
I. La colère de Dieu et l’impiété/l’injustice de l’homme
Le passage de Romains 1.18-19 constitue un point-clé dans lequel l’apôtre Paul entame la partie centrale de l’Épître aux Romains, exposant la réalité du péché humain et la colère de Dieu qui en découle. Dans ses divers sermons et enseignements, le pasteur David Jang a souvent souligné que ce texte est un fondement essentiel pour comprendre la structure d’ensemble de l’Épître aux Romains et sa doctrine du salut. En effet, en lisant l’Épître, nous remarquons que l’annonce de l’Évangile suit un ordre précis : on parle d’abord du péché, puis vient la présentation concrète du salut. Il ne s’agit pas là d’une simple caractéristique littéraire ; c’est la démonstration que, pour saisir correctement la Bonne Nouvelle, il faut d’abord reconnaître la réalité du péché et comprendre pourquoi l’homme a absolument besoin de la rédemption.
Paul écrit aux nombreux païens qui vivent à Rome, cité symbole de la civilisation de l’époque, de la prospérité séculière et, en même temps, de la corruption la plus extrême du péché humain. Les Romains de l’époque ne se reconnaissaient pas comme pécheurs ; au contraire, ils étaient fiers de leur civilisation florissante, de leur sagesse, de leur puissance militaire et de leur richesse, sans éprouver la moindre culpabilité. Peut-être se demandaient-ils : « De quel péché parlez-vous ? Qu’a donc fait de mal cette Rome si resplendissante pour avoir besoin d’un salut ? » Face à cela, Paul démontre de manière très rationnelle la condition d’égarement profond dans laquelle se trouve l’humanité devant Dieu et la raison pour laquelle le salut est indispensable.
Dans son commentaire sur Romains 1.18-19, David Jang souligne tout particulièrement que le verset 18, qui parle de la « colère de Dieu », met en lumière non seulement les conséquences du péché, mais aussi l’état de rupture qui sépare Dieu et l’homme. L’expression « la colère de Dieu » ne doit pas être comprise comme une fureur irascible ou comme une simple projection d’émotions humaines. Dieu est parfait et bon ; Sa colère n’est pas l’éruption capricieuse d’un sentiment, mais la réaction juste et légitime de Sa sainteté et de Sa justice face au péché. De plus, Éphésiens 2.3 déclare que, du fait de leur péché, les hommes sont devenus par nature « enfants de colère », séparés de Dieu.
Ici, le terme « impiété » renvoie au péché qui transgresse la relation verticale avec Dieu : plutôt que de Le craindre ou de L’adorer, l’être humain L’oublie ou préfère ne pas tenir compte de Lui. Quant à l’« injustice », elle décrit la dimension horizontale du péché dans les rapports humains : on fait du tort aux autres, on oppresse autrui, on fait preuve de malhonnêteté, d’hypocrisie, d’avidité, etc. En Romains 1.18, Paul pointe particulièrement ceux qui « retiennent injustement la vérité captive » : ce sont ceux qui, délibérément, étouffent la vérité, musellent ceux qui annoncent la Parole ou ignorent sciemment la connaissance de Dieu inscrite en eux.
David Jang souligne que, dans la réalité, la plupart des gens craignent de faire face à la question du péché. Reconnaître que l’on est pécheur, c’est exposer ses limites et sa honte ; c’est pourquoi, par réflexe, on résiste en disant : « Pourquoi serais-je pécheur ? » De fait, si l’on veut annoncer la joie profonde du salut, on doit d’abord expliquer clairement pourquoi ce salut est nécessaire. Sinon, l’interlocuteur pensera aisément : « Je n’ai pas besoin de salut. » Paul développe donc amplement la doctrine du péché : il montre pas à pas à quel point l’humanité est loin de la justice et de l’ordre de la création voulus par Dieu.
Le verset 18 — « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent la vérité captive » — n’explique pas directement pourquoi le péché suscite la colère de Dieu, mais la suite du chapitre (1.19-32) détaille peu à peu la nature et les conséquences du péché. David Jang relève en particulier que la colère de Dieu s’exerce parce que l’impiété et l’injustice de l’homme le conduisent finalement à l’autodestruction ; Dieu ne veut pas laisser l’humanité s’égarer de la sorte sans réagir. De même qu’un père ne reste pas inerte quand son enfant emprunte un chemin dangereux, allant parfois jusqu’à le réprimander vivement pour le corriger, la colère de Dieu est le feu de Sa sainteté et un avertissement de Son amour. Certes, la Bible insiste sur l’amour de Dieu, mais cet amour ne va pas jusqu’à tolérer ou laisser se perpétuer le péché qui détruit l’humain. L’amour de Dieu est indissociable de Sa sainteté ; de ce fait, un juste jugement, voire la colère, s’abat sur ce qui détruit la relation fondamentale entre Dieu et l’homme.
