미주 기독일보 편집고문 및 자문위원들과 함께 한국교회연합 지도자들이 지난 달 31일 뉴욕 도버에 위치한 세계올리벳성회를 방문했습니다. 이 성회는 장재형목사가 설립한 것으로 알려져 있습니다.
해당 방문단은 이날, 미주 기독일보 설립자이자 크리스천포스트 설립자 중 한 명인 장재형목사를 만나 따뜻한 대화를 나누었으며, 세계 기독교계의 주요 현안들에 대한 토론이 이루어졌습니다.
이번 미국 방문은 기독일보가 국제적인 네트워크를 강화하고자 하는 노력의 일환으로, 워싱턴 DC에 위치한 기독교미디어센터를 방문하여 상호간의 교류 및 협력에 대한 논의가 예정되어 있습니다. 기독교미디어센터는 미국에서 대표적인 복음주의 언론사인 크리스천포스트가 소재하고 있으며, 이 미디어센터도 장재형목사에 의해 설립된 것으로 알려져 있습니다.
현재 기독일보는 한교연과 MOU를 체결하여 협력 관계를 구축하고 있으며, 한교연의 주요 리더들인 김요셉 초대대표회장, 권태진 전 대표회장, 송태섭 대표회장 등이 기독일보의 편집고문으로 활동하고 있습니다. 대한예수교장로회 올리벳(한국올리벳성회)은 현재 세계올리벳성회의 일원으로, 한교연의 회원교단으로 활동하고 있습니다. 이번 방문을 통해 기독일보는 지속적인 국제 협력을 강화하고 다양한 교계 지도자들과의 소통을 촉진하고자 합니다.
Avant d’expliquer le thème central du chapitre 2 de l’Épître aux Éphésiens, le pasteur David Jang met d’abord l’accent sur la raison de la louange et de l’action de grâce mentionnée par l’apôtre Paul dans le chapitre 1. Dans Éphésiens 1, Paul déclare : « Il a pourvu … “à rassembler toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre” » (Éph 1:10), soulignant ainsi un “grand sens de l’histoire” allant bien au-delà du salut individuel. Le pasteur David Jang interprète le fait que l’Histoire soit divisée en “avant Jésus-Christ (B.C.)” et “après Jésus-Christ (A.D.)” comme la preuve que la venue du Christ est l’événement central de l’Histoire. Selon lui, celle-ci “se dirige vers une unification en Christ”, ce qui constitue à la fois une “vision eschatologique” et un “commencement nouveau”.
Dans ce large courant historique, le pasteur David Jang enseigne généralement, aux personnes qui fréquentent l’Église pour la première fois, la présentation de l’Évangile résumée en “Création–Péché–Christ–Salut” (souvent appelée ‘Quatre lois spirituelles’). Toutefois, il y ajoute la notion de “Royaume de Dieu” pour en faire : “Création–Péché–Salut au moyen du Christ–Royaume de Dieu”. En effet, l’ensemble des Écritures se déploie dans la direction de la restauration et de l’accomplissement du Royaume de Dieu. Pour David Jang, ce Royaume de Dieu a commencé par la première venue de Jésus-Christ et par son sacrifice sur la croix ; il est aujourd’hui en expansion et s’achèvera définitivement au terme de l’Histoire. Ainsi, la foi chrétienne n’est pas limitée au seul salut individuel : elle nous fait espérer, à l’échelle de l’Histoire tout entière, l’avènement final du Royaume de Dieu.
Comme l’apôtre Paul avait, dans Éphésiens 1, « des raisons de louer Dieu », le pasteur David Jang souligne que ceux qui reçoivent la grâce du salut sont remplis naturellement de louange et de prière. Le chapitre 1 d’Éphésiens est en effet rempli de louanges et de supplications. Il ajoute que “la prière de Paul” dans la seconde moitié du chapitre 1 est un modèle nous montrant “pour quoi et comment prier”. Il ne s’agit pas de requêtes superficielles, mais de demandes élevées concernant le plan de salut de Dieu, sa souveraineté, et la révélation spirituelle et la sagesse nécessaires à l’homme pour les saisir. Lorsque Paul dit : « Qu’il illumine les yeux de votre cœur » (Éph 1:18), il prie pour une prise de conscience spirituelle authentique et non pour une simple connaissance intellectuelle.
Dans cette perspective, le pasteur David Jang oriente naturellement l’attention vers la chute de l’homme et le problème du péché. Dieu avait créé un monde bon et harmonieux, et avait trouvé l’homme, fait à son image, “très bon”. Pourtant, par le péché, l’humanité est tombée, rompant sa relation avec Dieu et s’enfonçant dans le désordre et la confusion. David Jang fait un parallèle avec 1 Samuel 15:23, où Samuel déclare à Saül : « Parce que tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi », montrant que la cause profonde du mal est le fait que l’être humain a lui-même “rejeté Dieu”. Le pasteur souligne qu’il s’agit là d’une profonde vérité biblique : au lieu de reconnaître que c’est l’homme qui a abandonné Dieu, beaucoup ont tendance à penser que c’est Dieu qui les a abandonnés. En réalité, c’est l’humanité qui s’est détournée la première, se retrouvant ainsi sous la juste colère de Dieu.
Pourtant, l’amour et la compassion de Dieu envers le pécheur sont sans limites : pour sauver des hommes plongés dans le péché, il a envoyé son Fils unique et a offert ce “Fils unique” (cf. Jean 3:16). Le pasteur David Jang met particulièrement l’accent sur le caractère “expiatoire” (Rédemption) de l’événement de la croix. L’idée de “rachat” (au sens antique d’acheter un esclave pour le libérer) montre que Jésus, en payant le prix le plus précieux — sa propre vie — a affranchi l’homme de l’esclavage du péché. Après avoir ainsi rappelé la présentation “Création–Péché–Christ–Salut”, David Jang insiste sur la perspective d’ensemble de la Bible qui se conclut finalement sur “le Royaume de Dieu”. Et dans cette optique, il montre à quel point le projet salvateur de Dieu, « récapitulant toutes choses en Christ », tel que l’énonce Éphésiens, est à la fois grandiose et limpide.
Ainsi, la conclusion du chapitre 1 d’Éphésiens tient en deux mots : “louange” et “prière”. Comme l’exprime la confession de Paul, le fait que l’homme pécheur ait reçu le salut par la grâce de Dieu suscite en lui une louange débordante, ainsi qu’une “prière sainte” qui demande de grandir encore dans la compréhension et l’expérience de cette grâce. Le pasteur David Jang explique que plus la “prise de conscience de la grâce” s’approfondit, plus la prière s’élargit à la perspective historique du salut et du Royaume de Dieu. C’est précisément cet “ampleur” entre Histoire et Salut qui caractérise de façon unique l’Épître aux Éphésiens.
II. Les fautes, les péchés et la certitude du salut
Poursuivant avec le chapitre 2, le pasteur David Jang souligne l’inversion dramatique contenue dans l’affirmation d’Éphésiens 2:1 : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, mais il vous a rendus à la vie. » Alors que Paul vient de proclamer, à la fin du chapitre 1, que l’Histoire est destinée à être “unifiée en Christ”, il montre au chapitre 2 que ce processus d’unification s’opère à travers un passage radical de la mort à la vie.
D’abord, David Jang attire l’attention sur la distinction entre les termes “fautes” (παράπτωμα, paraptôma) et “péchés” (ἁμαρτία, hamartia) mentionnés au verset 1. La “faute” évoque une “sortie de trajectoire” (fall away) : malgré la voie (ou l’orbite) que l’être humain aurait dû suivre, il s’en est détourné. Comme les astres gravitent autour du soleil selon leurs orbites respectives, et comme la nature et les animaux obéissent à leur loi propre, l’homme, quant à lui, a quitté la trajectoire et l’ordre pour lequel il avait été créé. Le “péché” (hamartia) renvoie quant à lui à “manquer la cible” (missing the mark). Une flèche qui rate le centre de la cible cause un dérèglement de tout l’ensemble ; on passe ainsi à un état de désordre et de confusion.
Le pasteur David Jang explique, à partir du verset 2 — « Vous marchiez autrefois selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air… » (Éph 2:2) —, qu’il ne s’agit pas uniquement d’un péché individuel, mais d’un péché “structurel”, car l’humanité est ballottée par les flux du “prince de la puissance de l’air” (Satan). De nombreuses personnes perçoivent le péché comme quelque chose d’indépendant de Dieu, ou relevant seulement des rapports humains. Or, la Bible nous révèle qu’au-delà de l’aspect visible, il existe une puissance malfaisante qui manipule les idéologies, les cultures, les systèmes de valeur, entraînant ainsi l’homme dans un “courant de péché”. La ville d’Éphèse, à l’époque, était centrée sur le grand temple de la déesse Artémis, foyer de pratiques idolâtres et de débauches sexuelles. Le pasteur David Jang souligne que la mention de « suivre le train de ce monde et le prince de la puissance de l’air » n’est pas une figure de style, mais décrit une situation bien concrète de cette époque.
En outre, David Jang relie l’expression « Nous étions par nature des enfants de colère » (Éph 2:3) à ce que Paul écrit dans Romains 1, où la “colère de Dieu” s’abat sur ceux qui “retiennent la vérité captive dans l’injustice”. Lorsque la Bible parle de la colère de Dieu, beaucoup la considèrent en contradiction avec l’amour divin. Mais, selon le pasteur David Jang, si Dieu se met en colère, c’est parce que l’homme l’a rejeté, s’est plongé dans l’idolâtrie et l’injustice, et se détruit mutuellement. Ainsi, la “colère de Dieu” n’est pas l’opposé de l’amour, mais l’expression de sa sainteté qui hait le péché et qui établit un jugement équitable en vue d’une restauration. Même si l’humanité est devenue, par sa propre faute, “enfants de colère”, Dieu la prend en pitié et ouvre devant elle un chemin de salut. Voilà le message de retournement radical qu’expose Éphésiens 2.
Au verset 4-5, il est écrit : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec le Christ… » (Éph 2:4-5). David Jang y discerne à nouveau combien le salut découle de la grâce de Dieu. Alors que l’homme s’était détourné de Dieu, Dieu ne l’a pas abandonné mais l’a plutôt sauvé au prix du sacrifice de son Fils. Ainsi, Éphésiens 2:8-9 proclame : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, au moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Le pasteur David Jang souligne que le salut est “un don de Dieu”, totalement immérité, et qu’on ne peut revendiquer par ses œuvres ou par sa justice propre.
Pour mettre en avant le caractère de “grâce antérieur à tout acte”, le pasteur David Jang mentionne la formule “Sola Gratia” (la Grâce seule), utilisée depuis la Réforme protestante pour exprimer la primauté de la grâce sur les œuvres. La grâce a la préséance, et la foi n’est que la main tendue pour la recevoir. Ainsi, quelle que soit la bonne conduite d’une personne, celle-ci ne peut en aucun cas précéder la grâce : comme dit Paul, « personne ne peut s’en glorifier » (Éph 2:9). Le pasteur David Jang compare la grâce pure à du bon vin : « Il ne faut pas y ajouter de l’eau en prétendant l’améliorer. » Il insiste sur le fait qu’il est impossible de mêler des mérites humains à la grâce, et que reconnaître cette vérité est le fondement de la foi chrétienne.
Par ailleurs, le pasteur David Jang commente le verset 10 : « Nous sommes son ouvrage… » (Éph 2:10). Le terme grec employé est “poièma” (ποίημα), signifiant “ce qui est créé, façonné” : nous sommes donc une “nouvelle création en Christ”. Il rappelle également 2 Corinthiens 5:17, affirmant que le salut n’est pas simplement l’expiation des péchés ou l’annulation d’une peine, mais une recréation fondamentale de notre être. Il relie ensuite ce salut au fait d’« accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance ». Ainsi, ceux qui ont été sauvés par grâce sont appelés à “pratiquer les bonnes œuvres que Dieu a préparées” pour eux. Le pasteur David Jang précise que cela montre clairement comment le chrétien doit se comporter dans le monde : sauvé par la foi et la grâce, il doit faire le bien, être la lumière et le sel de la terre, et marcher avec joie dans la voie que Dieu a déjà tracée pour lui.
En somme, Éphésiens 2:1-10 décrit la transition “de la mort à la vie” : l’homme qui, par ses fautes et ses péchés, avait quitté la bonne orbite et manqué la cible, est “relevé en Christ”. David Jang y voit « l’essence de l’Évangile pour laquelle nous devons rendre grâces et louer Dieu toute notre vie ». Qu’un pécheur, plongé dans le désespoir et l’absurdité, puisse être l’objet de la miséricorde et de l’amour infinis de Dieu, et être “ressuscité avec Christ et assis dans les lieux célestes” est une raison de gratitude qui ne peut s’épuiser.
III. L’assurance tournée vers “le Royaume de Dieu”
Pour David Jang, le thème unificateur des chapitres 1 et 2 d’Éphésiens est “la venue de Jésus-Christ comme fin de l’ancienne histoire et commencement d’une nouvelle”. En Éphésiens 1:10, lorsque Paul dit : « pour tout récapituler en Christ, ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre », il révèle la destination finale de l’Histoire, son point d’arrivée. Jésus-Christ est la conclusion de l’Ancien Testament et le début du Nouveau, “l’Alpha et l’Oméga” selon l’Apocalypse. David Jang fait référence au concept de “point Oméga” de Teilhard de Chardin, considérant que “si le Christ est le point Oméga de l’Ancien Testament, le Royaume de Dieu est celui du Nouveau”. Ainsi, la fin des temps est le moment où “l’ancienne histoire prend fin et où la nouvelle débute”, et cela a déjà commencé avec la première venue de Jésus.
Dès lors, l’Histoire n’est pas un simple flux qui se dissout dans le néant, mais une trajectoire planifiée “se dirigeant vers le Royaume de Dieu en Christ”. Le pasteur David Jang rappelle que, dans les derniers versets du livre des Actes (Actes 28:31), Paul prêchait “le Royaume de Dieu et Jésus-Christ”. Il évoque également la question posée par les disciples à Jésus avant son ascension : « Est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? » (Actes 1:6), reflétant déjà l’aspiration à la “restauration du Royaume”, c’est-à-dire à son accomplissement. Pour les chrétiens d’aujourd’hui, ce Royaume de Dieu est à la fois déjà présent et pas encore pleinement réalisé : il se déploie et nous prions « Que ton règne vienne » en participant à cette dynamique eschatologique dès maintenant.
