Le témoignage de Paul et l’universalité de l’Évangile – Pasteur David Jang

1. Le contexte historique d’Actes 22 et l’interprétation théologique du pasteur David Jang (장다윗)

En abordant l’exégèse du chapitre 22 des Actes, le pasteur David Jang commence par analyser en profondeur le contexte historique mis en évidence à la fin du chapitre 21 et au début du chapitre 22. Le passage décrit la scène où Paul, juste après avoir été arrêté dans le temple de Jérusalem, présente sa défense en araméen (dialecte hébreu) devant le tribun romain et la foule de Juifs en colère contre lui. Selon David Jang, cet usage linguistique ne se limite pas à un simple moyen de communication : il aurait provoqué un choc psychologique et émotionnel chez les Juifs de la diaspora présents au temple, ainsi que chez la foule animée d’un grand zèle religieux. Quand Paul déclare qu’il est issu du pharisaïsme juif orthodoxe, disciple de Gamaliel, il est probable que beaucoup aient été stupéfaits. En ce sens, Paul fournit d’emblée une sorte d’introduction pour prouver sa légitimité et son enracinement dans la tradition juive.

David Jang souligne ensuite la raison pour laquelle la colère de la foule à Jérusalem était si intense. Certes, il y avait le malentendu selon lequel Paul aurait fait entrer des païens dans le temple, mais la cause plus profonde résidait dans l’idée que Paul proclamait la nécessité de prêcher l’Évangile aux païens. À cette époque, la société juive connaissait différentes réactions face à la domination romaine : on distinguait principalement les sadducéens, les pharisiens, les esséniens et les zélotes (ou sicaires). David Jang décrit comment chacun de ces groupes gérait sa relation avec Rome et attendait la venue du royaume de Dieu. Les sadducéens, issus du milieu aristocratique et sacerdotal, coopéraient dans une certaine mesure avec l’autorité romaine. Les pharisiens, quant à eux, plaçaient leur espoir dans une observance scrupuleuse de la Loi, convaincus que la sainteté et l’absence de péché feraient descendre le règne de Dieu sur terre. Les esséniens cherchaient à vivre en retrait, dans le désert, menant une vie ascétique et radicalement séparée du monde corrompu. Enfin, les zélotes tentaient d’accélérer l’instauration du royaume de Dieu par la lutte armée, n’hésitant pas à recourir à des actions extrêmes. Paul, issu du pharisaïsme et attaché à l’autonomie juive et à la Loi, s’est toutefois soumis à l’appel divin après avoir entendu la voix de l’Esprit l’exhortant à annoncer l’Évangile aux païens.

En éclairant ce contexte politique et religieux, David Jang met en évidence la manière dont Paul, au cœur de ces conflits, élabore sa défense en s’appuyant sur son témoignage personnel et sa logique théologique. Paul insiste d’abord sur son origine : il est originaire de Tarse, une ville reconnue et respectée, et a reçu une solide formation auprès de Gamaliel, maître de la Loi très estimé. Selon David Jang, Paul cherchait ainsi à prouver qu’il n’était nullement un marginal porteur d’une doctrine déviante, mais plutôt un Juif parfaitement ancré dans la tradition et l’enseignement de la Loi. Il fait même écho à Philippiens 3,5, se décrivant comme un Juif circoncis le huitième jour, de la tribu de Benjamin, « Hébreu né d’Hébreux », et « Pharisien » quant à l’observance de la Loi. Cette autodésignation visait à dissiper toute accusation d’apostasie ou d’hérésie, soulignant au contraire le zèle extrême qui l’animait autrefois.

Quand Paul déclare à la foule : « J’étais, comme vous, rempli d’un zèle ardent », il fait référence à la période où il persécutait jusqu’à la mort ceux qui suivaient « cette Voie », c’est-à-dire le chemin de Jésus. Il rappelle même son implication dans la mort d’Étienne, le fait qu’il gardait les vêtements de ceux qui lapidaient le diacre, et mentionne l’ordre qu’il avait reçu du grand prêtre et du conseil des anciens pour arrêter les chrétiens jusque dans les villes voisines de Damas. David Jang souligne que cette confession publique confirme la réalité du passé de Paul : la foule savait en effet que sa réputation de persécuteur était bien établie. Personne ne pouvait nier la véracité de ce témoignage.