Comme le rappelle souvent David Jang dans ses prédications, Dieu est un être personnel, non un concept philosophique « impassible » ou dénué d’émotions. Dans la pensée de la Grèce antique, on représentait souvent la divinité comme un être omniscient et froid, dépourvu de toute passion. Mais la Bible décrit Dieu comme notre Créateur et notre Père, qui gémit ou s’indigne quand l’homme demeure dans le péché. Dans Jérémie ou Osée, nous voyons se mêler en Dieu la jalousie, la tristesse, l’indignation à l’égard de Son peuple. C’est que, dans Sa souveraineté absolue, Il considère l’humanité dans une relation d’amour. Et quand cette alliance se brise, « la colère » divine naît de Sa sainteté et de Sa nature aimante.
Le péché humain, résumé dans la Bible par les mots « impiété et injustice », correspond, en quelque sorte, à la transgression des commandements divins. Même si la civilisation progresse et que la science se développe, l’homme ne peut pas réaliser le bien et la justice véritable en se passant de Dieu. Voyez l’Empire romain : malgré une solide organisation juridique, malgré des courants philosophiques (stoïcisme, épicurisme, etc.), l’impiété et l’injustice y atteignaient des sommets. L’homme déchu ne peut régler son problème fondamental par la seule philosophie ou l’auto-discipline morale, car le péché ne se réduit pas à quelques écarts de conduite : c’est le résultat d’une rupture ontologique avec Dieu.
Paul poursuit en disant que ce péché attire la colère de Dieu, « qui se révèle du ciel ». David Jang remarque que cette expression, « se révèle du ciel », suggère qu’au terme d’un long temps de patience divine, lorsque le péché s’accumule et parvient à son paroxysme, le jugement de Dieu devient inévitable. Dieu est patient et nous laisse maintes occasions de revenir à Lui, mais Il manifeste aussi Sa justice en condamnant le péché, prouvant ainsi Sa sainteté et Sa justice. Les récits de l’Ancien Testament, comme le Déluge au temps de Noé, la destruction de Sodome et Gomorrhe, ou encore la déportation du peuple d’Israël, démontrent que les avertissements divins quant au péché ne sont pas de vaines menaces. Dans le Nouveau Testament, les paroles de Jésus sur le jugement final, ou l’épisode d’Ananias et Saphira dans le livre des Actes, révèlent de même la sévérité de la colère de Dieu face au péché.
Aujourd’hui, certains croyants se sentent mal à l’aise avec la notion de « colère divine » ou préfèrent mettre en avant uniquement l’amour de Dieu, au risque de déformer le message biblique. Or, si Dieu n’exprimait pas de colère contre le péché, Son amour deviendrait un concept vide de sens. Si Dieu est saint et si le péché mène l’homme à la ruine, le laisser faire ne serait pas faire preuve d’amour. Le pasteur David Jang compare souvent cela à la relation entre un parent et son enfant : si celui-ci se dirige vers un précipice et que le parent, sous prétexte d’aimer son enfant, ne le met jamais en garde ni ne le corrige, on ne peut parler de véritable amour. Car il sait très bien que son enfant court à la catastrophe et ne fait rien pour l’en empêcher. De même, Dieu, face à l’humanité déchue, dit « Non, pas ça ! » et lui donne l’occasion de se repentir. Finalement, Il prononce un jugement sur les conséquences du péché. C’est cela, la colère de Dieu.
Pour Paul, ce qu’il appelle le « péché des païens » englobe globalement les péchés du monde qui ne connaît pas Dieu ; il insiste surtout sur la dimension de l’impiété, car la rupture de la relation verticale avec Dieu entraîne la rupture des relations horizontales. Tout ce que nous observons comme injustices sociales, guerres, violences, exploitations, dérèglements sexuels, provient en définitive de l’impiété, c’est-à-dire de la négation de Dieu. Une vie sans référence à Dieu ou sans révérence envers Lui est la racine de tous ces maux. En seconde partie du chapitre 1, Paul explique que, au lieu d’honorer Dieu, les hommes se sont inclinés devant des idoles, des idées mensongères, et ont fait de leurs désirs des idoles, entraînant un déchaînement de péchés et de corruption dans la société.
Dans ce contexte, David Jang prévient que l’Église et les croyants ne doivent pas craindre de mettre en lumière le péché. Il faut le confronter et le dénoncer, sinon il finit par suppurer et se transformer en un mal encore plus grave. Tant pour un individu que pour une nation, masquer le péché par complaisance n’est pas de l’amour, mais un facteur aggravant. La Bible montre que Dieu ne tolère pas le péché et, lorsqu’arrive le temps fixé, Il juge inéluctablement. Ce principe se voit à travers tous les textes bibliques.
De Romains 1.18 à Romains 3.20, Paul développe cette doctrine du péché. Pour résumer :
- En 1.18-32, il décrit les péchés des païens.
- En 2.1–3.8, il dénonce les péchés des Juifs.
