans Romains : la grâce est offerte à qui se repent et croit, tandis que la colère s’abat sur qui s’entête à refuser. Paul, dans Romains 1.18-19, jette ainsi les fondements d’une vision puissante de l’Évangile, à la fois lucide sur la gravité du péché et confiante dans l’aspiration de l’homme à connaître Dieu, tout en montrant que la pleine révélation du salut se trouve en Jésus-Christ seul.

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La ira de Dios y la necesidad de salvación – Pastor David Jang


I. La ira de Dios y la impiedad e injusticia humanas

El pasaje de Romanos 1:18-19 es un texto clave en el que el apóstol Pablo, al iniciar la parte principal de su Epístola a los Romanos, describe la realidad pecaminosa de la humanidad y la ira de Dios que recae sobre ella. El pastor David Jang, a lo largo de diversas predicaciones y exposiciones, ha enfatizado que este pasaje constituye un fundamento esencial para comprender la estructura global de Romanos y su doctrina de la salvación. De hecho, al leer la Epístola, vemos que el orden en que se proclama el evangelio es primero el ‘pecado’ y luego la ‘salvación’. No se trata solo de una característica estructural; para entender adecuadamente las buenas nuevas, antes debemos percibir con claridad la naturaleza del pecado y la razón por la cual el ser humano necesita desesperadamente ser salvo.

Pablo escribe su carta a un gran número de gentiles que habitaban en Roma. Esta ciudad era, en su época, un símbolo de civilización y prosperidad secular, pero también un lugar donde el pecado y la corrupción humana se manifestaban de forma extrema. Los romanos, en su mayoría, no se consideraban pecadores; más bien se enorgullecían de su refinada cultura, de su sabiduría, de su poderío militar y de sus riquezas, y no sentían conciencia de culpa alguna. Tal vez se preguntaban desconcertados: “¿Qué pecado tenemos nosotros? ¿Qué habría hecho mal esta gloriosa Roma para que se nos hable de la necesidad de salvación?”. Sin embargo, con el fin de explicar por qué la humanidad necesita salvación, Pablo desarrolla una argumentación muy lógica acerca de la profundidad del pecado que domina al hombre ante Dios.

En su exposición sobre Romanos 1:18-19, el pastor David Jang destaca especialmente que el versículo 18, que menciona la “ira de Dios”, describe tanto la consecuencia de todo pecado como el estado de enemistad existente entre Dios y la humanidad. La expresión “la ira de Dios” no alude a un arrebato emotivo similar a los de los seres humanos, ni a una mera proyección de nuestras pasiones sobre Él. Dios es perfecto y bueno, y su ira se fundamenta en Su santidad y justicia. Es la respuesta justa de un Dios santo que juzga el pecado. Ante Él, los hombres, que viven en “impiedad e injusticia”, han roto su relación con Dios y, por ello, Efesios 2:3 señala que somos por naturaleza “hijos de ira”.

El término “impiedad” se refiere a la transgresión en nuestra relación vertical con Dios: en vez de honrarlo y adorarlo, el hombre lo olvida y vive sin querer tenerlo presente en su corazón. Por otro lado, la “injusticia” describe la transgresión que se expresa de manera horizontal en las relaciones humanas: dañamos a los demás, los oprimimos y manifestamos corrupción a través de la deshonestidad, la hipocresía, la codicia, etc. En Romanos 1:18, Pablo menciona a quienes “con injusticia restringen la verdad”: personas que deliberadamente impiden la difusión de la verdad, acallan a quienes la proclaman o, incluso, hacen caso omiso de la conciencia que Dios ha impreso en lo más profundo de su ser.

Como señala David Jang, la mayoría de la gente teme enfrentarse a la cuestión del pecado. Reconocer que uno es pecador implica exponer nuestras limitaciones y vergüenzas. Por ello, de manera instintiva, muchos reaccionan con resistencia: “¿Por qué he de ser un pecador?”. Así, aunque tratemos de anunciar la profunda alegría y significado del término “salvación”, si antes no explicamos la razón de esa necesidad de salvación, la gente tenderá a pensar: “No creo necesitar algo así”. Para solventarlo, Pablo desarrolla detalladamente la doctrina del pecado y expone progresivamente cuánto se ha alejado la humanidad del orden y de la justicia establecidos en la creación divina.

En Romanos 1:18 se lee: “Porque la ira de Dios se revela desde el cielo contra toda impiedad e injusticia de los hombres que detienen con injusticia la verdad”. Este versículo no explica directamente por qué el pecado provoca la ira de Dios, pero los versículos siguientes (1:19-32) profundizan en la naturaleza del pecado y en sus resultados. David Jang, en su comentario de este texto, indica que la ira de Dios se debe a que la impiedad y la injusticia humana son caminos que llevan a la autodestrucción, y Dios no deja que eso ocurra sin intervenir. Del mismo modo que un padre no permanece indiferente cuando ve que su hijo se precipita hacia el mal, a veces manifestando enojo y corrigiendo con firmeza, la ira de Dios encierra, al mismo tiempo, un fuego santo y una advertencia de amor. Aunque la Biblia afirme que Dios es amor, ese amor no tolera ni consiente que el hombre persista en el pecado y se autodestruya. Su amor está ligado a la santidad, así que ante todo pecado que destruye la relación básica entre Él y el hombre, hay un juicio y una ira justos.

El pastor David Jang insiste con frecuencia en sus predicaciones: Dios es un ser personal; no es una idea filosófica desprovista de emoción. En la filosofía griega antigua, a menudo se concebía la deidad como un ente omnisciente, omnipotente, pero carente de sentimiento. Sin embargo, la Biblia nos revela a un Creador y Padre que se lamenta y se indigna cuando su creación se entrega al pecado. Tanto en Jeremías como en Oseas encontramos expresiones del corazón de Dios, que experimenta celos, dolor y enojo con la humanidad. Se trata de un Dios que, siendo soberano absoluto, contempla al hombre en el marco de una relación de amor. Y cuando dicha relación se ve rota por el pecado, su “ira” surge como una reacción ineludible de su santidad y su amor.

“Impiedad e injusticia”, que resumen el pecado humano, pueden relacionarse con los mandamientos que incumben directamente a Dios y con aquellos que rigen la conducta con el prójimo. Por más que el mundo progrese y la tecnología avance, es imposible que el hombre realice la verdadera justicia y bondad al margen de Dios. Incluso en un imperio tan bien organizado jurídicamente como Roma, con tradiciones filosóficas y éticas desarrolladas, como el estoicismo o el epicureísmo, la impiedad y la injusticia se revelaron de forma extrema. El hombre caído no puede resolver su problema fundamental con meras disciplinas morales ni con reflexiones filosóficas, pues el pecado no consiste en un simple desliz individual, sino que es la consecuencia de la ruptura de la relación entre Dios y el hombre.

Pablo prosigue afirmando que a causa del pecado “la ira de Dios se revela desde el cielo”. El pastor David Jang explica que la expresión “desde el cielo” muestra que, en la medida en que se acumula el pecado humano y llega a su clímax, se hace inevitable que el juicio divino caiga en el momento oportuno. Dios es paciente y da muchas oportunidades, pero al final juzga el pecado con justicia, manifestando así su santidad y su justicia. Los ejemplos del Antiguo Testamento —el diluvio en tiempos de Noé, la destrucción de Sodoma y Gomorra, el exilio del pueblo de Israel— demuestran que las advertencias de Dios ante el pecado no son vanas. En el Nuevo Testamento, las enseñanzas de Jesús acerca del juicio final y la historia de Ananías y Safira en el libro de Hechos muestran el carácter inquebrantable de la ira divina frente al pecado.

En la actualidad, no pocos creyentes se sienten incómodos ante la idea de la “ira” divina, o tienden a exagerar únicamente el amor de Dios, cayendo en distorsiones. Sin embargo, si no existiera ira contra el pecado, el amor de Dios sería un concepto vacío. Si es cierto que Dios es santo y que el pecado lleva al hombre a la ruina, el permitir que el pecado continúe sin corrección no puede considerarse amor. El pastor David Jang utiliza con frecuencia la analogía de la relación entre padres e hijos para explicar este punto. Si los padres observan que su hijo va por un camino peligroso y, alegando amarle, no lo disciplinan ni lo corrigen, no sería amor auténtico, porque están dejando que su hijo camine directo hacia su destrucción. Del mismo modo, Dios le dice a la humanidad: “¡Detente!” ante el pecado, da oportunidades para el arrepentimiento y, en último término, ejecuta el juicio sobre el pecado. Esa es la ira de Dios.

Aunque Pablo se centra en el “pecado de los gentiles”, englobando el pecado de aquellos que no conocen a Dios, la raíz principal que señala es la “impiedad”. Cuando la relación con Dios (dimensión vertical) se rompe, la consecuencia natural es la ruptura en las relaciones con los demás (dimensión horizontal). Los grandes males sociales como la injusticia, las guerras, la violencia, la opresión y la depravación sexual se derivan de la “impiedad”. Una vida que rechaza a Dios o no lo honra ni lo reverencia acaba produciendo toda clase de maldad. Romanos 1, en sus versículos finales, describe que la gente, en lugar de dar gloria a Dios, se entrega a la adoración de ídolos, imágenes ficticias y engañosas, sirviendo a sus deseos, con lo que el pecado y la corrupción se propagan en todos los ámbitos.

En este contexto, el pastor David Jang subraya que la Iglesia y los creyentes no deben esquivar la confrontación con el pecado. El pecado ha de ser expuesto para que quien lo comete pueda arrepentirse y hallar el camino a la salvación. Si en la comunidad de fe se tolera un pecado oculto, ese pecado continúa gangrenándose hasta convertirse en algo más serio. Así sucede también a nivel individual y en una nación o sociedad entera. Encubrir el pecado de forma ambigua no es un acto de amor, sino que, por el contrario, profundiza sus raíces. A lo largo de la Biblia, Dios muestra repetidamente que no permite el pecado y que, llegado el momento, ejerce su juicio con ira.

Esta exposición sobre el pecado se extiende desde Romanos 1:18 hasta 3:20. En términos esquemáticos, primero (1:18-32) Pablo describe el pecado de los gentiles; luego (2:1–3:8) denuncia el pecado de los judíos, y por último (3:9-20) concluye que tanto judíos como gentiles están bajo el dominio del pecado. En resumen, no hay justo, ni siquiera uno (Ro 3:10). Este razonamiento exhaustivo sobre la universalidad del pecado prepara el fundamento para la afirmación de que solo Jesucristo puede salvarnos del pecado.

La respuesta de Dios al pecado es su “ira”. Puede que en el mundo experimentemos la ira en diversas formas, pero la ira humana suele ser pecaminosa e imperfecta. En cambio, la ira divina es un juicio justo contra el pecado y un recurso santo que persigue la salvación del hombre. Según explica el pastor David Jang, precisamente por eso Romanos inicia su exposición refiriéndose al pecado y a la ira: el ser humano debe darse cuenta de su pecado y de que está bajo la ira de Dios para poder apreciar lo valioso que es el evangelio, “poder de Dios para salvación a todo aquel que cree” (Ro 1:16).

Por ende, la “ira de Dios” mencionada en Romanos 1:18 es un punto medular que no debemos pasar por alto. Pablo, al abrir el cuerpo principal de su epístola, enfatiza la ira de Dios como un tema crucial que describe cómo recae sobre la impiedad y la injusticia humanas (el pecado). Al igual que los romanos de la antigüedad, la gente de hoy, orgullosa de los adelantos científicos y tecnológicos, la prosperidad económica, etc., tiende a cuestionar: “¿Por qué habríamos de necesitar salvación?”. Pero si el hombre no ve que verdaderamente está en pecado, jamás sentirá la urgencia de la salvación. En este punto insiste el pastor David Jang: la proclamación de la “ira de Dios” en Romanos 1:18 sigue siendo tan importante como siempre, porque sin el reconocimiento del pecado, no hay anhelo real de salvación.

Detrás de esta ira se halla el pecado “que con injusticia restringe la verdad”. Con frecuencia, cuando se anuncia la verdad, algunos reaccionan con hostilidad y tratan de silenciarla, porque cuanto más luce la luz de la verdad, más evidente se hace el pecado. A lo largo de la historia de la Iglesia, ha habido siempre fuerzas empeñadas en sofocar el evangelio. Pero la Palabra de Dios no puede ser acallada por el hombre. Dios respalda a quienes Él ha llamado para proclamarla, y la Iglesia, en medio de la persecución, ha defendido y difundido la verdad. Así se cumple lo que dice Isaías 40:8: “Sécase la hierba, marchítase la flor; mas la palabra del Dios nuestro permanece para siempre”.

La finalidad del mensaje de la ira de Dios no es intimidar a la gente o sumirla en culpa, sino, en el fondo, llamar al arrepentimiento y atraer a Dios a quienes se han apartado. Si el hombre no se da cuenta de su pecado, no puede recibir la salvación. Por ello, Pablo lo denuncia con claridad. Cuando la Iglesia omite señalar el pecado o lo suaviza demasiado, la gente pierde de vista la gravedad de su condición pecaminosa y no siente necesidad de salvación. Así, el evangelio se reduce a “buenas palabras” y pierde su fuerza transformadora. Por tal razón, la Iglesia primitiva y Pablo daban un gran énfasis a la conciencia del pecado, algo que, según recalca David Jang, sigue teniendo vigencia en la Iglesia actual.

En definitiva, Romanos 1:18 menciona la “ira de Dios” y la sitúa en una posición muy significativa dentro del evangelio. Para comprender debidamente el amor y la salvación de Dios, primero hemos de reconocer la realidad del pecado y la justa ira que Dios ejerce sobre él. Pasar por alto esta verdad imposibilita comprender la gracia y el poder del evangelio. La salvación es precisamente “del pecado”, y quien ignora qué es el pecado tampoco sabrá qué es la salvación.

Así, la “impiedad e injusticia” que despiertan la “ira de Dios” describen un problema esencial que el hombre no puede resolver por sus propios medios. Solo cuando el ser humano se ve ante la ira divina, comienza a sentir la necesidad de arrepentirse y de volverse a Dios. Ni la grandeza cultural, el poder ni la prosperidad de Roma pudieron encubrir este problema, del mismo modo que hoy nada de lo que el mundo ofrece puede aligerar la carga del pecado y el peso de la ira divina. Tal es la urgencia de la condición humana que Pablo quería dejar clara, y este es, a su vez, el motivo por el que precisamos el evangelio.


II. La conciencia de Dios en el interior humano y la necesidad de la salvación

Romanos 1:19 se enlaza al tema del pecado y la ira de Dios con la afirmación: “porque lo que de Dios se conoce les es manifiesto, pues Dios se lo manifestó”. Sorprendentemente, Pablo declara que incluso los incrédulos (gentiles que todavía no conocían a Jesús) tienen ya la posibilidad de “conocer a Dios”. Esto alude a que el ser humano, al ser creación de Dios, mantiene un vínculo ineludible con su Creador. Aunque vive en impiedad e injusticia, el hombre conserva dentro de sí una cierta capacidad de reconocer a Dios.

El pastor David Jang enseña que este versículo pone de relieve que “el hombre, desde su nacimiento, siente un anhelo innato por Dios, y aunque haya caído en el pecado, no está completamente destruido”. En efecto, a causa del pecado, el hombre está condenado a morir espiritualmente, pero en su interior persiste la “imagen de Dios” —o al menos residuos de ella— que incluye la razón, la voluntad libre, el sentido moral y la inclinación religiosa. Es por esto que, a lo largo de la historia, la humanidad ha buscado de manera constante a “un dios” o “un ser absoluto”.

Pablo menciona “lo que se puede conocer” de Dios en dos sentidos. Primero, se refiere a la revelación general mediante el “mundo creado”. En el versículo 20 de Romanos 1 profundiza en ello. Por medio de la naturaleza y el universo, Dios ha dado a conocer parte de su poder y deidad. El orden y armonía del cosmos, el cambio regular de las estaciones, la precisión de los astros y la maravilla de la vida revelan de forma intuitiva que no somos producto de una casualidad, sino que existimos bajo un plan cuidadoso del Creador. Muchos filósofos y científicos han llegado a admitir la existencia de un ser supremo al contemplar el orden del universo.

Segundo, existe el ámbito de la conciencia y de la razón en el interior del hombre. El pastor David Jang señala que el hecho de que el ser humano experimente remordimiento cuando peca, distinga el bien del mal y busque un propósito para su existencia, denota la presencia de un anhelo natural de Dios en él. Es común que la gente, en algún momento de su vida, enfrente la pregunta trascendental: “¿Quién soy? ¿Por qué vivo?”. Este interrogante surge de la ansiedad y el vacío espiritual que siente la persona alejada de Dios. Solo podemos hallar la respuesta en Dios. San Agustín lo expresó así: “Nuestro corazón está inquieto hasta que descanse en ti”, indicando que el hombre no puede hallar reposo sin Dios.

El problema es que, si bien el hombre tiene esa capacidad básica de “conocer a Dios”, se niega a recibir esa revelación. Pablo prosigue diciendo: “Habiendo conocido a Dios, no le glorificaron como a Dios, ni le dieron gracias” (Ro 1:21). A pesar de las pruebas de la existencia divina y la voz interior que les interpela, los humanos, en su orgullo, rechazan a Dios. O sustituyen a Dios con ídolos, prestan más atención a la mentira que a la verdad y se afanan en exaltarse a sí mismos. De ahí que la impiedad y la injusticia se agraven.

David Jang explica que rehusar a Dios conduce al hombre a “ansiedad, soledad, vacío y desesperación”. El pecado genera temor; buscar saciarse en los deseos mundanos solo proporciona satisfacciones efímeras, mientras la sensación de futilidad perdura. La soledad por la falta de un amor auténtico, la incertidumbre ante el futuro y la desesperanza son síntomas que revelan la “ausencia de Dios” en el alma humana. Por eso, incluso quienes no creen, en momentos de angustia existencial, claman a alguna divinidad o ente superior.

La verdad, sin embargo, es que ninguna disciplina moral o reflexión filosófica basta para reconciliarnos con Dios. Aunque puedan facilitar la búsqueda de Dios, mientras no se resuelva el problema del pecado, la comunión verdadera con Él es imposible. Este es el mensaje principal de Pablo en Romanos: el hombre no puede resolver el pecado por su cuenta; únicamente por la cruz y la resurrección de Jesucristo podemos alcanzar el perdón y la justificación. Mediante la fe en Cristo participamos de esa gracia, la que constituye el núcleo de la soteriología en la Epístola a los Romanos.

Por consiguiente, el hecho de que tengamos en nuestro interior “lo que de Dios se conoce” no basta para resolver el problema del pecado. Necesitamos el evangelio. El pastor David Jang subraya que para experimentar la verdadera libertad, la liberación del pecado y la paz del alma, es indispensable aceptar el evangelio de Jesucristo. También Jesús invita: “Venid a mí todos los que estáis trabajados y cargados” (Mt 11:28), y “Si alguno tiene sed, venga a mí y beba” (Jn 7:37). Esta invitación no exige rituales complicados ni méritos humanos; se trata sencillamente de “volver a Dios”, eje esencial de las buenas nuevas.

A veces incluso la religión institucional se convierte en un obstáculo para encontrar a Dios cuando se mercantiliza la fe o se insisten en prácticas y méritos humanos que llevan a la gente a creer erróneamente que primero deben cumplir ciertas condiciones para poder acercarse a Dios. Ese no es el mensaje de la Biblia. Romanos 3:24 dice que somos justificados gratuitamente por su gracia, mediante la redención que es en Cristo Jesús. Efesios 2:8-9 lo expresa también con claridad: “Porque por gracia sois salvos por medio de la fe… y esto no de vosotros, pues es don de Dios; no por obras, para que nadie se gloríe”.

En sus mensajes, David Jang frecuentemente emplea la parábola del hijo pródigo (Lucas 15) para ilustrar la relación entre Dios y el hombre. El hijo pródigo simplemente decidió: “Regresaré a mi padre”. No hubo requisitos ni condiciones; el padre corrió a su encuentro y le restituyó su posición de hijo. No se exigió un proceso complejo ni un costo. El hombre, a causa de la culpa, el orgullo o la distorsión que el mundo promueve, a menudo cree que debe “prepararse más” antes de acudir a Dios. Sin embargo, la Escritura deja claro que quienquiera que clame a Dios con sinceridad, Él no lo desechará. “He aquí, yo estoy a la puerta y llamo” (Ap 3:20). Dios mismo se acerca primero, aguarda nuestro retorno, y en el momento en que abrimos el corazón, su gracia actúa: somos perdonados y empieza la obra de la salvación.

El anhelo del alma, ese sentido de vacío y desasosiego que aflora cuando intentamos vivir sin Dios, demuestra que pertenecemos a Él. Ninguna satisfacción terrenal o distracción puede llenar este vacío de manera definitiva. Los pensadores romanos, como Séneca o Marco Aurelio, se esforzaron por encontrar sentido a la vida, acudiendo al estoicismo para hallar serenidad interior; no obstante, jamás pudieron hallar la solución última al problema del pecado. Pablo les anuncia que la auténtica respuesta descansa en Dios.

David Jang destaca que la frase “pues Dios se lo manifestó” implica que Dios no desea ignorar ni abandonar al hombre a su suerte. Desde la creación hasta el presente, Dios se revela al hombre de múltiples maneras: a través de la naturaleza, de la conciencia, de la historia, y de forma definitiva en Jesucristo. El punto crucial está en si el hombre lo recibe o lo rechaza.

Si el hombre persiste en rechazarlo, persiste en la impiedad y en la injusticia, y finalmente sufre la ira de Dios (Ro 1:18). Pero si lo acepta, se restablece la comunión con Dios, la relación de “reconciliación” (véase Romanos 5). Esta reconciliación es la salvación misma y significa que quien ha nacido de nuevo pasa a poseer la vida eterna. Teológicamente, el pecado que rompió nuestra relación con Dios es perdonado por la obra de Cristo. Así lo expresa el pastor David Jang: “En el momento en que reconocemos nuestro pecado y volvemos a Dios, recobramos la condición de hijos con que fuimos creados inicialmente”.

No se trata de un simple cambio de adscripción religiosa ni de participar en un acto de culto. Es descubrir “quién soy” en esencia, de dónde vengo y adónde voy, el propósito y significado últimos de la vida. Lo que dijo San Agustín —“mi alma no halla reposo sino en ti”— expresa la esencia de la existencia humana a través de los tiempos: fuimos creados a imagen de Dios, y solo en Él encontramos la plenitud, la paz, el gozo y el amor.

Entre tanto, el mundo propone muchos sustitutos, pretendiendo que pueden sustituir a Dios: dinero, poder, fama, placer y toda clase de ídolos. Todos ellos prometen felicidad, pero solo producen complacencias momentáneas y un vacío mayor. Así, el hombre prosigue su errancia espiritual. Para David Jang, “creer en Jesús” significa volver al ser auténtico que Dios diseñó. No se trata de afiliarse a una institución religiosa o apegarse a una liturgia, sino de un proceso de autodescubrimiento esencial: comprender mi verdadera identidad, origen y destino, y el sentido que guía mi vida.

Dado que el hombre ya tiene, en cierto modo, la capacidad de “conocer a Dios”, en cualquier momento puede ocurrirle que, alzando su clamor hacia el Señor, Dios le responda. El Apocalipsis 3:20 (“He aquí, yo estoy a la puerta y llamo”) muestra que es Dios quien nos invita primero a volvernos a Él. Y cuando abrimos nuestro interior, la gracia divina nos alcanza y se inicia la salvación: el perdón de los pecados y el regalo de la vida eterna.

Ninguna prosperidad o entretenimiento mundano puede resolver definitivamente la sed del alma. Los filósofos y eruditos de la Roma antigua, como vemos, se preguntaban por el sentido de la existencia, pero no hallaban respuesta al problema esencial del pecado. Pablo proclama a estos mismos romanos que la respuesta verdadera está en Dios.

El pastor David Jang también reflexiona que “Dios se lo manifestó” implica que el deseo de Dios no es mantener al hombre en la ignorancia, sino mostrarse y guiarlo hacia Él. La iniciativa es divina, y el hombre puede acoger o rechazar esa revelación. Si la rechaza, incurrirá en la ira descrita en Romanos 1:18. Si la acepta, tendrá la “reconciliación” (Romanos 5), es decir, la salvación y la vida eterna. Es la restauración de la relación rota por el pecado a través de Cristo. David Jang subraya que cuando uno reconoce con sinceridad que es pecador y se vuelve a Dios, recupera la esencia de sí mismo como “hijo de Dios”.

No es asunto de cambiar de religión o adoptar un formato de culto diferente; es partir de la convicción de que “sin Dios no puedo ser plenamente yo”. La famosa frase de San Agustín —“estamos hechos para Dios y nuestro corazón no halla sosiego si no descansa en Él”— resume la verdad universal de la condición humana. Fuimos creados a imagen de Dios y solo en la comunión con Él podemos hallar la paz y el gozo genuino.

A pesar de ello, el mundo ofrece una variedad de ídolos que fingen saciar ese deseo innato. El dinero, el poder, el prestigio, el placer y diversas ideologías pretenden conducir al hombre a la felicidad, pero al final solo brindan satisfacción efímera, acrecentando la sed interior. Por ello, muchos vagan incesantemente, con un vacío cada vez mayor. David Jang predica que la fe en Jesús implica, en realidad, el retorno a la identidad original. No se reduce a unirse a un grupo religioso o atenerse a reglamentos; es recobrar la consciencia de nuestra creación en Dios y de que sin Él estamos incompletos.