Ce que dit Éphésiens, à savoir que « le monde ancien du péché s’est achevé à la croix et qu’une nouvelle vie s’est ouverte », enseigne à l’Église contemporaine la conscience historique à cultiver. Selon David Jang, ne pas savoir où se dirige l’Histoire, c’est errer comme un bateau sans direction. Mais le chrétien, lui, a une destination claire : l’accomplissement du Royaume de Dieu. Au sein de ce grand courant, notre vie et notre ministère “participent” à l’avancée de l’Histoire vers le dessein de Dieu. Même au milieu d’un monde ténébreux, le Royaume germe tel une graine de moutarde ou agit comme du levain qui fait lever toute la pâte (Matthieu 13:31-33).
David Jang insiste sur la louange et l’action de grâce qui découlent naturellement de ceux qui ont cette assurance du salut et de la venue du Royaume. Comme Paul, dans Éphésiens 1, confesse vivre sa vie en “louant Dieu” parce qu’il a « de bonnes raisons de le faire ». Cette louange n’est pas un simple baume psychologique, mais le fruit de la conscience que nous étions morts et que la grâce de Dieu nous a “rachetés”. Tout être humain est “enfant de colère”, prisonnier du train de ce monde et de la puissance de l’air, sans aucune possibilité de salut par soi-même. Mais le Christ a tout accompli par sa mort sur la croix, nous offrant le salut “sans rien payer”. Par cette victoire, il a brisé la puissance du péché et de la mort, nous faisant entrer dans une vie authentique et abondante. Voilà pourquoi nous rendons grâces et louons.
Ayant fait l’expérience de cette grâce, le croyant exprime sa reconnaissance en servant le monde. Le pasteur David Jang s’appuie sur Éphésiens 2:10 : « Nous sommes créés pour les bonnes œuvres », déclarant que la louange et la reconnaissance ne peuvent rester au stade de la simple confession, mais doivent produire des fruits dans l’action. L’apôtre Paul, qui se considérait comme “le premier des pécheurs”, n’a eu de cesse de proclamer l’Évangile jusqu’au bout de son existence, mû par la grâce reçue. De même, aujourd’hui, chaque chrétien est appelé à mener une vie au service du bien et à contribuer à l’expansion du Royaume. Cela n’est possible qu’en comprenant que “nous sommes ressuscités avec Christ” et que “nous sommes assis avec lui” dans les lieux célestes, revêtus de son autorité. David Jang affirme que « si Dieu nous a sauvés, c’est pour marcher dans la voie qu’il a préparée, manifestant ainsi sa gloire ».
En définitive, Éphésiens 2 est un “chapitre de la grâce” qui fait naître en nous une louange et une reconnaissance sans limite. Bien qu’on puisse se croire vivant, aux yeux de Dieu, nous étions spirituellement morts à cause du péché ; désormais, en Christ, nous recevons une véritable vie nouvelle et il est juste de “vivre en nouveauté de vie”. Pour David Jang, c’est là “la proclamation de l’Évangile selon l’Épître aux Éphésiens”, et “la clé pour comprendre de manière concrète l’immense dessein salvateur de Dieu”. Nous qui, autrefois, étions morts et errions hors de la trajectoire voulue par Dieu, nous sommes à présent recréés en Christ pour faire le bien, et c’est ainsi que se révèle la raison d’être et la vocation de tous les chrétiens. En y tenant ferme, même si la réalité ambiante peut sembler sombre et la puissance de Satan considérable, nous savons que l’Histoire s’avance déjà vers un “futur déterminé en Christ”.
C’est pourquoi le pasteur David Jang insiste sur le fait que le message d’Éphésiens 2 — « vous qui étiez morts, vous avez été rendus à la vie avec Jésus-Christ et placés dans les lieux célestes » — doit devenir pour nous une “louange et une prière éternelles”. De cette louange et de cette reconnaissance naît la santé spirituelle de la communauté ecclésiale et rayonne une influence bénéfique dans le monde. Ultimement, c’est en visant la “restauration du Royaume de Dieu” que l’Église progresse. Il répète sans cesse : « Le but ultime du voyage de notre bateau est clair : c’est le Royaume de Dieu. En Jésus-Christ, toutes choses seront récapitulées, l’ancienne histoire est déjà révolue par la croix et la résurrection du Christ, et la nouvelle a commencé. Ne soyez donc pas ébranlés. Vous qui avez reçu le salut par grâce, pratiquez le bien, remerciez et louez Dieu. »
Le message que le pasteur David Jang tire d’Éphésiens 2 renouvelle ainsi l’identité de l’Église et du chrétien : « Vous étiez morts, mais maintenant vous êtes vivants. Ressuscités avec Christ, vous attendez le Royaume de Dieu tout en pratiquant le bien sur la terre. » Tenir cette vérité, c’est le cœur de la foi. Une gratitude, une louange et une assurance en découlent, transformant chaque domaine de notre existence et devenant un témoignage de l’Évangile pour le monde. Dans cette perspective, Éphésiens 2 devient le récit et le témoignage de tous ceux qui, par Jésus-Christ, sont passés “de la mort à la vie, de la colère à la grâce”. La destination finale n’est autre que “le Royaume de Dieu”. Tous ceux qui sont sauvés en Christ ont le privilège de prendre part à cette immense marche de l’Histoire, et c’est pour cela qu’il est juste de rendre grâces et de louer sans cesse. Voilà, selon le pasteur David Jang, la leçon la plus essentielle d’Éphésiens 2.
张大卫牧师将以弗所书第一、二章的贯穿主题总结为:“作为历史终末与新开端的耶稣基督的降临。”以弗所书一章10节里说“要照所安排的……都在基督里面同归于一”时,清楚指出了历史的走向和终点何在。耶稣基督既是旧约的结局,也是新约的开端,正如启示录所宣告的:“我是阿拉法,我是俄梅戛”,祂同时是历史的起点与终点。张大卫牧师借用德日进(Teilhard de Chardin)的“欧米伽点(Omega Point)”概念作比,指出:“旧约的欧米伽点是耶稣基督,新约的欧米伽点则是上帝的国。”终末即意味着“旧的历史走到尽头,新历史的伊始”,而这在耶稣基督的初临时就已经开启。
張ダビデ牧師は、エペソ書1~2章を貫く主題を「歴史の終わりであり新しい始まりでもあるイエス・キリストの到来」とまとめる。エペソ書1章10節で「天にあるものも地にあるものもすべてキリストにあって一つにまとめようとしておられる」と語るとき、それはすなわち歴史がどこへ向かうのか、その終着点が何であるのかを明らかにする御言葉であるというのだ。イエス・キリストは旧約の結論であり新約の始まりであり、「アルファでありオメガである」という黙示録の宣言のように、歴史の起点であり完成点として存在する。張ダビデ牧師はテイヤール・ド・シャルダン(Teilhard de Chardin)の「オメガポイント」の概念を引き合いに出し、「旧約のオメガポイントがイエス・キリストであるなら、新約のオメガポイントは神の国である」と語る。結局、終末とは「古い歴史が終わり、新しい歴史が始まる時点」であり、それはイエス・キリストの初臨によってすでに始まったのだとみなす。
Before delving into the central theme of Ephesians 2, Pastor David Jang emphasizes the reasons for praise and thanksgiving that the Apostle Paul recorded in Ephesians 1. In Ephesians 1, Paul says, “to bring unity to all things in heaven and on earth under Christ” (Eph. 1:10). Pastor David Jang interprets this as a verse revealing the ‘grand direction of history,’ going far beyond mere individual salvation. The fact that history is divided into B.C. (Before Christ) and A.D. (Anno Domini) itself indicates that the coming of Christ is the pivotal event in history. History is “moving toward unity in Christ,” and this signifies an ‘eschatological vision’ and a ‘new beginning.’
Within this grand flow of history, Pastor David Jang usually teaches newcomers to the church the so-called “Four Spiritual Laws,” often summarized as Creation–Sin–Christ–Salvation, but he expands it by adding “the Kingdom of God.” Thus he teaches Creation–Sin–Salvation through Christ–the Kingdom of God. The reason is that the entire Bible unfolds in a trajectory that ultimately seeks to restore and perfect God’s Kingdom. According to him, the Kingdom of God began with the first coming of Jesus Christ and His atoning work on the cross, continues to expand even now, and will be completed in the end. Therefore, Christian faith is not confined merely to individual salvation but directs our gaze to the “salvation of history,” culminating in the coming of the Kingdom of God in a grander dimension.
Pastor David Jang explains that just as Paul in Ephesians 1 had “reason to praise,” those who have received the grace of salvation naturally overflow with praise and prayer. Ephesians 1 is filled with praise and prayer. He highlights that “Paul’s prayer is a model showing us what we should pray for,” particularly drawing attention to the content of Paul’s prayer in the latter part of Ephesians 1. That prayer does not merely present superficial wishes; it is a lofty petition for God’s plan of salvation, His sovereignty, and for the spirit of wisdom and revelation to enlighten believers. In other words, Paul seeks the believers’ “hearts to be enlightened,” pointing to a ‘spiritual awakening’ that goes beyond mere knowledge to grasp God’s will.
In this context, Pastor David Jang naturally shifts his focus to the fall and sin of humanity. God originally created a beautiful world and declared that His creation, especially humans made in His image, was “very good.” Yet humanity fell into sin, breaking its relationship with God and descending into disorder and confusion. He compares this to 1 Samuel 15:23, where Samuel tells Saul, “Because you have rejected the word of the Lord, He has also rejected you.” The fundamental cause is that humanity “has first abandoned God.” Pastor David Jang calls this “the deep truth the Bible teaches,” pointing out that people who have turned away from God and sinned often believe instead that God has forsaken them. Yet in reality, humans were the first to turn their backs on God, thereby becoming objects of wrath.
Despite this, God’s compassion and love toward sinners know no bounds. He sent His Son to save those mired in sin, inviting humanity through the good news that “He gave His one and only Son” (John 3:16). Pastor David Jang especially emphasizes the cross of Jesus Christ as an event of “Redemption.” Drawing on the ancient backdrop of the term “redemption” (in which one could purchase a slave with money and grant them freedom), he explains that Jesus paid the most precious price—His own life—to liberate humankind from its slavery to sin. Thus, following the typical Four Spiritual Laws—Creation, Sin, Christ, Salvation—Pastor David Jang introduces the overarching premise that the entire Bible “ultimately converges on the Kingdom of God,” underscoring how majestic and clear the salvation history of God is, as presented in Ephesians, which speaks of “bringing all things together in Christ.”
Consequently, the conclusion of Ephesians 1 can be summarized as “praise” and “prayer.” As Paul’s confession shows, once sinners are saved by God’s grace, praise wells up from the depths of their hearts, and a “holy prayer” naturally follows, seeking to understand and experience God’s grace more fully. Pastor David Jang explains that as our “awareness of grace” deepens, our prayers gain a broader perspective, aimed at the Kingdom of God and the salvation of history. This is where Ephesians displays its unique scale, simultaneously encompassing “history and salvation” in one epistle.
II. Transgressions, Sin, and the Certainty of Salvation
Moving on to Ephesians 2, Pastor David Jang highlights the dramatic reversal found in the first verse: “As for you, you were dead in your transgressions and sins—He made you alive!” Paul, having declared at the end of Ephesians 1 that “history will ultimately be united in Christ,” now shows in chapter 2 just how stark the transformation from death to life is in that unifying process.
First, we note the distinction in Ephesians 2:1 between “transgressions (παράπτωμα, paraptōma)” and “sins (ἁμαρτία, hamartia).” Pastor David Jang explains that “transgression” means “falling away from the right path (fall away),” indicating that humanity strayed from the path (or orbit) it was originally meant to follow. All creation orbits around the sun according to its designated path; even nature and animals follow the laws given to them. Only humankind has deviated from its ordained orbit and design. “Sin (hamartia)” has the root meaning of “missing the mark,” failing to hit the center of the target and thus leading to a state where everything is tangled—disorder and confusion.
Pastor David Jang then points to Ephesians 2:2: “in which you used to live when you followed the ways of this world and of the ruler of the kingdom of the air…” He explains that humanity’s sin is not merely individual but structurally embedded in the “world governed by the ruler of the air (Satan).” People often consider sin as something unrelated to God or solely a human matter, but Scripture reveals an evil spiritual power behind it—“the ruler of the air”—which manipulates worldly trends (ideologies, cultures, values) to maximize “the flow of sin.” The city of Ephesus, where the Ephesian church was located, was dominated by the enormous Temple of Artemis, rife with sexual immorality and idolatry. Pastor David Jang notes that understanding this cultural context—“the idolatry, immorality, and corrupt culture they followed”—is crucial. Hence the description in Ephesians of “following the ways of this world and the ruler of the kingdom of the air” is not abstract theory but was a very real issue for the people of that time.
Additionally, Pastor David Jang observes that the phrase in Ephesians 2:3 calling us “by nature deserving of wrath” corresponds with Romans 1, where Paul states that “the wrath of God is revealed from heaven against all the godlessness and wickedness of people who suppress the truth by their wickedness.” Modern readers often misunderstand God’s wrath as conflicting with His love. But according to Pastor David Jang, God’s wrath is provoked because “humankind abandoned God, engaged in unrighteousness and idolatry, and fell into sins that harm one another.” Thus, God’s wrath is not the opposite of love; rather, it is the intrinsic attitude of the holy God who hates sin and executes a “righteous judgment” for the sake of restoration. Humanity, having willfully abandoned its orbit, became deserving of wrath by nature, yet Ephesians 2 proclaims the reversal that God, full of mercy, has provided a way of salvation for humankind.
“But because of His great love for us, God, who is rich in mercy, made us alive with Christ even when we were dead in transgressions…” (Eph. 2:4–5). Here Pastor David Jang repeatedly underscores that salvation is God’s grace. Humanity may have turned away from God, yet God never abandoned humankind; ultimately, He granted eternal life to sinners at the extreme cost of sacrificing His own Son. Hence Ephesians 2:8–9 declares, “For it is by grace you have been saved, through faith—and this is not from yourselves, it is the gift of God—not by works, so that no one can boast.” Pastor David Jang emphasizes that we must never forget that “our salvation is entirely God’s gift, not based on our works, merits, or righteousness.”