- En 3.9-20, il conclut que tous, Juifs comme païens, sont sous l’emprise du péché.
En somme, « Il n’y a pas de juste, pas même un seul » (Romains 3.10). Paul veut démontrer l’universalité du péché pour préparer l’argument selon lequel Jésus-Christ est l’unique solution pour délivrer l’homme de son péché.
C’est alors que Dieu répond à ce péché par Sa « colère ». Certes, nous connaissons toutes sortes de colères dans le monde, mais la colère humaine est presque toujours teintée d’émotions coupables et d’imperfections. Au contraire, la colère de Dieu est l’exécution juste de Sa condamnation face au péché, un moyen saint de conduire l’homme au salut. David Jang explique que Romains met en avant cette problématique dès le début, afin que l’on prenne conscience de la condition pécheresse de l’humanité et de la réalité de la colère divine, ce qui rend l’Évangile « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16) d’autant plus précieux. Tant qu’on ne se sait pas pécheur sous la colère divine, on ne peut saisir pleinement la valeur de l’Évangile et la grâce qui en découle.
Ainsi, la « colère de Dieu » évoquée en Romains 1.18 est un thème-clé que l’on ne saurait négliger. Au seuil du développement doctrinal de l’Épître, Paul insiste sur ce fait : la colère divine tombe sur l’impiété et l’injustice, c’est-à-dire le péché humain. De même qu’à l’époque romaine, beaucoup justifiaient leur vie religieuse ou philosophique sans se reconnaître pécheurs, nos contemporains, fiers des progrès scientifiques, technologiques et économiques, peuvent se demander : « Pourquoi aurions-nous besoin de salut ? » Mais si l’homme ne comprend pas qu’il est plongé dans le péché, il ne ressentira jamais la nécessité du salut. D’où, selon David Jang, l’importance cruciale de Romains 1.18 pour notre époque : Paul proclame la colère de Dieu contre le péché et nous invite à prendre conscience du sérieux de la situation.
Cette colère a pour toile de fond un péché concret : les hommes « retiennent la vérité captive par l’injustice ». Autrement dit, quand la vérité est annoncée, l’homme pécheur, au lieu de l’accueillir, la combat. Plus la vérité éclaire, plus le péché est mis à nu, et ceux qui aiment le péché cherchent alors à faire taire la voix qui les dénonce. Dans l’histoire de l’Église, chaque fois que l’Évangile a été proclamé, il y a eu des forces qui l’ont persécuté. Pourtant, la Parole ne peut être réduite au silence : Dieu suscite sans cesse des serviteurs et des témoins qui continuent de prêcher l’Évangile, et l’Église, malgré les persécutions, a préservé la vérité et n’a cessé de grandir. Comme le dit Ésaïe 40.8 : « L’herbe sèche, la fleur tombe ; mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement. »
Cependant, Paul ne prêche pas la colère de Dieu pour terroriser ou enfermer les gens dans un sentiment de culpabilité, mais pour leur dire : « Revenez de vos péchés et tournez-vous vers Dieu ! » Sans la conscience de son péché, nul ne peut recevoir le salut. D’où l’insistance sur la doctrine du péché dans l’Église primitive. Si l’Église élude ou minimise le péché, les gens ne verront pas la gravité de leur faute et n’éprouveront pas la nécessité d’être sauvés. Dans ce cas, l’Évangile perd sa force et se réduit à de « bonnes paroles » inoffensives. Voilà pourquoi Paul et l’Église apostolique insistaient sur la reconnaissance du péché, et c’est ce que, selon David Jang, l’Église doit continuer à faire de nos jours.
En conclusion, dans Romains 1.18, la mention de la « colère de Dieu » occupe une place de premier plan dans la prédication de l’Évangile. Pour saisir la nature de l’amour et du salut divin, il est indispensable de confronter d’abord la réalité du péché humain et de la juste colère de Dieu à son égard. Faire l’impasse sur cette vérité, c’est, finalement, vider l’Évangile de sa puissance et de sa grâce. Le salut, c’est la délivrance du péché, et celui qui ne connaît pas son péché ne pourra ni comprendre ni accueillir le salut.
Les mots « impiété et injustice » qui provoquent la « colère de Dieu » décrivent une situation à laquelle l’homme ne peut remédier par ses propres forces. Confronté à ce problème, tout être humain est invité à la repentance et à la foi, à reconnaître l’urgence de revenir à Dieu. Ni la splendeur de la civilisation romaine, ni la prospérité et la sécurité que procure aujourd’hui la modernité ne peuvent effacer ou alléger le jugement qui pèse sur le péché. Voilà l’état d’urgence que Paul veut souligner, de même que la raison profonde pour laquelle l’Évangile est indispensable.