El hombre puede reconocer a Dios porque cuenta en su interior con “lo que de Dios se conoce”. De hecho, toda cultura humana ha intentado expresar la búsqueda de lo divino o de lo trascendente. Pero esa búsqueda se ha desviado a menudo hacia la idolatría y ha terminado enfocándose en conceptos que no son el Dios verdadero, sino meras creaciones humanas. Por eso Pablo continúa exhortando: “No se engañen con sus muchos dioses, ni con las filosofías erradas ni con la deificación del Imperio; vuelvan la mirada al Creador único y verdadero”.

Así, Romanos 1:19 (“porque lo que de Dios se conoce les es manifiesto”) confirma la dimensión religiosa y espiritual innata del ser humano. No obstante, en paralelo, Romanos 1:18 presenta la “ira de Dios”. Esto revela la naturaleza dual de la existencia humana: por un lado, anhelamos a Dios; por otro, nos rebelamos contra Él por el pecado. Desde una perspectiva teológica, esta tensión puede describirse como la coexistencia del “pecado original” y la “imagen de Dios”.

En sus predicaciones, David Jang señala que, por ello, los cristianos debemos “denunciar el pecado, pero a la vez creer que el ser humano conserva ese anhelo y potencial para hallar a Dios”. Si nos limitamos a decir al mundo: “Ustedes son pecadores que irán al infierno”, seguramente muchos se cerrarán. Pero, como hace Pablo, hemos de señalar el pecado con claridad y, al mismo tiempo, extender la esperanza que surge de decir: “En ustedes hay una semilla de anhelo hacia Dios; si se vuelven a Él, serán transformados”. Porque, aunque el hombre es pecador, tiene también la posibilidad de salvación. Ese potencial se vuelve realidad por medio del evangelio.

La esencia del evangelio es que el ser humano no necesita aportar méritos ni cumplir requisitos complejos; con solo invocar el nombre de Jesucristo y recibirlo como Salvador, halla el perdón de pecados y la vida eterna: “Porque todo aquel que invoque el nombre del Señor será salvo” (Ro 10:13). Al igual que el hijo pródigo que vuelve a la casa paterna, cualquier pecador puede volver a Dios y, al hacerlo, recobra su condición de auténtico hijo. Romanos, más adelante, muestra de manera sistemática cómo la salvación incluye la justificación, la santificación y, finalmente, la glorificación. Pero todo empieza por “reconocer el pecado y volverse a Dios” de corazón.

La Iglesia, por su parte, lleva la enorme responsabilidad de anunciar este mensaje, sin ignorar que ella misma también está expuesta a tentaciones y a la secularización. Es fácil que, incluso dentro de la Iglesia, la “conciencia de Dios” se distorsione o se manipule para otros fines. El pastor David Jang advierte que cuando la Iglesia, lejos de ser luz de la verdad, se dedica a los negocios o a ejercer un poder abusivo, pierde la pureza y la fuerza del evangelio, y obstaculiza el deseo de la gente de buscar y encontrar a Dios. Si el evangelio, en vez de proclamar la gracia incondicional de Dios, se tergiversa poniendo el énfasis en los logros humanos, no conduce a la verdadera libertad del alma.

Así, la Iglesia y los creyentes deben examinarse continuamente. Igual que en Romanos 2 Pablo reprende a los judíos: “¿Tú, que juzgas a los gentiles, no haces lo mismo?”, si la Iglesia denuncia el pecado y, a la vez, vive en pecado, eso sería pura hipocresía. La comunidad de fe no debe “restringir la verdad” con su propia impiedad e injusticia. Por el contrario, está llamada a iluminar el pecado y guiar al arrepentimiento, ofreciendo el perdón y la reconciliación del evangelio. Ha de ser un canal de la verdad y no limitarse a la condenación, sino abrir el camino a la salvación.

Romanos 1:19 encierra un mensaje de esperanza: “si el hombre abre el corazón, puede reconocer a Dios y volverse a Él”. Posteriormente, en la segunda parte del capítulo 1 (vv. 24, 26, 28), Pablo menciona tres veces que Dios “los entregó” a sus pasiones. Cuando las personas persisten en su rechazo a Dios, éste respeta su libre albedrío y permite que prosigan en su camino de perdición, cargando con las consecuencias de su elección. El ser humano, creado con libre voluntad, asume entonces la responsabilidad de afrontar el desenlace de vivir según sus propias pasiones.

¿Cuál es la respuesta? A partir del capítulo 3 de Romanos, Pablo muestra la solución: gracias a la expiación realizada por Jesucristo, cualquier pecador puede ser justificado y escapar de la ira de Dios, para entrar en la vida eterna. Este es el evangelio que constituye “poder de Dios para salvación” (Ro 1:16). La contundente declaración de la culpa universal en 1:18–3:20 hace resplandecer aún más el glorioso poder del evangelio: cuanto más consciente es el hombre de su pecado y su desesperanza, más grandiosa aparece la gracia de Cristo.

El pastor David Jang insiste: incluso si el hombre tuviese en su interior la capacidad de reconocer a Dios, sin Jesucristo y el evangelio, seguiría imposibilitado de alcanzar la salvación. Ni la revelación general ni la conciencia moral resuelven el pecado de raíz. Sin embargo, el hecho de que Dios haya sembrado en nosotros esa “búsqueda innata de Él” indica que, al oír el mensaje del evangelio, el hombre puede responder a esa voz interior. Por eso la Iglesia ha de proclamar el evangelio con valentía, confiando en que el Espíritu Santo tocará el anhelo profundo que hay en cada corazón humano.

Resumiendo, Romanos 1:18 y 19 describen conjuntamente la ira de Dios y la posibilidad de que el hombre conozca a Dios. Esta combinación plantea la pregunta de por qué necesitamos la salvación y cómo podemos obtenerla. Debido a la impiedad e injusticia, estamos bajo la ira divina; pero, al mismo tiempo, la conciencia de Dios que llevamos nos permite, si nos arrepentimos y aceptamos el evangelio, alcanzar la salvación. Así llega Pablo a la conclusión en Romanos 3: no hay justo, pero la redención en Cristo es accesible a todo el que cree. Este es el corazón del mensaje de salvación, tan válido hoy como entonces.

Ninguno de nosotros puede jactarse de estar libre del pecado y de la ira de Dios, según la Escritura. Sin embargo, esa realidad no anula nuestra esperanza, porque Dios ha impreso en nosotros la semilla de la búsqueda de Él y ha abierto un camino de salvación en Cristo. Al comprender esto, el hombre halla su verdadero yo al reconciliarse con Dios, recuperando el sentido y el propósito de su existencia.

David Jang explica que “el evangelio es el poder de Dios para dar vida al hombre bajo el pecado”, y que “el hombre puede reconocer su pecado gracias a la voz interior (la ley moral, la conciencia) y la revelación que Dios hace por medio de la creación”. Cuando se anuncia el evangelio, muchos advierten con sorpresa: “Esto es lo que siempre he anhelado”, o un sentimiento de culpa que estaba adormecido surge a la superficie y los conduce al arrepentimiento. Ese “volverse a Dios” o “venir a Cristo” marca el inicio de la salvación que describe Romanos.

Romanos 1:18-19 enseña que, aunque el hombre esté de espaldas a Dios, éste sigue llamándolo para que se vuelva a Él. Pero, si el hombre rechaza esa llamada, no puede escapar de la ira provocada por el pecado. Este mensaje valía para la Roma de Pablo y vale para cualquier civilización. En la actualidad, a pesar de los avances científicos y el bienestar material, el vacío y la ansiedad interiores no han desaparecido. Ello confirma que, aunque llevamos “lo que de Dios se conoce” dentro de nosotros, vivir sin Él inevitablemente produce esa desazón.

Si escuchamos el mensaje del evangelio y abrimos nuestro corazón, ya no permaneceremos como esclavos del pecado. Podemos escapar de la ira divina y ser adoptados como hijos de Dios. Ésta es la verdad que la Iglesia debe proclamar al mundo. Cada persona puede acoger o rechazarla, y de esa elección depende su destino. Si aceptamos el mensaje y acudimos a Dios con arrepentimiento y fe, recibimos perdón y vida eterna; si lo rechazamos, permanece la ira de Dios. Este es el planteamiento soteriológico de toda la Epístola a los Romanos.

Vemos, pues, que Romanos 1:18-19, al mostrarnos la ira de Dios y la conciencia de Él en el hombre, no es un mero texto antiguo para un contexto específico. Mientras exista el ser humano y persista el pecado, el problema sigue vigente. Y la respuesta del evangelio también permanece invariable: el hombre ha sido creado para buscar a Dios, pero el pecado lo separa, aunque Dios ha provisto el camino de la reconciliación en Jesucristo. La tarea de la Iglesia y los creyentes es difundir este camino, presentándoselo a todos.

Tal como señala David Jang, la pregunta clave de este pasaje es: “¿Has recuperado tu identidad real?”, “¿Permanecerás bajo la ira de Dios o admitirás tu pecado, te arrepentirás y abrazarás la gracia de la salvación?”. La Epístola a los Romanos interpela así al oyente de forma personal y directa, pues el evangelio no es solo una doctrina, sino un llamado a una decisión existencial. Una vez comprendemos que en nuestro interior hay una “conciencia de Dios” y admitimos nuestro pecado sin excusas, retornamos a Dios con humildad. Entonces la ira de Dios se convierte, no en una amenaza para aniquilarnos, sino en la sacudida que nos hace salir del pecado y recibir la salvación.

Con ello, Romanos 1:18-19 es el prólogo donde se entrecruzan pecado y salvación, ira y gracia. Este pasaje nos revela a Dios y también la naturaleza humana. El hombre, sin Dios, jamás hallará su auténtica esencia ni la paz verdadera. Al tiempo, si rechazamos a Dios, persistimos en el pecado y encaramos inevitablemente su ira. Por eso necesitamos el evangelio, que nos libera del pecado y nos reconcilia con Dios, haciéndonos sus hijos.

El pastor David Jang insiste en que, mientras la Iglesia conserve fielmente este mensaje, podrá anunciarlo con eficacia en el mundo. Reconocer que el hombre tiene una capacidad básica para conocer a Dios nos anima a evangelizar con esperanza, sabiendo que, en el interior de cada persona, late un anhelo de Dios. A la vez, proclamar la “ira de Dios” nos muestra la urgente necesidad del evangelio. Si la Iglesia elude hablar del pecado y de la ira, las personas no percibirán la gravedad de su condición ni sentirán la necesidad de salvación. Por otro lado, si ignoramos que cada persona conserva un anhelo de Dios, corremos el riesgo de adoptar un pesimismo que nos impida testificar.

Por ello, ambos versículos (Ro 1:18 y 1:19) han de mantenerse en equilibrio. De este modo, afrontamos con realismo la seriedad del pecado y de la ira divina, pero también albergamos la esperanza de que quien se arrepienta encontrará la salvación. Así la Iglesia puede decir al mundo: “Dentro de ti hay una semilla que puede conocar a Dios. Pero mientras te aferres al pecado, estarás bajo la ira divina. Arrepiéntete pronto y vuelve a Dios”. Y a quien acepte esta invitación, el evangelio se manifestará como poder de vida y salvación.

En resumen, Romanos no termina denunciando el pecado; más bien, lo revela para llevarnos a la salvación. Pablo expone sin rodeos la perversidad humana desde el capítulo 1 hasta el 3, y luego nos presenta la obra redentora de Jesucristo, mediante la cual el pecador puede ser justificado y convertirse en hijo de Dios. Este es el evangelio magistral desarrollado en la Epístola, y Romanos 1:18-19 es su pórtico de entrada.

En las exposiciones de David Jang, se nos recuerda que debemos “reconocer nuestros pecados y arrepentirnos” y “abrirnos a la voz de Dios que ya está impresa en lo más profundo de nuestro ser”. Nadie puede vivir sin Dios, porque fuimos creados para Él, y por eso, aun estando en el pecado, lo buscamos y lo necesitamos. Ese anhelo puede impulsarnos a la salvación, a menos que lo rechacemos por completo. Si decidimos desecharlo, nos toparemos con la ira divina. Si, en cambio, lo aceptamos y nos dirigimos al encuentro con Dios a través del evangelio, recibimos el perdón y la vida eterna.

Así pues, Romanos 1:18-19 funciona como una obertura que anticipa toda la trama del evangelio. Muestra el problema del pecado y la ira de Dios, y a la vez la posibilidad de percibir a Dios. De esta manera plantea preguntas inevitables: “¿Por qué necesitamos salvación? ¿Cómo podemos salvarnos?”. Y el resto de Romanos responde: la salvación se halla en Cristo Jesús. La Iglesia, por ende, está llamada a proclamar esta verdad: estamos bajo la ira de Dios a causa del pecado, pero somos capaces de conocerle y Él nos ha brindado el camino de retorno en Jesús. Este mensaje debe resonar en medio de la humanidad, porque el hombre es un ser creado para Dios. Solo Cristo, y no ninguna otra alternativa, puede librarnos del pecado y de la ira divina, restituyendo nuestra condición de hijos de Dios.

En palabras de David Jang, la Iglesia no debe olvidar jamás este meollo del evangelio. Debe señalar el pecado sin tapujos, pero sin omitir la esperanza de la conversión y la posibilidad de volver a Dios. Y, al mismo tiempo, reconocer que cada persona conserva una chispa de anhelo por Él, de modo que podemos acercarnos al mundo con respeto y confianza, presentándoles las buenas nuevas. Solo así, juntando la realidad del pecado y la grandeza de la gracia, el evangelio de Romanos seguirá mostrando su poder transformador en el presente.

El fin último de todo este planteamiento es que el hombre “recupere su yo auténtico” y se reconcilie con Dios. Separados de Él, vivíamos en hostilidad y, al ser justificados por la sangre de Cristo, recibimos la adopción como hijos y experimentamos su amor por el Espíritu Santo, encontrando un nuevo significado y propósito en la vida. Al restablecerse la relación vertical con Dios (la piedad), pueden comenzar a restaurarse también las relaciones horizontales (la justicia). El principio de Romanos es claro: si no resolvemos la impiedad, la injusticia no podrá sanarse.

En definitiva, Romanos 1:18-19 condensa en tan solo dos versículos los pilares centrales de la teología del evangelio. La humanidad está en pecado y bajo la ira divina, pero a la vez existe en nosotros un “conocimiento de Dios” que puede llevarnos a aceptar el evangelio. Hoy, como ayer, hay incontables personas que buscan sentido en la ciencia, la filosofía, las artes y múltiples corrientes de pensamiento, sin encontrar la respuesta definitiva. Esta solo reside en Jesucristo. La Iglesia, como depositaria de esta verdad, debe presentar el perdón del pecado y la vida eterna a quienes reconozcan su falta y se arrepientan.

David Jang remarca que el análisis de estos versículos de Romanos exhorta a la Iglesia a contemplar tanto la severidad del problema espiritual humano como la magnitud de la gracia de Dios. La ira de Dios es real, y su amor y salvación también lo son. El hombre está en poder del pecado y la muerte, pero también existe un deseo de Dios en su interior. Viendo esto, debemos proclamar: “Cree en Jesucristo y serás salvo”. Cuando esa voz alcanza la dimensión más profunda del corazón humano, de la que habla Romanos 1:19, muchos reconocen: “Esto es lo que mi interior pedía”. El paso decisivo es la conversión, el “volvernos al Señor” que nos introduce en la salvación.

En conclusión, Romanos 1:18-19 superpone la ira de Dios y la percepción de Dios en el interior del hombre. Este texto enuncia el prólogo que abordará plenamente la realidad del pecado y de la salvación en la Epístola. Pablo, a la vez que conduce a sus lectores a reconocer la profundidad del pecado, les abre la puerta a la esperanza de la reconciliación con Dios. Tanto el pastor David Jang como muchos otros pastores y teólogos examinan este pasaje con detenimiento porque es ahí donde comienza Romanos su gran desarrollo del evangelio: ver primero el pecado para poder comprender la salvación, y percibir que en lo profundo del hombre late el anhelo de Dios, para dejar espacio al evangelio.

Que la Iglesia y los creyentes no olviden que la proclamación de la ira divina y la conciencia interior de Dios son esenciales para presentar con fidelidad el mensaje de Cristo. Quien desconoce su pecado difícilmente anhelará salvación; quien no sabe que lleva en su interior la huella de Dios podría sentirse sin esperanza. La conjunción de ambos aspectos sostiene el ministerio de anunciar a un mundo caído que, pese a hallarse bajo la ira, puede volver a Dios por medio de Jesucristo. Precisamente en esa tensión radica el poder del evangelio que describe Romanos: de la muerte a la vida, de la ira a la reconciliación, del pecado a la justificación.

Así, podemos resumir: “Estamos bajo la ira de Dios por causa del pecado, pero dentro de nosotros existe la capacidad de buscar a Dios, y Él ha dispuesto la vía de salvación en Cristo”. Esta afirmación sigue vigente para cualquier tiempo y cultura. Quien acepte la invitación y se arrepienta será liberado; quien la rechace, se enfrentará al juicio. Por tanto, cada cual debe decidir cómo responderá al evangelio. Romanos 1:18-19 da inicio a este gran drama de la salvación, presentándonos la realidad del pecado y la esperanza de la redención. La Iglesia debe predicar este mensaje, y cada persona debe confrontarse con él. Y si lo abraza, hallará la vida eterna y recobrará su verdadera identidad en Dios. Esa es la esencia del mensaje de Pablo a los romanos y, también, el eco de las enseñanzas del pastor David Jang.

The Wrath of God and the Necessity of Salvation – Pastor David Jang


I. The Wrath of God and Humanity’s Ungodliness and Unrighteousness

Romans 1:18–19 marks the beginning of the main body of the Epistle to the Romans, where the Apostle Paul deals with the reality of human sin and God’s wrath upon it. Pastor David Jang, in various sermons and expositions, has repeatedly emphasized that this passage forms a critical foundation for understanding the structure of Romans and its doctrine of salvation. Indeed, as one reads Romans, the proclamation of the gospel begins with sin, followed by a detailed explanation of salvation. This is not merely a structural feature; it underscores that to understand the gospel properly, one must first grasp the nature of sin and why human beings need salvation.

Paul was writing to numerous Gentiles living in Rome—a city that symbolized the civilization and secular prosperity of that era, but also showcased some of the most degenerate forms of human sin. The Romans themselves did not acknowledge their own sinfulness. Instead, they took pride in their splendid civilization, intellect, military might, and wealth, and likely felt no sense of guilt. They might have thought, “What sin do we have? Why should such a glorious city like Rome need salvation?” Yet Paul systematically unfolds how deeply humanity is mired in sin before God, thereby showing why salvation is necessary.

In his exposition of Romans 1:18–19, Pastor David Jang particularly highlights that verse 18’s reference to the wrath of God points to the outcome of all sin and the state of discord between God and humanity. The phrase “the wrath of God” does not merely describe divine anger as a human projection. God is perfect and good; His wrath is not an emotional outburst but a just response grounded in His holiness and righteousness. Because humanity dwells in “ungodliness and unrighteousness,” estranged from God, Ephesians 2:3 says that all people “by nature” have become children of wrath.

Here, “ungodliness” refers to sins that violate our vertical relationship with God: ignoring Him, refusing to worship or revere Him, and essentially despising His rightful place in our lives. Meanwhile, “unrighteousness” entails sins in the horizontal dimension—hurting and oppressing others, practicing dishonesty and hypocrisy, indulging in greed, and so forth. In Romans 1:18, Paul singles out “those who by their unrighteousness suppress the truth,” indicating that these individuals intentionally block the truth, oppress those who preach the Word, or willfully ignore their instinctive, conscience-based awareness of God.

As Pastor David Jang often emphasizes, most people feel uncomfortable confronting the issue of sin. Acknowledging one’s sinfulness also means exposing one’s own limitations and shame; thus, people instinctively resist, asking, “Why am I a sinner?” Consequently, when we share the gospel, if the concept of “why we need salvation” is not well explained beforehand, people often conclude, “I don’t need salvation.” Paul, therefore, systematically lays out the doctrine of sin, progressively revealing just how far humanity has strayed from God’s creative order and righteousness.

Romans 1:18 states, “For the wrath of God is revealed from heaven against all ungodliness and unrighteousness of men, who by their unrighteousness suppress the truth.” While this verse does not explicitly say why sin provokes God’s wrath, the following verses (1:19–32) gradually explain the nature and consequences of sin. In examining this passage, Pastor David Jang notes that God’s wrath comes because the ungodliness and unrighteousness of humanity inevitably leads to self-destruction, and God does not simply leave humanity to be destroyed. Just as a parent will not abandon a child who takes a wrong path but will sometimes express anger and discipline to set the child right, God’s wrath is the flame of holiness and a warning of love. Although Scripture declares that God is love, His love does not permit or condone the ongoing sin that destroys human beings. God’s love cannot be separated from His holiness. Thus, sin, which shatters the fundamental relationship between God and humanity, inevitably draws rightful judgment and wrath.

Pastor David Jang frequently quotes this point in his sermons: God is personal, not a cold, emotionless philosophical concept. In ancient Greek philosophy, gods were sometimes depicted as omniscient, omnipotent beings indifferent to human emotions. However, the God of the Bible is our Creator and Father, who grieves and even becomes indignant when we sin. The prophetic books Jeremiah and Hosea, for instance, reveal a divine heart that experiences jealousy, sorrow, and anger toward humanity. This is because our sovereign God considers us in a loving relationship, and divine “wrath” arises from God’s holy nature and loving heart when that relationship is broken.

Humanity’s sin, summed up as “ungodliness and unrighteousness,” may be recapitulated in the language of the Ten Commandments—sins against God. No matter how progressive the world becomes or how advanced science and technology grow, humanity cannot realize true righteousness and goodness apart from a right relationship with God. Even with Rome’s powerful legal system and its rich ethical and philosophical traditions (Stoicism, Epicureanism, and so forth), sin still manifested in extreme forms. Fallen humanity cannot resolve its fundamental problem through philosophy or mere moral discipline, because sin is not merely an individual lapse but an existential downfall stemming from a broken relationship with God.

Paul next asserts that “the wrath of God is revealed from heaven” (Rom. 1:18). Pastor David Jang explains that this phrase implies there comes a time when, if human sin accumulates to a tipping point, God’s judgment inevitably descends. Although God is patient and grants us many opportunities, eventually He must judge sin to display His holiness and justice. Events in the Old Testament, such as the Flood in Noah’s day, the destruction of Sodom and Gomorrah, and Israel’s exile, confirm that God’s warnings of judgment on sin are far from empty threats. Likewise, in the New Testament, Jesus’ warnings about the final judgment and episodes like the fate of Ananias and Sapphira (Acts 5) clearly exhibit God’s decisive wrath against sin.

Some believers today are uncomfortable with the concept of “wrath,” preferring to focus on God’s love. Yet, if there were no divine wrath against sin, God’s love would become an empty notion. If God is truly holy and sin truly leads humanity to destruction, then ignoring sin would not be loving at all. In his sermons, Pastor David Jang often uses the analogy of a parent-child relationship: if a child is heading down a dangerous path, a parent who truly loves the child does not stand idly by in the name of “love,” offering no discipline or warning. Seeing the certain harm that awaits, the parent would intervene, sometimes forcefully. Likewise, seeing humanity spiraling into destruction through sin, God declares, “No!” firmly calling us to turn back and ultimately passing judgment on sin’s result. That is the wrath of God.

Paul’s depiction of “the sin of the Gentiles” signifies the sins of those in the world who do not know God, with a particular focus on “ungodliness.” The reason is that once our relationship with God (the vertical dimension) is destroyed, it naturally wreaks havoc on all human relationships (the horizontal dimension). Social injustices, wars, violence, exploitation, sexual corruption, and other evils ultimately begin in “ungodliness.” A life that denies or disregards God is the root of every form of wrongdoing. The latter part of Romans 1 shows people worshiping idols instead of glorifying God, devoting themselves to false images and ideologies, and idolizing their own desires, which leads to countless sins and corruption.

In this context, Pastor David Jang stresses that Christians and the church must not avoid exposing sin. Only when sin is confronted and laid bare can there be an opportunity to repent and find salvation. If sin remains concealed, it festers and grows into a more serious disease, whether in an individual life, a church community, or an entire society. Scripture repeatedly teaches that God does not leave sin unchecked; eventually, His wrathful judgment will fall.

The doctrine of sin is extensively unfolded from Romans 1:18 through 3:20. In short:

  1. Romans 1:18–32 discusses the sin of the Gentiles.
  2. Romans 2:1–3:8 confronts the sin of the Jews.
  3. Romans 3:9–20 concludes that all humanity—Jew and Gentile alike—are under sin.

Summarized, Paul’s conclusion is that no one is righteous, not even one (Rom. 3:10). He thus lays a rigorous foundation for the universal nature of sin before emphasizing that Jesus Christ is the only way to be saved from sin. And God’s response to sin is “wrath.” While in our world anger takes myriad forms, human anger generally stems from sinful emotion. In contrast, God’s wrath is a righteous indictment of sin—a holy strategy for human salvation. Pastor David Jang underscores that this is precisely why Romans deals with sin and wrath right from the start: only when we recognize our sin and our position under divine wrath can we truly understand the gospel as “the power of God for salvation to everyone who believes” (Rom. 1:16).