To further highlight that salvation is “grace before works,” Pastor David Jang references the Reformation principle Sola Gratia (“by grace alone”), recalling the historic emphasis on the relationship between “grace” and “faith.” Grace comes first, and faith is the channel by which we receive that grace; no matter how upright our actions might be, they can never come before grace. Thus Paul categorically states, “so that no one can boast” (Eph. 2:9). Pastor David Jang uses the metaphor “You do not dilute wine with water” to illustrate that we must never mix works-based merit into grace. The absolute nature of grace is the foundation of Christian faith.
Moving on, he explains the phrase “we are God’s handiwork” (Eph. 2:10) from the Greek word poiēma (ποίημα), interpreting it as “those newly created in Christ.” Revisiting the concept of “new creation” (2 Cor. 5:17), Pastor David Jang contends that salvation is not merely about forgiveness of sins or escaping punishment but constitutes a fundamental re-creation of our very being. He then connects this to God’s purpose for salvation: “created in Christ Jesus to do good works” (Eph. 2:10). Those who have been saved by grace are called to a life that carries out “the good works God has prepared in advance.” Pastor David Jang finds in this verse clear guidance for how Christians should live in the world. Having been saved by grace through faith, believers “ought to do good works, shine as light and salt in the world, and walk joyfully in the path God has prepared.”
Thus, Ephesians 2:1–10 speaks of a transition “from death to life,” summarizing how those who had transgressed and missed the mark were “raised again in Christ.” Pastor David Jang stresses that this is “the very essence of the gospel for which we must be grateful and praise God throughout our lives.” For sinners whose lives seemed hopeless and meaningless, God’s vast mercy and love have come upon them, enabling them to “be made alive with Christ, raised with Christ, and seated with Him in the heavenly realms,” sharing in His glory. Consequently, our entire life can become a song of thanksgiving.
III. The Assurance of “the Kingdom of God”
Pastor David Jang summarizes the overarching theme of Ephesians 1–2 as “the coming of Jesus Christ, which marks both the end and the new beginning of history.” When Ephesians 1:10 says, “to bring unity to all things in heaven and on earth under Christ,” it declares where history is headed and what its endpoint is. Jesus Christ stands as the conclusion of the Old Testament and the beginning of the New Testament, being “the Alpha and the Omega,” as stated in Revelation. Pastor David Jang compares this to Teilhard de Chardin’s idea of the “Omega Point,” saying, “Just as the Omega Point of the Old Testament is Jesus Christ, the Omega Point of the New Testament is the Kingdom of God.” Thus, the end times signify “the end of the old history and the beginning of a new one,” and he believes this new history already started with the first coming of Jesus Christ.
Hence history is not a meaningless stream that eventually vanishes but a planned journey “that converges on the Kingdom of God in Christ.” Relying on this certainty, Pastor David Jang recalls how Paul in Acts 28 “proclaimed the Kingdom of God and taught about the Lord Jesus Christ” (Acts 28:31). He also refers to the question from the disciples just before Jesus’ ascension—“Lord, are you at this time going to restore the kingdom to Israel?” (Acts 1:6)—noting that their inquiry indicates a “hope for the restoration of the kingdom,” or the completion of God’s Kingdom. Likewise, for Christians living in the New Testament era, that Kingdom has already begun but is not yet complete; it continues to expand in the present. In our prayers, when we say “Your kingdom come,” we are participating in and expressing faith in both the eschatological reality and its present unfolding.
Thus Paul’s declaration in Ephesians that “the old history of sin has met its end through the cross, and a new era of life has opened” instructs the church today on “what historical perspective we should hold.” Pastor David Jang uses a metaphor: “If you do not know where history is going, you will drift aimlessly, not knowing where your ship is headed.” He urges Christians to live with a “clear destination,” namely, the “completion of God’s Kingdom.” In Christ, our lives and ministries participate in “the grand flow of history,” so even amid our present world, that Kingdom grows like a mustard seed, or like yeast that works its way through the whole batch of dough, gradually expanding its influence (Matt. 13:31–33).
Pastor David Jang teaches that an attitude of “praise and thanksgiving” naturally arises in those who are certain of the salvation of history and the arrival of God’s Kingdom. Just as Paul confessed in Ephesians 1, he “could not help but praise” because he clearly understood his reasons for praising. That reason for praise is not mere psychological comfort but rather the overwhelming gratitude for the event of salvation, in which those who were spiritually dead in sin “were saved by grace.” Everyone was once “by nature children of wrath,” following the ways of the world and the ruler of the air, hopelessly unable to save themselves. Yet through Jesus Christ, who was “delivered up” on the cross, we have been “freely” saved, defeating the power of sin and death by His mighty life and raising us up again. This gratitude overflows into praise.
Those who experience this grace also serve the world with a thankful heart. Referencing Ephesians 2:10—“created in Christ Jesus to do good works”—Pastor David Jang notes that gratitude and praise should never remain on our lips alone but manifest as “fruit borne in action.” Just as Paul, once a “chief of sinners,” dedicated his entire life to preaching the gospel after discovering this grace, so believers today, having been saved from past sin, ought to “respond with thankfulness, perform good works, and contribute to the expansion of God’s Kingdom.” This becomes possible only when we realize that our capability is not our own but stems from being “seated with Christ in the heavenly realms” and sharing His authority. Hence Pastor David Jang concludes, “The purpose of our salvation is for us to do the good works God has prepared, and through them, God’s glory is revealed.”
Therefore, Ephesians 2 is a “chapter of grace” that evokes endless gratitude and praise. Although we might think we are alive, from God’s perspective we were once dead in sin—but now, in Christ, we have obtained true life and are taught that “it is only right to live anew.” Pastor David Jang summarizes this as “the proclamation of the gospel in Ephesians,” as well as “the key to practically understanding God’s grand and profound plan of salvation.” We were once dead, off the path due to sin; now, in Christ, we have been newly created to do good works. This reveals the reason for every Christian’s existence and calling. Clinging to this truth allows us to remain confident that no matter how dark our reality may seem or how dominant Satan’s power appears, history is already moving toward the “future determined in Christ.”
Accordingly, Pastor David Jang teaches through Ephesians 2 that this gospel—“those who were dead in transgressions and sins have been made alive together with Christ and seated with Him in heaven”—must be our “eternal song and prayer.” Such praise and thanksgiving make the church community more spiritually vibrant and enable it to exert a positive influence on the world, ultimately progressing toward the goal of “the restoration of God’s Kingdom.” He consistently shares this message: “We know for certain where our ship is heading—it is the Kingdom of God. In Jesus Christ, all things will be united, the old history has ended through Christ’s cross and resurrection, and the new history has already begun. Therefore, do not waver. You who have been saved by grace, live as those who do good works, praising and giving thanks.”
The message of Ephesians 2 that Pastor David Jang presents essentially reawakens the identity of both the church and individual Christians. “You were dead, but now you are alive. You have been made alive with Christ and ultimately look to the Kingdom of God as you do good works on this earth.” He underscores that holding to these truths is central to our faith. Gratitude, praise, and conviction that flow from this central truth transform every aspect of our lives and ultimately testify to the gospel in the world along the path God has prepared. In this light, Ephesians 2 becomes the confession and testimony of all those who have passed “from death to life, from wrath to grace” in Jesus Christ. And its ultimate destination is the “Kingdom of God.” Having been saved through Christ, we are all granted the privilege of joining this grand historical procession, and that is why praise and thanksgiving are only fitting. This, Pastor David Jang affirms, is the core message of Ephesians 2.
Antes de explicar el tema central del capítulo 2 de Efesios, el pastor David Jang enfatiza primero la razón de la alabanza y la acción de gracias que el apóstol Pablo registra en Efesios 1. En este capítulo, Pablo declara: “para reunir todas las cosas en Cristo, en la dispensación del cumplimiento de los tiempos, así las que están en los cielos como las que están en la tierra” (Ef 1:10). Esto no solo aborda la salvación individual, sino que señala la “gran direccionalidad de la historia”. El pastor David Jang interpreta que el hecho de dividir la historia en a.C. (antes de Cristo) y d.C. (después de Cristo) demuestra que la venida de Cristo es el evento central de la historia. En otras palabras, la historia “avanza en un gran proceso de unificación en Cristo”, lo cual implica una “visión escatológica” y un “nuevo comienzo”.
A la luz de este gran fluir histórico, el pastor David Jang, además de enseñar a quienes llegan por primera vez a la iglesia el resumen convencional de “creación-pecado-Cristo-salvación” (las Cuatro Leyes Espirituales), añade el concepto de “el reino de Dios” y presenta una perspectiva ampliada: “creación-pecado-salvación a través de Cristo-el reino de Dios”. La razón es que toda la Biblia, en conjunto, se desarrolla con el fin de restaurar y consumar el reino de Dios. Según su explicación, el reino de Dios comenzó con la primera venida de Jesucristo y su sacrificio expiatorio en la cruz, se sigue expandiendo hoy y finalmente se consumará por completo. Por tanto, la fe cristiana no queda limitada a la salvación individual, sino que, dentro de la amplia “salvación de la historia”, apunta en última instancia a la venida del reino de Dios.
El pastor David Jang indica que, así como Pablo menciona en Efesios 1 que él tenía razones para “alabar”, quienes reciben la gracia de la salvación experimentan naturalmente un desbordamiento de alabanza y de oración. El capítulo 1 de Efesios está rebosante de alabanza y oración. Además, señala que “la oración de Pablo es un modelo que nos muestra por qué y por qué debemos orar”, subrayando en particular el contenido de la oración de Pablo que aparece en la segunda mitad de Efesios 1. Se trata de una petición de orden superior, no un deseo superficial, pues abarca el plan de salvación y el gobierno de Dios, así como el espíritu de sabiduría y de revelación para la humanidad. En otras palabras, cuando Pablo pide que “los ojos de vuestro corazón sean iluminados”, no se refiere a un simple conocimiento, sino a la “iluminación del corazón” para comprender la voluntad de Dios.
En este contexto, el pastor David Jang redirige la atención al problema de la caída y el pecado humanos. En un principio, Dios creó un mundo hermoso y, particularmente, creó al hombre a Su imagen y lo consideró “en gran manera bueno”, pero la humanidad, debido al pecado, cayó y quedó apartada de su relación con Dios, sumida en el desorden y la confusión. Esto recuerda las palabras que Samuel dirigió a Saúl en 1 Samuel 15:23: “Por cuanto tú desechaste la palabra de Jehová, él también te ha desechado para que no seas rey”. El punto fundamental radica en que el hombre “abandonó a Dios primero”. El pastor David Jang destaca que “este es el plano profundo que enseña la Biblia”: las personas, aun después de haber pecado y abandonado a Dios, tienden a creer que Él las desechó, cuando en realidad fue la humanidad la que se apartó primero, quedando así bajo Su ira.
Con todo, la compasión y el amor de Dios hacia los pecadores son inagotables. Para salvar a quienes yacían en pecado, Dios envió a Su Hijo, “dio a Su unigénito” (Jn 3:16) e invitó a la humanidad a ese evangelio. El pastor David Jang subraya que el acontecimiento de la cruz de Jesucristo fue un suceso de “redención” (Redemption). Tal como en la antigüedad se “compraba a un esclavo con dinero para darle libertad”, Jesucristo, pagando con su propia vida —la ofrenda más valiosa—, liberó a la humanidad de su esclavitud al pecado. Así, luego de exponer el patrón “creación-pecado-Cristo-salvación”, el pastor David Jang agrega la premisa de que “toda la Biblia culmina finalmente en el reino de Dios”. De este modo, ensalza cuán majestuosa y a la vez diáfana resulta la historia de la salvación de Dios que, según Efesios, “recapitula todas las cosas en Cristo”.
Como consecuencia, el capítulo 1 de Efesios concluye con “alabanza” y “oración”. Tal como muestra la confesión de Pablo, cuando el hombre, pecador, experimenta la salvación por la gracia de Dios, brota en su interior una alabanza incontenible y, al mismo tiempo, nace la “oración sagrada” que anhela profundizar en esa gracia. El pastor David Jang explica que, cuanto más crece esta “conciencia de la gracia”, más se amplía la visión de la oración, abarcando la salvación histórica y el reino de Dios. Precisamente aquí radica la singularidad y la gran dimensión de Efesios, una carta que atraviesa simultáneamente la “historia y la salvación”.
II. El pecado, la culpa y la certeza de la salvación
Al adentrarse en Efesios 2, el pastor David Jang resalta el contraste impactante que encierra la afirmación inicial de Efesios 2:1: “Y él os dio vida a vosotros, cuando estabais muertos en vuestros delitos y pecados”. Pablo, que al final de Efesios 1 proclama que “toda la historia se recapitula finalmente en Cristo”, ahora, en el capítulo 2, ilustra de forma descarnada cómo ese proceso de unificación supone un cambio de “muerte a vida”.
Primero, repara en la diferencia entre “delitos” (παράπτωμα, paráptoma) y “pecados” (ἁμαρτία, jamartía) que menciona el versículo 1 de Efesios 2. El pastor David Jang explica que “delito” conlleva la idea de “apartarse de la trayectoria” (fall away), subrayando que el hombre se salió de la órbita designada. Mientras el universo entero orbita alrededor del sol, y la naturaleza y las criaturas siguen las leyes que les fueron asignadas, solo la humanidad ha abandonado la órbita propia que le correspondía como creación. Por su parte, “pecado” (jamartía) deriva de “errar al blanco” (missing the mark), y describe la descomposición y confusión totales que surgen al no acertar en el centro de la diana.
El pastor David Jang explica que el versículo 2 de Efesios 2 (“en los cuales anduvisteis en otro tiempo, siguiendo la corriente de este mundo, conforme al príncipe de la potestad del aire…”) sugiere que el problema no se circunscribe al pecado individual, sino que abarca la dimensión estructural, pues los seres humanos viven arrastrados por “el príncipe de la potestad del aire (Satanás)” que domina el sistema del mundo. Es decir, muchos conciben el pecado como algo ajeno a Dios o un asunto meramente entre los hombres, pero la Biblia muestra que existe un poder maligno que manipula la cultura, los valores y las ideologías, “maximizando el caudal del pecado”. La ciudad de Éfeso, donde se ubicaba la iglesia destinataria de la carta, albergaba el gran templo de la diosa Artemisa y era célebre por su idolatría y libertinaje sexual. El pastor David Jang recalca que, en aquella sociedad, “la gente practicaba la idolatría y la inmoralidad, y vivía arrastrada por esa cultura depravada”. Así, comprendemos que la advertencia de Efesios sobre “seguir la corriente de este mundo y al príncipe de la potestad del aire” no constituía una advertencia abstracta, sino una realidad muy concreta en aquel entonces.