David Jang accorde une grande importance à l’épisode sur la route de Damas, lors duquel Paul entend la voix du Seigneur. C’est là que « la grande lumière » a ébranlé son être tout entier et l’a fait tomber à terre, tandis qu’une voix l’interpellait directement : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Cette interpellation révèle à Paul qu’il persécutait en réalité Jésus de Nazareth lui-même. Ce moment constitue le tournant décisif : Paul, devenu aveugle pendant trois jours, vit un temps de repentance profonde et de silence. Par la suite, il reçoit le baptême grâce à Ananias, recouvre la vue et prend conscience de sa mission. David Jang relie cet épisode à la théologie de l’élection et de la révélation : Dieu est capable de transformer même le plus grand pécheur et persécuteur en instrument de sa grâce, illustrant la vérité selon laquelle « là où le péché abonde, la grâce surabonde », comme Paul l’énoncera plus tard dans l’Épître aux Romains.

Le message d’Ananias – « Saul, mon frère, retrouve la vue » – ne se limite pas à la guérison physique : il annonce une métamorphose totale de sa vision spirituelle. De même, l’appel à se faire baptiser « au nom du Seigneur » et à abandonner le péché marque la transition d’un rituel purement juif à un engagement christocentrique. En exposant publiquement tous les détails de sa conversion, Paul montre à quel point le sanhédrin et les autorités juives de Jérusalem, tout en exerçant un pouvoir religieux reconnu sous le joug romain, étaient passés à côté de l’essence même du salut en Christ. David Jang souligne que le témoignage de Paul n’était pas uniquement un plaidoyer pro domo, mais aussi une proclamation évangélique : il illustrait la puissance de la grâce qui peut toucher n’importe quel cœur, même le plus hostile au christianisme.

Enfin, David Jang attire l’attention sur la vision reçue par Paul à son retour dans le temple de Jérusalem, où il priait. Paul rapporte en effet cette parole du Seigneur : « Hâte-toi, sors promptement de Jérusalem, car ils ne recevront pas ton témoignage. » Malgré le grand désir de Paul d’évangéliser sa ville natale et ses anciens confrères, le Seigneur lui annonçait que ce serait difficile et qu’il serait envoyé « au loin, vers les païens ». David Jang note que ce fut précisément cette mention des païens qui déclencha la furie de la foule. Les auditeurs juifs, nourris par l’orgueil d’être le peuple élu, ne supportaient pas l’idée d’une grâce étendue à tous. Leur réaction est d’une violence extrême : « Otez un tel homme de la terre : il n’est pas digne de vivre. » David Jang y voit l’un des exemples les plus frappants de la conjonction entre fanatisme religieux et brutalité historique. Dans ce tumulte, Paul échappe au supplice grâce à sa citoyenneté romaine. Ainsi, note David Jang, le droit romain – relevant de l’ordre séculier – s’avère être un bouclier face à l’extrémisme religieux, un paradoxe significatif qui souligne la manière dont Dieu peut se servir de la législation d’un empire pour protéger son messager.

2. L’interprétation de David Jang sur le témoignage de Paul et la doctrine de l’élection

S’appuyant sur le témoignage de Paul décrit dans le texte, David Jang approfondit la portée théologique de la doctrine de l’élection. Dans son récit, Paul décrit de façon saisissante sa conversion sur la route de Damas. Autrefois zélé et animé par sa passion religieuse, il n’hésitait pas à faire preuve de violence pour défendre le judaïsme, allant jusqu’à persécuter et emprisonner ceux qui suivaient « cette Voie », et ayant participé à la mise à mort d’Étienne. Toutefois, après avoir été enveloppé de « cette grande lumière » et interpellé par la voix divine, Paul a rencontré personnellement Jésus-Christ. Ces trois jours de cécité et de tourment intérieur l’ont conduit à un repentir sincère et à un nouveau départ.