Thus, the phrase “the wrath of God” in verse 18 is not to be taken lightly. From the outset of Romans, one of Paul’s central themes is that God’s wrath is directed against human sin—namely, ungodliness and unrighteousness. In Paul’s day, Romans found religious and philosophical reasons to justify themselves and refused to admit to being sinners. Modern people do the same, priding themselves on scientific and technological achievements or economic prosperity, thinking, “Why do we need salvation?” Yet if one does not grasp the gravity of human sin, one will never feel the urgent need for salvation. Thus, Pastor David Jang tirelessly reminds us how crucial it is for us, even today, to heed Paul’s declaration of the wrath of God from Romans 1:18.

This wrath is grounded in a concrete sin—that people “suppress the truth by unrighteousness.” When truth is proclaimed, rather than welcoming it, many respond with hostility, because the more truth sheds light, the more one’s sin is exposed. Those who love sin would rather silence the voice of truth. Throughout church history, whenever the gospel has spread, there have always been forces that tried to suppress it. Yet God’s Word is never fully obstructed. His servants and faithful witnesses have continued to proclaim the gospel, and despite persecution, the church has upheld the truth and expanded. This echoes Isaiah 40:8: “The grass withers, the flower fades, but the word of our God will stand forever.”

Paul’s message of God’s wrath was never meant merely to threaten or to instill guilt without hope. Ultimately, its purpose was to say: “Turn away from sin and come to God.” Without a recognition of sin, people cannot receive salvation; hence, Paul spoke forthrightly about sin. When the church avoids or glosses over sin, people fail to see themselves as sinners. Naturally, salvation no longer appears necessary to them, and the gospel loses its power, reduced to mere “pleasant words.” Therefore, the apostle Paul and the early church placed strong emphasis on recognizing sin—a principle that remains indispensable for the church today, as Pastor David Jang reiterates.

In conclusion, the statement in Romans 1:18 about “the wrath of God” occupies a pivotal place in the gospel message. To rightly know God’s love and salvation, we must first acknowledge the reality of human sin and God’s righteous wrath against it. If we dismiss this, we cannot fully grasp the power and grace of the gospel. Salvation is from sin; if one knows nothing of sin, one cannot understand salvation. The “ungodliness and unrighteousness” that invite “God’s wrath” describe a fundamental dilemma no human can solve on their own. Confronted with sin and divine wrath, humanity is compelled to sense our need to repent and trust God. The splendor, success, and prosperity of Rome could not overshadow this issue; nor can any form of modern security or wealth make light of sin and wrath. That stark reality underlies the dire human predicament, while simultaneously underscoring our need for the gospel.


II. Humanity’s Innate Knowledge of God and the Necessity of Salvation

Romans 1:19 continues the theme of sin and the wrath of God (v. 18), stating, “For what can be known about God is plain to them, because God has shown it to them.” Remarkably, Paul asserts that even unbelievers—Gentiles who do not yet know Jesus—already possess within themselves the capacity to “know God.” This highlights the inseparable bond between humanity and our Creator God. Despite being mired in ungodliness and unrighteousness, there remains in the human heart some latent potential to seek and perceive God.

Pastor David Jang explains that this verse demonstrates that “human beings are born with an inherent longing for God, and though we are fallen by sin, we are not irredeemably ruined.” While sin leaves us spiritually dead without God’s intervention, each person still bears vestiges of the imago Dei—reason, free will, moral intuition, and a religious disposition. Hence, throughout history, humanity has never ceased from seeking some notion of “god” or an “Absolute Being.”

Paul seems to speak of “what can be known about God” on two levels. First, there is general revelation through “the created world.” In Romans 1:20, he elaborates that the natural world—its grand order, the cycle of seasons, the movements of the sun and stars, the wonders of life—attests to God’s invisible attributes and power, rather than being the product of chaos or random chance. Even many philosophers and scientists acknowledge that the universe exhibits intricate order, which prompts recognition of a Creator.

Second, there is the inner realm of conscience and reason. Pastor David Jang notes that human beings, instinctively feeling guilt over wrongdoing, discerning good and evil, and searching for meaning, are in fact expressing their built-in longing for God. Many people eventually confront profound questions about identity and purpose: “Who am I? Why do I exist?” Such reflections stem from our spiritual emptiness and anxiety from having departed from God. Only God can truly satisfy these yearnings. As Augustine famously stated in his Confessions, “Our heart is restless until it rests in You.”

Yet the problem remains that people do not accept this “knowledge of God” as they should. Paul goes on to say in Romans 1:21 that humanity “knew God but did not honor him as God or give thanks.” In other words, despite the internal evidence of God’s existence, humanity’s pride and sin cause us to reject Him, replacing God with idols, clinging to lies rather than truth, and obsessing over self-exaltation. Consequently, ungodliness and unrighteousness accelerate.

Pastor David Jang frequently underlines how rejecting God yields destructive outcomes such as anxiety, loneliness, meaninglessness, and despair. When we sin, we feel uneasy and cannot find lasting peace, no matter how we chase fleeting pleasures. We feel alone and unloved, uncertain about our future, and we sink into hopelessness. These struggles expose the deep void left in the human soul when separated from God. Even unbelievers will often cry out for some “god” or “deity” in moments of deep distress.

Nevertheless, Scripture’s truth stands: no moral training or philosophical reasoning alone can lead us back to God. While such pursuits may guide us to the doorstep, the fundamental problem of sin remains unsolved without divine intervention. This is Paul’s overarching message in Romans. Sin is beyond human remedy, and only the cross and resurrection of Jesus Christ can bring forgiveness and justification. By faith, we partake of this grace—this is the heart of Romans’ soteriology.

Therefore, even though “what can be known about God” resides in every human being, that spark alone cannot solve the sin problem. Ultimately, the gospel is needed. Pastor David Jang stresses that to escape sin and enter genuine freedom, peace, and salvation, one must embrace the gospel of Jesus Christ. Jesus Himself declared: “Come to me, all who labor and are heavy laden” (Matt. 11:28); “If anyone thirsts, let him come to me and drink” (John 7:37). These invitations do not demand complicated rituals or self-merit. The essence of the gospel is simply to “return to God.”

The tragedy is that even religion can sometimes obstruct this path, becoming a “merchant’s stall” instead of an open way to God—adding rules and works, implying that individuals must achieve certain qualifications before approaching the divine. But this is not the biblical teaching. Romans 3:24 proclaims that we are “justified by his grace as a gift, through the redemption that is in Christ Jesus.” Ephesians 2:8–9 reiterates: “For by grace you have been saved through faith. And this is not your own doing; it is the gift of God, not a result of works, so that no one may boast.”

In his sermons, Pastor David Jang often references Jesus’ parable of the prodigal son (Luke 15) to illustrate God’s fatherly heart. When the prodigal decided to return home, there was no prerequisite for his acceptance. The father ran to him in joy, forgave his sin, and restored his status as a son. No lengthy procedures or payments were demanded. He simply came back. Yet human beings, due to guilt, pride, or distorted religious ideas, frequently believe they must prepare or prove something before they can approach God.

However, Romans 1:19 affirms that even unbelievers have “what can be known about God,” so if anyone seeks Him and cries out to Him, God will never turn that person away. Revelation 3:20 proclaims, “Behold, I stand at the door and knock.” God takes the initiative, urging us to return, and if we open our hearts, His grace immediately enters, bringing forgiveness of sins and the work of salvation.

This unquenchable thirst, the anxiety and emptiness that cannot be fully relieved by anything else, testifies that human beings belong to God. No worldly achievement or pleasure can entirely fill that void. Ancient Roman intellectuals such as Seneca or Marcus Aurelius sought life’s meaning through Stoic philosophy, yet none could resolve the core issue of sin. Paul’s answer for them was firm: the ultimate solution lies in God.

Pastor David Jang observes that the phrase “God has shown it to them” (Rom. 1:19) indicates God does not intend to remain hidden or leave humanity ignored. From the beginning, God has revealed Himself to humankind in multiple ways: through nature, conscience, history, and, supremely, through Jesus Christ. The question is whether people will accept or reject God’s revelation. To reject it is to be confronted by God’s wrath against our ungodliness and unrighteousness (Rom. 1:18). To accept it is to experience reconciliation with God (Romans 5), which is the essence of salvation—a restored relationship through which renewed individuals enjoy eternal life. Theologically, it is the reconnection of the broken bond with God through Christ.

As Pastor David Jang often preaches, “When we honestly confess our sins and turn to God, we reclaim our original identity as His children.” This is not merely adopting a new religious affiliation or altering worship forms. It is rooted in the realization that apart from God, our very existence cannot be whole. Augustine’s well-known statement, “My soul is restless until it finds rest in You,” resonates throughout the ages. We are created in the image of God, and only in Him can we find true peace, joy, love, and purpose.

Yet the world offers countless substitutes, luring us to think they can replace God—wealth, power, fame, pleasure, idols. All these promise happiness but end up giving only temporary gratification and deeper discontent, fueling perpetual spiritual wandering. Pastor David Jang declares that “to have faith in Jesus” is essentially to recover our authentic selves. It does not mean simply joining an institution or adopting certain forms of worship. It means rediscovering who we fundamentally are, where we came from, and where we are going—finding life’s true meaning and purpose.

Humanity inherently has “what can be known about God,” so the possibility of returning to Him is ever-present. Throughout history, across cultures, human beings have ceaselessly groped for God. But this search often devolves into distortions—idolatry, man-made religious concepts, or self-defined philosophies. Thus, Paul urges them to abandon all these false gods, philosophical illusions, and emperor-worship to fix their gaze on the one true Creator God.

Hence, Romans 1:19—“For what can be known about God is plain to them”—reveals our innate religious and spiritual nature. Alongside Romans 1:18—“the wrath of God”—these two texts portray the paradoxical reality of humanity. On the one hand, we are endowed with a longing and conscience directed toward God; on the other, our sinful nature compels us to resist and reject Him. Theologically, this can be described as the tension between our “original sin” and the “image of God.”

Pastor David Jang teaches that Christians, therefore, must “rebuke sin while believing in the possibility of renewal through God that still exists in every person.” If the church merely shouts, “You are all sinners going to hell!” people will shut their ears. Paul’s example is more balanced: he calls out sin candidly, but the ultimate purpose is to proclaim “You can be changed, because deep within you there is a capacity to know God, if you turn back to Him.” Yes, humans are sinners, but there is still hope for salvation. That hope becomes reality through the gospel.

The essence of the gospel is that we can approach God just as we are, without having to qualify ourselves. “Everyone who calls on the name of the Lord will be saved” (Rom. 10:13). When we invoke Jesus’ name, embracing Him as our Savior, we receive forgiveness of sins and eternal life. Like the prodigal son returning to his father, if we come back to God, He restores us as His true children. Romans will later elaborate theologically on this salvation—justification, sanctification, and glorification. Yet it always begins with “recognizing sin and turning to God” in one’s heart.

The church must bear this mission seriously. It, too, faces myriad temptations toward secularization. Even within the church, “what can be known about God” can be corrupted if we succumb to the pursuit of power or commerce under the guise of religion. Pastor David Jang warns that if the church, which is meant to shine with the light of truth, instead engages in profiteering or exercises domineering authority, it loses the purity and power of the gospel and obstructs people from accessing the God they inwardly seek. When human pride or works-based righteousness overshadows the unconditional grace of the gospel, souls cannot encounter true freedom.

Thus, the church and believers must constantly examine themselves. Just as Paul rebuked Jewish Christians in Romans 2 for judging Gentiles yet doing the same things, it is hypocrisy for the church to denounce sin while being entangled in the same. The church should not turn a blind eye to sin or, conversely, punish it mercilessly without love. Rather, it must expose sin so as to lead people to repentance, ultimately extending the possibility of forgiveness and salvation—becoming a faithful channel of the gospel.

Romans 1:19 ultimately brings us a hopeful message: anyone who opens their heart can perceive God and return to Him. In the latter part of Romans 1, Paul describes those who abandon such hope by persisting in sin as being “given up” by God (Rom. 1:24, 26, 28). In other words, God honors human free will; if a person stubbornly insists on pursuing sinful desires without God, God allows them to face the consequences of their choice, which leads to destruction.

So what is the answer? From Romans 3 onward, Paul tells us that through the atoning work of Jesus Christ, all sinners are justified and delivered from God’s wrath, entering into eternal life. This gospel is “the power of God for salvation to everyone who believes” (Rom. 1:16). The weighty doctrine of sin and the announcement of wrath from Romans 1:18–19 only serve to magnify the splendor of the gospel. The more profound our sin and despair, the more glorious Christ’s grace appears.

Pastor David Jang concludes this segment by emphasizing that while humanity has an innate capacity to “know God,” it is only through the gospel of Jesus Christ that we can truly attain salvation. General revelation or conscience alone is insufficient to resolve our fundamental sin problem. Yet the fact that God has planted within us an innate longing for Him means that when the gospel is proclaimed, the human soul can resonate with that truth. This encourages the church to preach the gospel boldly, trusting that in the depth of every person’s heart lies a yearning for God, however buried.

In summary, Romans 1:18–19 juxtapose divine wrath with the possibility of humans knowing God, thus introducing why we must be saved and how salvation becomes attainable. Because of “ungodliness and unrighteousness,” we remain under wrath, yet “what can be known about God” resides within us, and anyone who turns to the gospel in faith can be saved. This is the very essence of Paul’s argument in Romans, and it remains an eternal truth for us today.

We learn from Scripture that no one can claim, “I’m free from sin,” or escape God’s wrath. Yet we hold onto hope because God has already planted within us the means to seek Him, and He has opened the way fully through Jesus Christ. When we come to understand this, we begin to rediscover our true selves. Our relationship with God is restored, granting us genuine purpose and meaning for our lives.

Pastor David Jang reiterates, “The gospel is solely God’s power to save those under sin,” and “people recognize their sin, in part, because God has etched into the human heart a longing for Himself and provided general revelation.” When that gospel is announced, people often think, “Ah, this is what my soul has been yearning for!” or they are convicted of their sins and repent. This “turning back” and “coming to the Lord” is precisely the beginning of salvation that Romans describes.

Hence, Romans 1:18–19 demonstrate that even if humanity is distant from God, He still extends His invitation, although those who definitively reject it cannot avoid His wrath. This was true in Paul’s day in Rome and remains so in every age and culture. No matter how advanced science may become or how prosperous our material world, inner anxiety and emptiness never fully vanish. Such human emptiness arises from “what can be known about God” being suppressed while living apart from Him.

Yet upon hearing the gospel and opening our hearts, we realize we no longer need to live as slaves to sin. We can escape God’s wrath and instead become God’s children. The church is called to proclaim this truth, while each person in the world faces a choice: to accept or to reject it. One’s destiny hinges on this response. Those who repent and believe receive forgiveness of sins and eternal life. Those who persist in rejection stand under God’s wrath—this is the stark but consistent logic of salvation laid out in Romans.

Thus, we see that Romans 1:18–19, speaking of God’s wrath and the innate human capacity for knowing God, has relevance not just for Paul’s time but for every generation. As long as humans exist and sin remains, this dilemma endures. At the same time, the gospel’s answer also endures. We are created to seek God; though sin obscured this capacity and we lost our way, God reopened the path to fellowship with Him through Jesus Christ. The church and its members are commissioned to make this path known, leading people to that road of salvation.

As Pastor David Jang often stresses in his exposition of this passage, the core questions are: “Have you recovered your true self?” “Will you remain under God’s wrath, or will you acknowledge your sin, turn from it, and seize the gift of salvation?” Romans demands a personal and existential decision, for the gospel is not merely theoretical—it requires a real-life response. We realize there is “something of God” already in our hearts, so we can no longer hide behind excuses or avoidance. If we humbly return to God, His wrath no longer drives us to destruction but serves as a warning that leads us to repentance and salvation.

Romans 1:18–19 thus intersect sin and salvation, wrath and grace. Through them we gain clarity about who God is and who we are. We discover that humans can never find our true selves or genuine peace apart from God. Meanwhile, if we live in sin, separated from Him, we inevitably incur His wrath. Hence our urgent need for the gospel, the only way to escape sin and wrath, to be restored as God’s children in Christ Jesus.

Pastor David Jang notes that as long as the church preserves this message, it will proclaim the gospel powerfully in the world. The church must acknowledge that human hearts already possess the capacity to perceive God, while also recognizing the seriousness of sin and wrath. If the church neglects the reality of sin and divine wrath, people will not recognize their own sinfulness, and salvation will lose its relevance. Conversely, if the church forgets that humans retain an innate longing for God, it may succumb to a defeatist outlook, thinking people are hopelessly closed off.

Thus, only when these two verses (Rom. 1:18, 19) are held together in balance can we face the seriousness of sin and wrath while maintaining hope for repentance and salvation. The church should say to people: “Within you is an inherent sense of God, but if you deny it because of sin, you remain under His wrath. Turn back as soon as possible!” Those who heed this call and open their hearts to God find the gospel to be the power of life and salvation.

Romans does not stop at pointing out sin. Because only where sin is confronted can salvation arrive, Paul devotes the latter part of chapter 1 and chapters 2–3 to laying bare human sinfulness, then leads readers to the good news of Christ’s atoning death on the cross—justification by faith alone. Before God, we have no righteousness of our own, but through the blood of Christ, we are washed clean, justified, and adopted as God’s children. This is the breathtaking gospel revealed in Romans, and Romans 1:18–19 serves as the opening movement to that grand message.

Pastor David Jang, reflecting on this passage, challenges believers “to admit sin and repent deeply,” and “to listen more attentively to the voice of God already placed in our hearts.” No person can truly live without God. Even in our sinfulness, we are wired to seek Him; that yearning is often the very spark that leads us to salvation. Yet if we persist in denying that yearning and suppress the truth, we cannot escape God’s wrath. If we embrace it and respond to the gospel, we receive forgiveness and eternal life.

Hence, Romans 1:18–19 is, in essence, the prologue to the entire gospel narrative in Romans. By highlighting both the severity of sin and God’s wrath alongside humanity’s capacity to know God, it naturally raises the questions: “Why do we need salvation?” and “How can we be saved?” Romans ultimately answers these questions with “the gospel in Jesus Christ.” The church and all believers must proclaim this. We humans are under the wrath of God, yet endowed with the ability to know Him and return to Him. Jesus Christ alone is the path out of sin and wrath, restoring us to our status as God’s children.

As Pastor David Jang insists, the church must not forget these essential truths. It should not fear boldly exposing sin, but it must couple this with a message of repentance and salvation. Moreover, it must respect the fact that even those outside the church are endowed with an internal sense of God’s existence, inviting them with genuine love. When sin and grace, wrath and salvation, stand side by side, the gospel message in Romans remains potent and relevant.

And at the heart of it all is our recovery of our “true selves” and our reconciliation with God. Having once been God’s enemies due to sin, we are declared righteous and reunited as His children through Christ. By the Spirit, we experience God’s love, rediscover our life’s purpose, and find abiding joy. When the vertical relationship with God is restored, our horizontal relationships can begin to heal as well. Romans teaches that the remedy for ungodliness must precede the cure for human unrighteousness.

Thus, Romans 1:18–19, though just two verses, encapsulate core premises of Pauline theology. Humanity is under sin, subject to the unavoidable wrath of God, yet we carry within us the seeds of knowing God, enabling us to respond to the gospel. No matter how humanity pursues philosophy, science, art, or ideology to find meaning, Christ’s gospel alone offers the ultimate solution. The church, entrusted with that solution, must faithfully address sin, call for repentance, and offer the path to salvation to all who seek it.

Pastor David Jang’s exposition of Romans reminds us how grave our spiritual predicament is, yet also how marvelously God has opened a way of salvation for us. God’s wrath is real, but so are His grace and redemption. Humanity remains under the dominion of sin and death, yet we also yearn, at the deepest level, for God. Recognizing both realities, we proclaim the gospel’s call: “Believe in Jesus Christ and be saved!” This is the pivotal first step of the salvation story that Romans narrates.

Ultimately, Romans 1:18–19, placing side by side “the wrath of God” and “what can be known about God,” inaugurates the entire argument of Romans. With it, Paul ushers readers into the depth of sin while simultaneously pointing to the doorway of hope—returning to God. This is why Pastor David Jang and countless other pastors and theologians delve into these verses so thoroughly. We must confront sin to behold salvation, and we must realize that God has already sown a longing for Himself within us so that there is room for the gospel to enter.

May we not avoid sin’s diagnosis but, rather, accept the cure that is the gospel. For indeed, when we do, God’s wrath becomes a catalyst urging us back into His loving arms. The entirety of Romans is the unfolding of this beautiful redemptive plan, beginning powerfully here in Romans 1:18–19.

La voie de la justice dans la sanctification – Pasteur David Jang

Le texte qui suit est centré sur le chapitre 6 de l’Épître aux Romains et aborde le thème de la « justification et de la sanctification, et de l’offrande de nos membres comme instruments de justice à Dieu ». Il reflète les points d’emphase pastorale de David Jang, de sorte qu’il offre une lecture élargie tant de la théologie du chapitre 6 de Romains que des applications concrètes que David Jang en tire dans son ministère.


1. Le changement de statut par grâce – mourir au péché et vivre en Christ (la justification) selon l’approche du salut de David Jang

David Jang, à travers de nombreux sermons et ouvrages, a toujours distingué clairement les trois étapes du salut : la « justification » (justification) comme événement ponctuel, la « sanctification » (sanctification) comme processus continu de transformation, et la « glorification » (glorification) à venir. Pour autant, il insiste sur le fait que ces trois dimensions ne peuvent être séparées, mais forment plutôt un grand itinéraire, une aventure unifiée. Lorsqu’il commente le chapitre 6 de l’Épître aux Romains, il souligne cette déclaration de Paul : « Nous sommes morts au péché et présentés à Dieu » pour rappeler sur quoi repose la certitude du salut. Autrement dit, la justification est un événement simultanément unique et achevé, mais cela ne veut pas dire que l’entier processus de sanctification soit automatiquement accompli. De même, il est impossible d’évoquer la sanctification sans passer par la justification – point sur lequel David Jang revient souvent.

Dans Romains 6.1-2, Paul répond à une question potentiellement mal comprise, issue de sa précédente affirmation selon laquelle « là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Romains 5). On pourrait en effet se demander : « Alors, pour faire abonder encore plus la grâce, ne devrions-nous pas pécher davantage ? » Paul répond fermement : « Loin de là ! » David Jang y voit la correction d’une illusion fréquente : sous prétexte que Dieu est amour et riche en grâce, on pourrait en conclure que notre salut reste intact même si nous vivons à notre guise. Pourtant, comme le dit Paul, si nous sommes déjà morts au péché (= justifiés), comment pourrions-nous persister dans le péché ? Selon David Jang, « le salut est un événement spirituel qui, dès le début, bouleverse l’entièreté de la vie ». Être « mort au péché » n’est pas une simple formule dogmatique, mais un changement radical de statut : notre identité est transformée.

Ce changement de statut, ainsi que le déclare Paul, s’inscrit dans la volonté de Dieu qui veut nous faire « marcher en nouveauté de vie » (Romains 6.4). Lorsque David Jang répète que « la justification est un changement de statut », il met l’accent sur la vérité selon laquelle le péché ne définit plus notre identité. Autrefois qualifiés de « pécheurs », nous sommes maintenant désignés comme ceux qui ont été « déclarés justes », ce qui signifie que notre être n’appartient plus au péché. Cette réalité rejoint la parole de Romains 6.7 : « Celui qui est mort est libéré du péché. »

David Jang insiste pour dire qu’il s’agit à la fois d’une « déclaration spirituelle accomplie une fois pour toutes » et d’un « point de basculement nécessitant une nouvelle responsabilité et décision ». Le sacrifice de Jésus-Christ, mort en croix pour porter tous nos péchés, a une fois pour toutes réglé la question du péché, et c’est à ce moment précis que nous avons été déclarés justes. Toutefois, pour que cette grâce de la justification agisse puissamment dans nos existences, nous devons renoncer à toute attitude de « banalisation » ou de « mauvaise utilisation » de la grâce, et opérer un tournant résolu vers la reconnaissance et la révérence envers Dieu.

La formule de Romains 6.3-5 concernant le fait d’être « baptisés en Jésus-Christ pour être unis à sa mort » est elle aussi fréquemment citée dans les sermons de David Jang. Il enseigne que le baptême n’est pas seulement un rite d’entrée dans l’Église ou une tradition ecclésiale, mais qu’il symbolise la « réalité de notre union avec le Christ ». C’est un signe et un sacrement qui exprime la mort et la résurrection en Christ. Paul explique que, par le baptême, nous avons été ensevelis avec Jésus (Romains 6.4), signifiant que notre ancienne nature pécheresse, la vie reçue d’Adam, a été crucifiée et ensevelie avec Christ. La résurrection du Christ proclame que nous avons reçu une vie nouvelle.

Dans ce contexte, David Jang exhorte souvent : « N’osez pas douter de la réalité selon laquelle votre péché a déjà été réglé une fois pour toutes. » En effet, beaucoup de croyants traversent des chutes et des échecs dans leur vie de foi et se demandent s’ils sont vraiment sauvés. Toutefois, à la lumière de l’enseignement de Paul, David Jang affirme avec force que « l’identité du croyant comme sauvé ne vacille pas ». Ce n’est ni nos émotions ni nos fautes ponctuelles qui déterminent notre statut de salut, car le problème du péché originel est définitivement tranché à la croix par Jésus-Christ.