Asimismo, el pastor David Jang subraya que la expresión “éramos por naturaleza hijos de ira” (Ef 2:3) coincide con la enseñanza de Romanos 1, donde Pablo menciona que “la ira de Dios se revela desde el cielo contra toda impiedad e injusticia de los hombres que detienen con injusticia la verdad”. Al aludir a la ira de Dios, en la era moderna puede parecer que se opone al amor de Dios. Pero, en palabras del pastor David Jang, la razón por la que Dios se enoja es que “el hombre lo desechó y se sumergió en la injusticia, la idolatría y los pecados que causan daño mutuo”. La ira de Dios no se opone a Su amor, sino que constituye la actitud inherente de un Dios santo que aborrece el pecado, es decir, un “juicio justo” encaminado a la restauración. El hombre, al abandonar su trayectoria, se convirtió en objeto de la ira de Dios, pero Efesios 2 expone el mensaje de un giro sorprendente: Dios, en su amor y misericordia, ofrece al hombre una vía de salvación.
“Pero Dios, que es rico en misericordia, por su gran amor con que nos amó, aun estando nosotros muertos en pecados, nos dio vida juntamente con Cristo…” (Ef 2:4-5). El pastor David Jang recalca que la salvación es plenamente un acto de gracia divina. Aunque fue el hombre quien se apartó de Dios, Él nunca se rindió con respecto a la humanidad, sino que, a través del sacrificio extremo de Su Hijo, abrió el camino de la vida eterna al pecador. Por ello, Efesios 2:8-9 declara con claridad: “Porque por gracia sois salvos por medio de la fe; y esto no de vosotros, pues es don de Dios; no por obras, para que nadie se gloríe”. Al hilo de este pasaje, el pastor David Jang enfatiza que no debemos olvidar que “nuestra salvación es un regalo de Dios, y no un logro basado en nuestras obras o en nuestra justicia”.
Para poner de relieve que el meollo de la salvación reside en la “gracia anterior a toda obra”, el pastor David Jang menciona la máxima de la Reforma “Sola Gratia (solo por gracia)” y recuerda la relación entre gracia y fe. La gracia antecede, y la fe es el medio para recibirla. Ninguna obra nuestra puede ir antes que ella. Pablo también insiste en que “por tanto, nadie puede jactarse” (Ef 2:9). El pastor David Jang propone una analogía: “Echar méritos humanos a la gracia es como mezclar agua con el vino; no debe hacerse”, y recalca que la absolutidad de la gracia es el cimiento de la fe cristiana.
Más adelante, se alude a la expresión “somos hechura suya” (Ef 2:10), profundizando en la palabra griega “poiema (ποίημα)”, que significa “lo que Dios ha creado, Su obra maestra”. El pastor David Jang lo relaciona con la idea de que “en Cristo hemos sido hechos nuevas criaturas” (2 Co 5:17), subrayando que la salvación va más allá de la simple remisión del pecado y la cancelación de la condena, llegando a la recreación del ser entero. Además, enlaza el propósito de la salvación con la parte que dice: “creados en Cristo Jesús para buenas obras, las cuales Dios preparó de antemano para que anduviésemos en ellas” (Ef 2:10). Dicho de otro modo, quienes han sido salvados por gracia son llamados a vivir “las buenas obras que Dios ya preparó”. Para el pastor David Jang, este texto deja claro cómo debe conducirse un cristiano en el mundo: los que recibieron la salvación por la gracia, mediante la fe, han de “practicar el bien, ser luz y sal en medio de la sociedad, y caminar gozosos por la senda que Dios ha dispuesto”.
Así, en Efesios 2:1-10, el “tránsito de la muerte a la vida” se describe como que el hombre, apartado de la órbita y errando el blanco por culpa del pecado, es levantado de nuevo “en Cristo”. El pastor David Jang señala que esta experiencia constituye “la esencia del evangelio, por la cual debemos vivir eternamente agradecidos y en alabanza”. Aun cuando la existencia del pecador parecía condenada e insignificante, la inmensa misericordia y el amor de Dios irrumpieron y, “juntamente con Cristo, nos vivificó, nos resucitó y nos hizo sentar en los lugares celestiales”, de modo que toda nuestra vida puede transformarse en una canción de gratitud.
III. La confianza en “el reino de Dios”
El pastor David Jang sintetiza que el mensaje que conecta Efesios 1 y 2 es la “venida de Jesucristo como el fin de la historia y, a la vez, un nuevo inicio”. Efesios 1:10 (“para reunir todas las cosas en Cristo…”) declara a qué punto se encamina la historia y cuál es su meta definitiva. Jesucristo es la conclusión del Antiguo Testamento y el comienzo del Nuevo Testamento; tal como expresa Apocalipsis al decir que Él es “el Alfa y la Omega”, Cristo es a la vez el origen y la culminación de la historia. El pastor David Jang evoca la noción de “Punto Omega” de Teilhard de Chardin y reflexiona: “Así como el Punto Omega del Antiguo Testamento es Cristo, el Punto Omega del Nuevo Testamento es el reino de Dios”. En definitiva, el fin de los tiempos supone “el cierre de la vieja historia y la inauguración de la historia nueva”, y afirma que esto dio comienzo con la primera venida de Jesús.
En ese sentido, la historia no fluye simplemente hacia la nada, sino que “converge en el reino de Dios, en Cristo”, según el plan divino. El pastor David Jang recuerda que Pablo, en la conclusión del libro de los Hechos (Hch 28:31), predica acerca de “el reino de Dios y Jesucristo”, y que, antes de la ascensión de Jesús, los discípulos preguntaron: “Señor, ¿restaurarás el reino a Israel en este tiempo?” (Hch 1:6), manifestando su anhelo de la consumación de ese reino. Así también, para los cristianos del Nuevo Testamento, este reino ya ha comenzado, pero todavía no está completo y sigue expandiéndose. Al orar “venga tu reino”, participamos activamente de esa “certeza escatológica y de la obra presente”.
Por ende, cuando Efesios proclama que “la vieja historia de pecado y maldad termina con la cruz y se abre una nueva historia de vida”, nos está enseñando “qué conciencia de la historia debe tener la Iglesia en la actualidad”. El pastor David Jang usa la metáfora de la navegación sin rumbo y advierte: “Si no sabemos hacia dónde va la historia, no sabremos en qué dirección navega nuestro propio barco y terminaremos a la deriva”. De ahí que recalque que el cristiano debe vivir con una “meta clara”: la consumación del reino de Dios. Es decir, la vida y el ministerio que realizamos “se integran en el gran fluir de la historia en Cristo”; y, así como la parábola del grano de mostaza y la levadura (Mt 13:31-33) muestra que el reino de Dios crece y fermenta hasta transformar todo, su influencia se sigue expandiendo.
El pastor David Jang señala que esta seguridad sobre la salvación de la historia y la llegada del reino de Dios se plasma en la práctica en “alabanza y gratitud”. En Efesios 1, Pablo declara que su vida es una alabanza, reconociendo que “tenía razones para alabar”. Esa razón no se limita a un consuelo psicológico, sino que deriva del evento de la salvación que liberó al pecador “por gracia”. Todos eran, “por naturaleza, hijos de ira”, atrapados por el príncipe de la potestad del aire y las corrientes de este mundo, sin la mínima posibilidad de rescatarse a sí mismos. Pero Jesucristo, al ser “entregado” en la cruz, concedió la salvación gratuitamente y quebrantó el poder del pecado y de la muerte, levantando al hombre a una vida nueva. De ahí nace el agradecimiento que motiva la alabanza.
Además, quienes experimentan esta gracia aprenden a servir al mundo con una actitud agradecida. El pastor David Jang, citando Efesios 2:10, donde se afirma que somos creados “para buenas obras”, comenta que la gratitud y la alabanza no pueden quedarse en los labios, sino que han de “producir frutos en acciones concretas”. De la misma manera en que el apóstol Pablo, reconociéndose “el primero de los pecadores”, consagró su vida entera a la predicación del evangelio después de recibir la gracia, los creyentes de hoy también “expresan agradecimiento por la salvación de la que fueron partícipes cuando vivían en su pecado y, ahora, practican el bien y participan en la expansión del reino de Dios”. Esto no es posible por mérito propio, sino al comprender que “hemos sido vivificados junto con Cristo, y con Él hemos recibido autoridad, sentados en los lugares celestiales”. Así, el pastor David Jang concluye: “Dios nos salvó para que andemos en las buenas obras que Él preparó de antemano, y en ese caminar se manifiesta Su gloria”.
En consecuencia, Efesios 2 constituye un “capítulo de gracia” que despierta en nosotros un cántico y un reconocimiento incesantes. Aunque algunos se crean vivos por sus propios medios, si se contempla desde la óptica de Dios, vivían muertos por el pecado; sin embargo, ahora obtuvieron la vida verdadera en Cristo y el texto afirma que “es natural vivir de manera nueva”. El pastor David Jang resume que este es “el anuncio del evangelio en Efesios” y también “la clave para entender de forma práctica el sublime y profundo plan de salvación de Dios”. Quienes antes estaban muertos por el pecado y habían abandonado su órbita son ahora recreados como nuevas criaturas en Cristo, llamados a obrar el bien. Así resplandece la razón de ser y la misión de cada cristiano. Y, al aferrarnos a esta verdad, por muy oscura que parezca la realidad o por grande que sea la autoridad de Satanás, tenemos la certeza de que la historia se encamina ya hacia el “futuro determinado en Cristo”.
Así, a través de Efesios 2, el pastor David Jang enfatiza que el evangelio, que anuncia que los que estábamos muertos en nuestros delitos y pecados hemos sido vivificados y sentados en los lugares celestiales con Cristo, ha de transformarse en nuestro “cántico y oración eternos”. Dicha alabanza y gratitud robustecen la salud espiritual de la comunidad eclesial, irradian influencia positiva al mundo y, en última instancia, apuntan a “la restauración del reino de Dios”. Él insiste: “Sabemos cuál es nuestro puerto de destino: el reino de Dios. En Cristo todo se unifica; la antigua historia llega a su fin por medio de la cruz y la resurrección, y la nueva historia ya ha comenzado. Por lo tanto, no dudéis. Vosotros, que habéis sido salvados por gracia, sed aquellos que, mientras hacen el bien, alaban y dan gracias”.
En su mensaje sobre Efesios 2, el pastor David Jang busca reavivar la identidad de la iglesia y de los cristianos. “Estabais muertos, pero ahora estáis vivos; habéis resucitado con Cristo, y, en definitiva, se os llama a contemplar el reino de Dios y a practicar el bien en esta tierra”. Aferrarse a esta verdad constituye la esencia de la fe. De ahí brotan la gratitud, la alabanza y la certeza que renuevan toda la existencia y dan testimonio del evangelio ante el mundo, mientras transitamos la senda que Dios preparó. Bajo esta perspectiva, Efesios 2 se erige como la proclamación y testimonio de todos los que pasaron “de la muerte a la vida, de la ira a la gracia” en Cristo, con “el reino de Dios” como objetivo definitivo. Los salvados por medio de Cristo participan de esta enorme marcha histórica y, por ello, su respuesta más natural es la alabanza y la acción de gracias. Este es el mensaje central que el pastor David Jang expone en Efesios 2.
장재형(장다윗)목사는 에베소서 2장의 핵심 주제를 설명하기에 앞서, 먼저 에베소서 1장에서 사도 바울이 기록한 찬송과 감사의 이유를강조한다. 에베소서 1장에서 바울은 “하늘에 있는 것이나 땅에 있는 것이 다 그리스도 안에서 통일되게 하려 하심이라”(엡1:10)라고 말하는데, 이는 단순히 개인 구원을 넘어선 ‘역사의 큰 방향성’을 드러내는 구절이다. 장재형목사는 여기서 역사의 흐름이B.C(주전)와 A.D(주후)로 구분된다는 사실 자체가 그리스도의 오심이 역사의 핵심적 사건임을 의미한다고 해석한다. 역사는“그리스도 안에서 통일되어 가는 거대한 과정을 밟고 있다”는 것이며, 이것이 곧 ‘종말론적 비전’이자 ‘새로운 시작’을 의미한다.
이러한 역사의 큰 흐름 속에서 장재형목사는 교회에 처음 온 사람들에게 보통 ‘창조-죄-그리스도-구원’으로 요약되는 사영리(四靈理)를 가르치지만, 여기에 ‘하나님 나라’를 추가하여 ‘창조-죄-그리스도를 통한 구원-하나님의 나라’로 확장해 소개한다. 그 이유는 성경 전체가 결국 하나님의 나라를 회복하고 완성해가는 방향으로 전개되기 때문이다. 그는 하나님의 나라는 예수 그리스도의 초림과 십자가 대속을 통해 시작되었고, 이는 지금도 확장되고 있으며 최종적으로 완성될 것이라고 말한다. 따라서 기독교신앙은 단순히 개인의 구원에 국한되지 않고, “역사의 구원”이라는 광범위한 차원 속에서 궁극적으로 하나님의 나라가 도래함을바라보도록 이끈다는 것이다.
장재형목사는 에베소서 1장에서 바울이 “찬송할 이유”가 있었다고 언급하듯, 구원의 은혜를 받은 자에게는 자연스럽게 찬양과기도가 넘치게 된다고 해설한다. 에베소서 1장은 찬송과 기도로 가득 차 있다. 그리고 그는 “우리가 무엇을 위해 기도해야 하는지를 보여주는 모범적인 기도가 바로 바울의 기도”라며, 특히 에베소서 1장 후반부에 나타난 바울의 기도 내용을 주목한다. 그기도는 피상적인 소원이 아니라, 하나님의 구원 계획과 통치, 그리고 인간의 영적 지혜와 계시의 영을 구하는 높은 차원의 요청이다. 즉 바울은 “너희 마음의 눈을 밝히사”라는 표현을 통해, 단순한 지식이 아니라 ‘심령의 각성’을 통한 하나님의 뜻 깨달음을구한다.