David Jang souligne que Paul ne cesse de rappeler que ni ses mérites ni ses efforts personnels ne lui ont valu cette élection et cet appel, mais qu’il s’agit d’un pur don de la grâce divine. Dans ses épîtres, Paul fait souvent référence au passage de Romains 8, selon lequel « ceux que Dieu a connus d’avance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il les a justifiés », ou à Jean 15 : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis. » Toute la théologie paulinienne de la conversion repose sur cette conviction que Dieu intervient souverainement pour sauver, indépendamment du mérite humain.

À nouveau, David Jang cite le fameux « là où le péché a abondé, la grâce a surabondé ». Qui, plus que Paul, aurait pu incarner cette réalité ? Lui qui était craint des premiers chrétiens en raison de sa violence est choisi pour être « l’apôtre des païens ». Cette intervention divine, selon David Jang, surpasse toute règle de moralité ou de mérite, démontrant la souveraineté de la grâce de Dieu. Ananias, d’abord réticent à l’idée d’approcher un persécuteur acharné, n’a pu qu’obéir au commandement : « Cet homme est l’instrument que j’ai choisi. » Ainsi, quels que soient la noirceur du passé ou les péchés commis, le Seigneur peut faire d’un homme le canal de son dessein salvateur.

Certains se demandent alors si l’élection supprime la part de libre consentement de l’homme. David Jang attire l’attention sur le fait que, après sa rencontre avec Jésus, Paul a jeûné et prié pendant trois jours. Ce temps d’humilité, de contrition et d’obéissance représente justement la réponse volontaire de Paul à l’appel divin. « Que veux-tu que je fasse, Seigneur ? » : cette question de Paul exprime l’attitude fondamentale de tout élu. David Jang met en avant cette nécessité de la coopération humaine : même si l’homme ne peut s’attribuer aucun mérite pour le salut, il doit néanmoins répondre avec foi et obéissance. La conversion doit déboucher sur l’obéissance.

David Jang ajoute que si Paul rappelle sans cesse son statut de « pécheur » et de « persécuteur de l’Église », c’est avant tout pour glorifier la grâce qui l’a tiré de cet abîme. L’élection ne produit pas l’orgueil, mais l’humilité et l’action de grâce. Dans Philippiens 3, Paul considère ses anciens atouts (ses origines, son respect scrupuleux de la Loi, son rang) comme de la « boue », affirmant que seule « la connaissance de Jésus-Christ » est essentielle à ses yeux. C’est précisément cette rencontre radicale sur la route de Damas, suivie du baptême reçu par l’entremise d’Ananias et de la guérison de sa cécité, qui a été le point de départ de ce bouleversement intérieur. Ainsi, David Jang conclut que le témoignage de Paul, rapporté dans Actes 22, n’est pas qu’une simple anecdote personnelle, mais le symbole vivant de la puissance transformatrice de l’élection et de la grâce divine dans l’histoire.

En somme, David Jang démontre à travers ce récit que l’élection et la grâce de Dieu sont capables de transformer radicalement non seulement un individu, mais aussi le cours même de l’histoire. Paul, ancien persécuteur devenu apôtre, incarne ce renversement spectaculaire par lequel l’Évangile se répand jusqu’aux confins de l’Empire romain. Cet événement n’est pas réservé à Paul seul : il illustre la dynamique de la conversion qui demeure toujours en vigueur aujourd’hui. David Jang insiste donc sur le fait que nous sommes tous, à un moment ou un autre, appelés à expérimenter cet appel divin et à y répondre, témoignant ainsi de la même grâce capable de bouleverser le monde.