En somme, proclamer que nous sommes « morts au péché » implique simultanément que nous « vivons pour Dieu ». Romains 6.8 l’exprime ainsi : « Si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. » Pour David Jang, cette confession de foi est le cœur du christianisme. Mourir au péché revient à sortir de son emprise ; vivre avec Christ revient à entrer sous sa souveraineté, dans le cadre d’une nouvelle vie. Croire en Jésus ne signifie pas seulement recevoir un « ticket pour le ciel après la mort », mais c’est dès ici-bas vivre déjà sous le règne de Dieu, de manière positive et active. Voilà le point central que souligne Jang.

Ainsi, le premier volet de notre réflexion porte sur la conséquence concrète de l’affirmation « nous sommes morts au péché ». David Jang éclaire le salut comme un « acte instantané et un appel spirituel pour l’avenir », nous invitant à réaffirmer chaque jour notre identité de sauvés. Nous qui étions jadis « en Adam » sommes désormais « en Jésus-Christ », et nous sommes déjà déclarés justes. Ce fondement doit être le socle de notre vie. De plus, cet événement salvifique ne doit pas rester un concept théologique abstrait, mais ouvrir la voie vers une mise en pratique concrète de la mort et de la résurrection de Christ dans nos corps. De là naît le second volet, la « sanctification », autrement dit le combat spirituel, la lutte contre soi-même, et la marche pratique visant à devenir de véritables « instruments de justice », tels que Paul l’énonce en Romains 6.


2. Le processus acharné de sanctification – maîtriser son corps et mener le combat spirituel selon David Jang

À partir de Romains 6.12, Paul se concentre sur la question de savoir pourquoi « ceux qui sont déjà morts au péché » doivent encore faire face à la tentation, et comment ils peuvent remporter cette bataille. David Jang explique : « Même si notre statut a changé et que nous appartenons à Dieu, la faiblesse de notre corps et les restes du péché sont encore présents. » Selon la formulation de Paul, « le péché cherche toujours à régner dans notre corps mortel » (Romains 6.12). Bien que le statut soit déjà acquis (nous sommes à Dieu), notre ‘état’ (state) requiert encore des transformations progressives.

Le pasteur Jang note que « ce n’est pas encore le temps d’entrer directement au ciel, mais le moment de vivre sur terre ‘la sanctification’ en termes de transformation intérieure et spirituelle ». Lorsque nous plaçons notre foi en Jésus, il ne fait pas disparaître d’un coup toutes nos mauvaises habitudes ou les tentations diaboliques. C’est même souvent l’inverse : en tant qu’enfants de Dieu, nous percevons de manière plus fine l’œuvre rusée de l’ennemi. Si Paul insiste sur le « corps », c’est pour une raison : nos pensées, émotions, paroles et actes se manifestent à travers ce « corps mortel », et c’est précisément par ce canal que Satan tente de nous ramener dans l’ancien mode de vie pécheur.

Pour David Jang, la manière de mener ce combat spirituel au quotidien se décline principalement en deux axes, énoncés régulièrement dans ses sermons et écrits. Premièrement : « Demeurez dans la vérité. » Sans la Parole de Dieu (la vérité), il est impossible de puiser la force spirituelle qui permette de maîtriser notre corps et ses impulsions. Deuxièmement : « Entraînez-vous de manière répétée à soumettre votre corps. » Il ne s’agit pas d’un ascétisme outrancier ni d’un légalisme, mais plutôt d’une discipline volontaire, soutenue par la puissance du Saint-Esprit, pour contrôler nos yeux, nos oreilles, notre bouche, nos mains et nos pieds. C’est un exercice permettant de réduire progressivement l’emprise du péché.

Lorsque Paul déclare : « Ne livrez pas vos membres au péché pour qu’ils soient des instruments d’iniquité, mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu comme des instruments de justice » (Romains 6.13), il indique que notre corps ne constitue pas un support neutre : il peut être l’« arme » (ou l’instrument) de quelqu’un. Si le péché règne, notre corps devient l’instrument du péché ; si la justice règne, il devient l’instrument de la justice de Dieu. David Jang évoque cette image simple et concrète : lorsque nos mains et nos pieds servent dans le culte ou le service au prochain, ils se transforment en instruments de justice ; mais s’ils servent à commettre le mal, ils sont au service du péché. Ce n’est donc pas l’outil lui-même qui est problématique, mais « à qui nous abandonnons cet outil ».

Dans Romains 6.14, on lit : « Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes pas sous la loi, mais sous la grâce. » David Jang revient fréquemment sur ce thème dans ses prédications. Il explique qu’« être sous la grâce » nous fait réaliser que nous sommes devenus un peuple libre, affranchi, et que le péché n’a plus de droit légal pour nous asservir. Sous la loi, la conscience humaine reste constamment dans la peur de la condamnation ; et bien des fois, le péché peut alors apparaître comme une forme de “liberté”. Mais cette “liberté” mène en fait à la servitude et à la mort. En revanche, sous la grâce, c’est Christ qui exerce la seigneurie, et le péché n’a plus aucune base légitime pour revendiquer notre appartenance. Le pasteur Jang qualifie Satan « d’occupant illégal » : depuis que Christ a racheté parfaitement notre vie au prix de son sang, le diable n’a plus qu’à user de mensonges pour tenter de nous déstabiliser.

David Jang insiste : « Il faut garder en mémoire que Satan est un occupant illégal. » Il ne peut plus légalement s’emparer de nous, puisque le Christ nous a rachetés, ce qui a transféré notre propriété à Dieu. Lorsque nous faiblissons et chutons, Satan essaie de murmurer : « Ne vois-tu pas que tu es toujours esclave du péché ? » Pourtant, c’est un mensonge. Dans ce cas, le croyant est invité à proclamer : « Je suis sous la grâce, mon maître est Jésus-Christ. » Par ce rappel, nous réaffirmons notre identité de justifiés, et dans la pratique, nous rejetons le péché de façon concrète.

Aux versets 15 et suivants, Paul reprend la question : « Puisque nous sommes sous la grâce, allons-nous pécher ? » et répond à nouveau : « Loin de là ! » David Jang relève qu’il s’agit là d’une mise en garde contre les désirs contradictoires qui subsistent en nous. Il demeure dans la chair une tendance qui consiste à manipuler la grâce en croyant pouvoir pécher impunément. L’orgueil et la paresse de l’homme le poussent à vouloir s’émanciper de la discipline de l’Esprit pour tirer avantage de la bonté divine. Pourtant, Paul est clair : puisque nous sommes déjà affranchis du péché, y retourner serait nous asservir nous-mêmes, un non-sens et une absurdité.

Au verset 16, Paul précise : « Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclave pour lui obéir, vous devenez ses esclaves ? » Selon David Jang, tout est question de « choix » dans notre vie quotidienne : malgré le changement de maître, à qui offrons-nous concrètement notre cœur et nos actes ? « L’obéissance venue du cœur » fait de nous des serviteurs de Dieu, produisant la justice et conduisant à la vie (Romains 6.17-18). À l’inverse, si nous nous abandonnons à nos anciennes convoitises, nous redevenons des esclaves du péché, dont l’issue est la mort. C’est non seulement ce que déclare Paul, mais aussi ce que David Jang réaffirme en guise d’avertissement.

Le pasteur Jang souligne aussi l’expression du verset 19 : « Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair ». Paul use de la métaphore de l’esclavage, familière à la société romaine, pour se faire comprendre du plus grand nombre. David Jang qualifie cette image d’« illustration simple, mais loin d’être anodine ». Autrefois, comme esclaves du péché, nous étions condamnés à la corruption et à la transgression qui mènent à la ruine, mais désormais, nous sommes appelés à nous livrer à Dieu pour progresser en sainteté.

Dans les versets 20-21, Paul invite à se souvenir des fruits que nous portions lorsque nous étions esclaves du péché : des fruits honteux aboutissant finalement à la mort. David Jang y voit le principe de « destruction et de dévastation » qui accompagne la satisfaction des désirs de la chair. Le péché engendre plus de péché, ruinant notre santé spirituelle et psychique, ainsi que nos liens sociaux. C’est un cycle sans fin de souffrance et de décomposition. En revanche, dans le verset 22, Paul affirme que nous avons été affranchis du péché, que nous sommes désormais esclaves de Dieu, pour produire « des fruits qui mènent à la sanctification ». C’est le thème central des exhortations de David Jang : la voie de la justice n’est pas un chemin terne de simple austérité ; c’est un chemin où la joie et la reconnaissance deviennent de plus en plus abondantes, débouchant sur la vie éternelle.

Le verset 23 boucle le raisonnement : « Car le salaire (ὀψώνια, opsōnia) du péché, c’est la mort, mais le don (χάρισμα, charisma) gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » David Jang aime commenter le terme grec ὀψώνια, qui désigne la « solde du soldat », c’est-à-dire la paie obtenue en échange d’un dur labeur. Être asservi au péché, c’est récolter la mort en guise de rémunération. En revanche, devenir l’esclave de Dieu, c’est recevoir la χάρισμα, la grâce d’en haut, qui se donne sans contrepartie humaine. Ce contraste amène la conclusion : « À la lumière de ce choix, pourquoi ne pas nous décider avec joie à être les serviteurs du Seigneur ? »

Ce deuxième volet met donc en évidence que, même justifié, le croyant doit s’engager dans une lutte de sanctification pour triompher des convoitises charnelles. Selon David Jang, l’enseignement de Paul interpelle le croyant contemporain : « Chaque jour, il nous faut décider de nous offrir nous-mêmes comme armes de justice à Dieu, à travers un exercice, une formation, et une consécration continue. » Non par contrainte légaliste, mais dans une « obéissance aimante et volontaire », soutenue par l’Esprit. De cette manière, nous progressons peu à peu à l’image de Christ.


3. Vivre comme instruments de justice pour Dieu et l’insistance de David Jang sur la mission communautaire

David Jang souligne que le raisonnement de Paul dans Romains 6 ne se limite pas à l’intériorité et à la piété individuelles. Il s’étend à la dimension du témoignage communautaire et de la mission dans le monde. Romains 6.13 ordonne de « présenter nos membres à Dieu comme instruments de justice » : sur le plan individuel, il s’agit de livrer notre corps à Dieu plutôt qu’au péché, mais ce commandement s’élargit au fait d’être « témoins de la justice de Dieu au milieu du monde ».

Le pasteur Jang cite souvent le discours d’adieu de Jésus (Jean 15) : « Si vous demeurez en moi et que je demeure en vous, vous porterez beaucoup de fruit. » Or, ce fruit ne surgit pas de façon purement solitaire : il grandit dans la communion de l’Église, et il s’étend en témoignage vis-à-vis du monde incroyant. Ainsi, « être un instrument de justice » ne consiste pas seulement à repousser notre propre péché et à rechercher la sainteté intérieure ; il s’agit de manifester concrètement la lumière et le sel de l’Évangile au sein de la famille, de la communauté ecclésiale, et de la société toute entière. Selon David Jang, cette sanctification s’exprime dans des actions concrètes : servir, évangéliser, secourir les pauvres et partager avec ceux qui en ont besoin. Autant de domaines dans lesquels nos « mains et nos pieds » deviennent de véritables « instruments de justice » pour l’avancement du Royaume de Dieu.

David Jang énonce une règle importante : « Nous avons reçu la justification comme un don entièrement gratuit, mais ce don n’est pas à contempler de manière passive ; il appelle des fruits tangibles et visibles dans la ressemblance au caractère de Dieu. » Autrement dit, ce « fruit de sainteté » (Romains 6.22) désigne non seulement la pureté morale ou la piété, mais aussi la mise en œuvre concrète de la justice et de l’amour divins dans la communauté et dans la société. L’Église, en se fortifiant collectivement, encourage et soutient chacun de ses membres dans cet engagement, afin qu’ensemble nous restions des « instruments de justice » offerts à Dieu.

Par ailleurs, David Jang exhorte à « ne pas rester prisonniers de nos échecs ni de nos culpabilités passées ». Dans la mesure où nous sommes « morts au péché » et vivons désormais en Christ, nous ne devons plus nous appesantir sur nos fautes passées. Comme le dit Paul (Romains 6.4), nous sommes invités à « marcher en nouveauté de vie ». C’est un appel à continuer la marche de la sanctification, sans s’arrêter à nos remords. Pour cela, le pasteur recommande des soutiens au sein de l’Église : prière mutuelle, exhortation fraternelle, formation et discipline spirituelles, ainsi que des œuvres de solidarité envers les démunis et un engagement missionnaire.

Au final, l’enseignement global de Romains 6 vise à montrer qu’« ayant été libérés de l’esclavage du péché et devenus esclaves de Dieu en Christ, nous sommes appelés à vivre de manière à ne pas retourner à l’ancienne servitude, mais à mettre nos corps et nos existences au service de la sainteté, en portant de bons fruits ». David Jang reprend ce thème, insistant sur la distinction entre la justification et la sanctification, sans pour autant les séparer. Nous sommes devenus justes (acte unique et décisif), mais, forts de cette grâce, nous nous engageons dans le chemin de la sanctification, luttant contre la chair, progressant sous la direction de l’Esprit, et collaborant au projet de Dieu pour porter la justice dans le monde.

Comme Paul le proclame en Romains 6.23, « le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur ». David Jang rappelle que notre espérance s’enracine dans la vie éternelle, le « cadeau gratuit de Dieu en Christ », et que cette espérance nous donne l’énergie nécessaire pour la vie présente. Cette perspective nourrit la joie et la reconnaissance lorsque nous nous offrons comme « instruments de justice », car elle nous fait déjà goûter quelque chose de la gloire à venir.

Ainsi, l’interprétation de David Jang concernant Romains 6 illustre comment la justification et la sanctification sont organiquement reliées, et comment le croyant, uni à la mort et à la résurrection du Christ, peut concrètement offrir son corps à Dieu pour en faire un instrument de justice. Romains 6 peut être considéré comme un condensé du message paulinien, et l’exégèse de David Jang apporte une approche pastorale et pratique pour mieux le saisir.


En résumé

  1. Le changement de statut par grâce : mourir au péché et vivre en Christ (justification)
    • Sous la loi du péché et de la mort, nous avons reçu par grâce la « justification » qui nous confère un statut entièrement nouveau, et ce changement s’opère en union avec la mort et la résurrection de Christ (confirmé symboliquement par le baptême).
    • David Jang décrit la justification comme le « changement de notre statut » : le problème de notre passé pécheur est résolu définitivement, et le péché ne peut plus déterminer notre destinée.
  2. La lutte acharnée pour maîtriser son corps (sanctification) et la conscience d’être sous la grâce
    • Même sauvés, nous restons exposés aux tentations via notre « corps mortel », et Satan cherche illégalement à nous récupérer.
    • David Jang prône une vie ancrée dans la Parole (la vérité) et un exercice spirituel, soutenu par le Saint-Esprit, pour dominer les désirs charnels. Lorsque nous saisissons que nous sommes « sous la grâce », nous réalisons que le péché n’a plus d’autorité légitime sur nous. Nous pouvons alors résister et devenir « instruments de justice ».
  3. Vivre comme instruments de justice et la mission communautaire
    • Il ne s’agit pas seulement d’une sainteté personnelle ou d’une éthique privée, mais d’une action engagée dans l’Église et dans le monde, afin de manifester la justice et l’amour de Dieu.
    • David Jang souligne qu’être « esclaves de la justice » doit se traduire par une consécration totale à Dieu et l’accomplissement de sa volonté dans la société, exprimée par le service, la mission, le partage, etc.

Le pasteur David Jang présente tout ce processus comme un « grand drame du salut qui commence à la croix de Jésus-Christ et s’étend jusqu’à l’éternité », soulignant que la grâce et l’amour de Dieu nous accompagnent inlassablement, tout en faisant appel à notre décision responsable et à notre obéissance effective. Romains 6 occupe une place cruciale dans cet itinéraire en proclamant le « passage de la mort à la vie, de l’esclavage du péché à l’esclavage de la justice », un mystère spirituel qui nous définit profondément.

En conclusion, le message central de Romains 6 peut se condenser ainsi : puisque Dieu, par la mort et la résurrection de Christ, a libéré les croyants de la puissance du péché, il les exhorte à ne pas revenir à leur ancienne servitude, mais à offrir tout leur être à Dieu pour porter des fruits de sainteté. Selon David Jang, c’est là « le privilège et la responsabilité » qui définissent la vie du chrétien, rappelant que notre raison d’être, notre but sur terre, est de devenir « des instruments de justice qui transforment le monde ». Cela nous ouvre un futur radicalement différent de celui que connaissaient ceux qui vivaient jadis sous la domination du péché, car nous y recevons « la vie éternelle », le don gratuit que Dieu réserve à tous ceux qui sont en Christ.

Ainsi, l’exposé de David Jang sur Romains 6 montre en quoi la justification et la sanctification sont indissociables, et il explique comment le croyant, uni à Christ dans sa mort et sa résurrection, peut mettre en pratique cette vérité en se donnant à Dieu corps et âme. Romains 6 est comme un « résumé de l’Évangile selon Paul », et l’approche pastorale de David Jang en fait un guide précieux pour intégrer ces vérités dans la vie de tous les jours.

El camino de la justicia en la santificación – Pastor David Jang

Basado en Romanos 6 como núcleo, se desarrolla el tema “Justificación y santificación, y las armas de la justicia dedicadas a Dios”. Esta presentación refleja los énfasis pastorales del Pastor David Jang, permitiéndonos explorar tanto la teología de Romanos 6 como las aplicaciones prácticas que él propone.


1. El cambio de estatus por gracia — morir al pecado y vivir en Cristo (Justificación) y la comprensión de la salvación según el Pastor David Jang

El Pastor David Jang, en múltiples sermones y escritos, ha enfatizado la salvación como un gran recorrido integrado por tres etapas: la “justificación” (justification) como un suceso único, la “santificación” (sanctification) como un proceso continuo y la “glorificación” (glorification) que se consumará en el futuro. Si bien distingue con claridad estas tres etapas, insiste en que no se pueden separar entre sí, pues forman una única y gran travesía. Al abordar Romanos 6, subraya la declaración de Pablo: “Hemos muerto al pecado y hemos sido ofrecidos a Dios”, para recalcar la base firme de la certeza de la salvación. Es decir, la justificación es un acto consumado y definitivo, pero no implica que automáticamente todo el proceso de santificación esté realizado, ni tampoco es posible hablar de santificación sin la justificación, algo que el Pastor Jang ha recalcado repetidamente.

En Romanos 6:1-2, Pablo responde a la posible confusión surgida tras la afirmación previa de que “donde abundó el pecado, sobreabundó la gracia” (Rom. 5). La gente podría malinterpretarlo preguntándose: “¿Acaso podemos pecar más para que abunde más la gracia?”. A esto, Pablo contesta tajantemente: “¡De ninguna manera!”. El Pastor David Jang aprovecha este punto para señalar un error de fe que solemos cometer: si Dios es amor y Su gracia es sobreabundante, algunos podrían creer que pueden vivir como les plazca sin perder su salvación. Pero tal como señala Pablo, si ya hemos muerto al pecado (= justificación), ¿cómo podríamos seguir viviendo en él? Al respecto, Jang explica: “La salvación, desde su inicio, transforma por completo toda nuestra vida”. De este modo, la frase “hemos muerto al pecado” no es solo una afirmación teórica o doctrinal, sino la expresión de un cambio total de estatus.

Ese cambio de estatus, como Pablo indica, revela concretamente el propósito de Dios de hacernos “caminar en vida nueva” (Rom. 6:4). Cuando el Pastor David Jang reitera la idea “la justificación es un cambio de estatus”, recalca la verdad de que el pecado ya no define nuestra identidad. Antes se nos consideraba “pecadores”, pero ahora se nos llama “justificados”, con lo cual se declara que nuestra existencia ya no pertenece al pecado. Esto concuerda con la declaración de Romanos 6:7: “Porque el que ha muerto ha sido libertado del pecado”.

Para el Pastor David Jang, este cambio es a la vez “una proclamación espiritual consumada de una sola vez” y “un punto de inflexión que demanda responsabilidad y decisión”. Es decir, la obra de Cristo al llevar todos nuestros pecados en la cruz y morir por nosotros resolvió de una vez nuestro problema del pecado, y en ese instante fuimos declarados justos. Sin embargo, para que la justificación opere de manera dinámica en nuestra vida, no debemos “abusar” de esta gracia, sino responder en una actitud de gratitud y temor reverente a Dios, girando en esa dirección.

La expresión de Romanos 6:3-5, “bautizados en su muerte”, también es frecuentemente citada por el Pastor David Jang. Enseña que el bautismo no es meramente un rito de admisión a la iglesia o una tradición denominacional, sino la representación simbólica de que “hemos sido unidos a Cristo”. Aunque el bautismo es un signo y un rito, su significado espiritual señala que, con Cristo, hemos muerto y resucitado. Pablo dice que, mediante el bautismo, fuimos sepultados con Jesús (6:4), lo cual simboliza que nuestra antigua naturaleza pecaminosa, la vida en Adán, fue crucificada y sepultada con Cristo. Y así como Él resucitó, también nosotros proclamamos haber recibido la nueva vida.

El Pastor Jang, en este punto, insiste en la seguridad de que “el pecado ya ha sido resuelto de una sola vez; no debemos dudar de ello”. Muchos creyentes, en su vida cristiana, al caer y fracasar, se preguntan con escepticismo: “¿Realmente soy salvo?”. Pero tanto la enseñanza paulina como la del Pastor David Jang subrayan la certeza de que “la identidad de salvado no se tambalea”. Ni nuestras sensaciones ni nuestros sentimientos, ni siquiera nuestras caídas momentáneas, pueden hacer que perdamos nuestra posición de salvados, pues “el problema del pecado original fue resuelto por completo en la cruz de Jesucristo”.

De ahí que la declaración “hemos muerto al pecado” implica también el contraste de “vivir para Dios”. Romanos 6:8 dice: “Y si morimos con Cristo, confiamos en que también viviremos con Él”. El Pastor David Jang recalca que esta confesión de fe es el eje central de la fe cristiana. Morir al pecado significa no estar más bajo su dominio; vivir con Cristo significa haber entrado en el reino de Su señorío, en un sistema de vida nuevo. Creer en Jesús no es simplemente “obtener un boleto al cielo después de la muerte”, sino, de manera activa, “vivir ya en el presente bajo el gobierno de Dios con una vida renovada”, y esto es lo que Jang no quiere que pasemos por alto.

En definitiva, el punto principal de este primer apartado es explicar las consecuencias de la declaración “hemos muerto al pecado”. Al presentar la salvación como un acto único y, a la vez, como un llamado espiritual al futuro, David Jang nos anima a reafirmar diariamente nuestra identidad de salvados. Estábamos en Adán, pero ahora estamos en Jesucristo; hemos sido justificados por Dios, y ese hecho se ha convertido en el cimiento de nuestra vida. Dicho suceso de salvación no se limita a un conocimiento teológico o a una doctrina, sino que abre el camino para que practiquemos, en nuestro propio cuerpo, la muerte y la resurrección de Cristo. Y justamente ahí comienza el camino de la “santificación” que abordaremos en el segundo apartado: la batalla espiritual, la negación del yo y la vivencia de convertirnos en instrumentos de justicia.


2. El proceso de santificación y la batalla espiritual por gobernar el cuerpo: la perspectiva del Pastor David Jang

A partir de Romanos 6:12, Pablo aborda la cuestión: si ya hemos muerto al pecado, ¿por qué seguimos luchando contra él y cómo vencer esa batalla? El Pastor David Jang explica que “aun cuando nuestro estatus ha cambiado por la gracia de Dios, la debilidad de nuestro cuerpo y los vestigios del pecado continúan presentes”. En palabras de Pablo, “el pecado todavía intenta reinar en nuestro cuerpo mortal” (Rom. 6:12). Aunque la identidad ya está en manos de Dios, nuestro estado todavía se encuentra en un proceso de cambio.

Según el Pastor Jang, “no estamos en el momento de partir inmediatamente al cielo, sino en el tiempo de vivir en esta tierra, avanzando en la ‘santificación’, un cambio a nivel espiritual y de carácter”. Tras creer en Jesús, no desaparecen mágicamente todos los hábitos pecaminosos ni las tentaciones del mal; más bien, el cristiano, al ser salvo, percibe con mayor sensibilidad las insidiosas tentaciones de Satanás. Pablo se refiere aquí al “cuerpo” porque a través de nuestro pensamiento, emociones, miradas, palabras y acciones —facultades de este “cuerpo mortal”— el pecado encuentra la forma de operar. Satanás trata de usarnos como base de operaciones, seduciéndonos con el deseo pecaminoso y atrayéndonos de nuevo a los viejos hábitos.

El Pastor Jang ha ofrecido en predicaciones y libros distintos métodos prácticos para esta “encarnizada batalla espiritual”:

  1. “Permanecer en la verdad”. Solo la Palabra de Dios (la verdad) nos otorga la fortaleza espiritual necesaria para controlar los impulsos del cuerpo.
  2. “Dominar el cuerpo mediante entrenamiento repetido”. Esto no se refiere a un ascetismo extremo ni a un legalismo, sino a apoyarnos en la capacidad del Espíritu Santo que habita en nosotros, para que voluntariamente practiquemos la disciplina en nuestros ojos, oídos, boca, manos y pies, debilitando así el poder del pecado.