이 맥락에서 장재형목사는 자연스럽게 인간의 타락과 죄 문제로 시선을 옮긴다. 원래 하나님은 아름다운 세계를 창조하셨고, 특히 인간을 하나님의 형상으로 ‘심히 좋았다’고 평가하셨으나, 인간은 죄로 인해 타락함으로써 하나님과의 관계에서 단절되고, 무질서와 혼돈 속에 빠지게 되었다고 말한다. 이는 사무엘상 15장 23절에서 사무엘이 사울에게 “왕이 여호와의 말씀을 버렸으므로 여호와께서도 왕을 버리셨다”고 한 말씀과 비견되는데, 인간이 ‘스스로 하나님을 버린 것’이 근본 원인이라는 것이다. 장재형목사는 “이것이 성경이 가르치는 깊은 세계”라며, 사람들은 하나님을 떠나 죄를 범하고도 오히려 하나님이 자신들을 버렸다고생각하는 경향이 있다고 지적한다. 그러나 사실상 인간이 먼저 하나님을 등졌고, 그 결과로 진노 아래에 놓인 존재가 되었다는것이다.
그럼에도 불구하고 죄인을 향한 하나님의 긍휼과 사랑은 끝이 없어서, 하나님은 죄 가운데 있는 사람들을 살리고자 아들을 보내셨고, “독생자를 주셨다”(요 3:16)는 복음으로 인류를 초대하셨다. 장재형목사는 예수 그리스도의 십자가 사건이 ‘대속(Redemption)’의 사건임을 특히 강조한다. ‘속량(贖良)’이라는 말이 가진 고대적 배경(노예를 돈으로 사서 자유를 선물하는 개념)처럼, 예수님이 친히 자기 목숨이라는 가장 귀한 대가를 치르심으로 죄의 노예 상태에 있던 인간을 해방시켰다는 것이다. 이렇듯 장재형목사는 ‘창조-죄-그리스도-구원’이라는 전형적인 사영리에 이어, 성경 전체가 “결국 하나님 나라로 귀결된다”는 대전제를 제시하면서, 에베소서가 제시하는 “그리스도 안에서 모든 것을 통일하시는” 하나님의 구원 역사가 얼마나 장대하고도 명확한 것인지를 설파한다.
그 결과, 에베소서 1장의 결론은 ‘찬송’과 ‘기도’로 요약된다. 바울의 고백을 통해 보듯, 죄인인 인간이 하나님의 은혜로 구원받았으니 마음 깊은 곳에서 넘치는 찬양이 터져나오고, 또한 그 은혜를 더욱 크게 깨닫고 체험하기를 구하는 ‘거룩한 기도’가 자연스레 이어진다는 해석이다. 장재형목사는 이처럼 “은혜에 대한 인식”이 깊어질수록, 인간의 기도는 하나님 나라와 역사 구원을지향하는 넓은 시야를 얻게 된다고 설명한다. 이 지점이 에베소서가 가진 독특한 규모감, 즉 ‘역사와 구원’을 동시에 관통하는 서신의 특징이기도 하다.
Ⅱ. 허물과 죄, 그리고 구원의 확실성
장재형목사는 이어서 에베소서 2장으로 넘어가면서, 2장 1절에 등장하는 “허물과 죄로 죽었던 너희를 살리셨도다”라는 선언이지닌 극적인 반전을 강조한다. 바울은 이미 에베소서 1장 마지막에서 ‘역사는 궁극적으로 그리스도 안에서 통일된다’고 선언했는데, 2장에 이르러 그 통일의 과정이 얼마나 ‘죽음에서 생명으로의 변화’인지를 적나라하게 보여준다는 것이다.
우선 2장 1절에서 말하는 ‘허물(παράπτωμα, 파라프토마)’과 ‘죄(ἁμαρτία, 하마르티아)’의 구분에 주목한다. 장재형목사는허물은 ‘궤도를 이탈함(fall away)’을 의미한다고 전하면서, 본래 인간이 가야 할 길(궤도)이 있음에도 그것을 벗어났다는 점을설명한다. 우주 만물은 태양을 중심으로 각자 공전 궤도를 지니고 있고, 자연계나 동식물조차도 자신에게 주어진 법칙대로 움직이는데, 유독 인간만이 자신의 창조 질서와 길을 이탈해버렸다는 것이다. 죄(하마르티아)는 ‘과녁에서 빗나감(missing the mark)’이라는 어원을 갖는데, 이는 과녁 중심을 맞히지 못함으로써 모든 것이 엉켜버린 상태, 곧 무질서와 혼란을 의미한다.
장재형목사는 “전에는 너희가 그 가운데서 행하여 이 세상 풍속을 좇고 공중 권세 잡은 자를 따랐으니…”(엡2:2)라는 구절이 보여주는 것은, 인간이 단지 개인적 죄성에 그치는 것이 아니라, ‘공중 권세 잡은 자(사탄)’가 지배하는 세상의 흐름에 휩쓸려 살아가는 구조적 죄악임을 시사한다고 해설한다. 즉 사람들은 죄의 존재가 하나님과 무관한, 혹은 자신들끼리의 문제로만 보기도 하지만, 성경은 그 배후에 공중 권세 잡은 악한 영이 있으며, 그 세력이 세상 풍속(이데올로기, 문화, 가치관 등)을 좌지우지함으로써 ‘죄의 기류’를 극대화한다고 말한다. 에베소 교회가 있던 에베소 도시는 거대 여신 아데미 신전을 중심으로 성적 퇴폐와 우상숭배가 성행했던 곳이었다. 장재형목사는 이 점을 들어, 당시 사람들이 “우상 숭배와 음란, 부패한 문화 속에서 그 길을 좇아 살았다”는 것을 이해해야 한다고 말한다. 이런 맥락을 보면, 에베소서에서 말하는 ‘세상의 풍속을 좇고 공중 권세 잡은 자를 따르는 모습’이 결코 추상적 이야기가 아니라, 당시 매우 현실적인 문제였음을 알 수 있다.
또한 장재형목사는 에베소서 2장 3절에 등장하는 “본질상 진노의 자녀”라는 표현이 로마서 1장에서 바울이 “하나님의 진노가불의로 진리를 막는 사람들에게 임한다”고 한 맥락과 일치한다고 말한다. 하나님의 진노를 언급할 때, 현대인들은 하나님의 사랑과 배치되는 개념으로 오해하기 쉽다. 그러나 장재형목사에 따르면, 하나님이 진노하시는 이유는 ‘인간이 하나님을 버렸고, 스스로 불의와 우상숭배를 행하며, 서로를 해치는 죄악 가운데 빠졌기 때문’이다. 즉 하나님의 진노는 사랑의 반대라기보다, 거룩하신 하나님이 죄를 미워하시는 본질적 태도이자, 회복을 위한 ‘공의로운 심판’이다. 인간은 스스로 궤도를 이탈해 본질적으로 진노의 대상이 되었지만, 동시에 하나님은 인간을 긍휼히 여기시고 다시금 구원할 길을 내신다는 것이 에베소서 2장이 말하는 반전 메시지다.
“긍휼에 풍성하신 하나님이 우리를 사랑하신 그 큰 사랑으로 말미암아, 허물로 죽은 우리를 그리스도와 함께 살리셨고…”(엡2:4-5)라는 구절에서, 장재형목사는 구원이 하나님의 은혜임을 거듭 강조한다. 인간이 하나님을 떠났음에도 하나님이 인류를포기하지 않으셨고, 결국은 아들을 내어주는 극단적 희생을 통해 죄인에게 영원한 생명을 허락해주셨다는 것이다. 그래서 에베소서 2장 8-9절은 “너희가 그 은혜를 인하여 믿음으로 말미암아 구원을 얻었나니, 이것이 너희에게서 난 것이 아니요 하나님의선물이라. 행위에서 난 것이 아니니, 누구든지 자랑치 못하게 함이라.”고 분명히 말한다. 여기서 장재형목사는 “우리가 구원을얻은 것은 전적으로 하나님의 선물이며, 우리의 행위나 공로나 의로 인해 받는 것이 아님”을 잊지 말아야 한다고 역설한다.
구원의 본질은 ‘행위 이전의 은혜’라는 점을 드러내기 위해 장재형목사는 “Sola Gratia(오직 은혜)”를 언급하며, 종교개혁 시기부터 강조되어 온 ‘은혜’와 ‘믿음’의 관계를 상기시킨다. 은혜가 먼저 있고, 그 은혜를 받아들이는 통로가 ‘믿음’이기에, 우리가 아무리 올바른 행위를 한다고 해도 그것이 먼저가 될 수는 없다는 것이다. 바울 역시 “그러므로 누구도 자랑할 수 없다”(엡2:9)고단언한다. 장재형목사는 이를 두고 “포도주에 물을 타면 안 되듯, 절대 은혜에 행위 공로를 섞어서는 안 된다”고 비유하며, 구원의 절대성이 곧 크리스천 신앙의 기초임을 강조한다.
더 나아가 “우리는 그의 만드신 바”라는 표현(엡2:10)을 헬라어 ‘포이에마(ποίημα)’로 분석하며, “그리스도 안에서 새로 창조된 존재”라는 뜻을 깊이 있게 풀어낸다. 장재형목사는 여기서 “새로운 피조물”(고후5:17)이 되었음을 재차 언급하며, 구원은 단순히 죄사함이나 형벌 면제에 그치는 것이 아니라, 존재 자체가 새롭게 빚어지는 근본적 재창조라고 본다. 그리고 구원의 목적을 “선한 일을 위하여 지으심을 받은 자”(엡2:10)라는 말로 이어간다. 즉, 은혜로 구원받은 사람들은 하나님이 미리 준비해두신‘선한 일을 하는 삶’을 살아가도록 부르심을 받았다는 것이다. 장재형목사는 이 구절을 통해 크리스천이 세상 속에서 어떤 태도로 살아가야 하는지를 분명히 볼 수 있다고 말한다. 믿음을 통해 은혜로 구원받은 이들은, “결국 착한 일을 하고, 세상에서 빛과소금이 되며, 하나님이 예비하신 길을 기쁨으로 걷는 자들이 되어야 한다.”는 것이다.
이처럼 에베소서 2장 1-10절의 “죽음에서 생명으로의 전환”은, 허물과 죄로 궤도를 이탈하고 과녁에서 빗나간 인간을 주님이‘그리스도 안에서 다시 불러 일으키심’으로 요약된다. 장재형목사는 이것이야말로 “우리가 평생 감사하며 찬송해야 할 복음의정수”라고 힘주어 말한다. 모든 것이 절망적이고 무의미해 보이던 죄인 인생에게, 하나님의 극진한 긍휼과 사랑이 임하여 ‘함께살리시고, 함께 일으키시고, 함께 하늘에 앉히시는’ 영광에 참여시키셨으므로, 우리의 삶 전체가 감사의 노래가 될 수 있다는 것이다.
Ⅲ. “하나님의 나라”를 향한 확신
장재형목사는 에베소서 1~2장을 관통하는 주제를 “역사의 종말이자 새로운 시작으로서 예수 그리스도의 오심”이라 정리한다. 에베소서 1장 10절에서 “하늘에 있는 것이나 땅에 있는 것이 다 그리스도 안에서 통일되게 하려 하심이라”라고 말할 때, 이는곧 역사가 어디를 향해 가는지, 그 종점이 무엇인지를 밝히는 말씀이라는 것이다. 예수 그리스도는 구약의 결론이자 신약의 시작, 곧 “알파요 오메가”라는 계시록의 선언처럼 역사의 시발점이자 완성점으로서 자리한다. 장재형목사는 떼이야르 드 샤르댕(Teilhard de Chardin)의 “오메가 포인트” 개념에 빗대어, “구약의 오메가 포인트가 예수 그리스도이듯, 신약의 오메가 포인트는 하나님 나라”라고 말한다. 결국 종말은 “낡은 역사가 끝나고 새로운 역사가 시작되는 시점”이며, 이는 예수 그리스도의 초림으로 이미 시작되었다고 본다.
이처럼 역사는 단순히 흘러가다 사라지는 무의미한 물줄기가 아니라, “그리스도 안에서 하나님의 나라로 수렴”되는 계획된 여정이다. 장재형목사는 이 확신 속에서 바울이 사도행전 28장에 이르러 “하나님 나라와 예수 그리스도”를 전파했다고 기록된 것을상기시킨다(행28:31). 그리고 예수께서 부활 승천하시기 전 제자들이 물었던 질문, “이스라엘 나라를 회복하심이 이때니이까?”(행1:6)라는 말 속에도 “나라 회복, 곧 하나님 나라의 완성을 바라보는 소망”이 담겨 있었다고 해설한다. 신약 시대를 살아가는크리스천들에게도 동일하게 이 나라는 이미 시작되었으나, 아직 완성되지 않은 상태로서 계속 확장되고 있으며, 기도의 자리에서 “나라가 임하옵시며”라고 간구하는 것은 바로 이 ‘종말론적 확신과 현재적 참여’를 의미한다는 것이다.
결국 에베소서에서 바울이 말하는 ‘낡은 죄악의 역사는 십자가로 인해 종말을 맞이했고, 새로운 생명의 역사가 열렸다’는 선포는, 곧 오늘날 교회가 “어떤 역사의식을 품고 살아야 하는지”를 알려준다. 장재형목사는 “역사가 어디로 가는지를 모르면 자신의배가 어디로 향하는지도 모른 채 표류하게 된다”는 비유를 들며, 크리스천은 “명확한 목적지”, 곧 ‘하나님 나라 완성’을 바라보며살아야 한다고 역설한다. 즉, 그리스도 안에서 우리의 삶과 사역은 “역사의 큰 흐름”에 참여하는 행위이며, 우리가 처한 세상 한가운데서도 이 나라는 겨자씨처럼 조금씩 자라나며, 누룩처럼 밀가루 전체를 부풀게 하듯 영향력을 확장해간다는 것이다(마13:31-33).
장재형목사는 이렇게 역사의 구원과 하나님 나라의 도래를 확신하는 이들에게서 자연스럽게 우러나오는 영적 태도가 “찬송과감사”라고 말한다. 에베소서 1장에서 바울이 삶 자체를 찬송으로 고백했듯, 그 역시 “찬양할 수밖에 없는 이유를 분명히 인식했기 때문”이라고 본다. 이 찬양의 이유는 단지 심리적 위로 수준이 아니라, 죄에 빠져 죽었던 자를 “은혜로 건져내신” 구원의 사건에 대한 감격에서 비롯된다. 사람은 모두 ‘본질상 진노의 자녀’였고, 세상 풍습과 공중 권세에 붙들려 허우적대며, 결코 스스로구원에 이를 수 없었다. 그러나 예수 그리스도가 십자가에서 “내어줌을 당하심”으로써 인간은 “값 없이” 구원받았으며, 그 결과죄와 사망의 권세를 무너뜨리는 강력한 생명으로 다시 일으킴을 받았다. 여기에 대한 감사가 곧 찬양이 된다.