3. Conflit à Jérusalem, accueil des païens et universalité de l’Évangile

Dans la dernière partie du chapitre 22, David Jang relève le contraste frappant entre l’accueil que la foule de Jérusalem réserve à Paul et le message d’universalité véhiculé par son témoignage. Lorsqu’il rapporte que le Seigneur lui a dit « Va, je t’enverrai au loin vers les païens », le peuple, qui l’écoutait jusqu’alors, se met aussitôt dans une colère inextinguible, s’écriant : « Otez un tel homme de la terre, il n’est pas digne de vivre ! » Pour David Jang, il ne s’agit pas d’un simple refus de côtoyer les païens, mais de la fermeture à l’idée que la souveraineté et le salut de Dieu puissent s’étendre au-delà du cercle ethnique et religieux juif. Leur zèle pour la Loi et la préservation de l’identité nationale les empêche d’accepter un Dieu qui accueille quiconque, sans distinction.

C’est là que survient une ironie : bien que Paul soit arrêté et malmené par la foule juive, c’est le tribun romain qui le protège en lui reconnaissant la citoyenneté romaine. Selon David Jang, cet incident soulève une question : « Où se trouve la vraie civilisation, et où se trouve la barbarie ? » Tandis que la Loi juive aurait dû être synonyme de justice et de sainteté, c’est paradoxalement le droit romain, issu d’un empire païen, qui s’avère garantir l’équité dans ce cas précis. Ce renversement révèle que la tradition et l’identité religieuse ne suffisent pas en elles-mêmes à assurer la vérité ou la miséricorde. De plus, le peuple qui se considérait comme élu par Dieu se montre ici violent et intolérant, laissant apparaître une dérive de sa vocation première.

David Jang articule cette analyse autour de la vocation d’Israël dans l’Ancien Testament : Dieu a choisi Abraham et sa descendance pour bénir toutes les nations. Mais l’élection peut facilement se pervertir en fierté ethnique et en exclusivisme religieux. La scène d’Actes 22 illustre jusqu’où peut aller cette dérive : une foule prête à éliminer un homme qui ose suggérer que Dieu aime aussi les païens. En parallèle, l’Évangile de Jésus-Christ, centré sur la croix et la résurrection, s’ouvre à toutes les langues, tous les peuples, toutes les classes sociales. L’intervention du tribun romain, qui protège Paul, apparaît dès lors comme le signe que l’Évangile n’est pas confiné aux frontières d’Israël : il est déjà en marche vers l’Empire, vers le cœur du monde païen. David Jang y voit l’accomplissement progressif de la prophétie d’Actes 1,8 : « Vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre. »

David Jang souligne qu’ultérieurement, Paul exploitera justement sa citoyenneté romaine pour porter l’Évangile jusqu’à Rome, et même devant l’empereur. Ainsi, loin de considérer le « pouvoir séculier » comme une force absolument bénéfique, David Jang rappelle que Dieu peut, dans sa souveraineté, se servir des institutions humaines – armées, lois, administrations – pour ouvrir de nouveaux chemins à l’Évangile. La protection offerte à Paul en est un exemple concret. Cela enseigne à l’Église contemporaine qu’elle doit discerner la façon dont Dieu peut utiliser, parfois de manière paradoxale, l’ordre du monde pour faire avancer son dessein. La puissance impériale, bien que souvent oppressive, peut aussi, dans certains cas, être instrumentalisée par Dieu pour soutenir l’œuvre missionnaire.

Dans l’application contemporaine, David Jang met en garde contre la tentation de rejeter la faute sur la seule foule de Jérusalem, comme si cette violence religieuse relevait d’une autre époque. Il invite l’Église actuelle à reconnaître ses propres formes de sectarisme, de nationalisme ou de divisions confessionnelles, qui peuvent déformer l’Évangile et susciter des conflits internes ou externes. L’appel de Paul, « Je t’enverrai vers les païens », demeure la vocation permanente de l’Église. Sortir du cadre familier, accueillir l’autre, transcender les frontières ethniques et culturelles : tel est le témoignage vivant de la croix. David Jang insiste sur le fait que l’Évangile franchit les murs du temple de Jérusalem pour s’étendre au vaste monde, proclamant que quiconque écoute et croit peut être sauvé. Paul est la figure clé de cette expansion, et c’est Jésus-Christ lui-même qui l’a choisi pour cette mission. L’essence même du christianisme réside donc dans ce mouvement inclusif.