Cuando Pablo declara: “Ni tampoco presentéis vuestros miembros al pecado como instrumentos de iniquidad, sino presentaos vosotros mismos a Dios … y vuestros miembros a Dios como instrumentos de justicia” (Rom. 6:13), deja ver que nuestro cuerpo no es un conducto neutral, sino un “instrumento” (o “arma”) de alguien. Si domina el pecado, nuestro cuerpo se convierte en arma del pecado; si domina la justicia, nuestro cuerpo se convierte en arma de Dios. Para el Pastor David Jang, esta imagen es sumamente concreta: en el culto o en el servicio, nuestras “manos y pies” se convierten en armas de justicia al servicio del Señor; si esos mismos miembros se ponen al servicio del pecado, se vuelven armas del mal. No se trata de culpar al instrumento en sí, sino de quién tiene el control de dicho instrumento.

El versículo 14 de Romanos 6 dice: “Porque el pecado no se enseñoreará de vosotros; pues no estáis bajo la ley, sino bajo la gracia”. Este pasaje aparece con frecuencia en los sermones del Pastor Jang, quien señala que “cuando sabemos que estamos bajo la gracia, nos damos cuenta de que no somos seres sometidos al pecado, sino que tenemos un estatus honorable”. Bajo la ley, el hombre está bajo la amenaza de condenación si peca y, a veces, el pecado parece la vía de “libertad”. Sin embargo, en realidad, el pecado nos esclaviza y nos conduce a la muerte. En cambio, quien está “bajo la gracia”, es decir, en Cristo, ya no puede ser reclamado legalmente por el pecado. Como el dueño ha cambiado, Satanás solo puede tratar de ocuparnos ilegalmente; no tiene ningún derecho legítimo de propiedad sobre nosotros.

Por ello, el Pastor Jang insta a “recordar que Satanás es un ocupante ilegal”. Gracias a la sangre de Cristo, la propiedad ha sido completamente transferida a Dios. Si sucumbimos a la debilidad o si pecamos y caemos, Satanás susurra: “Sigues siendo mi esclavo, ¿verdad?”. Pero eso es una mentira. Ante ello, el creyente debe proclamar: “Estoy bajo la gracia. Mi Señor es Jesucristo”. Es decir, cuando el pecado trata de acusarnos, debemos afirmar nuestro estatus de “justificados” y, al mismo tiempo, apartarnos del pecado con decisión.

A partir del versículo 15, Pablo reitera: “¿Pecaremos porque no estamos bajo la ley sino bajo la gracia? ¡De ninguna manera!”. El Pastor David Jang explica que esta repetición enfatiza “los deseos contradictorios” que laten en nosotros. Dada nuestra debilidad, al enterarnos de la ‘gracia’, algunos podrían interpretarla erróneamente para abusar de ella. La soberbia, la pereza o la inercia a apartarnos del control del Espíritu Santo perviven en el ser humano, de modo que se pretende sacar provecho propio de la misericordia divina. Pero la conclusión de Pablo es clara: si hemos sido liberados del pecado, ceder de nuevo a él es “voluntariamente volver a la esclavitud del pecado”, algo totalmente insensato.

El versículo 16 dice: “¿No sabéis que si os presentáis a alguien como esclavos para obedecerle, sois esclavos de aquel a quien obedecéis?”. El Pastor David Jang explica esto como una “cuestión de elección”. Cada día, la gran pregunta en nuestra vida es: ¿a qué o a quién vamos a servir como Señor? Nuestro Amo ha cambiado, pero la experiencia real de su señorío depende de a quién cedamos o en quién nos apoyemos. La obediencia voluntaria desde el corazón nos encamina a ser siervos de Dios y a la justicia que conduce a la vida (vs. 17-18). Por el contrario, si abrimos nuevamente la puerta a las antiguas pasiones y servimos al pecado, el resultado final es muerte, como alerta Pablo, una advertencia con la cual el Pastor Jang coincide plenamente.

El versículo 19 incluye la frase “Hablo como humano, por la debilidad de vuestra carne”. Pablo recurre a la metáfora de la esclavitud para que los romanos, habituados a esa realidad, comprendan. El Pastor Jang considera que, aunque es un símil sencillo, no es nada banal. Cuando éramos esclavos del pecado, cedíamos nuestro cuerpo a la inmundicia y la iniquidad, terminando en la ruina. Ahora, debemos ofrecernos como esclavos de Dios, para avanzar hacia la santidad.

En los versículos 20-21, Pablo invita a reflexionar sobre los frutos de aquella época en que vivíamos como esclavos del pecado. Aquellos frutos, vergonzosos, terminaban en la muerte. El Pastor David Jang equipara esto a “la destrucción y desolación que surgen de vivir según los deseos de la carne”. El pecado engendra más pecado, corroe la salud espiritual y mental y quiebra nuestras relaciones. Allí no hay paz duradera ni verdadera libertad. Por el contrario, el versículo 22 recalca que, habiendo sido librados del pecado y hechos siervos de Dios, producimos “el fruto de la santidad” que conduce a la vida eterna. Aquí se halla el mensaje central del Pastor Jang: el contraste de Pablo entre el camino del pecado y la muerte, y el camino de la justicia y la vida. Y señala que el camino de la justicia no es una senda de aburrido sufrimiento, sino una vía progresivamente rebosante de gozo, gratitud y, finalmente, de vida eterna.

En el versículo 23, Pablo concluye: “Porque la paga del pecado es muerte, pero la dádiva de Dios es vida eterna en Cristo Jesús”. El Pastor David Jang menciona con frecuencia que la palabra griega para “paga” (ὀψώνια, opsōnia) se refería al salario que los soldados romanos recibían por su labor. El que trabaja en el pecado cosecha la muerte como su penosa retribución, mientras que el que es siervo de Dios recibe el don gratuito (χάρισμα, charisma) del cielo. De esta contraposición radical surge la pregunta: “Entonces, ¿no escojamos con gozo ser esclavos del Señor?”.

Así pues, la segunda sección recalca que, aunque somos justificados, continuamos en la lucha de la santificación contra el pecado y la debilidad de la carne. El Pastor David Jang aplica las enseñanzas de Pablo a la vida cristiana de hoy, señalando la necesidad diaria de rendir nuestro ser a Dios como “instrumentos de justicia”, con disciplina y determinación. No se trata de un yugo legalista, sino de una “obediencia amorosa y voluntaria en el Espíritu Santo”, que nos va transformando progresivamente a la imagen de Cristo.


3. Vivir como instrumentos de justicia para Dios y el énfasis del Pastor David Jang en la misión comunitaria

El Pastor David Jang subraya que la exposición de Romanos 6 por parte de Pablo no se queda en la santificación personal e interior, sino que se expande hacia la “misión” de la comunidad eclesial y del creyente en el mundo. En Romanos 6:13, la orden de “presentar nuestros miembros … como instrumentos de justicia a Dios” tiene una dimensión individual (no entregarnos al pecado), pero con la mira puesta en “revelar la justicia de Dios en medio del mundo” como sus testigos.

A menudo, el Pastor Jang alude al discurso de despedida de Jesús (Jn 15), recordando que “cuando permanecemos en Él y Él permanece en nosotros, producimos abundante fruto”. Ese fruto no lo cosechamos solos, sino que se multiplica en la iglesia como comunidad y también se difunde al mundo, siendo sal y luz para los que no creen. Por ello, “convertirnos en instrumentos de justicia” significa no solo rechazar el pecado en nuestro interior por la acción del Espíritu, sino manifestar esa santidad en la familia, el trabajo, la iglesia y todos los ámbitos de la sociedad, irradiando la fragancia de Cristo con obras concretas.

En la lógica de Romanos 6, Pablo reitera la identidad de quienes han pasado “de la muerte a la vida”, insistiendo: “Consideraos muertos al pecado, pero vivos para Dios” (Rom. 6:11). El Pastor David Jang expande esta noción, diciendo: “Alguien que ha muerto y vuelto a vivir, ya no se ata a los temores ni a los deseos de este mundo”. El que ha atravesado la muerte vive ahora en otra dimensión y posee una libertad intrépida en el espíritu. Esa libertad nos da fuerza para no dejarnos engañar por las falsas promesas del pecado y, en cambio, avanzar hacia la justicia. Tal dinamismo se concreta “caminando juntos en la comunidad de fe”.

El Pastor Jang, en particular, ha señalado repetidamente que la iglesia, tanto en Corea como en otras partes del mundo, ha incurrido a veces en un desequilibrio al concentrarse solo en la salvación individual, descuidando el rol de “instrumentos de justicia” en la sociedad. Así, subraya la responsabilidad de los salvados: ¿qué papel debemos desempeñar en la iglesia y en el mundo? El servicio, la obra misionera, la ayuda y la vida generosa son manifestaciones de que nuestro cuerpo es un “instrumento de justicia” al servicio del reino de Dios. Ejemplos concretos incluyen acciones solidarias en favor de los más necesitados, la hospitalidad hacia personas desamparadas o el anunciar el evangelio a quienes viven en tinieblas espirituales.

El Pastor Jang propone un principio clave: “Aunque la justificación es enteramente un don de gracia, no se agota en disfrutarla pasivamente, sino que conlleva el fruto de la vida transformada a imagen de Dios”. Cuando Pablo habla del “fruto de la santidad” (Rom. 6:22), no alude únicamente a la pureza moral o la piedad personal, sino también a la justicia y el amor de Dios puestos en práctica en el entorno social y comunitario. En el seno de la iglesia, esos frutos se comparten y nos fortalecemos los unos a los otros, mientras que ofrecemos nuestro cuerpo al servicio de la justicia en una práctica constante, ampliando su alcance.

Jang enfatiza además que “no debemos estancarnos en los fracasos o en la culpa del pasado”. Ya morimos al pecado y vivimos en Cristo; lamentarse eternamente y vivir abrumados por la culpa no corresponde a los hijos de Dios. Más bien, siguiendo el mandato paulino (Rom. 6:4), “andemos en vida nueva” y avancemos con valentía por la senda de la santificación, apoyándonos en la comunión de la iglesia. De ahí la importancia de la oración mutua, el romper hábitos pecaminosos, el cultivar un carácter bondadoso, y el llevar a cabo procesos de discipulado, ayuda social y obras solidarias.

Así, a lo largo de Romanos 6, Pablo busca responder a la gran pregunta: “Ahora que hemos pasado de la esclavitud del pecado a ser siervos de Dios, unidos con Cristo mediante el bautismo para vivir en novedad de vida, ¿cómo hemos de vivir?”. David Jang coincide con Pablo al distinguir con nitidez la justificación de la santificación, sin separar ambas realidades. Fuimos justificados de una vez y por todas, y con esa gracia enfrentamos diariamente los deseos de la carne, progresamos en la santificación en el Espíritu Santo y, junto con la comunidad de fe, nos convertimos en instrumentos de justicia para la construcción del reino de Dios.

Finalmente, como concluye Pablo en Romanos 6:23: “Porque la paga del pecado es muerte, mas la dádiva de Dios es vida eterna en Cristo Jesús”. El Pastor David Jang insiste: “Nuestra esperanza última es la vida eterna, un regalo gratuito de Dios en Cristo, que nos sustenta en medio de los combates de la vida presente y aviva nuestro gozo y gratitud al rendirnos como instrumentos de justicia para el Señor”.


A manera de conclusión de estos tres grandes apartados, que combinan la exposición de Romanos 6 con la enseñanza particular del Pastor David Jang, se presenta este resumen:

  1. El cambio de estatus por gracia: morir al pecado y vivir en Cristo (justificación)
    • Antes vivíamos bajo la ley del pecado y la muerte, pero por la gracia hemos obtenido la “justificación”, recibiendo un estatus completamente nuevo, simbolizado en nuestra unión con la muerte y la resurrección de Cristo, confesada en el bautismo.
    • El Pastor David Jang define la justificación como “un cambio de estatus”, resultado de la resolución completa de nuestro pasado pecaminoso, de modo que el pecado ya no determina nuestro destino.
  2. El proceso de santificación: disciplinar el cuerpo y la batalla espiritual, confiando en la gracia
    • Aunque somos salvos, el “cuerpo mortal” sigue siendo una brecha por la que el pecado y Satanás tratan de infiltrar sus tentaciones.
    • El Pastor David Jang destaca la necesidad de permanecer en la verdad y de ejercitar la disciplina bajo la guía del Espíritu Santo para dominar los deseos de la carne. Si estamos seguros de vivir “bajo la gracia”, el pecado no tiene fundamento legal para dominarnos, y en la práctica, nos convertimos en “instrumentos de justicia”.
  3. La vida entregada a Dios como arma de justicia y la misión comunitaria
    • La santidad no solo es personal y ética, sino que se refleja en una misión activa de justicia y amor en la iglesia y en el mundo.
    • El Pastor David Jang reitera que, si somos “siervos de la justicia”, estamos llamados a manifestar la voluntad de Dios, caminando en la novedad de vida, compartiendo el amor divino y sirviendo a los demás.
    • En última instancia, “la paga del pecado es muerte”, pero “el don de Dios es vida eterna en Cristo Jesús”, verdad que determina la dirección y la esperanza de nuestra vida santa.

El Pastor David Jang describe todo esto como “el gran drama de la salvación”, que comienza en la cruz de Cristo y se extiende hasta la eternidad, con la gracia y el amor de Dios sosteniéndonos desde el principio hasta el fin, pero requiriendo a la vez nuestro compromiso y obediencia. Romanos 6 es, en esta travesía, un capítulo central, proclamando el misterio espiritual de haber pasado “de muerte a vida” y “de ser esclavos del pecado a siervos de la justicia”.

En conclusión, Romanos 6 se resume en el llamado a vivir con la conciencia de que Dios, por medio de la muerte y la resurrección de Jesucristo, nos ha liberado del dominio del pecado, para que, como “instrumentos de justicia”, no volvamos a la antigua esclavitud, sino que ofrezcamos nuestro cuerpo y nuestra vida entera a Dios, fructificando en santidad y en toda buena obra. El Pastor David Jang lo denomina “el privilegio y la misión de los redimidos”, remarcando que la razón última de nuestro existir es “ser un arma de justicia que transforme el mundo” y que así mismo podamos disfrutar la gloriosa esperanza de la “vida eterna” que aguarda a los que están en Cristo.

La Grâce du Salut – Pasteur David Jang


I. Le péché humain et la grâce de Dieu

Avant d’expliquer le thème central du chapitre 2 de l’Épître aux Éphésiens, le pasteur David Jang met d’abord l’accent sur la raison de la louange et de l’action de grâce mentionnée par l’apôtre Paul dans le chapitre 1. Dans Éphésiens 1, Paul déclare : « Il a pourvu … “à rassembler toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre” » (Éph 1:10), soulignant ainsi un “grand sens de l’histoire” allant bien au-delà du salut individuel. Le pasteur David Jang interprète le fait que l’Histoire soit divisée en “avant Jésus-Christ (B.C.)” et “après Jésus-Christ (A.D.)” comme la preuve que la venue du Christ est l’événement central de l’Histoire. Selon lui, celle-ci “se dirige vers une unification en Christ”, ce qui constitue à la fois une “vision eschatologique” et un “commencement nouveau”.

Dans ce large courant historique, le pasteur David Jang enseigne généralement, aux personnes qui fréquentent l’Église pour la première fois, la présentation de l’Évangile résumée en “Création–Péché–Christ–Salut” (souvent appelée ‘Quatre lois spirituelles’). Toutefois, il y ajoute la notion de “Royaume de Dieu” pour en faire : “Création–Péché–Salut au moyen du Christ–Royaume de Dieu”. En effet, l’ensemble des Écritures se déploie dans la direction de la restauration et de l’accomplissement du Royaume de Dieu. Pour David Jang, ce Royaume de Dieu a commencé par la première venue de Jésus-Christ et par son sacrifice sur la croix ; il est aujourd’hui en expansion et s’achèvera définitivement au terme de l’Histoire. Ainsi, la foi chrétienne n’est pas limitée au seul salut individuel : elle nous fait espérer, à l’échelle de l’Histoire tout entière, l’avènement final du Royaume de Dieu.

Comme l’apôtre Paul avait, dans Éphésiens 1, « des raisons de louer Dieu », le pasteur David Jang souligne que ceux qui reçoivent la grâce du salut sont remplis naturellement de louange et de prière. Le chapitre 1 d’Éphésiens est en effet rempli de louanges et de supplications. Il ajoute que “la prière de Paul” dans la seconde moitié du chapitre 1 est un modèle nous montrant “pour quoi et comment prier”. Il ne s’agit pas de requêtes superficielles, mais de demandes élevées concernant le plan de salut de Dieu, sa souveraineté, et la révélation spirituelle et la sagesse nécessaires à l’homme pour les saisir. Lorsque Paul dit : « Qu’il illumine les yeux de votre cœur » (Éph 1:18), il prie pour une prise de conscience spirituelle authentique et non pour une simple connaissance intellectuelle.

Dans cette perspective, le pasteur David Jang oriente naturellement l’attention vers la chute de l’homme et le problème du péché. Dieu avait créé un monde bon et harmonieux, et avait trouvé l’homme, fait à son image, “très bon”. Pourtant, par le péché, l’humanité est tombée, rompant sa relation avec Dieu et s’enfonçant dans le désordre et la confusion. David Jang fait un parallèle avec 1 Samuel 15:23, où Samuel déclare à Saül : « Parce que tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi », montrant que la cause profonde du mal est le fait que l’être humain a lui-même “rejeté Dieu”. Le pasteur souligne qu’il s’agit là d’une profonde vérité biblique : au lieu de reconnaître que c’est l’homme qui a abandonné Dieu, beaucoup ont tendance à penser que c’est Dieu qui les a abandonnés. En réalité, c’est l’humanité qui s’est détournée la première, se retrouvant ainsi sous la juste colère de Dieu.

Pourtant, l’amour et la compassion de Dieu envers le pécheur sont sans limites : pour sauver des hommes plongés dans le péché, il a envoyé son Fils unique et a offert ce “Fils unique” (cf. Jean 3:16). Le pasteur David Jang met particulièrement l’accent sur le caractère “expiatoire” (Rédemption) de l’événement de la croix. L’idée de “rachat” (au sens antique d’acheter un esclave pour le libérer) montre que Jésus, en payant le prix le plus précieux — sa propre vie — a affranchi l’homme de l’esclavage du péché. Après avoir ainsi rappelé la présentation “Création–Péché–Christ–Salut”, David Jang insiste sur la perspective d’ensemble de la Bible qui se conclut finalement sur “le Royaume de Dieu”. Et dans cette optique, il montre à quel point le projet salvateur de Dieu, « récapitulant toutes choses en Christ », tel que l’énonce Éphésiens, est à la fois grandiose et limpide.

Ainsi, la conclusion du chapitre 1 d’Éphésiens tient en deux mots : “louange” et “prière”. Comme l’exprime la confession de Paul, le fait que l’homme pécheur ait reçu le salut par la grâce de Dieu suscite en lui une louange débordante, ainsi qu’une “prière sainte” qui demande de grandir encore dans la compréhension et l’expérience de cette grâce. Le pasteur David Jang explique que plus la “prise de conscience de la grâce” s’approfondit, plus la prière s’élargit à la perspective historique du salut et du Royaume de Dieu. C’est précisément cet “ampleur” entre Histoire et Salut qui caractérise de façon unique l’Épître aux Éphésiens.


II. Les fautes, les péchés et la certitude du salut

Poursuivant avec le chapitre 2, le pasteur David Jang souligne l’inversion dramatique contenue dans l’affirmation d’Éphésiens 2:1 : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, mais il vous a rendus à la vie. » Alors que Paul vient de proclamer, à la fin du chapitre 1, que l’Histoire est destinée à être “unifiée en Christ”, il montre au chapitre 2 que ce processus d’unification s’opère à travers un passage radical de la mort à la vie.

D’abord, David Jang attire l’attention sur la distinction entre les termes “fautes” (παράπτωμα, paraptôma) et “péchés” (ἁμαρτία, hamartia) mentionnés au verset 1. La “faute” évoque une “sortie de trajectoire” (fall away) : malgré la voie (ou l’orbite) que l’être humain aurait dû suivre, il s’en est détourné. Comme les astres gravitent autour du soleil selon leurs orbites respectives, et comme la nature et les animaux obéissent à leur loi propre, l’homme, quant à lui, a quitté la trajectoire et l’ordre pour lequel il avait été créé. Le “péché” (hamartia) renvoie quant à lui à “manquer la cible” (missing the mark). Une flèche qui rate le centre de la cible cause un dérèglement de tout l’ensemble ; on passe ainsi à un état de désordre et de confusion.

Le pasteur David Jang explique, à partir du verset 2 — « Vous marchiez autrefois selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air… » (Éph 2:2) —, qu’il ne s’agit pas uniquement d’un péché individuel, mais d’un péché “structurel”, car l’humanité est ballottée par les flux du “prince de la puissance de l’air” (Satan). De nombreuses personnes perçoivent le péché comme quelque chose d’indépendant de Dieu, ou relevant seulement des rapports humains. Or, la Bible nous révèle qu’au-delà de l’aspect visible, il existe une puissance malfaisante qui manipule les idéologies, les cultures, les systèmes de valeur, entraînant ainsi l’homme dans un “courant de péché”. La ville d’Éphèse, à l’époque, était centrée sur le grand temple de la déesse Artémis, foyer de pratiques idolâtres et de débauches sexuelles. Le pasteur David Jang souligne que la mention de « suivre le train de ce monde et le prince de la puissance de l’air » n’est pas une figure de style, mais décrit une situation bien concrète de cette époque.

En outre, David Jang relie l’expression « Nous étions par nature des enfants de colère » (Éph 2:3) à ce que Paul écrit dans Romains 1, où la “colère de Dieu” s’abat sur ceux qui “retiennent la vérité captive dans l’injustice”. Lorsque la Bible parle de la colère de Dieu, beaucoup la considèrent en contradiction avec l’amour divin. Mais, selon le pasteur David Jang, si Dieu se met en colère, c’est parce que l’homme l’a rejeté, s’est plongé dans l’idolâtrie et l’injustice, et se détruit mutuellement. Ainsi, la “colère de Dieu” n’est pas l’opposé de l’amour, mais l’expression de sa sainteté qui hait le péché et qui établit un jugement équitable en vue d’une restauration. Même si l’humanité est devenue, par sa propre faute, “enfants de colère”, Dieu la prend en pitié et ouvre devant elle un chemin de salut. Voilà le message de retournement radical qu’expose Éphésiens 2.

Au verset 4-5, il est écrit : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec le Christ… » (Éph 2:4-5). David Jang y discerne à nouveau combien le salut découle de la grâce de Dieu. Alors que l’homme s’était détourné de Dieu, Dieu ne l’a pas abandonné mais l’a plutôt sauvé au prix du sacrifice de son Fils. Ainsi, Éphésiens 2:8-9 proclame : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, au moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Le pasteur David Jang souligne que le salut est “un don de Dieu”, totalement immérité, et qu’on ne peut revendiquer par ses œuvres ou par sa justice propre.

Pour mettre en avant le caractère de “grâce antérieur à tout acte”, le pasteur David Jang mentionne la formule “Sola Gratia” (la Grâce seule), utilisée depuis la Réforme protestante pour exprimer la primauté de la grâce sur les œuvres. La grâce a la préséance, et la foi n’est que la main tendue pour la recevoir. Ainsi, quelle que soit la bonne conduite d’une personne, celle-ci ne peut en aucun cas précéder la grâce : comme dit Paul, « personne ne peut s’en glorifier » (Éph 2:9). Le pasteur David Jang compare la grâce pure à du bon vin : « Il ne faut pas y ajouter de l’eau en prétendant l’améliorer. » Il insiste sur le fait qu’il est impossible de mêler des mérites humains à la grâce, et que reconnaître cette vérité est le fondement de la foi chrétienne.

Par ailleurs, le pasteur David Jang commente le verset 10 : « Nous sommes son ouvrage… » (Éph 2:10). Le terme grec employé est “poièma” (ποίημα), signifiant “ce qui est créé, façonné” : nous sommes donc une “nouvelle création en Christ”. Il rappelle également 2 Corinthiens 5:17, affirmant que le salut n’est pas simplement l’expiation des péchés ou l’annulation d’une peine, mais une recréation fondamentale de notre être. Il relie ensuite ce salut au fait d’« accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance ». Ainsi, ceux qui ont été sauvés par grâce sont appelés à “pratiquer les bonnes œuvres que Dieu a préparées” pour eux. Le pasteur David Jang précise que cela montre clairement comment le chrétien doit se comporter dans le monde : sauvé par la foi et la grâce, il doit faire le bien, être la lumière et le sel de la terre, et marcher avec joie dans la voie que Dieu a déjà tracée pour lui.

En somme, Éphésiens 2:1-10 décrit la transition “de la mort à la vie” : l’homme qui, par ses fautes et ses péchés, avait quitté la bonne orbite et manqué la cible, est “relevé en Christ”. David Jang y voit « l’essence de l’Évangile pour laquelle nous devons rendre grâces et louer Dieu toute notre vie ». Qu’un pécheur, plongé dans le désespoir et l’absurdité, puisse être l’objet de la miséricorde et de l’amour infinis de Dieu, et être “ressuscité avec Christ et assis dans les lieux célestes” est une raison de gratitude qui ne peut s’épuiser.