또한 이 은혜를 경험한 자들은 감사의 태도로 세상을 섬기게 된다. 장재형목사는 에베소서 2장 10절의 “선한 일을 위하여 지으심을 받았다”는 부분을 언급하며, 감사와 찬송은 결코 입술의 고백에만 머물지 않고 “행동으로 이어지는 열매를 맺어야 한다”고해석한다. “죄인의 괴수”였던 사도 바울이 그 은혜를 깨닫고 온 인생을 다해 복음을 전한 것처럼, 현대를 사는 성도들 역시 “자신의 과거 죄악에서 구원받은 은혜에 감사하여, 이제는 선을 행하고 하나님 나라 확장에 기여하는 삶”을 살아가야 한다는 것이다. 이는 우리의 능력이 아니라 ‘그리스도와 함께’ 하늘에 앉히우고, ‘그리스도와 함께’ 권세를 받았음을 깨달을 때 비로소 가능해지는 삶이다. 그래서 장재형목사는 “우리를 구원하신 목적은 결국 하나님께서 예비하신 길을 따라 선을 행하게 함이고, 그 가운데서 하나님의 영광이 나타난다”고 결론지어 말한다.
결국 에베소서 2장은 우리에게 한없는 감사와 찬송을 불러일으키는 ‘은혜의 장(章)’이다. 우리가 아무리 스스로 살아 있다고 여기지만, 하나님의 관점에서 죄로 인해 죽어 있는 상태였다면, 이제는 그리스도 안에서 진정한 생명을 얻었으니 “새롭게 사는 것이 마땅하다”는 교훈을 준다. 장재형목사는 이것이 “에베소서가 들려주는 복음의 선포”이며, 또한 “장대하고 심오한 하나님의구원 계획을 실천적으로 이해하는 열쇠”라고 요약한다. 과거에 죄로 인해 궤도를 이탈해 죽어 있던 자들이, 지금은 그리스도 안에서 새 창조물로 지음받아 선한 일을 하도록 부르심을 받았다는 점에서, 모든 그리스도인의 존재 이유와 소명이 드러나는 것이다. 그리고 이 사실을 붙들 때, 우리가 살아가는 현실이 아무리 어둡고 사단의 권세가 커 보일지라도, 역사는 이미 “그리스도 안에서 결정된 미래”를 향해 가고 있음을 확신하게 된다.
이처럼 장재형목사는 에베소서 2장을 통해, “허물과 죄로 죽었던 자들이 예수 그리스도와 함께 살리심을 받아 하늘에 앉히워졌다”는 복음이야말로 우리의 ‘영원한 노래와 기도’가 되어야 한다고 강조한다. 그 찬양과 감사가 교회 공동체를 더욱 영적으로 건강하게 만들고, 나아가 세상을 향해 선한 영향력을 발휘하며 궁극적으로 ‘하나님 나라의 회복’을 목표로 전진하게 한다는 것이다. 그는 늘 이 메시지를 전하면서, “우리가 배를 타고 가는 종착지는 분명하다. 그것은 하나님 나라다. 예수 그리스도 안에서 모든 것이 통일되고, 낡은 역사는 그리스도의 십자가와 부활로 말미암아 끝이 나며, 새로운 역사는 이미 시작되었다. 그러므로 너희는 흔들리지 말라. 은혜로 구원받은 너희는 선한 일을 하며 찬양하고 감사하는 존재가 되라”라고 결론지어 권면한다.
장재형목사가 전하는 에베소서 2장의 메시지는 곧 교회의 정체성과 크리스천의 정체성을 다시금 일깨우는 작업이다. “너희가죽었었다, 그러나 이제 산 자다. 그리스도와 함께 살리심 받았고, 결국 하나님의 나라를 바라보며 이 땅에서 선을 행하도록 부름받았다.”는 사실을 붙드는 것이 신앙의 핵심이라는 것이다. 그 핵심에서 나온 감사와 찬양, 그리고 확신이 우리의 삶 전반을 새롭게 하고, 더 나아가 하나님께서 예비하신 길 위에서 세상을 향한 복음의 증언이 된다고 장재형목사는 지속적으로 강조한다. 이렇게 본다면, 에베소서 2장은 예수 그리스도 안에서 펼쳐진 ‘죽음에서 생명으로, 진노에서 은혜로’ 옮겨진 모든 사람의 고백이요 간증이 된다. 그리고 그 최종 목적지는 “하나님의 나라”라는 확고한 비전이다. 그리스도를 통해 구원받은 우리는 모두 이 장대한 역사의 행진에 참여하는 특권을 부여받았으며, 그로 인해 찬송과 감사가 마땅하다는 결론이, 장재형목사가 풀어낸 에베소서 2장의 가장 핵심적인 메시지인 것이다.
Antes de explicar el tema central del capítulo 2 de Efesios, el pastor David Jang enfatiza primero la razón de la alabanza y la acción de gracias que el apóstol Pablo registra en Efesios 1. En este capítulo, Pablo declara: “para reunir todas las cosas en Cristo, en la dispensación del cumplimiento de los tiempos, así las que están en los cielos como las que están en la tierra” (Ef 1:10). Esto no solo aborda la salvación individual, sino que señala la “gran direccionalidad de la historia”. El pastor David Jang interpreta que el hecho de dividir la historia en a.C. (antes de Cristo) y d.C. (después de Cristo) demuestra que la venida de Cristo es el evento central de la historia. En otras palabras, la historia “avanza en un gran proceso de unificación en Cristo”, lo cual implica una “visión escatológica” y un “nuevo comienzo”.
A la luz de este gran fluir histórico, el pastor David Jang, además de enseñar a quienes llegan por primera vez a la iglesia el resumen convencional de “creación-pecado-Cristo-salvación” (las Cuatro Leyes Espirituales), añade el concepto de “el reino de Dios” y presenta una perspectiva ampliada: “creación-pecado-salvación a través de Cristo-el reino de Dios”. La razón es que toda la Biblia, en conjunto, se desarrolla con el fin de restaurar y consumar el reino de Dios. Según su explicación, el reino de Dios comenzó con la primera venida de Jesucristo y su sacrificio expiatorio en la cruz, se sigue expandiendo hoy y finalmente se consumará por completo. Por tanto, la fe cristiana no queda limitada a la salvación individual, sino que, dentro de la amplia “salvación de la historia”, apunta en última instancia a la venida del reino de Dios.
El pastor David Jang indica que, así como Pablo menciona en Efesios 1 que él tenía razones para “alabar”, quienes reciben la gracia de la salvación experimentan naturalmente un desbordamiento de alabanza y de oración. El capítulo 1 de Efesios está rebosante de alabanza y oración. Además, señala que “la oración de Pablo es un modelo que nos muestra por qué y por qué debemos orar”, subrayando en particular el contenido de la oración de Pablo que aparece en la segunda mitad de Efesios 1. Se trata de una petición de orden superior, no un deseo superficial, pues abarca el plan de salvación y el gobierno de Dios, así como el espíritu de sabiduría y de revelación para la humanidad. En otras palabras, cuando Pablo pide que “los ojos de vuestro corazón sean iluminados”, no se refiere a un simple conocimiento, sino a la “iluminación del corazón” para comprender la voluntad de Dios.
En este contexto, el pastor David Jang redirige la atención al problema de la caída y el pecado humanos. En un principio, Dios creó un mundo hermoso y, particularmente, creó al hombre a Su imagen y lo consideró “en gran manera bueno”, pero la humanidad, debido al pecado, cayó y quedó apartada de su relación con Dios, sumida en el desorden y la confusión. Esto recuerda las palabras que Samuel dirigió a Saúl en 1 Samuel 15:23: “Por cuanto tú desechaste la palabra de Jehová, él también te ha desechado para que no seas rey”. El punto fundamental radica en que el hombre “abandonó a Dios primero”. El pastor David Jang destaca que “este es el plano profundo que enseña la Biblia”: las personas, aun después de haber pecado y abandonado a Dios, tienden a creer que Él las desechó, cuando en realidad fue la humanidad la que se apartó primero, quedando así bajo Su ira.
Con todo, la compasión y el amor de Dios hacia los pecadores son inagotables. Para salvar a quienes yacían en pecado, Dios envió a Su Hijo, “dio a Su unigénito” (Jn 3:16) e invitó a la humanidad a ese evangelio. El pastor David Jang subraya que el acontecimiento de la cruz de Jesucristo fue un suceso de “redención” (Redemption). Tal como en la antigüedad se “compraba a un esclavo con dinero para darle libertad”, Jesucristo, pagando con su propia vida —la ofrenda más valiosa—, liberó a la humanidad de su esclavitud al pecado. Así, luego de exponer el patrón “creación-pecado-Cristo-salvación”, el pastor David Jang agrega la premisa de que “toda la Biblia culmina finalmente en el reino de Dios”. De este modo, ensalza cuán majestuosa y a la vez diáfana resulta la historia de la salvación de Dios que, según Efesios, “recapitula todas las cosas en Cristo”.
Como consecuencia, el capítulo 1 de Efesios concluye con “alabanza” y “oración”. Tal como muestra la confesión de Pablo, cuando el hombre, pecador, experimenta la salvación por la gracia de Dios, brota en su interior una alabanza incontenible y, al mismo tiempo, nace la “oración sagrada” que anhela profundizar en esa gracia. El pastor David Jang explica que, cuanto más crece esta “conciencia de la gracia”, más se amplía la visión de la oración, abarcando la salvación histórica y el reino de Dios. Precisamente aquí radica la singularidad y la gran dimensión de Efesios, una carta que atraviesa simultáneamente la “historia y la salvación”.
II. El pecado, la culpa y la certeza de la salvación
Al adentrarse en Efesios 2, el pastor David Jang resalta el contraste impactante que encierra la afirmación inicial de Efesios 2:1: “Y él os dio vida a vosotros, cuando estabais muertos en vuestros delitos y pecados”. Pablo, que al final de Efesios 1 proclama que “toda la historia se recapitula finalmente en Cristo”, ahora, en el capítulo 2, ilustra de forma descarnada cómo ese proceso de unificación supone un cambio de “muerte a vida”.
Primero, repara en la diferencia entre “delitos” (παράπτωμα, paráptoma) y “pecados” (ἁμαρτία, jamartía) que menciona el versículo 1 de Efesios 2. El pastor David Jang explica que “delito” conlleva la idea de “apartarse de la trayectoria” (fall away), subrayando que el hombre se salió de la órbita designada. Mientras el universo entero orbita alrededor del sol, y la naturaleza y las criaturas siguen las leyes que les fueron asignadas, solo la humanidad ha abandonado la órbita propia que le correspondía como creación. Por su parte, “pecado” (jamartía) deriva de “errar al blanco” (missing the mark), y describe la descomposición y confusión totales que surgen al no acertar en el centro de la diana.
El pastor David Jang explica que el versículo 2 de Efesios 2 (“en los cuales anduvisteis en otro tiempo, siguiendo la corriente de este mundo, conforme al príncipe de la potestad del aire…”) sugiere que el problema no se circunscribe al pecado individual, sino que abarca la dimensión estructural, pues los seres humanos viven arrastrados por “el príncipe de la potestad del aire (Satanás)” que domina el sistema del mundo. Es decir, muchos conciben el pecado como algo ajeno a Dios o un asunto meramente entre los hombres, pero la Biblia muestra que existe un poder maligno que manipula la cultura, los valores y las ideologías, “maximizando el caudal del pecado”. La ciudad de Éfeso, donde se ubicaba la iglesia destinataria de la carta, albergaba el gran templo de la diosa Artemisa y era célebre por su idolatría y libertinaje sexual. El pastor David Jang recalca que, en aquella sociedad, “la gente practicaba la idolatría y la inmoralidad, y vivía arrastrada por esa cultura depravada”. Así, comprendemos que la advertencia de Efesios sobre “seguir la corriente de este mundo y al príncipe de la potestad del aire” no constituía una advertencia abstracta, sino una realidad muy concreta en aquel entonces.
Asimismo, el pastor David Jang subraya que la expresión “éramos por naturaleza hijos de ira” (Ef 2:3) coincide con la enseñanza de Romanos 1, donde Pablo menciona que “la ira de Dios se revela desde el cielo contra toda impiedad e injusticia de los hombres que detienen con injusticia la verdad”. Al aludir a la ira de Dios, en la era moderna puede parecer que se opone al amor de Dios. Pero, en palabras del pastor David Jang, la razón por la que Dios se enoja es que “el hombre lo desechó y se sumergió en la injusticia, la idolatría y los pecados que causan daño mutuo”. La ira de Dios no se opone a Su amor, sino que constituye la actitud inherente de un Dios santo que aborrece el pecado, es decir, un “juicio justo” encaminado a la restauración. El hombre, al abandonar su trayectoria, se convirtió en objeto de la ira de Dios, pero Efesios 2 expone el mensaje de un giro sorprendente: Dios, en su amor y misericordia, ofrece al hombre una vía de salvación.
“Pero Dios, que es rico en misericordia, por su gran amor con que nos amó, aun estando nosotros muertos en pecados, nos dio vida juntamente con Cristo…” (Ef 2:4-5). El pastor David Jang recalca que la salvación es plenamente un acto de gracia divina. Aunque fue el hombre quien se apartó de Dios, Él nunca se rindió con respecto a la humanidad, sino que, a través del sacrificio extremo de Su Hijo, abrió el camino de la vida eterna al pecador. Por ello, Efesios 2:8-9 declara con claridad: “Porque por gracia sois salvos por medio de la fe; y esto no de vosotros, pues es don de Dios; no por obras, para que nadie se gloríe”. Al hilo de este pasaje, el pastor David Jang enfatiza que no debemos olvidar que “nuestra salvación es un regalo de Dios, y no un logro basado en nuestras obras o en nuestra justicia”.
Para poner de relieve que el meollo de la salvación reside en la “gracia anterior a toda obra”, el pastor David Jang menciona la máxima de la Reforma “Sola Gratia (solo por gracia)” y recuerda la relación entre gracia y fe. La gracia antecede, y la fe es el medio para recibirla. Ninguna obra nuestra puede ir antes que ella. Pablo también insiste en que “por tanto, nadie puede jactarse” (Ef 2:9). El pastor David Jang propone una analogía: “Echar méritos humanos a la gracia es como mezclar agua con el vino; no debe hacerse”, y recalca que la absolutidad de la gracia es el cimiento de la fe cristiana.