II. La connaissance intérieure de Dieu et la nécessité du salut
Le verset suivant, Romains 1.19, embraye sur la réalité du péché et de la colère divine : « Car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux ; Dieu le leur ayant fait connaître. » De façon surprenante, Paul affirme que même les païens, c’est-à-dire ceux qui ne connaissent pas Jésus, possèdent déjà « ce qu’on peut connaître de Dieu ». Cela souligne qu’il existe entre le Créateur et l’homme un lien indéfectible : malgré l’impiété et l’injustice, l’homme conserve en lui une faculté de reconnaître Dieu et de Le rechercher.
Dans son commentaire, David Jang explique que ce verset démontre que « l’être humain, en dépit de sa chute, porte dès sa naissance un désir fondamental de Dieu, et qu’il n’est donc pas totalement corrompu au point d’avoir perdu toute capacité de Le pressentir ». Certes, à cause du péché, l’homme est spirituellement voué à la mort, mais il demeure en lui, tel un vestige de l’image de Dieu, un certain sens moral, une liberté, une raison, une inclination religieuse. C’est pourquoi, à travers toute l’histoire de l’humanité, on n’a jamais cessé de chercher la notion de « divinité » ou « d’Absolu ».
Paul fait référence à deux niveaux de cette « connaissance » de Dieu.
- La révélation générale via la création : comme il le précise en Romains 1.20, les choses visibles de la nature et de l’univers, l’ordre qui règne dans le cosmos, révèlent la puissance et la divinité du Créateur. Le cycle des saisons, les lois de la nature, le mouvement des astres, la merveille de la vie ne sont pas des hasards chaotiques, mais un signe évident d’un dessein intelligent. De nombreux philosophes et scientifiques ont reconnu, ne serait-ce que partiellement, la possibilité d’un être transcendant au vu de cet ordre.
- La voix intérieure de la conscience humaine : David Jang insiste sur le fait que l’homme éprouve naturellement un sentiment de culpabilité, qu’il distingue le bien du mal, qu’il s’interroge sur sa finalité existentielle. Tout cela exprime une soif latente de Dieu. Combien se demandent : « Qui suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? » Cet élan naît du vide spirituel créé par notre séparation d’avec Dieu. Or seule la reconnaissance de Dieu peut étancher cette soif. Comme saint Augustin l’a écrit, « Notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en Toi ». À travers les siècles, cette vérité a maintes fois été confirmée.
Le problème, c’est que l’homme n’accueille pas correctement cette « connaissance de Dieu ». Paul remarque : « Ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ils ne Lui ont pas rendu grâce » (Romains 1.21). Autrement dit, malgré les preuves de la divinité et la voix de leur propre conscience, les hommes refusent Dieu, s’adonnent à l’idolâtrie, accordent leur adoration et leur confiance à des entités ou des idées trompeuses, et s’enorgueillissent d’eux-mêmes. L’impiété et l’injustice s’en trouvent aggravées.
Selon David Jang, le rejet de Dieu engendre dans le cœur humain une suite de conséquences telles que « l’anxiété, la solitude, la vanité, le désespoir ». On ressent la culpabilité, on essaie en vain de la noyer dans des plaisirs éphémères, mais on se retrouve face à un vide existentiel encore plus grand. On se croit privé d’amour, l’incertitude de l’avenir nous angoisse : en somme, on atteste par ces sentiments notre état de « rupture avec Dieu ». Il n’est pas rare qu’un incroyant, lorsqu’il affronte une crise intérieure, se mette tout à coup à invoquer « un dieu » ou « une puissance supérieure ».
Mais la vérité est claire : aucun exercice moral, aucun système philosophique ne permet d’accéder pleinement à Dieu si le problème du péché n’est pas réglé. Voilà le message de Paul dans l’ensemble de l’Épître aux Romains. Puisque l’homme ne peut anéantir son péché, seul Jésus-Christ, par Sa croix et Sa résurrection, accorde la rémission des fautes et la justification. Celui qui place sa foi en Lui reçoit cette grâce. C’est le cœur même de la soteriologie de Romains.
Ainsi, même si l’homme « possède en lui quelque chose qui le rend apte à connaître Dieu », cela ne suffit pas à éradiquer le péché. L’Évangile est indispensable. Dans ses prédications, David Jang souligne que, pour se libérer du péché, connaître la vraie liberté, la paix de l’âme, il faut accepter l’Évangile de Jésus-Christ. Jésus Lui-même a dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés » (Matthieu 11.28), et encore : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive » (Jean 7.37). Il ne réclame pas d’accomplir des rites ou des mérites ; Il nous invite simplement à revenir à Dieu.