III. L’assurance tournée vers “le Royaume de Dieu”

Pour David Jang, le thème unificateur des chapitres 1 et 2 d’Éphésiens est “la venue de Jésus-Christ comme fin de l’ancienne histoire et commencement d’une nouvelle”. En Éphésiens 1:10, lorsque Paul dit : « pour tout récapituler en Christ, ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre », il révèle la destination finale de l’Histoire, son point d’arrivée. Jésus-Christ est la conclusion de l’Ancien Testament et le début du Nouveau, “l’Alpha et l’Oméga” selon l’Apocalypse. David Jang fait référence au concept de “point Oméga” de Teilhard de Chardin, considérant que “si le Christ est le point Oméga de l’Ancien Testament, le Royaume de Dieu est celui du Nouveau”. Ainsi, la fin des temps est le moment où “l’ancienne histoire prend fin et où la nouvelle débute”, et cela a déjà commencé avec la première venue de Jésus.

Dès lors, l’Histoire n’est pas un simple flux qui se dissout dans le néant, mais une trajectoire planifiée “se dirigeant vers le Royaume de Dieu en Christ”. Le pasteur David Jang rappelle que, dans les derniers versets du livre des Actes (Actes 28:31), Paul prêchait “le Royaume de Dieu et Jésus-Christ”. Il évoque également la question posée par les disciples à Jésus avant son ascension : « Est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? » (Actes 1:6), reflétant déjà l’aspiration à la “restauration du Royaume”, c’est-à-dire à son accomplissement. Pour les chrétiens d’aujourd’hui, ce Royaume de Dieu est à la fois déjà présent et pas encore pleinement réalisé : il se déploie et nous prions « Que ton règne vienne » en participant à cette dynamique eschatologique dès maintenant.

Ce que dit Éphésiens, à savoir que « le monde ancien du péché s’est achevé à la croix et qu’une nouvelle vie s’est ouverte », enseigne à l’Église contemporaine la conscience historique à cultiver. Selon David Jang, ne pas savoir où se dirige l’Histoire, c’est errer comme un bateau sans direction. Mais le chrétien, lui, a une destination claire : l’accomplissement du Royaume de Dieu. Au sein de ce grand courant, notre vie et notre ministère “participent” à l’avancée de l’Histoire vers le dessein de Dieu. Même au milieu d’un monde ténébreux, le Royaume germe tel une graine de moutarde ou agit comme du levain qui fait lever toute la pâte (Matthieu 13:31-33).

David Jang insiste sur la louange et l’action de grâce qui découlent naturellement de ceux qui ont cette assurance du salut et de la venue du Royaume. Comme Paul, dans Éphésiens 1, confesse vivre sa vie en “louant Dieu” parce qu’il a « de bonnes raisons de le faire ». Cette louange n’est pas un simple baume psychologique, mais le fruit de la conscience que nous étions morts et que la grâce de Dieu nous a “rachetés”. Tout être humain est “enfant de colère”, prisonnier du train de ce monde et de la puissance de l’air, sans aucune possibilité de salut par soi-même. Mais le Christ a tout accompli par sa mort sur la croix, nous offrant le salut “sans rien payer”. Par cette victoire, il a brisé la puissance du péché et de la mort, nous faisant entrer dans une vie authentique et abondante. Voilà pourquoi nous rendons grâces et louons.

Ayant fait l’expérience de cette grâce, le croyant exprime sa reconnaissance en servant le monde. Le pasteur David Jang s’appuie sur Éphésiens 2:10 : « Nous sommes créés pour les bonnes œuvres », déclarant que la louange et la reconnaissance ne peuvent rester au stade de la simple confession, mais doivent produire des fruits dans l’action. L’apôtre Paul, qui se considérait comme “le premier des pécheurs”, n’a eu de cesse de proclamer l’Évangile jusqu’au bout de son existence, mû par la grâce reçue. De même, aujourd’hui, chaque chrétien est appelé à mener une vie au service du bien et à contribuer à l’expansion du Royaume. Cela n’est possible qu’en comprenant que “nous sommes ressuscités avec Christ” et que “nous sommes assis avec lui” dans les lieux célestes, revêtus de son autorité. David Jang affirme que « si Dieu nous a sauvés, c’est pour marcher dans la voie qu’il a préparée, manifestant ainsi sa gloire ».

En définitive, Éphésiens 2 est un “chapitre de la grâce” qui fait naître en nous une louange et une reconnaissance sans limite. Bien qu’on puisse se croire vivant, aux yeux de Dieu, nous étions spirituellement morts à cause du péché ; désormais, en Christ, nous recevons une véritable vie nouvelle et il est juste de “vivre en nouveauté de vie”. Pour David Jang, c’est là “la proclamation de l’Évangile selon l’Épître aux Éphésiens”, et “la clé pour comprendre de manière concrète l’immense dessein salvateur de Dieu”. Nous qui, autrefois, étions morts et errions hors de la trajectoire voulue par Dieu, nous sommes à présent recréés en Christ pour faire le bien, et c’est ainsi que se révèle la raison d’être et la vocation de tous les chrétiens. En y tenant ferme, même si la réalité ambiante peut sembler sombre et la puissance de Satan considérable, nous savons que l’Histoire s’avance déjà vers un “futur déterminé en Christ”.

C’est pourquoi le pasteur David Jang insiste sur le fait que le message d’Éphésiens 2 — « vous qui étiez morts, vous avez été rendus à la vie avec Jésus-Christ et placés dans les lieux célestes » — doit devenir pour nous une “louange et une prière éternelles”. De cette louange et de cette reconnaissance naît la santé spirituelle de la communauté ecclésiale et rayonne une influence bénéfique dans le monde. Ultimement, c’est en visant la “restauration du Royaume de Dieu” que l’Église progresse. Il répète sans cesse : « Le but ultime du voyage de notre bateau est clair : c’est le Royaume de Dieu. En Jésus-Christ, toutes choses seront récapitulées, l’ancienne histoire est déjà révolue par la croix et la résurrection du Christ, et la nouvelle a commencé. Ne soyez donc pas ébranlés. Vous qui avez reçu le salut par grâce, pratiquez le bien, remerciez et louez Dieu. »

Le message que le pasteur David Jang tire d’Éphésiens 2 renouvelle ainsi l’identité de l’Église et du chrétien : « Vous étiez morts, mais maintenant vous êtes vivants. Ressuscités avec Christ, vous attendez le Royaume de Dieu tout en pratiquant le bien sur la terre. » Tenir cette vérité, c’est le cœur de la foi. Une gratitude, une louange et une assurance en découlent, transformant chaque domaine de notre existence et devenant un témoignage de l’Évangile pour le monde. Dans cette perspective, Éphésiens 2 devient le récit et le témoignage de tous ceux qui, par Jésus-Christ, sont passés “de la mort à la vie, de la colère à la grâce”. La destination finale n’est autre que “le Royaume de Dieu”. Tous ceux qui sont sauvés en Christ ont le privilège de prendre part à cette immense marche de l’Histoire, et c’est pour cela qu’il est juste de rendre grâces et de louer sans cesse. Voilà, selon le pasteur David Jang, la leçon la plus essentielle d’Éphésiens 2.

The Grace of Salvation – Pastor David Jang


I. Human Sin and God’s Grace

Before delving into the central theme of Ephesians 2, Pastor David Jang emphasizes the reasons for praise and thanksgiving that the Apostle Paul recorded in Ephesians 1. In Ephesians 1, Paul says, “to bring unity to all things in heaven and on earth under Christ” (Eph. 1:10). Pastor David Jang interprets this as a verse revealing the ‘grand direction of history,’ going far beyond mere individual salvation. The fact that history is divided into B.C. (Before Christ) and A.D. (Anno Domini) itself indicates that the coming of Christ is the pivotal event in history. History is “moving toward unity in Christ,” and this signifies an ‘eschatological vision’ and a ‘new beginning.’

Within this grand flow of history, Pastor David Jang usually teaches newcomers to the church the so-called “Four Spiritual Laws,” often summarized as Creation–Sin–Christ–Salvation, but he expands it by adding “the Kingdom of God.” Thus he teaches Creation–Sin–Salvation through Christ–the Kingdom of God. The reason is that the entire Bible unfolds in a trajectory that ultimately seeks to restore and perfect God’s Kingdom. According to him, the Kingdom of God began with the first coming of Jesus Christ and His atoning work on the cross, continues to expand even now, and will be completed in the end. Therefore, Christian faith is not confined merely to individual salvation but directs our gaze to the “salvation of history,” culminating in the coming of the Kingdom of God in a grander dimension.

Pastor David Jang explains that just as Paul in Ephesians 1 had “reason to praise,” those who have received the grace of salvation naturally overflow with praise and prayer. Ephesians 1 is filled with praise and prayer. He highlights that “Paul’s prayer is a model showing us what we should pray for,” particularly drawing attention to the content of Paul’s prayer in the latter part of Ephesians 1. That prayer does not merely present superficial wishes; it is a lofty petition for God’s plan of salvation, His sovereignty, and for the spirit of wisdom and revelation to enlighten believers. In other words, Paul seeks the believers’ “hearts to be enlightened,” pointing to a ‘spiritual awakening’ that goes beyond mere knowledge to grasp God’s will.

In this context, Pastor David Jang naturally shifts his focus to the fall and sin of humanity. God originally created a beautiful world and declared that His creation, especially humans made in His image, was “very good.” Yet humanity fell into sin, breaking its relationship with God and descending into disorder and confusion. He compares this to 1 Samuel 15:23, where Samuel tells Saul, “Because you have rejected the word of the Lord, He has also rejected you.” The fundamental cause is that humanity “has first abandoned God.” Pastor David Jang calls this “the deep truth the Bible teaches,” pointing out that people who have turned away from God and sinned often believe instead that God has forsaken them. Yet in reality, humans were the first to turn their backs on God, thereby becoming objects of wrath.

Despite this, God’s compassion and love toward sinners know no bounds. He sent His Son to save those mired in sin, inviting humanity through the good news that “He gave His one and only Son” (John 3:16). Pastor David Jang especially emphasizes the cross of Jesus Christ as an event of “Redemption.” Drawing on the ancient backdrop of the term “redemption” (in which one could purchase a slave with money and grant them freedom), he explains that Jesus paid the most precious price—His own life—to liberate humankind from its slavery to sin. Thus, following the typical Four Spiritual Laws—Creation, Sin, Christ, Salvation—Pastor David Jang introduces the overarching premise that the entire Bible “ultimately converges on the Kingdom of God,” underscoring how majestic and clear the salvation history of God is, as presented in Ephesians, which speaks of “bringing all things together in Christ.”

Consequently, the conclusion of Ephesians 1 can be summarized as “praise” and “prayer.” As Paul’s confession shows, once sinners are saved by God’s grace, praise wells up from the depths of their hearts, and a “holy prayer” naturally follows, seeking to understand and experience God’s grace more fully. Pastor David Jang explains that as our “awareness of grace” deepens, our prayers gain a broader perspective, aimed at the Kingdom of God and the salvation of history. This is where Ephesians displays its unique scale, simultaneously encompassing “history and salvation” in one epistle.


II. Transgressions, Sin, and the Certainty of Salvation

Moving on to Ephesians 2, Pastor David Jang highlights the dramatic reversal found in the first verse: “As for you, you were dead in your transgressions and sins—He made you alive!” Paul, having declared at the end of Ephesians 1 that “history will ultimately be united in Christ,” now shows in chapter 2 just how stark the transformation from death to life is in that unifying process.

First, we note the distinction in Ephesians 2:1 between “transgressions (παράπτωμα, paraptōma)” and “sins (ἁμαρτία, hamartia).” Pastor David Jang explains that “transgression” means “falling away from the right path (fall away),” indicating that humanity strayed from the path (or orbit) it was originally meant to follow. All creation orbits around the sun according to its designated path; even nature and animals follow the laws given to them. Only humankind has deviated from its ordained orbit and design. “Sin (hamartia)” has the root meaning of “missing the mark,” failing to hit the center of the target and thus leading to a state where everything is tangled—disorder and confusion.

Pastor David Jang then points to Ephesians 2:2: “in which you used to live when you followed the ways of this world and of the ruler of the kingdom of the air…” He explains that humanity’s sin is not merely individual but structurally embedded in the “world governed by the ruler of the air (Satan).” People often consider sin as something unrelated to God or solely a human matter, but Scripture reveals an evil spiritual power behind it—“the ruler of the air”—which manipulates worldly trends (ideologies, cultures, values) to maximize “the flow of sin.” The city of Ephesus, where the Ephesian church was located, was dominated by the enormous Temple of Artemis, rife with sexual immorality and idolatry. Pastor David Jang notes that understanding this cultural context—“the idolatry, immorality, and corrupt culture they followed”—is crucial. Hence the description in Ephesians of “following the ways of this world and the ruler of the kingdom of the air” is not abstract theory but was a very real issue for the people of that time.

Additionally, Pastor David Jang observes that the phrase in Ephesians 2:3 calling us “by nature deserving of wrath” corresponds with Romans 1, where Paul states that “the wrath of God is revealed from heaven against all the godlessness and wickedness of people who suppress the truth by their wickedness.” Modern readers often misunderstand God’s wrath as conflicting with His love. But according to Pastor David Jang, God’s wrath is provoked because “humankind abandoned God, engaged in unrighteousness and idolatry, and fell into sins that harm one another.” Thus, God’s wrath is not the opposite of love; rather, it is the intrinsic attitude of the holy God who hates sin and executes a “righteous judgment” for the sake of restoration. Humanity, having willfully abandoned its orbit, became deserving of wrath by nature, yet Ephesians 2 proclaims the reversal that God, full of mercy, has provided a way of salvation for humankind.

“But because of His great love for us, God, who is rich in mercy, made us alive with Christ even when we were dead in transgressions…” (Eph. 2:4–5). Here Pastor David Jang repeatedly underscores that salvation is God’s grace. Humanity may have turned away from God, yet God never abandoned humankind; ultimately, He granted eternal life to sinners at the extreme cost of sacrificing His own Son. Hence Ephesians 2:8–9 declares, “For it is by grace you have been saved, through faith—and this is not from yourselves, it is the gift of God—not by works, so that no one can boast.” Pastor David Jang emphasizes that we must never forget that “our salvation is entirely God’s gift, not based on our works, merits, or righteousness.”

To further highlight that salvation is “grace before works,” Pastor David Jang references the Reformation principle Sola Gratia (“by grace alone”), recalling the historic emphasis on the relationship between “grace” and “faith.” Grace comes first, and faith is the channel by which we receive that grace; no matter how upright our actions might be, they can never come before grace. Thus Paul categorically states, “so that no one can boast” (Eph. 2:9). Pastor David Jang uses the metaphor “You do not dilute wine with water” to illustrate that we must never mix works-based merit into grace. The absolute nature of grace is the foundation of Christian faith.

Moving on, he explains the phrase “we are God’s handiwork” (Eph. 2:10) from the Greek word poiēma (ποίημα), interpreting it as “those newly created in Christ.” Revisiting the concept of “new creation” (2 Cor. 5:17), Pastor David Jang contends that salvation is not merely about forgiveness of sins or escaping punishment but constitutes a fundamental re-creation of our very being. He then connects this to God’s purpose for salvation: “created in Christ Jesus to do good works” (Eph. 2:10). Those who have been saved by grace are called to a life that carries out “the good works God has prepared in advance.” Pastor David Jang finds in this verse clear guidance for how Christians should live in the world. Having been saved by grace through faith, believers “ought to do good works, shine as light and salt in the world, and walk joyfully in the path God has prepared.”

Thus, Ephesians 2:1–10 speaks of a transition “from death to life,” summarizing how those who had transgressed and missed the mark were “raised again in Christ.” Pastor David Jang stresses that this is “the very essence of the gospel for which we must be grateful and praise God throughout our lives.” For sinners whose lives seemed hopeless and meaningless, God’s vast mercy and love have come upon them, enabling them to “be made alive with Christ, raised with Christ, and seated with Him in the heavenly realms,” sharing in His glory. Consequently, our entire life can become a song of thanksgiving.


III. The Assurance of “the Kingdom of God”

Pastor David Jang summarizes the overarching theme of Ephesians 1–2 as “the coming of Jesus Christ, which marks both the end and the new beginning of history.” When Ephesians 1:10 says, “to bring unity to all things in heaven and on earth under Christ,” it declares where history is headed and what its endpoint is. Jesus Christ stands as the conclusion of the Old Testament and the beginning of the New Testament, being “the Alpha and the Omega,” as stated in Revelation. Pastor David Jang compares this to Teilhard de Chardin’s idea of the “Omega Point,” saying, “Just as the Omega Point of the Old Testament is Jesus Christ, the Omega Point of the New Testament is the Kingdom of God.” Thus, the end times signify “the end of the old history and the beginning of a new one,” and he believes this new history already started with the first coming of Jesus Christ.

Hence history is not a meaningless stream that eventually vanishes but a planned journey “that converges on the Kingdom of God in Christ.” Relying on this certainty, Pastor David Jang recalls how Paul in Acts 28 “proclaimed the Kingdom of God and taught about the Lord Jesus Christ” (Acts 28:31). He also refers to the question from the disciples just before Jesus’ ascension—“Lord, are you at this time going to restore the kingdom to Israel?” (Acts 1:6)—noting that their inquiry indicates a “hope for the restoration of the kingdom,” or the completion of God’s Kingdom. Likewise, for Christians living in the New Testament era, that Kingdom has already begun but is not yet complete; it continues to expand in the present. In our prayers, when we say “Your kingdom come,” we are participating in and expressing faith in both the eschatological reality and its present unfolding.

Thus Paul’s declaration in Ephesians that “the old history of sin has met its end through the cross, and a new era of life has opened” instructs the church today on “what historical perspective we should hold.” Pastor David Jang uses a metaphor: “If you do not know where history is going, you will drift aimlessly, not knowing where your ship is headed.” He urges Christians to live with a “clear destination,” namely, the “completion of God’s Kingdom.” In Christ, our lives and ministries participate in “the grand flow of history,” so even amid our present world, that Kingdom grows like a mustard seed, or like yeast that works its way through the whole batch of dough, gradually expanding its influence (Matt. 13:31–33).

Pastor David Jang teaches that an attitude of “praise and thanksgiving” naturally arises in those who are certain of the salvation of history and the arrival of God’s Kingdom. Just as Paul confessed in Ephesians 1, he “could not help but praise” because he clearly understood his reasons for praising. That reason for praise is not mere psychological comfort but rather the overwhelming gratitude for the event of salvation, in which those who were spiritually dead in sin “were saved by grace.” Everyone was once “by nature children of wrath,” following the ways of the world and the ruler of the air, hopelessly unable to save themselves. Yet through Jesus Christ, who was “delivered up” on the cross, we have been “freely” saved, defeating the power of sin and death by His mighty life and raising us up again. This gratitude overflows into praise.

Those who experience this grace also serve the world with a thankful heart. Referencing Ephesians 2:10—“created in Christ Jesus to do good works”—Pastor David Jang notes that gratitude and praise should never remain on our lips alone but manifest as “fruit borne in action.” Just as Paul, once a “chief of sinners,” dedicated his entire life to preaching the gospel after discovering this grace, so believers today, having been saved from past sin, ought to “respond with thankfulness, perform good works, and contribute to the expansion of God’s Kingdom.” This becomes possible only when we realize that our capability is not our own but stems from being “seated with Christ in the heavenly realms” and sharing His authority. Hence Pastor David Jang concludes, “The purpose of our salvation is for us to do the good works God has prepared, and through them, God’s glory is revealed.”

Therefore, Ephesians 2 is a “chapter of grace” that evokes endless gratitude and praise. Although we might think we are alive, from God’s perspective we were once dead in sin—but now, in Christ, we have obtained true life and are taught that “it is only right to live anew.” Pastor David Jang summarizes this as “the proclamation of the gospel in Ephesians,” as well as “the key to practically understanding God’s grand and profound plan of salvation.” We were once dead, off the path due to sin; now, in Christ, we have been newly created to do good works. This reveals the reason for every Christian’s existence and calling. Clinging to this truth allows us to remain confident that no matter how dark our reality may seem or how dominant Satan’s power appears, history is already moving toward the “future determined in Christ.”

Accordingly, Pastor David Jang teaches through Ephesians 2 that this gospel—“those who were dead in transgressions and sins have been made alive together with Christ and seated with Him in heaven”—must be our “eternal song and prayer.” Such praise and thanksgiving make the church community more spiritually vibrant and enable it to exert a positive influence on the world, ultimately progressing toward the goal of “the restoration of God’s Kingdom.” He consistently shares this message: “We know for certain where our ship is heading—it is the Kingdom of God. In Jesus Christ, all things will be united, the old history has ended through Christ’s cross and resurrection, and the new history has already begun. Therefore, do not waver. You who have been saved by grace, live as those who do good works, praising and giving thanks.”

The message of Ephesians 2 that Pastor David Jang presents essentially reawakens the identity of both the church and individual Christians. “You were dead, but now you are alive. You have been made alive with Christ and ultimately look to the Kingdom of God as you do good works on this earth.” He underscores that holding to these truths is central to our faith. Gratitude, praise, and conviction that flow from this central truth transform every aspect of our lives and ultimately testify to the gospel in the world along the path God has prepared. In this light, Ephesians 2 becomes the confession and testimony of all those who have passed “from death to life, from wrath to grace” in Jesus Christ. And its ultimate destination is the “Kingdom of God.” Having been saved through Christ, we are all granted the privilege of joining this grand historical procession, and that is why praise and thanksgiving are only fitting. This, Pastor David Jang affirms, is the core message of Ephesians 2.

La gracia de la salvación – Pastor David Jang


I. El pecado humano y la gracia de Dios

Antes de explicar el tema central del capítulo 2 de Efesios, el pastor David Jang enfatiza primero la razón de la alabanza y la acción de gracias que el apóstol Pablo registra en Efesios 1. En este capítulo, Pablo declara: “para reunir todas las cosas en Cristo, en la dispensación del cumplimiento de los tiempos, así las que están en los cielos como las que están en la tierra” (Ef 1:10). Esto no solo aborda la salvación individual, sino que señala la “gran direccionalidad de la historia”. El pastor David Jang interpreta que el hecho de dividir la historia en a.C. (antes de Cristo) y d.C. (después de Cristo) demuestra que la venida de Cristo es el evento central de la historia. En otras palabras, la historia “avanza en un gran proceso de unificación en Cristo”, lo cual implica una “visión escatológica” y un “nuevo comienzo”.

A la luz de este gran fluir histórico, el pastor David Jang, además de enseñar a quienes llegan por primera vez a la iglesia el resumen convencional de “creación-pecado-Cristo-salvación” (las Cuatro Leyes Espirituales), añade el concepto de “el reino de Dios” y presenta una perspectiva ampliada: “creación-pecado-salvación a través de Cristo-el reino de Dios”. La razón es que toda la Biblia, en conjunto, se desarrolla con el fin de restaurar y consumar el reino de Dios. Según su explicación, el reino de Dios comenzó con la primera venida de Jesucristo y su sacrificio expiatorio en la cruz, se sigue expandiendo hoy y finalmente se consumará por completo. Por tanto, la fe cristiana no queda limitada a la salvación individual, sino que, dentro de la amplia “salvación de la historia”, apunta en última instancia a la venida del reino de Dios.

El pastor David Jang indica que, así como Pablo menciona en Efesios 1 que él tenía razones para “alabar”, quienes reciben la gracia de la salvación experimentan naturalmente un desbordamiento de alabanza y de oración. El capítulo 1 de Efesios está rebosante de alabanza y oración. Además, señala que “la oración de Pablo es un modelo que nos muestra por qué y por qué debemos orar”, subrayando en particular el contenido de la oración de Pablo que aparece en la segunda mitad de Efesios 1. Se trata de una petición de orden superior, no un deseo superficial, pues abarca el plan de salvación y el gobierno de Dios, así como el espíritu de sabiduría y de revelación para la humanidad. En otras palabras, cuando Pablo pide que “los ojos de vuestro corazón sean iluminados”, no se refiere a un simple conocimiento, sino a la “iluminación del corazón” para comprender la voluntad de Dios.

En este contexto, el pastor David Jang redirige la atención al problema de la caída y el pecado humanos. En un principio, Dios creó un mundo hermoso y, particularmente, creó al hombre a Su imagen y lo consideró “en gran manera bueno”, pero la humanidad, debido al pecado, cayó y quedó apartada de su relación con Dios, sumida en el desorden y la confusión. Esto recuerda las palabras que Samuel dirigió a Saúl en 1 Samuel 15:23: “Por cuanto tú desechaste la palabra de Jehová, él también te ha desechado para que no seas rey”. El punto fundamental radica en que el hombre “abandonó a Dios primero”. El pastor David Jang destaca que “este es el plano profundo que enseña la Biblia”: las personas, aun después de haber pecado y abandonado a Dios, tienden a creer que Él las desechó, cuando en realidad fue la humanidad la que se apartó primero, quedando así bajo Su ira.

Con todo, la compasión y el amor de Dios hacia los pecadores son inagotables. Para salvar a quienes yacían en pecado, Dios envió a Su Hijo, “dio a Su unigénito” (Jn 3:16) e invitó a la humanidad a ese evangelio. El pastor David Jang subraya que el acontecimiento de la cruz de Jesucristo fue un suceso de “redención” (Redemption). Tal como en la antigüedad se “compraba a un esclavo con dinero para darle libertad”, Jesucristo, pagando con su propia vida —la ofrenda más valiosa—, liberó a la humanidad de su esclavitud al pecado. Así, luego de exponer el patrón “creación-pecado-Cristo-salvación”, el pastor David Jang agrega la premisa de que “toda la Biblia culmina finalmente en el reino de Dios”. De este modo, ensalza cuán majestuosa y a la vez diáfana resulta la historia de la salvación de Dios que, según Efesios, “recapitula todas las cosas en Cristo”.