En conclusion, David Jang affirme que trois leçons majeures ressortent d’Actes 22. Premièrement, le zèle religieux et l’observance rigoureuse de la Loi ne sont pas synonymes de foi authentique. Deuxièmement, la conversion spectaculaire de Paul illustre à la fois la souveraineté et la grâce de Dieu, rappelant que nul ne peut se sauver par ses propres mérites. Troisièmement, l’Évangile doit s’ouvrir à tous, et l’exemple de Paul protège ce principe d’universalité, quitte à heurter les préjugés des plus religieux. Le fait qu’un droit païen, celui de Rome, ait été l’instrument de la protection de Paul face à la violence de son propre peuple souligne la manière dont Dieu peut se servir de l’histoire et de la politique pour réaliser son projet de salut. Cette réflexion place chacun devant la question : « Ne sommes-nous pas nous-mêmes susceptibles de nous replier sur nos traditions ou nos certitudes, au détriment de l’universalité de l’Évangile ? » David Jang appelle l’Église à remettre en question toute forme de fermeture, à embrasser l’identité d’un « peuple nouveau » et à poursuivre sans relâche la mission d’annoncer l’Évangile à toutes les nations. De ce point de vue, Actes 22 demeure un texte d’une brûlante actualité, invitant croyants et communautés ecclésiales à la vigilance et à l’obéissance envers la vocation divine.

Paul’s Testimony and the Universality of the Gospel – Pastor David Jang

1. The Historical Background of Acts 22 and Pastor David Jang’s Theological Commentary

In his exposition of Acts 22, Pastor David Jang first delves deeply into the historical background revealed at the end of Acts 21 and the beginning of Acts 22. The passage describes Paul, having just been arrested in the Jerusalem Temple, standing before the commander (chiliarch) and addressing the enraged Jewish crowd in Hebrew (Aramaic). Pastor David Jang emphasizes that this linguistic choice went beyond mere communication, likely delivering a psychological and emotional shock to the Jewish society of the time, including the diaspora Jews gathered in the Jerusalem Temple and the crowd filled with religious zeal. Pastor David Jang notes that when Paul revealed he was a Pharisee, well-versed in Judaism and a disciple of Gamaliel, it may have astonished those listening. Through this reference, Paul was essentially presenting his background and legitimacy, offering a sort of preamble to defend himself.

Pastor David Jang then focuses on why the people who had flocked to Jerusalem were so enraged. Although the immediate cause was the misunderstanding that Paul had brought a Gentile into the temple, the more fundamental reason lay in Paul’s insistence that the gospel must be preached even to Gentiles—an idea that provoked intense resistance. At that time, the Jewish community under Roman rule exhibited a variety of responses, including the Sadducees, the Pharisees, the Essenes, and the Zealots. Pastor David Jang explains how each of these four main groups related to Rome and how they awaited the Kingdom of God. The Sadducees, comprising aristocrats and priests, cooperated with Roman authority to some extent; the Pharisees believed that strict observance of the Law and the maintenance of purity would eventually bring God’s kingdom to earth; the Essenes withdrew to the wilderness, leading a radical ascetic lifestyle, aiming to preserve the purity and piety of their community rather than engaging with a world they saw as steeped in sin; and the Zealots took up arms to drive out Roman power and hasten God’s kingdom, not hesitating to resort to extreme actions. Though Paul originated from the Pharisees and valued self-governance and the Law, once called by the Lord, he heeded the Holy Spirit’s instruction that the gospel should also be preached to the Gentiles.

Pastor David Jang explores in depth the sectarian and political background underlying these tensions, carefully noting the logic and testimony Paul used to defend himself at their center. Paul first states he was from Tarsus, a city highly regarded among Jews, and that he received rigorous instruction in the Law from Gamaliel. According to Pastor David Jang, Paul aimed to prove that he was not some heretical dissident but had in fact been thoroughly educated in Jewish tradition and the Law. Referencing Philippians 3:5, Paul calls himself a true Jew circumcised on the eighth day, from the tribe of Benjamin, a Hebrew of Hebrews, a Pharisee with regard to the Law. Pastor David Jang explains that by marshaling all his qualifications, Paul emphasized he was neither an “apostate” nor a “heretical leader,” but rather one who had shown zeal for the Law more than anyone else.