Le problème, c’est que la religion elle-même peut parfois obstruer le chemin qui mène à Dieu, si elle se met à « commercer » ou à imposer des règles qui laissent croire qu’il faut acquérir certains mérites pour accéder à Dieu. Mais ce n’est pas l’enseignement biblique. Comme le résume Romains 3.24, c’est « gratuitement que nous sommes justifiés par Sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ ». Éphésiens 2.8-9 l’exprime aussi : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »
Le pasteur David Jang rappelle souvent l’illustration de la parabole du fils prodigue (Luc 15), qui montre bien la relation Père-fils. Dès que le fils décide de revenir chez son père, il n’a plus aucune condition à remplir. Le père court à sa rencontre, lui pardonne ses égarements et le rétablit dans son statut de fils. Il n’y a ni formalisme compliqué ni rançon à payer : il suffisait de revenir. Pourtant, l’homme, par culpabilité ou orgueil, ou à cause d’une vision religieuse erronée, croit souvent qu’il doit d’abord « faire quelque chose » avant d’aller à Dieu.
Cependant, Romains 1.19 dit que, même chez l’incroyant, se trouve déjà « ce qu’on peut connaître de Dieu ». Ainsi, si cet homme se tourne sincèrement vers Dieu et crie à Lui, Dieu ne restera pas sourd. « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe » (Apocalypse 3.20) : Dieu est Celui qui frappe en premier, incitant l’homme à revenir. Quand nous ouvrons la porte de notre cœur, Sa grâce se déverse immédiatement, le pardon et le salut commencent à se manifester.
De la sorte, le sentiment de soif, de manque, d’anxiété, toutes ces frustrations de l’âme sont la preuve même que l’homme ne peut se passer de Dieu. Aucune réussite matérielle ou divertissement ne peut assouvir pleinement ce manque. Dans l’Antiquité, certains penseurs de Rome (Sénèque, Marc Aurèle, etc.) cherchaient la paix intérieure via des philosophies comme le stoïcisme, mais ils n’ont pas pu résoudre radicalement le problème du péché. Face à cela, Paul annonce qu’il n’y a qu’en Dieu que réside la solution.
David Jang interprète la phrase « Dieu le leur ayant fait connaître » (Romains 1.19) comme la preuve que Dieu ne souhaite pas nous laisser dans l’ignorance. Il se révèle continuellement à l’homme, par la nature, la conscience, l’histoire, et ultimement par Jésus-Christ. Tout se résume à savoir si l’homme accueille ou rejette cette révélation. En cas de refus, Dieu réprouve l’impiété et l’injustice ; en cas d’acceptation, s’établit la réconciliation entre Dieu et l’homme (Romains 5). La réconciliation, c’est le salut, la vie éternelle. Sur le plan théologique, c’est la restauration du lien rompu entre Dieu et l’homme par le Christ. David Jang prêche souvent que « lorsque nous confessons sincèrement notre péché et nous tournons vers Dieu, nous retrouvons cette identité d’enfants de Dieu pour laquelle nous avons été créés. »
Cela va bien au-delà de simples appartenances religieuses ou de rites. Il s’agit de la prise de conscience que, sans Dieu, mon être ne peut s’accomplir. Pour paraphraser Augustin : « Tu nous as faits pour Toi, et notre cœur est inquiet jusqu’à ce qu’il repose en Toi. » Créés à l’image de Dieu, nous ne pouvons trouver la paix, la joie et la raison de vivre qu’en Lui. Le monde propose une multitude de « substituts » : argent, pouvoir, gloire, plaisirs, idoles… mais ils n’offrent qu’une satisfaction éphémère, suivie d’un vide encore plus grand. L’homme ne fait que prolonger son errance spirituelle.
Selon le pasteur David Jang, « croire en Dieu et en Jésus » revient à retrouver notre moi authentique. Ce n’est pas adhérer formellement à une institution religieuse, mais redécouvrir qui je suis, d’où je viens et où je vais, en renouant avec mon Créateur. Or, parce que l’homme est doté à la base de cette sensibilité à Dieu – ce que Paul appelle « ce qu’on peut connaître de Dieu » –, il lui reste toujours la possibilité de retourner vers Dieu. Dans l’histoire universelle, d’innombrables peuples ont cherché des voies spirituelles, même si beaucoup ont dérivé vers l’idolâtrie ou de fausses conceptions de la divinité. C’est pourquoi Paul, dans ses écrits, appelle les hommes à délaisser ces idoles et à porter leurs regards sur le seul Créateur.
En fin de compte, Romains 1.19 confirme le caractère religieux et spirituel inscrit au plus profond de l’être humain. Placé juste après Romains 1.18, ce verset juxtapose deux réalités : la colère de Dieu envers l’homme pécheur et le potentiel qu’a l’homme de reconnaître Dieu. On y voit une tension entre, d’une part, la révolte et la déchéance que cause le péché, et, d’autre part, la faculté de percevoir Dieu, reflet de l’image divine en l’homme (malgré le péché originel).