Como consecuencia, el capítulo 1 de Efesios concluye con “alabanza” y “oración”. Tal como muestra la confesión de Pablo, cuando el hombre, pecador, experimenta la salvación por la gracia de Dios, brota en su interior una alabanza incontenible y, al mismo tiempo, nace la “oración sagrada” que anhela profundizar en esa gracia. El pastor David Jang explica que, cuanto más crece esta “conciencia de la gracia”, más se amplía la visión de la oración, abarcando la salvación histórica y el reino de Dios. Precisamente aquí radica la singularidad y la gran dimensión de Efesios, una carta que atraviesa simultáneamente la “historia y la salvación”.


II. El pecado, la culpa y la certeza de la salvación

Al adentrarse en Efesios 2, el pastor David Jang resalta el contraste impactante que encierra la afirmación inicial de Efesios 2:1: “Y él os dio vida a vosotros, cuando estabais muertos en vuestros delitos y pecados”. Pablo, que al final de Efesios 1 proclama que “toda la historia se recapitula finalmente en Cristo”, ahora, en el capítulo 2, ilustra de forma descarnada cómo ese proceso de unificación supone un cambio de “muerte a vida”.

Primero, repara en la diferencia entre “delitos” (παράπτωμα, paráptoma) y “pecados” (ἁμαρτία, jamartía) que menciona el versículo 1 de Efesios 2. El pastor David Jang explica que “delito” conlleva la idea de “apartarse de la trayectoria” (fall away), subrayando que el hombre se salió de la órbita designada. Mientras el universo entero orbita alrededor del sol, y la naturaleza y las criaturas siguen las leyes que les fueron asignadas, solo la humanidad ha abandonado la órbita propia que le correspondía como creación. Por su parte, “pecado” (jamartía) deriva de “errar al blanco” (missing the mark), y describe la descomposición y confusión totales que surgen al no acertar en el centro de la diana.

El pastor David Jang explica que el versículo 2 de Efesios 2 (“en los cuales anduvisteis en otro tiempo, siguiendo la corriente de este mundo, conforme al príncipe de la potestad del aire…”) sugiere que el problema no se circunscribe al pecado individual, sino que abarca la dimensión estructural, pues los seres humanos viven arrastrados por “el príncipe de la potestad del aire (Satanás)” que domina el sistema del mundo. Es decir, muchos conciben el pecado como algo ajeno a Dios o un asunto meramente entre los hombres, pero la Biblia muestra que existe un poder maligno que manipula la cultura, los valores y las ideologías, “maximizando el caudal del pecado”. La ciudad de Éfeso, donde se ubicaba la iglesia destinataria de la carta, albergaba el gran templo de la diosa Artemisa y era célebre por su idolatría y libertinaje sexual. El pastor David Jang recalca que, en aquella sociedad, “la gente practicaba la idolatría y la inmoralidad, y vivía arrastrada por esa cultura depravada”. Así, comprendemos que la advertencia de Efesios sobre “seguir la corriente de este mundo y al príncipe de la potestad del aire” no constituía una advertencia abstracta, sino una realidad muy concreta en aquel entonces.

Asimismo, el pastor David Jang subraya que la expresión “éramos por naturaleza hijos de ira” (Ef 2:3) coincide con la enseñanza de Romanos 1, donde Pablo menciona que “la ira de Dios se revela desde el cielo contra toda impiedad e injusticia de los hombres que detienen con injusticia la verdad”. Al aludir a la ira de Dios, en la era moderna puede parecer que se opone al amor de Dios. Pero, en palabras del pastor David Jang, la razón por la que Dios se enoja es que “el hombre lo desechó y se sumergió en la injusticia, la idolatría y los pecados que causan daño mutuo”. La ira de Dios no se opone a Su amor, sino que constituye la actitud inherente de un Dios santo que aborrece el pecado, es decir, un “juicio justo” encaminado a la restauración. El hombre, al abandonar su trayectoria, se convirtió en objeto de la ira de Dios, pero Efesios 2 expone el mensaje de un giro sorprendente: Dios, en su amor y misericordia, ofrece al hombre una vía de salvación.

“Pero Dios, que es rico en misericordia, por su gran amor con que nos amó, aun estando nosotros muertos en pecados, nos dio vida juntamente con Cristo…” (Ef 2:4-5). El pastor David Jang recalca que la salvación es plenamente un acto de gracia divina. Aunque fue el hombre quien se apartó de Dios, Él nunca se rindió con respecto a la humanidad, sino que, a través del sacrificio extremo de Su Hijo, abrió el camino de la vida eterna al pecador. Por ello, Efesios 2:8-9 declara con claridad: “Porque por gracia sois salvos por medio de la fe; y esto no de vosotros, pues es don de Dios; no por obras, para que nadie se gloríe”. Al hilo de este pasaje, el pastor David Jang enfatiza que no debemos olvidar que “nuestra salvación es un regalo de Dios, y no un logro basado en nuestras obras o en nuestra justicia”.

Para poner de relieve que el meollo de la salvación reside en la “gracia anterior a toda obra”, el pastor David Jang menciona la máxima de la Reforma “Sola Gratia (solo por gracia)” y recuerda la relación entre gracia y fe. La gracia antecede, y la fe es el medio para recibirla. Ninguna obra nuestra puede ir antes que ella. Pablo también insiste en que “por tanto, nadie puede jactarse” (Ef 2:9). El pastor David Jang propone una analogía: “Echar méritos humanos a la gracia es como mezclar agua con el vino; no debe hacerse”, y recalca que la absolutidad de la gracia es el cimiento de la fe cristiana.

Más adelante, se alude a la expresión “somos hechura suya” (Ef 2:10), profundizando en la palabra griega “poiema (ποίημα)”, que significa “lo que Dios ha creado, Su obra maestra”. El pastor David Jang lo relaciona con la idea de que “en Cristo hemos sido hechos nuevas criaturas” (2 Co 5:17), subrayando que la salvación va más allá de la simple remisión del pecado y la cancelación de la condena, llegando a la recreación del ser entero. Además, enlaza el propósito de la salvación con la parte que dice: “creados en Cristo Jesús para buenas obras, las cuales Dios preparó de antemano para que anduviésemos en ellas” (Ef 2:10). Dicho de otro modo, quienes han sido salvados por gracia son llamados a vivir “las buenas obras que Dios ya preparó”. Para el pastor David Jang, este texto deja claro cómo debe conducirse un cristiano en el mundo: los que recibieron la salvación por la gracia, mediante la fe, han de “practicar el bien, ser luz y sal en medio de la sociedad, y caminar gozosos por la senda que Dios ha dispuesto”.

Así, en Efesios 2:1-10, el “tránsito de la muerte a la vida” se describe como que el hombre, apartado de la órbita y errando el blanco por culpa del pecado, es levantado de nuevo “en Cristo”. El pastor David Jang señala que esta experiencia constituye “la esencia del evangelio, por la cual debemos vivir eternamente agradecidos y en alabanza”. Aun cuando la existencia del pecador parecía condenada e insignificante, la inmensa misericordia y el amor de Dios irrumpieron y, “juntamente con Cristo, nos vivificó, nos resucitó y nos hizo sentar en los lugares celestiales”, de modo que toda nuestra vida puede transformarse en una canción de gratitud.


III. La confianza en “el reino de Dios”

El pastor David Jang sintetiza que el mensaje que conecta Efesios 1 y 2 es la “venida de Jesucristo como el fin de la historia y, a la vez, un nuevo inicio”. Efesios 1:10 (“para reunir todas las cosas en Cristo…”) declara a qué punto se encamina la historia y cuál es su meta definitiva. Jesucristo es la conclusión del Antiguo Testamento y el comienzo del Nuevo Testamento; tal como expresa Apocalipsis al decir que Él es “el Alfa y la Omega”, Cristo es a la vez el origen y la culminación de la historia. El pastor David Jang evoca la noción de “Punto Omega” de Teilhard de Chardin y reflexiona: “Así como el Punto Omega del Antiguo Testamento es Cristo, el Punto Omega del Nuevo Testamento es el reino de Dios”. En definitiva, el fin de los tiempos supone “el cierre de la vieja historia y la inauguración de la historia nueva”, y afirma que esto dio comienzo con la primera venida de Jesús.

En ese sentido, la historia no fluye simplemente hacia la nada, sino que “converge en el reino de Dios, en Cristo”, según el plan divino. El pastor David Jang recuerda que Pablo, en la conclusión del libro de los Hechos (Hch 28:31), predica acerca de “el reino de Dios y Jesucristo”, y que, antes de la ascensión de Jesús, los discípulos preguntaron: “Señor, ¿restaurarás el reino a Israel en este tiempo?” (Hch 1:6), manifestando su anhelo de la consumación de ese reino. Así también, para los cristianos del Nuevo Testamento, este reino ya ha comenzado, pero todavía no está completo y sigue expandiéndose. Al orar “venga tu reino”, participamos activamente de esa “certeza escatológica y de la obra presente”.

Por ende, cuando Efesios proclama que “la vieja historia de pecado y maldad termina con la cruz y se abre una nueva historia de vida”, nos está enseñando “qué conciencia de la historia debe tener la Iglesia en la actualidad”. El pastor David Jang usa la metáfora de la navegación sin rumbo y advierte: “Si no sabemos hacia dónde va la historia, no sabremos en qué dirección navega nuestro propio barco y terminaremos a la deriva”. De ahí que recalque que el cristiano debe vivir con una “meta clara”: la consumación del reino de Dios. Es decir, la vida y el ministerio que realizamos “se integran en el gran fluir de la historia en Cristo”; y, así como la parábola del grano de mostaza y la levadura (Mt 13:31-33) muestra que el reino de Dios crece y fermenta hasta transformar todo, su influencia se sigue expandiendo.

El pastor David Jang señala que esta seguridad sobre la salvación de la historia y la llegada del reino de Dios se plasma en la práctica en “alabanza y gratitud”. En Efesios 1, Pablo declara que su vida es una alabanza, reconociendo que “tenía razones para alabar”. Esa razón no se limita a un consuelo psicológico, sino que deriva del evento de la salvación que liberó al pecador “por gracia”. Todos eran, “por naturaleza, hijos de ira”, atrapados por el príncipe de la potestad del aire y las corrientes de este mundo, sin la mínima posibilidad de rescatarse a sí mismos. Pero Jesucristo, al ser “entregado” en la cruz, concedió la salvación gratuitamente y quebrantó el poder del pecado y de la muerte, levantando al hombre a una vida nueva. De ahí nace el agradecimiento que motiva la alabanza.

Además, quienes experimentan esta gracia aprenden a servir al mundo con una actitud agradecida. El pastor David Jang, citando Efesios 2:10, donde se afirma que somos creados “para buenas obras”, comenta que la gratitud y la alabanza no pueden quedarse en los labios, sino que han de “producir frutos en acciones concretas”. De la misma manera en que el apóstol Pablo, reconociéndose “el primero de los pecadores”, consagró su vida entera a la predicación del evangelio después de recibir la gracia, los creyentes de hoy también “expresan agradecimiento por la salvación de la que fueron partícipes cuando vivían en su pecado y, ahora, practican el bien y participan en la expansión del reino de Dios”. Esto no es posible por mérito propio, sino al comprender que “hemos sido vivificados junto con Cristo, y con Él hemos recibido autoridad, sentados en los lugares celestiales”. Así, el pastor David Jang concluye: “Dios nos salvó para que andemos en las buenas obras que Él preparó de antemano, y en ese caminar se manifiesta Su gloria”.

En consecuencia, Efesios 2 constituye un “capítulo de gracia” que despierta en nosotros un cántico y un reconocimiento incesantes. Aunque algunos se crean vivos por sus propios medios, si se contempla desde la óptica de Dios, vivían muertos por el pecado; sin embargo, ahora obtuvieron la vida verdadera en Cristo y el texto afirma que “es natural vivir de manera nueva”. El pastor David Jang resume que este es “el anuncio del evangelio en Efesios” y también “la clave para entender de forma práctica el sublime y profundo plan de salvación de Dios”. Quienes antes estaban muertos por el pecado y habían abandonado su órbita son ahora recreados como nuevas criaturas en Cristo, llamados a obrar el bien. Así resplandece la razón de ser y la misión de cada cristiano. Y, al aferrarnos a esta verdad, por muy oscura que parezca la realidad o por grande que sea la autoridad de Satanás, tenemos la certeza de que la historia se encamina ya hacia el “futuro determinado en Cristo”.

Así, a través de Efesios 2, el pastor David Jang enfatiza que el evangelio, que anuncia que los que estábamos muertos en nuestros delitos y pecados hemos sido vivificados y sentados en los lugares celestiales con Cristo, ha de transformarse en nuestro “cántico y oración eternos”. Dicha alabanza y gratitud robustecen la salud espiritual de la comunidad eclesial, irradian influencia positiva al mundo y, en última instancia, apuntan a “la restauración del reino de Dios”. Él insiste: “Sabemos cuál es nuestro puerto de destino: el reino de Dios. En Cristo todo se unifica; la antigua historia llega a su fin por medio de la cruz y la resurrección, y la nueva historia ya ha comenzado. Por lo tanto, no dudéis. Vosotros, que habéis sido salvados por gracia, sed aquellos que, mientras hacen el bien, alaban y dan gracias”.

En su mensaje sobre Efesios 2, el pastor David Jang busca reavivar la identidad de la iglesia y de los cristianos. “Estabais muertos, pero ahora estáis vivos; habéis resucitado con Cristo, y, en definitiva, se os llama a contemplar el reino de Dios y a practicar el bien en esta tierra”. Aferrarse a esta verdad constituye la esencia de la fe. De ahí brotan la gratitud, la alabanza y la certeza que renuevan toda la existencia y dan testimonio del evangelio ante el mundo, mientras transitamos la senda que Dios preparó. Bajo esta perspectiva, Efesios 2 se erige como la proclamación y testimonio de todos los que pasaron “de la muerte a la vida, de la ira a la gracia” en Cristo, con “el reino de Dios” como objetivo definitivo. Los salvados por medio de Cristo participan de esta enorme marcha histórica y, por ello, su respuesta más natural es la alabanza y la acción de gracias. Este es el mensaje central que el pastor David Jang expone en Efesios 2.

La gracia de la salvación – Pastor David Jang


I. El pecado humano y la gracia de Dios

Antes de explicar el tema central del capítulo 2 de Efesios, el pastor David Jang enfatiza primero la razón de la alabanza y la acción de gracias que el apóstol Pablo registra en Efesios 1. En este capítulo, Pablo declara: “para reunir todas las cosas en Cristo, en la dispensación del cumplimiento de los tiempos, así las que están en los cielos como las que están en la tierra” (Ef 1:10). Esto no solo aborda la salvación individual, sino que señala la “gran direccionalidad de la historia”. El pastor David Jang interpreta que el hecho de dividir la historia en a.C. (antes de Cristo) y d.C. (después de Cristo) demuestra que la venida de Cristo es el evento central de la historia. En otras palabras, la historia “avanza en un gran proceso de unificación en Cristo”, lo cual implica una “visión escatológica” y un “nuevo comienzo”.

A la luz de este gran fluir histórico, el pastor David Jang, además de enseñar a quienes llegan por primera vez a la iglesia el resumen convencional de “creación-pecado-Cristo-salvación” (las Cuatro Leyes Espirituales), añade el concepto de “el reino de Dios” y presenta una perspectiva ampliada: “creación-pecado-salvación a través de Cristo-el reino de Dios”. La razón es que toda la Biblia, en conjunto, se desarrolla con el fin de restaurar y consumar el reino de Dios. Según su explicación, el reino de Dios comenzó con la primera venida de Jesucristo y su sacrificio expiatorio en la cruz, se sigue expandiendo hoy y finalmente se consumará por completo. Por tanto, la fe cristiana no queda limitada a la salvación individual, sino que, dentro de la amplia “salvación de la historia”, apunta en última instancia a la venida del reino de Dios.

El pastor David Jang indica que, así como Pablo menciona en Efesios 1 que él tenía razones para “alabar”, quienes reciben la gracia de la salvación experimentan naturalmente un desbordamiento de alabanza y de oración. El capítulo 1 de Efesios está rebosante de alabanza y oración. Además, señala que “la oración de Pablo es un modelo que nos muestra por qué y por qué debemos orar”, subrayando en particular el contenido de la oración de Pablo que aparece en la segunda mitad de Efesios 1. Se trata de una petición de orden superior, no un deseo superficial, pues abarca el plan de salvación y el gobierno de Dios, así como el espíritu de sabiduría y de revelación para la humanidad. En otras palabras, cuando Pablo pide que “los ojos de vuestro corazón sean iluminados”, no se refiere a un simple conocimiento, sino a la “iluminación del corazón” para comprender la voluntad de Dios.

En este contexto, el pastor David Jang redirige la atención al problema de la caída y el pecado humanos. En un principio, Dios creó un mundo hermoso y, particularmente, creó al hombre a Su imagen y lo consideró “en gran manera bueno”, pero la humanidad, debido al pecado, cayó y quedó apartada de su relación con Dios, sumida en el desorden y la confusión. Esto recuerda las palabras que Samuel dirigió a Saúl en 1 Samuel 15:23: “Por cuanto tú desechaste la palabra de Jehová, él también te ha desechado para que no seas rey”. El punto fundamental radica en que el hombre “abandonó a Dios primero”. El pastor David Jang destaca que “este es el plano profundo que enseña la Biblia”: las personas, aun después de haber pecado y abandonado a Dios, tienden a creer que Él las desechó, cuando en realidad fue la humanidad la que se apartó primero, quedando así bajo Su ira.

Con todo, la compasión y el amor de Dios hacia los pecadores son inagotables. Para salvar a quienes yacían en pecado, Dios envió a Su Hijo, “dio a Su unigénito” (Jn 3:16) e invitó a la humanidad a ese evangelio. El pastor David Jang subraya que el acontecimiento de la cruz de Jesucristo fue un suceso de “redención” (Redemption). Tal como en la antigüedad se “compraba a un esclavo con dinero para darle libertad”, Jesucristo, pagando con su propia vida —la ofrenda más valiosa—, liberó a la humanidad de su esclavitud al pecado. Así, luego de exponer el patrón “creación-pecado-Cristo-salvación”, el pastor David Jang agrega la premisa de que “toda la Biblia culmina finalmente en el reino de Dios”. De este modo, ensalza cuán majestuosa y a la vez diáfana resulta la historia de la salvación de Dios que, según Efesios, “recapitula todas las cosas en Cristo”.

Como consecuencia, el capítulo 1 de Efesios concluye con “alabanza” y “oración”. Tal como muestra la confesión de Pablo, cuando el hombre, pecador, experimenta la salvación por la gracia de Dios, brota en su interior una alabanza incontenible y, al mismo tiempo, nace la “oración sagrada” que anhela profundizar en esa gracia. El pastor David Jang explica que, cuanto más crece esta “conciencia de la gracia”, más se amplía la visión de la oración, abarcando la salvación histórica y el reino de Dios. Precisamente aquí radica la singularidad y la gran dimensión de Efesios, una carta que atraviesa simultáneamente la “historia y la salvación”.


II. El pecado, la culpa y la certeza de la salvación

Al adentrarse en Efesios 2, el pastor David Jang resalta el contraste impactante que encierra la afirmación inicial de Efesios 2:1: “Y él os dio vida a vosotros, cuando estabais muertos en vuestros delitos y pecados”. Pablo, que al final de Efesios 1 proclama que “toda la historia se recapitula finalmente en Cristo”, ahora, en el capítulo 2, ilustra de forma descarnada cómo ese proceso de unificación supone un cambio de “muerte a vida”.

Primero, repara en la diferencia entre “delitos” (παράπτωμα, paráptoma) y “pecados” (ἁμαρτία, jamartía) que menciona el versículo 1 de Efesios 2. El pastor David Jang explica que “delito” conlleva la idea de “apartarse de la trayectoria” (fall away), subrayando que el hombre se salió de la órbita designada. Mientras el universo entero orbita alrededor del sol, y la naturaleza y las criaturas siguen las leyes que les fueron asignadas, solo la humanidad ha abandonado la órbita propia que le correspondía como creación. Por su parte, “pecado” (jamartía) deriva de “errar al blanco” (missing the mark), y describe la descomposición y confusión totales que surgen al no acertar en el centro de la diana.

El pastor David Jang explica que el versículo 2 de Efesios 2 (“en los cuales anduvisteis en otro tiempo, siguiendo la corriente de este mundo, conforme al príncipe de la potestad del aire…”) sugiere que el problema no se circunscribe al pecado individual, sino que abarca la dimensión estructural, pues los seres humanos viven arrastrados por “el príncipe de la potestad del aire (Satanás)” que domina el sistema del mundo. Es decir, muchos conciben el pecado como algo ajeno a Dios o un asunto meramente entre los hombres, pero la Biblia muestra que existe un poder maligno que manipula la cultura, los valores y las ideologías, “maximizando el caudal del pecado”. La ciudad de Éfeso, donde se ubicaba la iglesia destinataria de la carta, albergaba el gran templo de la diosa Artemisa y era célebre por su idolatría y libertinaje sexual. El pastor David Jang recalca que, en aquella sociedad, “la gente practicaba la idolatría y la inmoralidad, y vivía arrastrada por esa cultura depravada”. Así, comprendemos que la advertencia de Efesios sobre “seguir la corriente de este mundo y al príncipe de la potestad del aire” no constituía una advertencia abstracta, sino una realidad muy concreta en aquel entonces.

Asimismo, el pastor David Jang subraya que la expresión “éramos por naturaleza hijos de ira” (Ef 2:3) coincide con la enseñanza de Romanos 1, donde Pablo menciona que “la ira de Dios se revela desde el cielo contra toda impiedad e injusticia de los hombres que detienen con injusticia la verdad”. Al aludir a la ira de Dios, en la era moderna puede parecer que se opone al amor de Dios. Pero, en palabras del pastor David Jang, la razón por la que Dios se enoja es que “el hombre lo desechó y se sumergió en la injusticia, la idolatría y los pecados que causan daño mutuo”. La ira de Dios no se opone a Su amor, sino que constituye la actitud inherente de un Dios santo que aborrece el pecado, es decir, un “juicio justo” encaminado a la restauración. El hombre, al abandonar su trayectoria, se convirtió en objeto de la ira de Dios, pero Efesios 2 expone el mensaje de un giro sorprendente: Dios, en su amor y misericordia, ofrece al hombre una vía de salvación.

“Pero Dios, que es rico en misericordia, por su gran amor con que nos amó, aun estando nosotros muertos en pecados, nos dio vida juntamente con Cristo…” (Ef 2:4-5). El pastor David Jang recalca que la salvación es plenamente un acto de gracia divina. Aunque fue el hombre quien se apartó de Dios, Él nunca se rindió con respecto a la humanidad, sino que, a través del sacrificio extremo de Su Hijo, abrió el camino de la vida eterna al pecador. Por ello, Efesios 2:8-9 declara con claridad: “Porque por gracia sois salvos por medio de la fe; y esto no de vosotros, pues es don de Dios; no por obras, para que nadie se gloríe”. Al hilo de este pasaje, el pastor David Jang enfatiza que no debemos olvidar que “nuestra salvación es un regalo de Dios, y no un logro basado en nuestras obras o en nuestra justicia”.

Para poner de relieve que el meollo de la salvación reside en la “gracia anterior a toda obra”, el pastor David Jang menciona la máxima de la Reforma “Sola Gratia (solo por gracia)” y recuerda la relación entre gracia y fe. La gracia antecede, y la fe es el medio para recibirla. Ninguna obra nuestra puede ir antes que ella. Pablo también insiste en que “por tanto, nadie puede jactarse” (Ef 2:9). El pastor David Jang propone una analogía: “Echar méritos humanos a la gracia es como mezclar agua con el vino; no debe hacerse”, y recalca que la absolutidad de la gracia es el cimiento de la fe cristiana.

Más adelante, se alude a la expresión “somos hechura suya” (Ef 2:10), profundizando en la palabra griega “poiema (ποίημα)”, que significa “lo que Dios ha creado, Su obra maestra”. El pastor David Jang lo relaciona con la idea de que “en Cristo hemos sido hechos nuevas criaturas” (2 Co 5:17), subrayando que la salvación va más allá de la simple remisión del pecado y la cancelación de la condena, llegando a la recreación del ser entero. Además, enlaza el propósito de la salvación con la parte que dice: “creados en Cristo Jesús para buenas obras, las cuales Dios preparó de antemano para que anduviésemos en ellas” (Ef 2:10). Dicho de otro modo, quienes han sido salvados por gracia son llamados a vivir “las buenas obras que Dios ya preparó”. Para el pastor David Jang, este texto deja claro cómo debe conducirse un cristiano en el mundo: los que recibieron la salvación por la gracia, mediante la fe, han de “practicar el bien, ser luz y sal en medio de la sociedad, y caminar gozosos por la senda que Dios ha dispuesto”.

Así, en Efesios 2:1-10, el “tránsito de la muerte a la vida” se describe como que el hombre, apartado de la órbita y errando el blanco por culpa del pecado, es levantado de nuevo “en Cristo”. El pastor David Jang señala que esta experiencia constituye “la esencia del evangelio, por la cual debemos vivir eternamente agradecidos y en alabanza”. Aun cuando la existencia del pecador parecía condenada e insignificante, la inmensa misericordia y el amor de Dios irrumpieron y, “juntamente con Cristo, nos vivificó, nos resucitó y nos hizo sentar en los lugares celestiales”, de modo que toda nuestra vida puede transformarse en una canción de gratitud.