Más adelante, se alude a la expresión “somos hechura suya” (Ef 2:10), profundizando en la palabra griega “poiema (ποίημα)”, que significa “lo que Dios ha creado, Su obra maestra”. El pastor David Jang lo relaciona con la idea de que “en Cristo hemos sido hechos nuevas criaturas” (2 Co 5:17), subrayando que la salvación va más allá de la simple remisión del pecado y la cancelación de la condena, llegando a la recreación del ser entero. Además, enlaza el propósito de la salvación con la parte que dice: “creados en Cristo Jesús para buenas obras, las cuales Dios preparó de antemano para que anduviésemos en ellas” (Ef 2:10). Dicho de otro modo, quienes han sido salvados por gracia son llamados a vivir “las buenas obras que Dios ya preparó”. Para el pastor David Jang, este texto deja claro cómo debe conducirse un cristiano en el mundo: los que recibieron la salvación por la gracia, mediante la fe, han de “practicar el bien, ser luz y sal en medio de la sociedad, y caminar gozosos por la senda que Dios ha dispuesto”.
Así, en Efesios 2:1-10, el “tránsito de la muerte a la vida” se describe como que el hombre, apartado de la órbita y errando el blanco por culpa del pecado, es levantado de nuevo “en Cristo”. El pastor David Jang señala que esta experiencia constituye “la esencia del evangelio, por la cual debemos vivir eternamente agradecidos y en alabanza”. Aun cuando la existencia del pecador parecía condenada e insignificante, la inmensa misericordia y el amor de Dios irrumpieron y, “juntamente con Cristo, nos vivificó, nos resucitó y nos hizo sentar en los lugares celestiales”, de modo que toda nuestra vida puede transformarse en una canción de gratitud.
III. La confianza en “el reino de Dios”
El pastor David Jang sintetiza que el mensaje que conecta Efesios 1 y 2 es la “venida de Jesucristo como el fin de la historia y, a la vez, un nuevo inicio”. Efesios 1:10 (“para reunir todas las cosas en Cristo…”) declara a qué punto se encamina la historia y cuál es su meta definitiva. Jesucristo es la conclusión del Antiguo Testamento y el comienzo del Nuevo Testamento; tal como expresa Apocalipsis al decir que Él es “el Alfa y la Omega”, Cristo es a la vez el origen y la culminación de la historia. El pastor David Jang evoca la noción de “Punto Omega” de Teilhard de Chardin y reflexiona: “Así como el Punto Omega del Antiguo Testamento es Cristo, el Punto Omega del Nuevo Testamento es el reino de Dios”. En definitiva, el fin de los tiempos supone “el cierre de la vieja historia y la inauguración de la historia nueva”, y afirma que esto dio comienzo con la primera venida de Jesús.
En ese sentido, la historia no fluye simplemente hacia la nada, sino que “converge en el reino de Dios, en Cristo”, según el plan divino. El pastor David Jang recuerda que Pablo, en la conclusión del libro de los Hechos (Hch 28:31), predica acerca de “el reino de Dios y Jesucristo”, y que, antes de la ascensión de Jesús, los discípulos preguntaron: “Señor, ¿restaurarás el reino a Israel en este tiempo?” (Hch 1:6), manifestando su anhelo de la consumación de ese reino. Así también, para los cristianos del Nuevo Testamento, este reino ya ha comenzado, pero todavía no está completo y sigue expandiéndose. Al orar “venga tu reino”, participamos activamente de esa “certeza escatológica y de la obra presente”.
Por ende, cuando Efesios proclama que “la vieja historia de pecado y maldad termina con la cruz y se abre una nueva historia de vida”, nos está enseñando “qué conciencia de la historia debe tener la Iglesia en la actualidad”. El pastor David Jang usa la metáfora de la navegación sin rumbo y advierte: “Si no sabemos hacia dónde va la historia, no sabremos en qué dirección navega nuestro propio barco y terminaremos a la deriva”. De ahí que recalque que el cristiano debe vivir con una “meta clara”: la consumación del reino de Dios. Es decir, la vida y el ministerio que realizamos “se integran en el gran fluir de la historia en Cristo”; y, así como la parábola del grano de mostaza y la levadura (Mt 13:31-33) muestra que el reino de Dios crece y fermenta hasta transformar todo, su influencia se sigue expandiendo.
El pastor David Jang señala que esta seguridad sobre la salvación de la historia y la llegada del reino de Dios se plasma en la práctica en “alabanza y gratitud”. En Efesios 1, Pablo declara que su vida es una alabanza, reconociendo que “tenía razones para alabar”. Esa razón no se limita a un consuelo psicológico, sino que deriva del evento de la salvación que liberó al pecador “por gracia”. Todos eran, “por naturaleza, hijos de ira”, atrapados por el príncipe de la potestad del aire y las corrientes de este mundo, sin la mínima posibilidad de rescatarse a sí mismos. Pero Jesucristo, al ser “entregado” en la cruz, concedió la salvación gratuitamente y quebrantó el poder del pecado y de la muerte, levantando al hombre a una vida nueva. De ahí nace el agradecimiento que motiva la alabanza.
Además, quienes experimentan esta gracia aprenden a servir al mundo con una actitud agradecida. El pastor David Jang, citando Efesios 2:10, donde se afirma que somos creados “para buenas obras”, comenta que la gratitud y la alabanza no pueden quedarse en los labios, sino que han de “producir frutos en acciones concretas”. De la misma manera en que el apóstol Pablo, reconociéndose “el primero de los pecadores”, consagró su vida entera a la predicación del evangelio después de recibir la gracia, los creyentes de hoy también “expresan agradecimiento por la salvación de la que fueron partícipes cuando vivían en su pecado y, ahora, practican el bien y participan en la expansión del reino de Dios”. Esto no es posible por mérito propio, sino al comprender que “hemos sido vivificados junto con Cristo, y con Él hemos recibido autoridad, sentados en los lugares celestiales”. Así, el pastor David Jang concluye: “Dios nos salvó para que andemos en las buenas obras que Él preparó de antemano, y en ese caminar se manifiesta Su gloria”.
En consecuencia, Efesios 2 constituye un “capítulo de gracia” que despierta en nosotros un cántico y un reconocimiento incesantes. Aunque algunos se crean vivos por sus propios medios, si se contempla desde la óptica de Dios, vivían muertos por el pecado; sin embargo, ahora obtuvieron la vida verdadera en Cristo y el texto afirma que “es natural vivir de manera nueva”. El pastor David Jang resume que este es “el anuncio del evangelio en Efesios” y también “la clave para entender de forma práctica el sublime y profundo plan de salvación de Dios”. Quienes antes estaban muertos por el pecado y habían abandonado su órbita son ahora recreados como nuevas criaturas en Cristo, llamados a obrar el bien. Así resplandece la razón de ser y la misión de cada cristiano. Y, al aferrarnos a esta verdad, por muy oscura que parezca la realidad o por grande que sea la autoridad de Satanás, tenemos la certeza de que la historia se encamina ya hacia el “futuro determinado en Cristo”.
Así, a través de Efesios 2, el pastor David Jang enfatiza que el evangelio, que anuncia que los que estábamos muertos en nuestros delitos y pecados hemos sido vivificados y sentados en los lugares celestiales con Cristo, ha de transformarse en nuestro “cántico y oración eternos”. Dicha alabanza y gratitud robustecen la salud espiritual de la comunidad eclesial, irradian influencia positiva al mundo y, en última instancia, apuntan a “la restauración del reino de Dios”. Él insiste: “Sabemos cuál es nuestro puerto de destino: el reino de Dios. En Cristo todo se unifica; la antigua historia llega a su fin por medio de la cruz y la resurrección, y la nueva historia ya ha comenzado. Por lo tanto, no dudéis. Vosotros, que habéis sido salvados por gracia, sed aquellos que, mientras hacen el bien, alaban y dan gracias”.
En su mensaje sobre Efesios 2, el pastor David Jang busca reavivar la identidad de la iglesia y de los cristianos. “Estabais muertos, pero ahora estáis vivos; habéis resucitado con Cristo, y, en definitiva, se os llama a contemplar el reino de Dios y a practicar el bien en esta tierra”. Aferrarse a esta verdad constituye la esencia de la fe. De ahí brotan la gratitud, la alabanza y la certeza que renuevan toda la existencia y dan testimonio del evangelio ante el mundo, mientras transitamos la senda que Dios preparó. Bajo esta perspectiva, Efesios 2 se erige como la proclamación y testimonio de todos los que pasaron “de la muerte a la vida, de la ira a la gracia” en Cristo, con “el reino de Dios” como objetivo definitivo. Los salvados por medio de Cristo participan de esta enorme marcha histórica y, por ello, su respuesta más natural es la alabanza y la acción de gracias. Este es el mensaje central que el pastor David Jang expone en Efesios 2.
Avant d’expliquer le thème central du chapitre 2 de l’Épître aux Éphésiens, le pasteur David Jang met d’abord l’accent sur la raison de la louange et de l’action de grâce mentionnée par l’apôtre Paul dans le chapitre 1. Dans Éphésiens 1, Paul déclare : « Il a pourvu … “à rassembler toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre” » (Éph 1:10), soulignant ainsi un “grand sens de l’histoire” allant bien au-delà du salut individuel. Le pasteur David Jang interprète le fait que l’Histoire soit divisée en “avant Jésus-Christ (B.C.)” et “après Jésus-Christ (A.D.)” comme la preuve que la venue du Christ est l’événement central de l’Histoire. Selon lui, celle-ci “se dirige vers une unification en Christ”, ce qui constitue à la fois une “vision eschatologique” et un “commencement nouveau”.
Dans ce large courant historique, le pasteur David Jang enseigne généralement, aux personnes qui fréquentent l’Église pour la première fois, la présentation de l’Évangile résumée en “Création–Péché–Christ–Salut” (souvent appelée ‘Quatre lois spirituelles’). Toutefois, il y ajoute la notion de “Royaume de Dieu” pour en faire : “Création–Péché–Salut au moyen du Christ–Royaume de Dieu”. En effet, l’ensemble des Écritures se déploie dans la direction de la restauration et de l’accomplissement du Royaume de Dieu. Pour David Jang, ce Royaume de Dieu a commencé par la première venue de Jésus-Christ et par son sacrifice sur la croix ; il est aujourd’hui en expansion et s’achèvera définitivement au terme de l’Histoire. Ainsi, la foi chrétienne n’est pas limitée au seul salut individuel : elle nous fait espérer, à l’échelle de l’Histoire tout entière, l’avènement final du Royaume de Dieu.
Comme l’apôtre Paul avait, dans Éphésiens 1, « des raisons de louer Dieu », le pasteur David Jang souligne que ceux qui reçoivent la grâce du salut sont remplis naturellement de louange et de prière. Le chapitre 1 d’Éphésiens est en effet rempli de louanges et de supplications. Il ajoute que “la prière de Paul” dans la seconde moitié du chapitre 1 est un modèle nous montrant “pour quoi et comment prier”. Il ne s’agit pas de requêtes superficielles, mais de demandes élevées concernant le plan de salut de Dieu, sa souveraineté, et la révélation spirituelle et la sagesse nécessaires à l’homme pour les saisir. Lorsque Paul dit : « Qu’il illumine les yeux de votre cœur » (Éph 1:18), il prie pour une prise de conscience spirituelle authentique et non pour une simple connaissance intellectuelle.
Dans cette perspective, le pasteur David Jang oriente naturellement l’attention vers la chute de l’homme et le problème du péché. Dieu avait créé un monde bon et harmonieux, et avait trouvé l’homme, fait à son image, “très bon”. Pourtant, par le péché, l’humanité est tombée, rompant sa relation avec Dieu et s’enfonçant dans le désordre et la confusion. David Jang fait un parallèle avec 1 Samuel 15:23, où Samuel déclare à Saül : « Parce que tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi », montrant que la cause profonde du mal est le fait que l’être humain a lui-même “rejeté Dieu”. Le pasteur souligne qu’il s’agit là d’une profonde vérité biblique : au lieu de reconnaître que c’est l’homme qui a abandonné Dieu, beaucoup ont tendance à penser que c’est Dieu qui les a abandonnés. En réalité, c’est l’humanité qui s’est détournée la première, se retrouvant ainsi sous la juste colère de Dieu.
Pourtant, l’amour et la compassion de Dieu envers le pécheur sont sans limites : pour sauver des hommes plongés dans le péché, il a envoyé son Fils unique et a offert ce “Fils unique” (cf. Jean 3:16). Le pasteur David Jang met particulièrement l’accent sur le caractère “expiatoire” (Rédemption) de l’événement de la croix. L’idée de “rachat” (au sens antique d’acheter un esclave pour le libérer) montre que Jésus, en payant le prix le plus précieux — sa propre vie — a affranchi l’homme de l’esclavage du péché. Après avoir ainsi rappelé la présentation “Création–Péché–Christ–Salut”, David Jang insiste sur la perspective d’ensemble de la Bible qui se conclut finalement sur “le Royaume de Dieu”. Et dans cette optique, il montre à quel point le projet salvateur de Dieu, « récapitulant toutes choses en Christ », tel que l’énonce Éphésiens, est à la fois grandiose et limpide.
Ainsi, la conclusion du chapitre 1 d’Éphésiens tient en deux mots : “louange” et “prière”. Comme l’exprime la confession de Paul, le fait que l’homme pécheur ait reçu le salut par la grâce de Dieu suscite en lui une louange débordante, ainsi qu’une “prière sainte” qui demande de grandir encore dans la compréhension et l’expérience de cette grâce. Le pasteur David Jang explique que plus la “prise de conscience de la grâce” s’approfondit, plus la prière s’élargit à la perspective historique du salut et du Royaume de Dieu. C’est précisément cet “ampleur” entre Histoire et Salut qui caractérise de façon unique l’Épître aux Éphésiens.
II. Les fautes, les péchés et la certitude du salut
Poursuivant avec le chapitre 2, le pasteur David Jang souligne l’inversion dramatique contenue dans l’affirmation d’Éphésiens 2:1 : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, mais il vous a rendus à la vie. » Alors que Paul vient de proclamer, à la fin du chapitre 1, que l’Histoire est destinée à être “unifiée en Christ”, il montre au chapitre 2 que ce processus d’unification s’opère à travers un passage radical de la mort à la vie.