Ainsi, David Jang encourage les chrétiens à une double attitude : « dénoncer le péché tout en croyant que l’homme garde la capacité et la soif de se tourner vers Dieu ». Si nous nous contentons de déclarer : « Vous êtes des pécheurs destinés à l’enfer », les gens se ferment. Mais comme Paul le démontre, il faut révéler le péché pour en expliquer la gravité, tout en montrant que l’homme a été créé pour Dieu et peut être restauré. Il y a effectivement du péché chez l’homme, mais il y a aussi la possibilité du salut. Ce qui rend l’Évangile opérant, c’est précisément l’alliance de la prise de conscience du péché et de l’espérance d’être sauvé par grâce.
Au cœur de l’Évangile se trouve l’idée que l’homme ne doit remplir aucune condition préalable pour venir à Dieu ; « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Romains 10.13). Quand on confesse Jésus-Christ comme Sauveur, on reçoit la rémission des péchés et la vie éternelle. Exactement comme le fils prodigue qui rentre dans les bras de son père, nous retrouvons le statut d’enfant dès lors que nous revenons vers Dieu. Par la suite, Romains explique de manière systématique comment s’accomplit le salut : la justification, la sanctification, puis la glorification. Cependant, tout part de la conscience du péché et du « retour » vers Dieu.
De plus, l’Église porte la lourde responsabilité de préserver la pureté de l’Évangile. Elle aussi peut céder aux tentations, à la mondanité, ou pervertir la révélation de Dieu. David Jang avertit : « Si l’Église s’embarque dans des entreprises commerciales et s’acoquine avec le pouvoir au lieu de manifester la lumière de la vérité, elle perdra la puissance et la beauté de l’Évangile. » Si elle prêche un salut basé sur des œuvres ou un mérite personnel, elle ne procurera pas la liberté véritable. Au contraire, l’Église doit toujours proclamer la grâce inconditionnelle. En Romains 2, Paul blâme les Juifs qui jugent les païens tout en commettant les mêmes fautes : on ne peut dénoncer le péché des autres si l’on s’y complaît soi-même. L’Église doit exposer le péché pour conduire au repentir et, en définitive, offrir le pardon et la voie du salut : tel est le rôle du message de l’Évangile.
Romains 1.19 annonce une bonne nouvelle : « Si l’homme ouvre son cœur, il est capable de connaître Dieu et de revenir à Lui. » Dans la seconde partie du chapitre, Paul décrit ceux qui choisissent de persister dans le péché, disant que « Dieu les a livrés à leurs passions » (1.24, 1.26, 1.28). S’ils rejettent Dieu jusqu’au bout, Il respecte leur libre arbitre et les laisse récolter les fruits amers de leur autodestruction. L’homme est libre : il peut se rebeller contre Dieu ou s’abandonner à Lui. Et cette décision oriente sa destinée.
La réponse, comme Paul l’expose dès Romains 3, se trouve en Jésus-Christ, « dont l’œuvre d’expiation et de rédemption justifie le pécheur » et le libère de la colère divine. Cet Évangile est « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16). Le sombre tableau de la colère et du péché en 1.18-19 sert en fait à mettre en relief la gloire de la grâce divine. Plus grande est la profondeur du péché, plus éclatante est la grâce du Christ. David Jang insiste toutefois : même si l’homme a ce potentiel de connaissance de Dieu, il ne parviendra jamais de lui-même à la délivrance, car seul l’Évangile permet la solution radicale au problème du péché. Néanmoins, la « semence » de Dieu, inscrite dans l’homme, offre un terrain favorable pour la prédication. Voilà pourquoi l’Église doit annoncer courageusement la Bonne Nouvelle : en chacun demeure une soif de Dieu, qui peut ressurgir lorsque l’Évangile est proclamé.
En résumé, Romains 1.18-19 fait apparaître simultanément la colère de Dieu et la présence, en l’homme, d’une connaissance possible de Dieu. L’homme a besoin de salut, mais il peut y accéder, car Dieu a inscrit en lui ce « sens » de Lui-même. Sans cette conviction, on peut penser que le péché scelle irrémédiablement notre sort. Mais l’Évangile se dresse, déclarant que la voie du retour à Dieu est ouverte. L’Épître aux Romains développera cette présentation de l’Évangile : la justification par la foi, la réconciliation avec Dieu, et la vie éternelle en Christ. Paul se fonde donc sur un double constat : la gravité universelle du péché et l’existence d’une aspiration profonde à Dieu dans le cœur humain.
David Jang conclut que l’Église doit à la fois :
- Annoncer la gravité du péché et la réalité de la colère divine, afin que l’homme ne s’illusionne pas sur sa condition.
- Affirmer que chaque personne est capable de se tourner vers Dieu, ayant en soi une étincelle de la connaissance de Dieu.
- Proclamer que la seule véritable solution au péché est en Jésus-Christ, par la foi en Sa grâce.