Paul, while defending himself, confesses to the crowd that he was once brimming with zeal just like they were. He testifies that although he had once persecuted the followers of “the Way,” or the way of Jesus, even to the point of killing them, he now walks a completely different path. In particular, Paul recounts his involvement in Stephen’s death, recalling how he looked after the garments of those who stoned Stephen and, having received the authority of the high priest and elders in Jerusalem, intended to bring back Christians from Damascus as prisoners. Pastor David Jang notes that this underscores how thoroughly Paul had once tried to wipe out the Jesus community. Even as the Jewish crowd listened, they likely could not easily refute Paul, knowing his past career to be factual.

Pastor David Jang assigns great importance to Paul’s encounter with the Lord on the road to Damascus. He highlights the “great light” that overturned both Paul’s existence and his thinking, and he points out that the voice Paul heard when he fell to the ground was a direct rebuke: “Saul, Saul, why are you persecuting me?” Who exactly had Paul been persecuting? It was none other than “Jesus of Nazareth.” This was the critical turning point. Paul was blinded for three days, entering a period of deep repentance and silence. After that, through Ananias, he received baptism, recovered, and came to understand his calling. Pastor David Jang combines the theology of election and revelation here, pointing out how God can choose even those who are deeply sinful and hostile. In this moment, the gospel’s mystery is fully revealed—where sin abounds, grace abounds all the more, a truth Paul would later express in Romans and which was already embedded in his experience at Damascus.

Ananias’s exhortation, “Brother Saul, receive your sight,” is more than a mere healing of physical sight; it signifies a complete transformation of spiritual vision. Moreover, “Rise and be baptized, and wash away your sins, calling on His name,” implies a profession of faith now centered on Jesus Christ, fundamentally different from the Jewish ritual system. By testifying in such detail about his conversion in front of the assembly, Paul was not only making clear how the religious elite of the Sanhedrin exercised their judicial authority under Roman rule, but also how legitimately Jewish his own background was. Pastor David Jang notes that Paul’s testimony did more than simply defend himself; it served as a missional declaration of the gospel’s essence, that anyone can experience radical conversion in the light of Jesus Christ.

Particularly in this passage, Pastor David Jang draws attention to the vision Paul received when he returned to the Jerusalem Temple. While praying in the temple, Paul heard the Lord’s voice telling him, “Make haste and get out of Jerusalem quickly, because they will not accept your testimony.” In that moment, Paul sensed the difficulties awaiting him if he tried to spread the gospel in Jerusalem. However, Jerusalem was the most natural and preferred mission field from Paul’s perspective, a place where he longed to share the new way with his own people and former colleagues. Pastor David Jang interprets Paul’s desire to clarify why he was now preaching the very Jesus he had once persecuted. Yet the Lord said, “Go, for I will send you far away to the Gentiles,” prompting the Jewish crowd’s furious outburst. They judged Paul’s message of taking the gospel to Gentiles to be an affront to the idea of Israel as the chosen people, screaming that such a man did not deserve to live. Pastor David Jang sees this as a paradigmatic union of historical brutality and religious narrow-mindedness. Ultimately, Paul avoided illegal torture and flogging by invoking his Roman citizenship. Pastor David Jang notes that in an ironic twist, the secular empire’s law ended up protecting Paul from religious extremism.

2. Paul’s Testimony and the Doctrine of Election: Pastor David Jang’s Explanation

Centering on Paul’s testimony in the text, Pastor David Jang richly expounds the theological significance of the doctrine of election. In this passage, Paul vividly recounts his dramatic conversion experience on the road to Damascus. Once he had been a fervent religionist, but his zeal manifested in violence to defend and expand his people and traditions. Armed with letters from the Jerusalem high priest and the elders, he imprisoned members of “the Way” and even took part in stoning Stephen to death. However, through the “great light” and the voice from heaven, Paul encountered Jesus Christ directly, spending three days in blindness and deep internal turmoil, repenting of his sinful actions and beginning anew.