D’abord, David Jang attire l’attention sur la distinction entre les termes “fautes” (παράπτωμα, paraptôma) et “péchés” (ἁμαρτία, hamartia) mentionnés au verset 1. La “faute” évoque une “sortie de trajectoire” (fall away) : malgré la voie (ou l’orbite) que l’être humain aurait dû suivre, il s’en est détourné. Comme les astres gravitent autour du soleil selon leurs orbites respectives, et comme la nature et les animaux obéissent à leur loi propre, l’homme, quant à lui, a quitté la trajectoire et l’ordre pour lequel il avait été créé. Le “péché” (hamartia) renvoie quant à lui à “manquer la cible” (missing the mark). Une flèche qui rate le centre de la cible cause un dérèglement de tout l’ensemble ; on passe ainsi à un état de désordre et de confusion.
Le pasteur David Jang explique, à partir du verset 2 — « Vous marchiez autrefois selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air… » (Éph 2:2) —, qu’il ne s’agit pas uniquement d’un péché individuel, mais d’un péché “structurel”, car l’humanité est ballottée par les flux du “prince de la puissance de l’air” (Satan). De nombreuses personnes perçoivent le péché comme quelque chose d’indépendant de Dieu, ou relevant seulement des rapports humains. Or, la Bible nous révèle qu’au-delà de l’aspect visible, il existe une puissance malfaisante qui manipule les idéologies, les cultures, les systèmes de valeur, entraînant ainsi l’homme dans un “courant de péché”. La ville d’Éphèse, à l’époque, était centrée sur le grand temple de la déesse Artémis, foyer de pratiques idolâtres et de débauches sexuelles. Le pasteur David Jang souligne que la mention de « suivre le train de ce monde et le prince de la puissance de l’air » n’est pas une figure de style, mais décrit une situation bien concrète de cette époque.
En outre, David Jang relie l’expression « Nous étions par nature des enfants de colère » (Éph 2:3) à ce que Paul écrit dans Romains 1, où la “colère de Dieu” s’abat sur ceux qui “retiennent la vérité captive dans l’injustice”. Lorsque la Bible parle de la colère de Dieu, beaucoup la considèrent en contradiction avec l’amour divin. Mais, selon le pasteur David Jang, si Dieu se met en colère, c’est parce que l’homme l’a rejeté, s’est plongé dans l’idolâtrie et l’injustice, et se détruit mutuellement. Ainsi, la “colère de Dieu” n’est pas l’opposé de l’amour, mais l’expression de sa sainteté qui hait le péché et qui établit un jugement équitable en vue d’une restauration. Même si l’humanité est devenue, par sa propre faute, “enfants de colère”, Dieu la prend en pitié et ouvre devant elle un chemin de salut. Voilà le message de retournement radical qu’expose Éphésiens 2.
Au verset 4-5, il est écrit : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec le Christ… » (Éph 2:4-5). David Jang y discerne à nouveau combien le salut découle de la grâce de Dieu. Alors que l’homme s’était détourné de Dieu, Dieu ne l’a pas abandonné mais l’a plutôt sauvé au prix du sacrifice de son Fils. Ainsi, Éphésiens 2:8-9 proclame : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, au moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Le pasteur David Jang souligne que le salut est “un don de Dieu”, totalement immérité, et qu’on ne peut revendiquer par ses œuvres ou par sa justice propre.
Pour mettre en avant le caractère de “grâce antérieur à tout acte”, le pasteur David Jang mentionne la formule “Sola Gratia” (la Grâce seule), utilisée depuis la Réforme protestante pour exprimer la primauté de la grâce sur les œuvres. La grâce a la préséance, et la foi n’est que la main tendue pour la recevoir. Ainsi, quelle que soit la bonne conduite d’une personne, celle-ci ne peut en aucun cas précéder la grâce : comme dit Paul, « personne ne peut s’en glorifier » (Éph 2:9). Le pasteur David Jang compare la grâce pure à du bon vin : « Il ne faut pas y ajouter de l’eau en prétendant l’améliorer. » Il insiste sur le fait qu’il est impossible de mêler des mérites humains à la grâce, et que reconnaître cette vérité est le fondement de la foi chrétienne.
Par ailleurs, le pasteur David Jang commente le verset 10 : « Nous sommes son ouvrage… » (Éph 2:10). Le terme grec employé est “poièma” (ποίημα), signifiant “ce qui est créé, façonné” : nous sommes donc une “nouvelle création en Christ”. Il rappelle également 2 Corinthiens 5:17, affirmant que le salut n’est pas simplement l’expiation des péchés ou l’annulation d’une peine, mais une recréation fondamentale de notre être. Il relie ensuite ce salut au fait d’« accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance ». Ainsi, ceux qui ont été sauvés par grâce sont appelés à “pratiquer les bonnes œuvres que Dieu a préparées” pour eux. Le pasteur David Jang précise que cela montre clairement comment le chrétien doit se comporter dans le monde : sauvé par la foi et la grâce, il doit faire le bien, être la lumière et le sel de la terre, et marcher avec joie dans la voie que Dieu a déjà tracée pour lui.
En somme, Éphésiens 2:1-10 décrit la transition “de la mort à la vie” : l’homme qui, par ses fautes et ses péchés, avait quitté la bonne orbite et manqué la cible, est “relevé en Christ”. David Jang y voit « l’essence de l’Évangile pour laquelle nous devons rendre grâces et louer Dieu toute notre vie ». Qu’un pécheur, plongé dans le désespoir et l’absurdité, puisse être l’objet de la miséricorde et de l’amour infinis de Dieu, et être “ressuscité avec Christ et assis dans les lieux célestes” est une raison de gratitude qui ne peut s’épuiser.
III. L’assurance tournée vers “le Royaume de Dieu”
Pour David Jang, le thème unificateur des chapitres 1 et 2 d’Éphésiens est “la venue de Jésus-Christ comme fin de l’ancienne histoire et commencement d’une nouvelle”. En Éphésiens 1:10, lorsque Paul dit : « pour tout récapituler en Christ, ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre », il révèle la destination finale de l’Histoire, son point d’arrivée. Jésus-Christ est la conclusion de l’Ancien Testament et le début du Nouveau, “l’Alpha et l’Oméga” selon l’Apocalypse. David Jang fait référence au concept de “point Oméga” de Teilhard de Chardin, considérant que “si le Christ est le point Oméga de l’Ancien Testament, le Royaume de Dieu est celui du Nouveau”. Ainsi, la fin des temps est le moment où “l’ancienne histoire prend fin et où la nouvelle débute”, et cela a déjà commencé avec la première venue de Jésus.
Dès lors, l’Histoire n’est pas un simple flux qui se dissout dans le néant, mais une trajectoire planifiée “se dirigeant vers le Royaume de Dieu en Christ”. Le pasteur David Jang rappelle que, dans les derniers versets du livre des Actes (Actes 28:31), Paul prêchait “le Royaume de Dieu et Jésus-Christ”. Il évoque également la question posée par les disciples à Jésus avant son ascension : « Est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? » (Actes 1:6), reflétant déjà l’aspiration à la “restauration du Royaume”, c’est-à-dire à son accomplissement. Pour les chrétiens d’aujourd’hui, ce Royaume de Dieu est à la fois déjà présent et pas encore pleinement réalisé : il se déploie et nous prions « Que ton règne vienne » en participant à cette dynamique eschatologique dès maintenant.
Ce que dit Éphésiens, à savoir que « le monde ancien du péché s’est achevé à la croix et qu’une nouvelle vie s’est ouverte », enseigne à l’Église contemporaine la conscience historique à cultiver. Selon David Jang, ne pas savoir où se dirige l’Histoire, c’est errer comme un bateau sans direction. Mais le chrétien, lui, a une destination claire : l’accomplissement du Royaume de Dieu. Au sein de ce grand courant, notre vie et notre ministère “participent” à l’avancée de l’Histoire vers le dessein de Dieu. Même au milieu d’un monde ténébreux, le Royaume germe tel une graine de moutarde ou agit comme du levain qui fait lever toute la pâte (Matthieu 13:31-33).
David Jang insiste sur la louange et l’action de grâce qui découlent naturellement de ceux qui ont cette assurance du salut et de la venue du Royaume. Comme Paul, dans Éphésiens 1, confesse vivre sa vie en “louant Dieu” parce qu’il a « de bonnes raisons de le faire ». Cette louange n’est pas un simple baume psychologique, mais le fruit de la conscience que nous étions morts et que la grâce de Dieu nous a “rachetés”. Tout être humain est “enfant de colère”, prisonnier du train de ce monde et de la puissance de l’air, sans aucune possibilité de salut par soi-même. Mais le Christ a tout accompli par sa mort sur la croix, nous offrant le salut “sans rien payer”. Par cette victoire, il a brisé la puissance du péché et de la mort, nous faisant entrer dans une vie authentique et abondante. Voilà pourquoi nous rendons grâces et louons.
Ayant fait l’expérience de cette grâce, le croyant exprime sa reconnaissance en servant le monde. Le pasteur David Jang s’appuie sur Éphésiens 2:10 : « Nous sommes créés pour les bonnes œuvres », déclarant que la louange et la reconnaissance ne peuvent rester au stade de la simple confession, mais doivent produire des fruits dans l’action. L’apôtre Paul, qui se considérait comme “le premier des pécheurs”, n’a eu de cesse de proclamer l’Évangile jusqu’au bout de son existence, mû par la grâce reçue. De même, aujourd’hui, chaque chrétien est appelé à mener une vie au service du bien et à contribuer à l’expansion du Royaume. Cela n’est possible qu’en comprenant que “nous sommes ressuscités avec Christ” et que “nous sommes assis avec lui” dans les lieux célestes, revêtus de son autorité. David Jang affirme que « si Dieu nous a sauvés, c’est pour marcher dans la voie qu’il a préparée, manifestant ainsi sa gloire ».
En définitive, Éphésiens 2 est un “chapitre de la grâce” qui fait naître en nous une louange et une reconnaissance sans limite. Bien qu’on puisse se croire vivant, aux yeux de Dieu, nous étions spirituellement morts à cause du péché ; désormais, en Christ, nous recevons une véritable vie nouvelle et il est juste de “vivre en nouveauté de vie”. Pour David Jang, c’est là “la proclamation de l’Évangile selon l’Épître aux Éphésiens”, et “la clé pour comprendre de manière concrète l’immense dessein salvateur de Dieu”. Nous qui, autrefois, étions morts et errions hors de la trajectoire voulue par Dieu, nous sommes à présent recréés en Christ pour faire le bien, et c’est ainsi que se révèle la raison d’être et la vocation de tous les chrétiens. En y tenant ferme, même si la réalité ambiante peut sembler sombre et la puissance de Satan considérable, nous savons que l’Histoire s’avance déjà vers un “futur déterminé en Christ”.
C’est pourquoi le pasteur David Jang insiste sur le fait que le message d’Éphésiens 2 — « vous qui étiez morts, vous avez été rendus à la vie avec Jésus-Christ et placés dans les lieux célestes » — doit devenir pour nous une “louange et une prière éternelles”. De cette louange et de cette reconnaissance naît la santé spirituelle de la communauté ecclésiale et rayonne une influence bénéfique dans le monde. Ultimement, c’est en visant la “restauration du Royaume de Dieu” que l’Église progresse. Il répète sans cesse : « Le but ultime du voyage de notre bateau est clair : c’est le Royaume de Dieu. En Jésus-Christ, toutes choses seront récapitulées, l’ancienne histoire est déjà révolue par la croix et la résurrection du Christ, et la nouvelle a commencé. Ne soyez donc pas ébranlés. Vous qui avez reçu le salut par grâce, pratiquez le bien, remerciez et louez Dieu. »
Le message que le pasteur David Jang tire d’Éphésiens 2 renouvelle ainsi l’identité de l’Église et du chrétien : « Vous étiez morts, mais maintenant vous êtes vivants. Ressuscités avec Christ, vous attendez le Royaume de Dieu tout en pratiquant le bien sur la terre. » Tenir cette vérité, c’est le cœur de la foi. Une gratitude, une louange et une assurance en découlent, transformant chaque domaine de notre existence et devenant un témoignage de l’Évangile pour le monde. Dans cette perspective, Éphésiens 2 devient le récit et le témoignage de tous ceux qui, par Jésus-Christ, sont passés “de la mort à la vie, de la colère à la grâce”. La destination finale n’est autre que “le Royaume de Dieu”. Tous ceux qui sont sauvés en Christ ont le privilège de prendre part à cette immense marche de l’Histoire, et c’est pour cela qu’il est juste de rendre grâces et de louer sans cesse. Voilà, selon le pasteur David Jang, la leçon la plus essentielle d’Éphésiens 2.
张大卫牧师将以弗所书第一、二章的贯穿主题总结为:“作为历史终末与新开端的耶稣基督的降临。”以弗所书一章10节里说“要照所安排的……都在基督里面同归于一”时,清楚指出了历史的走向和终点何在。耶稣基督既是旧约的结局,也是新约的开端,正如启示录所宣告的:“我是阿拉法,我是俄梅戛”,祂同时是历史的起点与终点。张大卫牧师借用德日进(Teilhard de Chardin)的“欧米伽点(Omega Point)”概念作比,指出:“旧约的欧米伽点是耶稣基督,新约的欧米伽点则是上帝的国。”终末即意味着“旧的历史走到尽头,新历史的伊始”,而这在耶稣基督的初临时就已经开启。
張ダビデ牧師は、エペソ書1~2章を貫く主題を「歴史の終わりであり新しい始まりでもあるイエス・キリストの到来」とまとめる。エペソ書1章10節で「天にあるものも地にあるものもすべてキリストにあって一つにまとめようとしておられる」と語るとき、それはすなわち歴史がどこへ向かうのか、その終着点が何であるのかを明らかにする御言葉であるというのだ。イエス・キリストは旧約の結論であり新約の始まりであり、「アルファでありオメガである」という黙示録の宣言のように、歴史の起点であり完成点として存在する。張ダビデ牧師はテイヤール・ド・シャルダン(Teilhard de Chardin)の「オメガポイント」の概念を引き合いに出し、「旧約のオメガポイントがイエス・キリストであるなら、新約のオメガポイントは神の国である」と語る。結局、終末とは「古い歴史が終わり、新しい歴史が始まる時点」であり、それはイエス・キリストの初臨によってすでに始まったのだとみなす。