Sans la mise en lumière du péché ni la notion de la colère divine, l’homme ne se sait pas pécheur et ne veut pas de salut. Sans la reconnaissance de la possibilité intérieure de connaître Dieu, on pourrait sombrer dans un fatalisme pessimiste ou un élitisme religieux. Il faut donc tenir ensemble Romains 1.18 et 1.19. L’Église doit dire au monde : « Vous avez en vous la capacité de connaître Dieu. Cependant, si vous continuez à rejeter la vérité, vous restez sous le coup de Sa colère. Repentez-vous et revenez sans tarder ! » Pour qui ouvre son cœur, l’Évangile est une puissance de vie.
En définitive, l’Épître aux Romains ne s’arrête pas au diagnostic du péché. Si Paul insiste tant sur la culpabilité universelle (chapitres 1.18 à 3.20), c’est pour introduire la réponse salvatrice : la croix du Christ, grâce à laquelle le pécheur est justifié. « Il n’y a pas de juste » devant Dieu, mais, par le sang de Jésus, nous sommes lavés et déclarés justes, devenant enfants de Dieu. Voilà la grande nouvelle que Romains proclame, et les versets 1.18-19 en sont l’introduction.
David Jang prêche : « Prenons conscience de nos péchés, repentons-nous et écoutons la voix de Dieu déjà présente au fond de notre cœur. Nous avons été créés pour Dieu, et, même déchus, nous portons encore ce désir. Admettons-le, et tournons-nous vers l’Évangile : nous serons alors délivrés de la colère et recevrons la vie éternelle. »
Ainsi, Romains 1.18-19 présente en germe toute la problématique de l’Évangile. D’une part, l’homme est sous la colère à cause de son péché ; d’autre part, Dieu a semé en lui la capacité de Le connaître. L’humanité cherche désespérément un sens, que ce soit via la science, la philosophie, l’art ou la politique, mais la réponse ultime est en Jésus-Christ. L’Église, dépositaire de ce message, est appelée à le proclamer fidèlement : oui, l’homme est pécheur et mérite la colère ; mais oui, il peut revenir à Dieu parce que Celui-ci Se révèle et invite chacun à la foi.
David Jang souligne que, pour garder toute la force de l’Évangile, l’Église ne doit ni éluder le péché et la colère divine, ni nier la réalité d’une étincelle spirituelle chez l’homme. Si elle n’annonce pas la colère, les gens ne verront pas leur besoin de salut ; si elle néglige la présence de ce « sens de Dieu » en eux, elle tombera dans le pessimisme quant à l’évangélisation. Mais en unissant ces deux aspects, nous pouvons proclamer avec assurance : « L’homme est en péril à cause de son péché, mais il est aussi capable de se tourner vers Dieu qui l’attend. » Et à ce moment-là, l’Évangile déploie toute sa puissance pour sauver.
L’enjeu est aussi celui de la restauration de l’homme en tant que créature faite pour Dieu : par la croix du Christ, la relation verticale avec Dieu est rétablie, et les relations horizontales avec autrui en sont transformées. Puisque l’injustice découle de l’impiété, le retour à Dieu amène la guérison de beaucoup d’injustices dans le monde. Voilà la logique interne de l’Épître : si l’impiété est résolue, l’injustice peut l’être également.
Au bout du compte, Romains 1.18-19 illustre de façon concise les prémices de la théologie paulinienne du salut. L’homme est sous le péché, donc sous la colère ; il est pourtant encore porteur d’une aspiration à Dieu, et peut accueillir l’Évangile. En dépit des innombrables tentatives humaines pour donner un sens à la vie, seule la foi en Jésus-Christ ouvre la voie de la réconciliation avec Dieu, du pardon et de la vie éternelle. L’Église doit témoigner de ce salut, conduisant les pécheurs au repentir et leur offrant l’espérance glorieuse de l’Évangile.
Comme le souligne souvent David Jang, la question cruciale demeure : « Ai-je retrouvé mon moi authentique en Dieu ? Resté-je sous la colère divine ou vais-je reconnaître mon péché et saisir la grâce du salut ? » C’est l’appel direct et personnel de Romains. L’Évangile n’est pas un simple savoir, mais une interpellation exigeant une décision existentielle. Prenons conscience de ce qu’il y a en nous d’aspiration à Dieu, cessons de fuir la vérité du péché et accourons humblement vers Lui. Dès lors, la colère de Dieu ne sera plus une menace de destruction, mais un aiguillon nous poussant à la repentance, pour nous arracher au péché et nous ouvrir à la vie nouvelle.
Au final, Romains 1.18-19 constitue le point de rencontre entre le péché et le salut, entre la colère et la grâce. Grâce à ces versets, nous comprenons qui est Dieu et qui est l’homme. Sans Dieu, l’homme ne saurait trouver son identité ni la paix véritable. Mais en se détournant de Dieu, il est inévitablement sous le coup de la colère. C’est pourquoi l’Évangile est indispensable : il nous délivre de la puissance du péché et nous rend enfants de Dieu.