Pastor David Jang points out that Paul consistently emphasized that his election and calling were not something he achieved on his own, but solely the result of God’s grace. Paul repeatedly underscores the theology that “those God foreknew, He also called, and those He called, He also justified” (Romans 8), as well as Jesus’ words, “You did not choose Me, but I chose you” (John 15), rooting the theological significance of his conversion in divine sovereignty. His conversion was not because of introspection or any merit of his own, but entirely through God’s sovereign intervention and grace.

Pastor David Jang again cites Paul’s declaration that “where sin increased, grace increased all the more.” Among the early Christians, Paul was known as the most fearsome persecutor—leading the effort to kill Stephen and imprison countless Christians—yet God chose him to be the “apostle to the Gentiles.” According to Pastor David Jang, this shows God’s grace surpassing all human criteria and moral qualifications. When Ananias hesitated to meet Paul, the Lord’s commanding pronouncement, “He is a chosen instrument of Mine,” left him no choice but to obey. This illustrates the gospel’s core message: no matter how wicked a person’s past or nature, the Lord can use that person as an instrument if He chooses to call them.

Inevitably, some question arises as to how this divine election connects with Paul’s own “volitional” element. Pastor David Jang notes that after his conversion, Paul spent three days in fasting and prayer, a period of not just physical discomfort but of complete surrender before God, reflecting on his past and asking forgiveness, prepared to yield his future to the Lord. When Paul cries, “What shall I do, Lord?” it exemplifies the fundamental response required of the chosen. In that sense, Paul actively responded to God’s calling. Pastor David Jang emphasizes that conversion must lead to obedience; though salvation cannot be obtained by human effort, those who are elected by God receive a holy responsibility and a new identity.

Additionally, Pastor David Jang sees Paul’s repeated self-reference as “the worst of sinners” and “the one who persecuted Jesus” as underscoring this “election by grace.” Far from producing arrogance, election drives one to humility and gratitude. In Philippians 3, Paul calls his earthly advantages—his pedigree, scholarly prestige, religious zeal—“rubbish.” Pastor David Jang interprets this as a result of Paul’s conclusion that no human status or devotion to the Law could secure salvation; only the knowledge of Jesus Christ is supreme. This realization has its starting point in the Damascus-road experience, later recounted in Acts 22, with the baptism by Ananias and the restoration of Paul’s sight. Summarizing, Pastor David Jang argues that Paul’s testimony is more than a personal story of conversion; it is a crucial case study of how God’s sovereignty and grace can alter history. The fact that the most fervent opponent of the gospel became its most powerful advocate manifests the Holy Spirit’s sovereign calling and transformation of individuals. Far from a one-time, exceptional event in Paul’s life, this story of conversion continues to remain a potent demonstration of the gospel’s power. As Pastor David Jang repeatedly stresses, God’s calling and election can fundamentally reshape a person, making them a vessel to proclaim the gospel’s universality throughout the world. And this work was not unique to Paul’s day; it continues to operate in the church today.

3. The Conflict in Jerusalem, the Inclusion of Gentiles, and the Universality of the Gospel

In the latter part of Acts 22, Pastor David Jang sees in the explosive anger of the Jewish crowd an ironic revelation of the gospel’s universality. When Paul mentions, “I will send you far away to the Gentiles,” the crowd stops listening and shouts, “Away with such a fellow from the earth!” Their rage is not just about associating with Gentiles; rather, it reveals how fiercely they opposed the idea that God’s sovereignty and salvation could extend beyond the confines of a single ethnic or religious group. Pastor David Jang explains that their reaction was in part the flip side of their religious “zeal.” Their view of themselves as God’s chosen, their strict adherence to the Law, and their pride in protecting the Mosaic tradition all collided with the claim that Gentiles could be equal objects of divine grace.