III. La confianza en “el reino de Dios”

El pastor David Jang sintetiza que el mensaje que conecta Efesios 1 y 2 es la “venida de Jesucristo como el fin de la historia y, a la vez, un nuevo inicio”. Efesios 1:10 (“para reunir todas las cosas en Cristo…”) declara a qué punto se encamina la historia y cuál es su meta definitiva. Jesucristo es la conclusión del Antiguo Testamento y el comienzo del Nuevo Testamento; tal como expresa Apocalipsis al decir que Él es “el Alfa y la Omega”, Cristo es a la vez el origen y la culminación de la historia. El pastor David Jang evoca la noción de “Punto Omega” de Teilhard de Chardin y reflexiona: “Así como el Punto Omega del Antiguo Testamento es Cristo, el Punto Omega del Nuevo Testamento es el reino de Dios”. En definitiva, el fin de los tiempos supone “el cierre de la vieja historia y la inauguración de la historia nueva”, y afirma que esto dio comienzo con la primera venida de Jesús.

En ese sentido, la historia no fluye simplemente hacia la nada, sino que “converge en el reino de Dios, en Cristo”, según el plan divino. El pastor David Jang recuerda que Pablo, en la conclusión del libro de los Hechos (Hch 28:31), predica acerca de “el reino de Dios y Jesucristo”, y que, antes de la ascensión de Jesús, los discípulos preguntaron: “Señor, ¿restaurarás el reino a Israel en este tiempo?” (Hch 1:6), manifestando su anhelo de la consumación de ese reino. Así también, para los cristianos del Nuevo Testamento, este reino ya ha comenzado, pero todavía no está completo y sigue expandiéndose. Al orar “venga tu reino”, participamos activamente de esa “certeza escatológica y de la obra presente”.

Por ende, cuando Efesios proclama que “la vieja historia de pecado y maldad termina con la cruz y se abre una nueva historia de vida”, nos está enseñando “qué conciencia de la historia debe tener la Iglesia en la actualidad”. El pastor David Jang usa la metáfora de la navegación sin rumbo y advierte: “Si no sabemos hacia dónde va la historia, no sabremos en qué dirección navega nuestro propio barco y terminaremos a la deriva”. De ahí que recalque que el cristiano debe vivir con una “meta clara”: la consumación del reino de Dios. Es decir, la vida y el ministerio que realizamos “se integran en el gran fluir de la historia en Cristo”; y, así como la parábola del grano de mostaza y la levadura (Mt 13:31-33) muestra que el reino de Dios crece y fermenta hasta transformar todo, su influencia se sigue expandiendo.

El pastor David Jang señala que esta seguridad sobre la salvación de la historia y la llegada del reino de Dios se plasma en la práctica en “alabanza y gratitud”. En Efesios 1, Pablo declara que su vida es una alabanza, reconociendo que “tenía razones para alabar”. Esa razón no se limita a un consuelo psicológico, sino que deriva del evento de la salvación que liberó al pecador “por gracia”. Todos eran, “por naturaleza, hijos de ira”, atrapados por el príncipe de la potestad del aire y las corrientes de este mundo, sin la mínima posibilidad de rescatarse a sí mismos. Pero Jesucristo, al ser “entregado” en la cruz, concedió la salvación gratuitamente y quebrantó el poder del pecado y de la muerte, levantando al hombre a una vida nueva. De ahí nace el agradecimiento que motiva la alabanza.

Además, quienes experimentan esta gracia aprenden a servir al mundo con una actitud agradecida. El pastor David Jang, citando Efesios 2:10, donde se afirma que somos creados “para buenas obras”, comenta que la gratitud y la alabanza no pueden quedarse en los labios, sino que han de “producir frutos en acciones concretas”. De la misma manera en que el apóstol Pablo, reconociéndose “el primero de los pecadores”, consagró su vida entera a la predicación del evangelio después de recibir la gracia, los creyentes de hoy también “expresan agradecimiento por la salvación de la que fueron partícipes cuando vivían en su pecado y, ahora, practican el bien y participan en la expansión del reino de Dios”. Esto no es posible por mérito propio, sino al comprender que “hemos sido vivificados junto con Cristo, y con Él hemos recibido autoridad, sentados en los lugares celestiales”. Así, el pastor David Jang concluye: “Dios nos salvó para que andemos en las buenas obras que Él preparó de antemano, y en ese caminar se manifiesta Su gloria”.

En consecuencia, Efesios 2 constituye un “capítulo de gracia” que despierta en nosotros un cántico y un reconocimiento incesantes. Aunque algunos se crean vivos por sus propios medios, si se contempla desde la óptica de Dios, vivían muertos por el pecado; sin embargo, ahora obtuvieron la vida verdadera en Cristo y el texto afirma que “es natural vivir de manera nueva”. El pastor David Jang resume que este es “el anuncio del evangelio en Efesios” y también “la clave para entender de forma práctica el sublime y profundo plan de salvación de Dios”. Quienes antes estaban muertos por el pecado y habían abandonado su órbita son ahora recreados como nuevas criaturas en Cristo, llamados a obrar el bien. Así resplandece la razón de ser y la misión de cada cristiano. Y, al aferrarnos a esta verdad, por muy oscura que parezca la realidad o por grande que sea la autoridad de Satanás, tenemos la certeza de que la historia se encamina ya hacia el “futuro determinado en Cristo”.

Así, a través de Efesios 2, el pastor David Jang enfatiza que el evangelio, que anuncia que los que estábamos muertos en nuestros delitos y pecados hemos sido vivificados y sentados en los lugares celestiales con Cristo, ha de transformarse en nuestro “cántico y oración eternos”. Dicha alabanza y gratitud robustecen la salud espiritual de la comunidad eclesial, irradian influencia positiva al mundo y, en última instancia, apuntan a “la restauración del reino de Dios”. Él insiste: “Sabemos cuál es nuestro puerto de destino: el reino de Dios. En Cristo todo se unifica; la antigua historia llega a su fin por medio de la cruz y la resurrección, y la nueva historia ya ha comenzado. Por lo tanto, no dudéis. Vosotros, que habéis sido salvados por gracia, sed aquellos que, mientras hacen el bien, alaban y dan gracias”.

En su mensaje sobre Efesios 2, el pastor David Jang busca reavivar la identidad de la iglesia y de los cristianos. “Estabais muertos, pero ahora estáis vivos; habéis resucitado con Cristo, y, en definitiva, se os llama a contemplar el reino de Dios y a practicar el bien en esta tierra”. Aferrarse a esta verdad constituye la esencia de la fe. De ahí brotan la gratitud, la alabanza y la certeza que renuevan toda la existencia y dan testimonio del evangelio ante el mundo, mientras transitamos la senda que Dios preparó. Bajo esta perspectiva, Efesios 2 se erige como la proclamación y testimonio de todos los que pasaron “de la muerte a la vida, de la ira a la gracia” en Cristo, con “el reino de Dios” como objetivo definitivo. Los salvados por medio de Cristo participan de esta enorme marcha histórica y, por ello, su respuesta más natural es la alabanza y la acción de gracias. Este es el mensaje central que el pastor David Jang expone en Efesios 2.

La Grâce du Salut – Pasteur David Jang


I. Le péché humain et la grâce de Dieu

Avant d’expliquer le thème central du chapitre 2 de l’Épître aux Éphésiens, le pasteur David Jang met d’abord l’accent sur la raison de la louange et de l’action de grâce mentionnée par l’apôtre Paul dans le chapitre 1. Dans Éphésiens 1, Paul déclare : « Il a pourvu … “à rassembler toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre” » (Éph 1:10), soulignant ainsi un “grand sens de l’histoire” allant bien au-delà du salut individuel. Le pasteur David Jang interprète le fait que l’Histoire soit divisée en “avant Jésus-Christ (B.C.)” et “après Jésus-Christ (A.D.)” comme la preuve que la venue du Christ est l’événement central de l’Histoire. Selon lui, celle-ci “se dirige vers une unification en Christ”, ce qui constitue à la fois une “vision eschatologique” et un “commencement nouveau”.

Dans ce large courant historique, le pasteur David Jang enseigne généralement, aux personnes qui fréquentent l’Église pour la première fois, la présentation de l’Évangile résumée en “Création–Péché–Christ–Salut” (souvent appelée ‘Quatre lois spirituelles’). Toutefois, il y ajoute la notion de “Royaume de Dieu” pour en faire : “Création–Péché–Salut au moyen du Christ–Royaume de Dieu”. En effet, l’ensemble des Écritures se déploie dans la direction de la restauration et de l’accomplissement du Royaume de Dieu. Pour David Jang, ce Royaume de Dieu a commencé par la première venue de Jésus-Christ et par son sacrifice sur la croix ; il est aujourd’hui en expansion et s’achèvera définitivement au terme de l’Histoire. Ainsi, la foi chrétienne n’est pas limitée au seul salut individuel : elle nous fait espérer, à l’échelle de l’Histoire tout entière, l’avènement final du Royaume de Dieu.

Comme l’apôtre Paul avait, dans Éphésiens 1, « des raisons de louer Dieu », le pasteur David Jang souligne que ceux qui reçoivent la grâce du salut sont remplis naturellement de louange et de prière. Le chapitre 1 d’Éphésiens est en effet rempli de louanges et de supplications. Il ajoute que “la prière de Paul” dans la seconde moitié du chapitre 1 est un modèle nous montrant “pour quoi et comment prier”. Il ne s’agit pas de requêtes superficielles, mais de demandes élevées concernant le plan de salut de Dieu, sa souveraineté, et la révélation spirituelle et la sagesse nécessaires à l’homme pour les saisir. Lorsque Paul dit : « Qu’il illumine les yeux de votre cœur » (Éph 1:18), il prie pour une prise de conscience spirituelle authentique et non pour une simple connaissance intellectuelle.

Dans cette perspective, le pasteur David Jang oriente naturellement l’attention vers la chute de l’homme et le problème du péché. Dieu avait créé un monde bon et harmonieux, et avait trouvé l’homme, fait à son image, “très bon”. Pourtant, par le péché, l’humanité est tombée, rompant sa relation avec Dieu et s’enfonçant dans le désordre et la confusion. David Jang fait un parallèle avec 1 Samuel 15:23, où Samuel déclare à Saül : « Parce que tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi », montrant que la cause profonde du mal est le fait que l’être humain a lui-même “rejeté Dieu”. Le pasteur souligne qu’il s’agit là d’une profonde vérité biblique : au lieu de reconnaître que c’est l’homme qui a abandonné Dieu, beaucoup ont tendance à penser que c’est Dieu qui les a abandonnés. En réalité, c’est l’humanité qui s’est détournée la première, se retrouvant ainsi sous la juste colère de Dieu.

Pourtant, l’amour et la compassion de Dieu envers le pécheur sont sans limites : pour sauver des hommes plongés dans le péché, il a envoyé son Fils unique et a offert ce “Fils unique” (cf. Jean 3:16). Le pasteur David Jang met particulièrement l’accent sur le caractère “expiatoire” (Rédemption) de l’événement de la croix. L’idée de “rachat” (au sens antique d’acheter un esclave pour le libérer) montre que Jésus, en payant le prix le plus précieux — sa propre vie — a affranchi l’homme de l’esclavage du péché. Après avoir ainsi rappelé la présentation “Création–Péché–Christ–Salut”, David Jang insiste sur la perspective d’ensemble de la Bible qui se conclut finalement sur “le Royaume de Dieu”. Et dans cette optique, il montre à quel point le projet salvateur de Dieu, « récapitulant toutes choses en Christ », tel que l’énonce Éphésiens, est à la fois grandiose et limpide.

Ainsi, la conclusion du chapitre 1 d’Éphésiens tient en deux mots : “louange” et “prière”. Comme l’exprime la confession de Paul, le fait que l’homme pécheur ait reçu le salut par la grâce de Dieu suscite en lui une louange débordante, ainsi qu’une “prière sainte” qui demande de grandir encore dans la compréhension et l’expérience de cette grâce. Le pasteur David Jang explique que plus la “prise de conscience de la grâce” s’approfondit, plus la prière s’élargit à la perspective historique du salut et du Royaume de Dieu. C’est précisément cet “ampleur” entre Histoire et Salut qui caractérise de façon unique l’Épître aux Éphésiens.


II. Les fautes, les péchés et la certitude du salut

Poursuivant avec le chapitre 2, le pasteur David Jang souligne l’inversion dramatique contenue dans l’affirmation d’Éphésiens 2:1 : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, mais il vous a rendus à la vie. » Alors que Paul vient de proclamer, à la fin du chapitre 1, que l’Histoire est destinée à être “unifiée en Christ”, il montre au chapitre 2 que ce processus d’unification s’opère à travers un passage radical de la mort à la vie.

D’abord, David Jang attire l’attention sur la distinction entre les termes “fautes” (παράπτωμα, paraptôma) et “péchés” (ἁμαρτία, hamartia) mentionnés au verset 1. La “faute” évoque une “sortie de trajectoire” (fall away) : malgré la voie (ou l’orbite) que l’être humain aurait dû suivre, il s’en est détourné. Comme les astres gravitent autour du soleil selon leurs orbites respectives, et comme la nature et les animaux obéissent à leur loi propre, l’homme, quant à lui, a quitté la trajectoire et l’ordre pour lequel il avait été créé. Le “péché” (hamartia) renvoie quant à lui à “manquer la cible” (missing the mark). Une flèche qui rate le centre de la cible cause un dérèglement de tout l’ensemble ; on passe ainsi à un état de désordre et de confusion.

Le pasteur David Jang explique, à partir du verset 2 — « Vous marchiez autrefois selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air… » (Éph 2:2) —, qu’il ne s’agit pas uniquement d’un péché individuel, mais d’un péché “structurel”, car l’humanité est ballottée par les flux du “prince de la puissance de l’air” (Satan). De nombreuses personnes perçoivent le péché comme quelque chose d’indépendant de Dieu, ou relevant seulement des rapports humains. Or, la Bible nous révèle qu’au-delà de l’aspect visible, il existe une puissance malfaisante qui manipule les idéologies, les cultures, les systèmes de valeur, entraînant ainsi l’homme dans un “courant de péché”. La ville d’Éphèse, à l’époque, était centrée sur le grand temple de la déesse Artémis, foyer de pratiques idolâtres et de débauches sexuelles. Le pasteur David Jang souligne que la mention de « suivre le train de ce monde et le prince de la puissance de l’air » n’est pas une figure de style, mais décrit une situation bien concrète de cette époque.

En outre, David Jang relie l’expression « Nous étions par nature des enfants de colère » (Éph 2:3) à ce que Paul écrit dans Romains 1, où la “colère de Dieu” s’abat sur ceux qui “retiennent la vérité captive dans l’injustice”. Lorsque la Bible parle de la colère de Dieu, beaucoup la considèrent en contradiction avec l’amour divin. Mais, selon le pasteur David Jang, si Dieu se met en colère, c’est parce que l’homme l’a rejeté, s’est plongé dans l’idolâtrie et l’injustice, et se détruit mutuellement. Ainsi, la “colère de Dieu” n’est pas l’opposé de l’amour, mais l’expression de sa sainteté qui hait le péché et qui établit un jugement équitable en vue d’une restauration. Même si l’humanité est devenue, par sa propre faute, “enfants de colère”, Dieu la prend en pitié et ouvre devant elle un chemin de salut. Voilà le message de retournement radical qu’expose Éphésiens 2.

Au verset 4-5, il est écrit : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec le Christ… » (Éph 2:4-5). David Jang y discerne à nouveau combien le salut découle de la grâce de Dieu. Alors que l’homme s’était détourné de Dieu, Dieu ne l’a pas abandonné mais l’a plutôt sauvé au prix du sacrifice de son Fils. Ainsi, Éphésiens 2:8-9 proclame : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, au moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Le pasteur David Jang souligne que le salut est “un don de Dieu”, totalement immérité, et qu’on ne peut revendiquer par ses œuvres ou par sa justice propre.

Pour mettre en avant le caractère de “grâce antérieur à tout acte”, le pasteur David Jang mentionne la formule “Sola Gratia” (la Grâce seule), utilisée depuis la Réforme protestante pour exprimer la primauté de la grâce sur les œuvres. La grâce a la préséance, et la foi n’est que la main tendue pour la recevoir. Ainsi, quelle que soit la bonne conduite d’une personne, celle-ci ne peut en aucun cas précéder la grâce : comme dit Paul, « personne ne peut s’en glorifier » (Éph 2:9). Le pasteur David Jang compare la grâce pure à du bon vin : « Il ne faut pas y ajouter de l’eau en prétendant l’améliorer. » Il insiste sur le fait qu’il est impossible de mêler des mérites humains à la grâce, et que reconnaître cette vérité est le fondement de la foi chrétienne.

Par ailleurs, le pasteur David Jang commente le verset 10 : « Nous sommes son ouvrage… » (Éph 2:10). Le terme grec employé est “poièma” (ποίημα), signifiant “ce qui est créé, façonné” : nous sommes donc une “nouvelle création en Christ”. Il rappelle également 2 Corinthiens 5:17, affirmant que le salut n’est pas simplement l’expiation des péchés ou l’annulation d’une peine, mais une recréation fondamentale de notre être. Il relie ensuite ce salut au fait d’« accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance ». Ainsi, ceux qui ont été sauvés par grâce sont appelés à “pratiquer les bonnes œuvres que Dieu a préparées” pour eux. Le pasteur David Jang précise que cela montre clairement comment le chrétien doit se comporter dans le monde : sauvé par la foi et la grâce, il doit faire le bien, être la lumière et le sel de la terre, et marcher avec joie dans la voie que Dieu a déjà tracée pour lui.

En somme, Éphésiens 2:1-10 décrit la transition “de la mort à la vie” : l’homme qui, par ses fautes et ses péchés, avait quitté la bonne orbite et manqué la cible, est “relevé en Christ”. David Jang y voit « l’essence de l’Évangile pour laquelle nous devons rendre grâces et louer Dieu toute notre vie ». Qu’un pécheur, plongé dans le désespoir et l’absurdité, puisse être l’objet de la miséricorde et de l’amour infinis de Dieu, et être “ressuscité avec Christ et assis dans les lieux célestes” est une raison de gratitude qui ne peut s’épuiser.


III. L’assurance tournée vers “le Royaume de Dieu”

Pour David Jang, le thème unificateur des chapitres 1 et 2 d’Éphésiens est “la venue de Jésus-Christ comme fin de l’ancienne histoire et commencement d’une nouvelle”. En Éphésiens 1:10, lorsque Paul dit : « pour tout récapituler en Christ, ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre », il révèle la destination finale de l’Histoire, son point d’arrivée. Jésus-Christ est la conclusion de l’Ancien Testament et le début du Nouveau, “l’Alpha et l’Oméga” selon l’Apocalypse. David Jang fait référence au concept de “point Oméga” de Teilhard de Chardin, considérant que “si le Christ est le point Oméga de l’Ancien Testament, le Royaume de Dieu est celui du Nouveau”. Ainsi, la fin des temps est le moment où “l’ancienne histoire prend fin et où la nouvelle débute”, et cela a déjà commencé avec la première venue de Jésus.

Dès lors, l’Histoire n’est pas un simple flux qui se dissout dans le néant, mais une trajectoire planifiée “se dirigeant vers le Royaume de Dieu en Christ”. Le pasteur David Jang rappelle que, dans les derniers versets du livre des Actes (Actes 28:31), Paul prêchait “le Royaume de Dieu et Jésus-Christ”. Il évoque également la question posée par les disciples à Jésus avant son ascension : « Est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? » (Actes 1:6), reflétant déjà l’aspiration à la “restauration du Royaume”, c’est-à-dire à son accomplissement. Pour les chrétiens d’aujourd’hui, ce Royaume de Dieu est à la fois déjà présent et pas encore pleinement réalisé : il se déploie et nous prions « Que ton règne vienne » en participant à cette dynamique eschatologique dès maintenant.

Ce que dit Éphésiens, à savoir que « le monde ancien du péché s’est achevé à la croix et qu’une nouvelle vie s’est ouverte », enseigne à l’Église contemporaine la conscience historique à cultiver. Selon David Jang, ne pas savoir où se dirige l’Histoire, c’est errer comme un bateau sans direction. Mais le chrétien, lui, a une destination claire : l’accomplissement du Royaume de Dieu. Au sein de ce grand courant, notre vie et notre ministère “participent” à l’avancée de l’Histoire vers le dessein de Dieu. Même au milieu d’un monde ténébreux, le Royaume germe tel une graine de moutarde ou agit comme du levain qui fait lever toute la pâte (Matthieu 13:31-33).

David Jang insiste sur la louange et l’action de grâce qui découlent naturellement de ceux qui ont cette assurance du salut et de la venue du Royaume. Comme Paul, dans Éphésiens 1, confesse vivre sa vie en “louant Dieu” parce qu’il a « de bonnes raisons de le faire ». Cette louange n’est pas un simple baume psychologique, mais le fruit de la conscience que nous étions morts et que la grâce de Dieu nous a “rachetés”. Tout être humain est “enfant de colère”, prisonnier du train de ce monde et de la puissance de l’air, sans aucune possibilité de salut par soi-même. Mais le Christ a tout accompli par sa mort sur la croix, nous offrant le salut “sans rien payer”. Par cette victoire, il a brisé la puissance du péché et de la mort, nous faisant entrer dans une vie authentique et abondante. Voilà pourquoi nous rendons grâces et louons.

Ayant fait l’expérience de cette grâce, le croyant exprime sa reconnaissance en servant le monde. Le pasteur David Jang s’appuie sur Éphésiens 2:10 : « Nous sommes créés pour les bonnes œuvres », déclarant que la louange et la reconnaissance ne peuvent rester au stade de la simple confession, mais doivent produire des fruits dans l’action. L’apôtre Paul, qui se considérait comme “le premier des pécheurs”, n’a eu de cesse de proclamer l’Évangile jusqu’au bout de son existence, mû par la grâce reçue. De même, aujourd’hui, chaque chrétien est appelé à mener une vie au service du bien et à contribuer à l’expansion du Royaume. Cela n’est possible qu’en comprenant que “nous sommes ressuscités avec Christ” et que “nous sommes assis avec lui” dans les lieux célestes, revêtus de son autorité. David Jang affirme que « si Dieu nous a sauvés, c’est pour marcher dans la voie qu’il a préparée, manifestant ainsi sa gloire ».

En définitive, Éphésiens 2 est un “chapitre de la grâce” qui fait naître en nous une louange et une reconnaissance sans limite. Bien qu’on puisse se croire vivant, aux yeux de Dieu, nous étions spirituellement morts à cause du péché ; désormais, en Christ, nous recevons une véritable vie nouvelle et il est juste de “vivre en nouveauté de vie”. Pour David Jang, c’est là “la proclamation de l’Évangile selon l’Épître aux Éphésiens”, et “la clé pour comprendre de manière concrète l’immense dessein salvateur de Dieu”. Nous qui, autrefois, étions morts et errions hors de la trajectoire voulue par Dieu, nous sommes à présent recréés en Christ pour faire le bien, et c’est ainsi que se révèle la raison d’être et la vocation de tous les chrétiens. En y tenant ferme, même si la réalité ambiante peut sembler sombre et la puissance de Satan considérable, nous savons que l’Histoire s’avance déjà vers un “futur déterminé en Christ”.

C’est pourquoi le pasteur David Jang insiste sur le fait que le message d’Éphésiens 2 — « vous qui étiez morts, vous avez été rendus à la vie avec Jésus-Christ et placés dans les lieux célestes » — doit devenir pour nous une “louange et une prière éternelles”. De cette louange et de cette reconnaissance naît la santé spirituelle de la communauté ecclésiale et rayonne une influence bénéfique dans le monde. Ultimement, c’est en visant la “restauration du Royaume de Dieu” que l’Église progresse. Il répète sans cesse : « Le but ultime du voyage de notre bateau est clair : c’est le Royaume de Dieu. En Jésus-Christ, toutes choses seront récapitulées, l’ancienne histoire est déjà révolue par la croix et la résurrection du Christ, et la nouvelle a commencé. Ne soyez donc pas ébranlés. Vous qui avez reçu le salut par grâce, pratiquez le bien, remerciez et louez Dieu. »

Le message que le pasteur David Jang tire d’Éphésiens 2 renouvelle ainsi l’identité de l’Église et du chrétien : « Vous étiez morts, mais maintenant vous êtes vivants. Ressuscités avec Christ, vous attendez le Royaume de Dieu tout en pratiquant le bien sur la terre. » Tenir cette vérité, c’est le cœur de la foi. Une gratitude, une louange et une assurance en découlent, transformant chaque domaine de notre existence et devenant un témoignage de l’Évangile pour le monde. Dans cette perspective, Éphésiens 2 devient le récit et le témoignage de tous ceux qui, par Jésus-Christ, sont passés “de la mort à la vie, de la colère à la grâce”. La destination finale n’est autre que “le Royaume de Dieu”. Tous ceux qui sont sauvés en Christ ont le privilège de prendre part à cette immense marche de l’Histoire, et c’est pour cela qu’il est juste de rendre grâces et de louer sans cesse. Voilà, selon le pasteur David Jang, la leçon la plus essentielle d’Éphésiens 2.