Le pasteur David Jang enseigne que, tant que l’Église demeure fidèle à ce message, elle portera dans le monde la proclamation d’un Évangile vivant et puissant. « L’homme est capable de connaître Dieu » : cela nous remplit d’espérance pour l’évangélisation. « La colère de Dieu s’abat sur le péché » : cela souligne l’urgence et le sérieux de la démarche de salut. Si l’Église atténue l’un de ces deux aspects, elle affaiblit l’Évangile. Mais si elle les maintient ensemble, elle pourra prêcher la conversion avec autant de force que de compassion : « Vous portez en vous cette connaissance de Dieu, mais si vous persistez à la refuser, vous demeurez sous Sa colère. Repentez-vous sans tarder. » Pour ceux qui ouvrent leur cœur, l’Évangile se révèle comme une puissance de vie.
Ainsi, Romains ne se limite pas à dénoncer le péché. Une fois le péché mis en lumière, le salut peut intervenir. C’est ce que fait Paul : après avoir dévoilé l’ampleur du péché de 1.18 à 3.20, il propose la solution merveilleuse de la croix. Par l’expiation de Jésus-Christ, le pécheur est justifié et rétabli dans la filiation divine. C’est là le message de grande envergure que délivre Romains, et les versets 1.18-19 en posent les bases. David Jang exhorte donc les croyants à se repentir sincèrement, à prêter une oreille attentive à la voix de Dieu en eux. L’homme, créé pour Dieu, garde en lui un désir inné de se tourner vers Lui. Mais s’il renie ce désir et persévère dans le péché, il s’expose à la colère. S’il l’assume et accepte l’Évangile, il reçoit le pardon et la vie éternelle.
En définitive, Romains 1.18-19 inaugure la grande fresque de l’Évangile, abordant à la fois le péché et la colère, ainsi que la possibilité pour l’homme de pressentir Dieu. L’interrogation « Pourquoi avons-nous besoin de salut ? » et « Comment y accéder ? » s’impose d’elle-même. Romains répondra : « En Jésus-Christ, qui seul peut nous libérer de la colère et nous réconcilier avec Dieu. » L’Église a pour mission de le proclamer. Nous sommes tous sous la colère divine, mais nous sommes aussi capables de connaître Dieu et de nous tourner vers Lui. Jésus-Christ est l’unique médiateur qui nous arrache au péché et nous restaure comme enfants de Dieu.
David Jang martèle que c’est là le cœur de l’Évangile dont l’Église doit se souvenir. Il faut dénoncer franchement le péché, mais non pour condamner définitivement : c’est afin d’appeler à la repentance et d’annoncer, en même temps, l’espérance du salut. Il faut également reconnaître la soif de Dieu inscrite en tout homme : loin de le mépriser, nous devons l’estimer capable de ressaisir cette soif. Quand « le péché et la grâce », « la colère et le salut » sont à la fois prêchés, alors l’Évangile selon Romains se manifeste dans toute sa force, même aujourd’hui.
L’enjeu ultime est de recouvrer notre véritable identité, celle d’êtres créés pour Dieu, réconciliés avec Lui. Cette réconciliation verticale ouvre la voie à la guérison des injustices horizontales. Romains l’affirme : là où l’impiété recule, l’injustice est appelée à régresser.
Par conséquent, Romains 1.18-19 condense déjà l’essentiel de la théologie évangélique : l’homme, plongé dans le péché, subit la colère de Dieu, mais il a gardé en lui un élan de connaissance vers Dieu. Malgré ses propres efforts philosophico-religieux, seul l’Évangile de Jésus-Christ offre une délivrance définitive. C’est à l’Église d’en être la messagère, afin que ceux qui reconnaissent leur péché reçoivent le pardon et la vie.
David Jang rappelle que Dieu agit constamment pour toucher la conscience de l’homme. La question est : « Saisirons-nous la main qu’Il nous tend ? » Si oui, nous trouverons la vie ; si non, nous resterons dans les ténèbres du péché et sous la colère. À chaque époque, y compris la nôtre, la situation est la même, qu’on vive à Rome à l’âge d’or ou dans un monde moderne. Les progrès scientifiques ou la prospérité économique ne suppriment pas l’angoisse profonde : « Sans Dieu, rien ne peut combler notre être. » Cependant, l’Évangile demeure. Il nous assure que nous n’avons plus à être esclaves du péché ni à craindre la colère : la voie du retour à Dieu est ouverte. À l’Église de proclamer et d’accomplir cette mission, en sachant qu’il revient à l’auditeur de choisir l’acceptation ou le refus.
C’est la logique du salut dans Romains : la grâce est offerte à qui se repent et croit, tandis que la colère s’abat sur qui s’entête à refuser. Paul, dans Romains 1.18-19, jette ainsi les fondements d’une vision puissante de l’Évangile, à la fois lucide sur la gravité du péché et confiante dans l’aspiration de l’homme à connaître Dieu, tout en montrant que la pleine révélation du salut se trouve en Jésus-Christ seul.
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