Ironically, it was the Roman Empire’s legal order that actually protected Paul from the hands of these Jewish religious leaders and mobs in this scene. Once the commander verified that Paul was a Roman citizen, he became fearful of conducting a flogging without formal proceedings. Pastor David Jang notes that this raises the fundamental question: “Who is truly civilized, and who is barbaric?” The Roman Empire, with its structured legal system, shielded a so-called “heretical” preacher of the gospel, while the Jews who prided themselves on keeping God’s Law resorted to narrow-minded and violent behavior. This demonstrates, Pastor David Jang points out, that neither human institutions nor ethnic identity automatically guarantee genuine faith or truth. It becomes equally clear that the chosen people, supposedly set apart for God, had allowed their identity to degenerate into exclusivism and violence—a tragic distortion of the calling intended for Israel.

Turning to the theological implications, Pastor David Jang explains why the church should strive to become a “new people” in line with passages like these. God chose Abraham’s descendants with a view to blessing all the families of the earth through them. But instead of using that distinct calling to serve and proclaim truth to their neighbors, they often fell into self-preservation and religious elitism. Acts 22 graphically illustrates how this attitude can explode into collective violence and wrath. By contrast, the gospel, grounded in Christ’s cross and resurrection, transcends barriers of ethnicity, language, and social class, carrying a universal character. The scene in which Paul asserts his Roman citizenship and receives protection can be seen as symbolic: the gospel is open to Gentiles, Jews, and even those under Roman authority. Pastor David Jang interprets it as a demonstration that “the gospel is a universal opportunity for anyone,” irrespective of cultural or political contexts.

Pastor David Jang says that, subsequently, this legal protection enables Paul to continue his journey to Rome to preach the gospel, ultimately standing before Caesar himself. The following chapters confirm that the gospel proceeds toward the “ends of the earth,” fulfilling the prophecy of Acts 1:8 despite all opposition. This entire process highlights how God can use the empire’s administrative structures, military, and judiciary—somewhat paradoxically—as channels to ensure the chosen messenger is protected and the gospel spreads more widely. Thus, Pastor David Jang urges the church not to mistake “secular power” as a purely benevolent force, but also not to discount the ways God may employ that power and structure to protect His people and advance the gospel.

When the contemporary church reflects on this passage, Pastor David Jang cautions against dismissing the violent and narrow-minded impulses of the Jerusalem crowd as a mere historical episode. Even today, various forms of religious exclusivism, ethnic nationalism, or denominational bias can generate conflicts and distort the gospel. Paul’s calling—“I will send you to the Gentiles”—marks a starting point of Christian mission, and it remains a universal vocation that the church must continue to pursue. Stepping beyond the walls of the Jerusalem Temple into the Gentile world demonstrates that “anyone who hears and believes this gospel will be saved.” Paul is the central figure driving that outward movement, and the one who called him was none other than Jesus Christ. This reality is the very core of the Christian faith and the reason the church exists, Pastor David Jang concludes.

In summation, Pastor David Jang draws three overarching lessons from Acts 22. First, religious zeal and strict legalism do not necessarily equate to genuine faith. Second, Paul’s dramatic conversion exemplifies the utter sovereignty of God’s choice and grace, proving no one can be saved by their credentials or merit. Third, the gospel cannot be restricted to a specific ethnicity or culture but must expand to include the Gentiles. When the enraged crowd in Jerusalem refused to accept this, ironically, the Roman authority safeguarded Paul, illustrating how God’s providence can overturn political, social, and historical structures to fulfill His redemptive plan. Therefore, those who read Acts 22 must ask themselves: “Do I harbor any hidden narrow-mindedness that impedes God’s universal salvation plan?” By posing this question, Pastor David Jang continually invites the church to introspection, urging it to become that “new people” called by God. In this sense, Acts 22 reminds believers and the church of the ever-relevant calling to remain vigilant and obedient. Pastor David Jang concludes that even in the modern era, this chapter remains highly significant.